Pas du même monde

L’autre fois j’étais de sortie sur Paris. Une fête, on était une bonne vingtaine, essentiellement des blancs, quelques arabes bcbg et beaucoup de filles plutôt jolies. On s’est retrouvé à un moment en train d’attendre, tous plus ou moins éméchés, devant un bar de Bastille à trois heure du mat au milieu de groupes de noirs de banlieue. Ça puait l’embrouille, ambiance de bolossage à venir, regards hostiles des noirs autour de nous. On en était tous conscient mais personne n’a rien dit, très vite on s’est donné le mot d’ordre à bas mot de se regrouper, les mecs à l’extérieur, les filles à l’intérieur sans regarder les autres, en faisant comme s’ils n’existaient pas. Il ne s’est rien passé, on a attendu comme ça quelques minutes et on est rentré dans le bar.
A la fin de la soirée dans les escaliers du métro, un groupe de trois noirs qui embrouille un blanc : « Quoi ? Tu m’as insulté ? Je vais te niquer ta race sale fils de pute » tout en le poussant. On s’est retournés pour aller vers eux, le blanc s’est retourné et a marché dans notre direction et nous avons continué à marcher dans le métro avec ce blanc sans rien dire en faisant semblant de ne pas remarquer la présence de ces noirs derrière nous qui étaient en train d’insulter le blanc. Au bout d’un moment ils se sont arrêtés. Sur le quai du métro ils étaient calmes, nous d’un côté, eux de l’autre.

On sait tous comment ça se passe. J’étais peut-être le seul à oser penser que l’attitude de tous les noirs qu’on a croisé pendant cette soirée, même ceux qui étaient avec des blanches dans le bar, agissaient comme s’ils menaient une guerre raciale. Les blancs se comportaient comme s’ils en étaient profondément conscients mais faisaient juste semblant de ne rien voir tout en essayant d’éviter le plus possible la bagarre.
Et pourquoi la chercherait-ils la bagarre ? Pour défendre le territoire? Ils ont tous vécus au moins un an dans un autre pays et partiront tous étudier ou travailler dans un autre pays dans un futur proche. Pour montrer qu’ils sont des hommes ? Ces noirs-là les envient car eux fréquentent des jolies nanas tout les jours, parce qu’ils ont fait les bonnes études, parce qu’ils savent se tenir et qu’ils ont un « cercle d’amis » parisien. Alors pourquoi est-ce qu’ils s’amuseraient à jouer les mâles alpha ? Ils sont déjà entourés des jolies parisiennes bourgeoises qui même ultra-gauchistes, ultra-pro-cpf ne sortiront quasiment qu’avec des gens de leur classe sociale. Même le noir/arabe alpha ghetto-ubermensch n’arrivera jamais qu’à devenir autre chose qu’un jouet temporaire pour bourgeoise qui veut faire semblant de sortir de sa classe sociale s’il ne possède pas le bagage culturel, les études nécessaires pour acquérir le statut social qui permet de sortir avec de la bourgeoise.

Il ne peut pas y avoir de guerre entre les deux parce qu’ils ne font pas partie du même monde. La racaille est enfermée dans sa ville, le bobo vit déjà entre plusieurs pays. La France est déjà morte parce la classe sociale qui fait les révolutions et créent les courants de pensée vit dans un monde où elle n’a plus besoin de territoire. Vu de cette manière la gauchisme et la fafitude réactionnaire ne sont qu’une manière pour cette classe sociale d’envisager le rapport qu’elle entretient avec les banlieusards basanés dont la présence n’est en rien une menace mais juste un coût inutile du à un excédent de population par rapport aux nombre d’actifs nécessaire pour faire tourner le pays.

La combinaison de l’abrutissement général produit par la société de consommation associé au fait que grâce à internet l’accès à la culture devient presque complètement gratuit et universel fait qu’aujourd’hui apparaît une fracture de plus en plus grande entre les cons et ceux qui « savent » et que cette division s’opère plus sur la base des prédispositions naturelles de chacun que sur l’argent.
Donc le problème majeur de notre époque est que des pauvres intelligents et cultivés ne peuvent pas accéder à la classe supérieur car la surpopulation s’ajoutant à une crise économique durable il n’y a pas assez de place. Ils se retrouvent donc à être traités quasiment comme des cpf par la société, à rêver comme les cpf de pouvoir baiser les nanas que les bobos se tapent.
C’est pas comme si c’était la première fois que ça arrivait dans l’histoire, hein, mais à côté savoir si la France va disparaitre ou pas, c’est une question d’esthétique.

Brz

38 réflexions sur « Pas du même monde »

  1. Coriolan

    « La combinaison de l’abrutissement général produit par la société de consommation… »

    Mes grands-parents savent à peine lire et écrire. Ça sort d’où, ça, « l’abrutissement par la société de consommation » ? On le voit beaucoup, presque autant que « la société néo-libérale et individualiste » et que « la perte des repères ».

    « Donc le problème majeur de notre époque est que des pauvres intelligents et cultivés ne peuvent pas accéder à la classe supérieur »

    Il n’y a plus de classe supérieure, au sens aristocratique. D’ailleurs aujourd’hui, le mec moyennement intelligent roule en berline allemande et par en vacances aux Seychelles, comme son patron. La différence, c’est que la « classe supérieure » a des mauvais goûts plus luxueux : Le polo Vicomte Arthur à la place de la chemise de chez Massimo Dutti.

    1. Prolo De La Lite

      La « societé de comsommation » offre aux gens ce qu’ils veulent , ne les rends ni meilleurs ni pires . L’attitude des gauchistes à l’égard des « beaufs » , de la télé-réalité ou des blockbusters ressemble de près à un amour déçu . Apporter la culture aux masses , façonner l’homme nouveau . Pas de bol , les hommes ne changent pas , ou très peu . L’étudiant de base a plus de références , même vagues et superficielles , que son père . Et son père plus que son grand-père . C’est bien le probleme de la sacralisation de la culture , le paysan des années 50 faisait appel au bon-sens , à la logique , à la tradition , n’était pas plus con , son intelligence était un outil au service de sa vie . Son fils donnera au capital de marx une dimension biblique , auquel s’ajouteront Zola ou Hugo . Son petit-fils se souviendra du « capital » comme quelques vagues idées obsolètes , une ou deux dates , pas plus . C’est au programme , il s’y atèlle avant de potasser deux-trois concept de philo . Si tout va bien , ces ouvrages auront une dimension utilitariste , c’est un travail avant qu’il retourne dans son studio jouer à counter-strike . C’est aussi ce que faisait son grand-père quand il jouait à la belote après les moissons .
      Le livre , du moins la connaissance , a remplacée le livre de comptes de l’épicerie , la fraise ou la charrue , elle cesse d’être un luxe , donc de requérir une discipline pour passer dans le domaine de l’utilitaire .
      C’est à présent la terre et « l’économie réelle » qui a une dimension sacrée . Et cela va empirer avec l’écologie et le souverainisme économique , moins les gens connaissent les choses , plus ils leur donnent une dimension sacrée , c’est ainsi . Le paysan sur son New-Holland provoquera sur l’imformaticien le même effet que le professeur de lycée républicain ou le notaire provoquait sur le paysan du XIX ème .

      1. Brz

        Le bouquin devient un objet banal, pas ce qu’il y a dedans.
        Ce qu’il y a dans les livres devient banal lorsque cela est obligatoire à l’école, qu’on force les gens à considérer que cela à plus d’importance que savoir couper du bois, jouer à CS ou regarder une série humoristique à la télévision.
        Mais celui qui a lu suffisamment pour avoir un vocabulaire suffisamment riche pour exprimer pleinement sa pensée, qui a lu suffisamment de philosophie pour être capable d’avoir une vision plus profonde sur un certains nombre de sujets sera toujours regardé avec un mélange de respect et de crainte par ceux qui n’ont pas cette connaissance, comme le nerd de base se retrouverait interdit face à un chasseur qui lui montrerait ce que ça veut vraiment dire chasser.

        Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites sur la sacralisation de la terre chez les écolos. Mais à ce que je sache ce n’était pas un gauchiste qui parlait de la « terre qui ne mens pas ».
        Je ne suis pas contre la sacralisation mais je pense qu’il est important de s’en rendre compte et tant qu’à faire essayer de l’assumer et d’en tirer partie : on sacralise la terre, la virilité et peut-être même la douleur dans une époque où nous tendons vers le nomadisme, l’amollissement des relations humaines et l’aseptisation.
        Quelque part nous cherchons comme les écolos à rétablir un fixité de l’environnement immédiat, un rapport au réel rétabli, l’abandon du confort et la prise de responsabilité face aux conséquences de nos actes.
        Ils en viennent presque à réclamer l’extinction de la race humaine pour préserver la nature (on a tous connu une connasse qui nous a sorti un jour « moi je trouve que si l’homme disparaissait ça serait une bonne chose car il a trop fait de mal à la nature! »).
        C’est les idéologies de mort que je pense qu’il faudrait faire attention à pas appeler à nous.

    2. Brz

      Oui la formule « l’abrutissement par la société de consommation » est galvaudée je vous l’accorde.
      J’entendais par là que dans une société de consommation les produits culturels notamment tendent à être jugés en fonction de leur popularité avant de l’être en fonction d’autres critères. Plus c’est populaire, plus c’est simple et basique. Donc plus les commerçants tendent à essayer de vendre le simple et le basique et donc aller chercher le complexe procède d’un effort personnel. Donc auront par exemple une culture livresque et philosophique ceux qui veulent ou sont naturellement prédisposés à l’avoir.
      Je dis ça dans le sens où par exemple la culture livresque et philosophique tend à être de moins en moins corrélé au niveau social.

      Quand je parlais de classe supérieure, je ne l’entendais pas au sens aristocratique mais dans un sens concret : ceux qui possèdent suffisamment d’argent pour se sentir au dessus des pauvres et notamment avoir un type de travail qui sous-entend une forte mobilité potentielle, internationale s’entend.

      Sur les différences entre les classes, je suis d’accord avec vous : en terme de codes et d’usages, les différences entre les classes tendent largement à s’amenuiser comme s’ils n’avaient plus aucune signification, qu’ils n’étaient plus que l’expression d’un fétichisme vieillot.

      Mais le terme de classe n’est pas adapté car ces deux catégories n’opposent pas le capital d’un côté et le travail de l’autre côté, les classes qui répondent à ces définitions marxistes existent encore.
      La différence que je voulais montrer était une différence de mode de vie, de structure mentale, pas forcément de différence si grande de position dans le processus de production.

    3. Rafterman

      C’est parce que les nobles étaient aussi idiots et méprisants que vous qu’ils n’ont pas vu venir la révolution et ont fini par se faire raccourcir.

      Les riches attribuent leur richesse à leur mérite, un moyen de se mettre en valeur mais malheureusement aussi de cracher sur tous les autres. Ce qui mesure la voiture dans laquelle un mec roule, moyennement intelligent ou pas, c’est son réseau social et en premier lieu ses parents.

      La corrélation entre l’intelligence et l’argent n’existe pas. Si vous êtes méprisant, mais c’est juste une question de polo Vicomte Arthur, vous croyez que l’argent ça se gagne impliquant ici une notion de mérite. Si c’était le cas, bien entendu il y aurait ce que les politiques appellent un « ascenseur social », un pauvre pourrait devenir riche.

      La seule explication est donc que tous les pauvres sont cons, sales et barbares.

      1. Aquinus

        Je connais autour de moi un grand nombre de gens d’origine familiale modeste, voire très modeste pour deux qui me viennent à l’esprit, et qui sont aujourd’hui « riches ». Et c’est pas les années 1950 hein, je parle de gens qui sont aujourd’hui trentenaires. Ils ont tous un point en commun: d’abord ce sont des gens intelligents et ça ils le doivent au code d’ADN de leurs parents en très grande partie, ensuite ils ont tous le goût du travail bien fait et de l’effort – qui leur viennent très probablement également de leurs parents, mais qui pour le coup n’a rien à voir avec leur code ADN, ni avec leur compte en banque.

        Et encore nous sommes en France où le socialisme met des freins incroyables à l’ascenseur social comme vous dîtes. Aux USA, les exemples sont encore bien plus nombreux.

  2. Fascisme Fun

    @BZH

    Le problème que vous évoquez est spécifiquement français même s’il existe des équivalents dans tous les pays fortement individualistes.

    Je vis à côté du Pïémont et le contraste est « effarant » entre la façon dont les immigrés à tendance prédatrice sont reçus de part et d’autre de la frontière.

    En France, une bande d’immigrés en collusion racailleuse peut s’approprier temporairement un territoire (on dira qu’il s’agit d’un TAZ) simplement en jouant avec les zones grises du Droit français et l’impuissance des citoyens isolés et désarmés.

    En Italie, une telle situation est le plus souvent improbable.

    C’est d’ailleurs très amusant de voir la différence de comportement entre les clandestins tunisiens en attente de transit à Vintimille (visages graves, etyeux rivés au sol) et ceux qui ont déjà goûté à la tolérance française via Nice (errant dans les rues, plein de mépris et de morgue pour les commerçants).

    Il existe un espace qui permet à la racaille communautaire de plastonner, c’est celui de notre état de droit, pacifié, tolérant et progressiste.

    Il y a à peu près 3 mois, un père de famille et mort sur les hauteurs de Vintimille, tabassé par 4 Roms avinés à qui il demandait de cesser leurs nuisances sonores.

    Une fois emprisonnés, les 4 Roms se sont fait passés à tabac par tous les détenus, en guise de représaille et d’avertissement: personne ne touche le « Pel » d’un ligurien, capito ?

    En France, que se serait-il passé si 4 Roms ou 4 arabes ou 4 bidules-trucs importés avaient frappé à mort un brave quinquagénaire ?

    Rien.

    On aurait organisé une marche blanche, rempli le mur d’une page Facebook, les lyncheurs purgeraient la moitié de leur peine etc…

    Le problème de la France, c’est d’être un pays fortement atomisé et individualiste vivant avec des minorités fortement criminogènes et tribalisés en son sein, ce qui n’est pas sans provoquer quelques frictions à l’issu le plus souvent dégueulasse (impunité pour les malfaiteurs, victimes impuissantes et délaissées).

    L’Italie est un pays fortement communautaire et fragmenté, chaque ville possèdant son propre patois. Quand deux ressortissants de l’Aristocratie industrielle milanaise ou deux paysans de la pleine du Pô se rencontrent, dans quelle langue se parlent-ils ? Dans le patois de leur ville, pardi !

    En France, chez les plus jeunes, on se serra la main façon « Gangsta Rap » en baragouinant un français low-cost, quelques valeurs vagues faisant le trait d’union. Le sentiment d’appartenance tend à la vacuité absolue.

    En Italie, il existe une affiliation charnelle assez impressionnante tout comme en Espagne, on n’est avant tout d’une ville ou d’une région.

    Être italien ne veut rien dire, on est soit de race frioulienne ou calabraise, soit de Bari ou de Salerne.

    Et l’identité urbaine coïncide presque magiquement avec l’identité ethnique: le vénitien est physiquement éloigné du milanais qui a lui-même rien à voir avec le pêcheur de Gènes.

    En France, on est français avant tout. Les différences ethniques ne jouent aucun rôle signifiant, mis à part quand vous avez un accent à la con ou des attitudes qui trahissent votre origine provicial, mais tout ça finit par se résorber dans le « Corpus de valeurs franchouillardes ».

    L’identité française est une notion flottante.

    1. Grödion

      « En Italie, une telle situation est le plus souvent improbable. »

      Pour bien connaître l’Italie, je crois que vous vous faîtes trop d’illusions. Les Italiens ont les mêmes problèmes que nous, au prorata de leur immigrés. A Turin, Milan ou Vérone, les immigrés Marocains ou les Africains se sont déjà illustrés en mal (euphémisme). En Italie du sud certes la population est plus susceptible, mais la mafia fait depuis longtemps des affaires avec les criminels/bandits Maghrébins (ou Chinois) et voient d’un bon oeil l’immigration. Contrairement à une légende qui a la vie dure sur internet (genre la « Mafia fait le boulot d’épuration »).

      « Il existe un espace qui permet à la racaille communautaire de plastonner, c’est celui de notre état de droit, pacifié, tolérant et progressiste. »

      Ca s’appelle la démographie. Attendez que les immigrés soient aussi nombreux en Italie qu’ils ne le sont actuellement en rance, et on pourra créer un Francesco de Desouche. A Rome ou Milan, les prières géantes dans la rue le vendredi c’est un avant-goût.

      « Être italien ne veut rien dire, on est soit de race frioulienne ou calabraise, soit de Bari ou de Salerne. »

      Et tout le monde se haït. Moins qu’en Espagne certes, mais quand même. Un Italien du nord méprise le plouc du sud autant que le Maghrébin : pour lui c’est le même peuple. Et vice versa (remplacez Maghrébin par Allemand).

      « Et l’identité urbaine coïncide presque magiquement avec l’identité ethnique: le vénitien est physiquement éloigné du milanais qui a lui-même rien à voir avec le pêcheur de Gènes. »

      Comparez un Calabrais ou un Sicilien avec un Vénitien…c’est comme comparer un Tunisien avec un Autrichien ! Ahahaha…

      « En France, on est français avant tout. »

      C’est lié à l’histoire de la France. Les Rois depuis Philippe le Bel ont poursuivi la centralisation et l’uniformité nationale. Ca avait du bon. Et du moins bon. Hier cela a amené la puissance, aujourd’hui elle amène l’atomisation.

      « L’identité française est une notion flottante. »

      Pour le meilleur jusqu’au XIXe siècle…

      L’Italie est un mauvis exemple car leur histoire n’a ien à voir avec la nôtre. C’est comme se comparer aux Coréens ou aux Mexicains. Chaque pays, chaque peuple a son histoire. Le problème de la France c’est qu’elle est décadente : c’est-à-dire bouffi de bons sentiments, pacifique, voulant l’égalité de tous, haïssant la puissance et la domination, et prônant le dialogue en tout. De Villepin est le meilleur exemple de guimauve décadente.

      1. Fascisme Fun

        Peut-être bien que vous avez raison.

        Peut-être bien que l’Italie est en train de rattraper son retard sur la France.

        Mais en attendant, je vous poste la question suivante:

        -A-t-on déjà vu des citoyens français former un bloc solidaire pour riposter à la racaille ?

        Clairement non.

        En France, ces choses n’existent pas. En Italie, elles sont légion.

        La vie d’un français vaut que dalle.

        Je dirais même que la vie d’un citoyen bien éduqué vaut moins que celle d’une racaille (voire le contraste médiatique entre la mort de Zied/Bouna et celle d’un Jean-Claud Irvoas).

        Vous parlez des prières géantes de Milan mais ce n’est qu’un aspect trompeur de l’invasion.

        On peut être envahi, persécuté voire même massacré tout en gardant une certaine cohésion et une force de vivre: l’histoire des minorité ethnique le démontrent (les juifs, les arméniens, les tchétchènes sont toujours là, malgré les déportations et les génocides).

        Les français formaient déjà une masse zombifiée et dévitalisée avant la guerre, l’immigration massive n’a été que la cerise sur le gâteau.

        1. Grödion

          « -A-t-on déjà vu des citoyens français former un bloc solidaire pour riposter à la racaille ? »

          Les Français sont des individualistes, au sens plein du terme. On aime pas marcher en meute en France. Nos plus grands héros étaient des solitaires.

          Des soldats démobilisés des Guerres de Louis XIV, à la maigre solde, se comportaient comme nos actuelles racailles : agressions, viols, débauches, rapines… Le peuple a-t-il bougé ? Non, il est allé se plaindre un nombre incalculable de fois aux autorités, avant que le roi ne fasse construire l’hôtel des Invalides pour y loger les malotrus.

          Le malheur de la France est d’être civilisée au dernier stade. Comme la Grèce la veille de sa conquête par les Romains.

          « La vie d’un français vaut que dalle. »

          Ca dépend pour qui…

          « Je dirais même que la vie d’un citoyen bien éduqué vaut moins que celle d’une racaille (voire le contraste médiatique entre la mort de Zied/Bouna et celle d’un Jean-Claud Irvoas). »

          Ce sont les habituelles lâcheté et complaisance intéressée des médias. Mais pensez-vous vraiment que le peuple est plus touché par la mort des deux zigotos qui se sont pris pour Blanka, plutôt que par celle du père de famille ? Si oui, nous ne fréquentons pas les mêmes personnes…

          « Vous parlez des prières géantes de Milan mais ce n’est qu’un aspect trompeur de l’invasion. »

          Oui, mais un hadith du « Prophète » dit bien que les musulmans conquerront Constantinople puis plus tard Rome. Ces cons-là ont donc toutes les raisons de vouloir s’installer dans la Ville éternelle pour autre chose que d’aller visiter le Colisée ou assister au derby romano au Stadio Olimpico.

          Toujours se rappeler que ce ne sont pas quelques milliers de saisonniers ou chômeurs professionnels Maghrébins ou Africains qui colonisent mais un milliard et demi d’individus.

          http://www.islamisation.fr/archive/2011/04/23/conquete-de-rome-le-cheikh-al-qaradawi-annonce-le-programme.html

          « On peut être envahi, persécuté voire même massacré tout en gardant une certaine cohésion et une force de vivre: l’histoire des minorité ethnique le démontrent (les juifs, les arméniens, les tchétchènes sont toujours là, malgré les déportations et les génocides). »

          Euh… La France, les Français, n’ont jamais été une minorité ethnique ! Pendant des siècles ils étaient même la première puissance démographique d’Europe. On ne peut ps se comparer aux Juifs ou au Tchetchènes pour la simple et bonne raison qu’on n’a jamais vécu en diaspora ou en minorité. L’Empire des Habsboug ou des Romanov, on ne subissait pas leur joug on les combattait d’homme à homme Môssieur !

          « Les français formaient déjà une masse zombifiée et dévitalisée avant la guerre, l’immigration massive n’a été que la cerise sur le gâteau. »

          Absolument. Dégénérescence. Dégénérés.

            1. Misanthrope modéré

              Il dit aussi que nous avons simplement un peu d’avance dans le déclin sur les autres, et que nous serons « le tombeau le plus vivant ».

  3. Fascisme Fun

    XP parlait du gentleman démocrate qui appuie sur le bouton atomique pour rayer un pays de la carte, le français est ce gentleman ! Un chic type qui a renoncé aux barbarismes du Clan et à la Tribu pour se lancer à corps perdu dans l’Etat et l’Individu.

    La faiblesse des citoyens d’esprit « français » (je ne met aucunement la race dans cette équation) ne vient que de cette situation de haut-raffinement civilisationnelle qui les met en situation d’infériorité devant des minorités tribalisées et turbulentes.

    L’essence du site Fdesouche, ce n’est jamais que ça, un empilement de tous les faits-divers qui témoignent de cette cohabitation paradoxale.

    Je pousserai l’analyse jusqu’à dire que le « Racisme et le Nationalisme » ne sont que les symptômes angoissés de la dissolution des communautés.

    Un néo-nazi, un nationaliste, un racialiste, un néo-païen, ce sont les témoignages vivants de cette disparition, des témoins nostalgiques d’un âge perdu qu’ils voudraient recréer à tout prix.

    Tout cela est bien sûr voué à l’échec: nos ancêtres n’ont jamais eu à se gargariser de leur couleur de peau ou de leurs dieux pour être VIVANTS, SÛRS D’EUX et DOMINATEURS. Ils pouvaient passer d’un système de pensée à un autre, faire muter leur civilisation vers tout à fait autre chose et sans perdre une once de fierté.

    Le goût pour l’Ancien est typiquement moderne en soi.

    1. Ignatius

       » Un néo-nazi, un nationaliste, un racialiste, un néo-païen, ce sont les témoignages vivants de cette disparition, des témoins nostalgiques d’un âge perdu qu’ils voudraient recréer à tout prix.  »
      Intéressant. C’est en ce sens que leur narcissisme de clocher – légitime au demeurant – ne peut prendre que la vaste forme du ressentiment. Ce n’est pas un combat à armes égales: la figure humaine qui les nivellera n’est autre que celle du Touriste. Ils ne peuvent rien contre ça. Ils ont attendu 6 millions de muslims pour se souvenir qu’ils étaient Français. Le temps ne leurs pardonnera pas.

    2. GriBleu

      Un néo-nazi, un nationaliste, un racialiste, un néo-païen, ce sont les témoignages vivants de cette disparition, des témoins nostalgiques d’un âge perdu qu’ils voudraient recréer à tout prix.

      Parole de progressiste.

      1. Grödion

        Je propose que Vae Victis offre à ce commentaire brillant, b-r-i-l-l-a-n-t, d’Ignatius le même destin qu’à celui de Brz : l’honneur d’un article sur Ilys. Juste le commentaire brut.

        On changera simplement l’iconographie. Suffira de remplacer Blondie et Tuco par le Schpountz.

  4. lordauch

    le français est un zombie, un dégénéré, un lâche, un pleutre, un sous hommee, une merde, un jacobin, un débile, un antisémite etc.

    y’a pas à dire, on a vraiment pas envie de l’aimer, le français, à la limite, qu’allah l’encule un bon coup…..

  5. Vertumne

    Le Français n’a aucune forme de solidarité envers ses congénères pour deux raisons:

    -il est le fruit d’une destruction systématique des cultures traditionnelles qui s’épanouissaient jadis sur le territoire de ce pays. Tout cela à cause d’une centralisation jacobine qui remonte (au moins) à Louis XIV. Le « Français » ne se sent rien de commun avec ses semblables, à part les institutions.

    -il a appris à faire appel à l’Etat-maman dès qu’un problème survient dans son quotidien. Il préfère quémander (parce qu’il sait qu’il obtiendra toujours quelque chose) plutôt que d’agir en propre. Il pense que tout doit passer par l’Etat parce que ce dernier représente l’intérêt général et que les intérêts particuliers sont généralement nuisibles au bien-être commun (d’où sa haine du secteur privé).

    1. Restif

      « Aucune solidarité », c’est un peu exagéré. Depuis plus de vingt ans que nous sommes en Bretagne, (enfin que mes parents y sont, ma mère seule désormais)nous avons eu l’occasion à maintes reprises de voir jouer cette solidarité qu’on dit éteinte, absente. Déjà c’est grâce à un voisin qui est intervenu au fusil de chasse (tirant en l’air, la loi étant ce qu’elle est) que nous devons de n’avoir pas été totalement cambriolé. Les braves roms si ignoblement traités et victimes de stéréotypes (comme chacun sait) ont quand même eu le temps d’embarquer les plus belles assiettes de faïence, la pendule Saint Nicolas, le buffet, etc. Ah, il faut leur rendre cette justice : ils savent ce qu’il faut prendre, ils ne se gourent pas dans les assiettes ou les verres! Mais enfin, grâce à ce voisin qui nous connaissait peu, il y a eu un certain nombre de choses de sauvées, notamment ce qu’il y avait au grenier, gibier de salles des ventes, et toute la bibliothèque (le meuble comme son contenu pas inintéressant même au niveau purement matériel).Sans lui, sans cet homme que je remercie, c’était la totale.
      Je passe sur diverses manifestations pour en venir à ce qui est sans doute le plus marquant. Après la mort de mon père, plusieurs personnes se sont manifestées pour aider ma mère. La vendeuse de journaux lui a proposé de lui faire les courses ect. Il y a eu plus de gens du pays pour suivre le convois que de « vieux amis » de Paris… Évidemment, tout ça ne s’est pas tissé en un jour.Déjà, mes parents ne sont pas arrivés dans le Morbihan, en pays conquis. Ainsi, quand elle avait (et encore aujourd’hui!) un tracteur devant elle, ma mère ne klaxonnait pas avec impatience.Aujourd’hui, il n’est pas rare -et même courant- que ces mêmes tracteurs s’écartent d’eux mêmes dès qu’ils le peuvent. Nous n’avons rien « exigés », jamais joués les urbains à qui tout est dû. On a noué des liens d’amitiés avec les fermiers voisins; toujours demandés aux gens du coin quand boulot à faire il y avait. Je passe sur l’énorme travail accompli par ma mère, seule avec sa pioche (plus d’une tonne de saloperies retirées, une double haies crée de toute pièce le long du petit chemin privé qui mène à la maison, mais ça représente bien plus, à voir -en « avant « après », c’est stupéfiant)et qui les a soufflés, si bien qu’ils vouent désormais un grand respect à ma mère, la nommant la dame du C…(nom du lieu). Il y a bel et bien eu solidarité, elle est encore présente maintenant, là. Que mère soit malade, aussitôt les propositions affluent.
      Je crois qu’Aquinus a rencontré quelque chose de semblable. Non, la solidarité n’est pas morte.Encore faut-il la mériter. La véritable solidarité commence par le respect mutuel.

        1. Restif

          C’est sans doute vrai. Il faudrait demander à un sociologue des campagnes des années 50-60. XP doit connaître ça et pouvoir nous glisser un nom, lui qui est toujours fourré aux Hautes études (Vème section).
          Il pourrait être amusant de chercher d’autres éventuelles conséquences heureuses du déclin.

          A propos, où le faire remonter ce déclin? au Directoire? A 93? a la France -Etat monstre telle que Bonaparte nous l’a léguée? Ou à 70 qu’on évoquait l’autre jour avec Grodion, voire à 14-18. A l’immense pâtée de 40 ? Ou bien à 68 (c’est lui faire bien de l’honneur)ou à Giscard et son regroupent familial pour être plus récent? Il faut sans doute voir ça sur un temps plus long. Il me semble en tous cas peu discutable de reconnaître que sous le Second Empire la France était encore une grande puissance.

          ( Je souhaite que la cour de Morphée vous envoie ses plus agréables émissaires. Sauf cas d’insomnie -hélas coutumière chez moi- je dois laisser l’ilyséen club et sa chaleureuse atmosphère. Si vous croisez un certain Ch. saluez le bien, bien de ma part.).

      1. Vertumne

        Je ne sais plus quelle étude (il y a quelques années déjà) montrait que parmi les citoyens européens c’était les Français les moins sujets à venir en aide à quelqu’un d’agressé dans la rue, les Allemands et les Italiens arrivant en tête de peloton. Qu’il y ait des exemples de solidarité chez nous, je n’en doute absolument pas et j’en ai été plusieurs fois témoin, mais cela ne s’oppose pas à une tendance générale préoccupante. Les Français peuvent travailler ensemble, comme le montre le succès de nos entreprises et la relative bonne tenue de notre armée, mais il semble qu’ils ne s’aiment pas beaucoup entre eux.

        L’année dernière, il y avait eu une grève « surprise » sur le port de Bastia qui était occupé par les sbires du STC. Les touristes continentaux pestaient individuellement, discutaient entre eux, mais n’agissaient pas. Les touristes Italiens, pourtant moins nombreux, se sont regroupés à 20-30 et se sont approchés de façon menaçante des piquets de grève. Cinq minutes plus tard le blocus était levé.

  6. Restif

    On pourrait en profiter pour se demander quelles sont les autres aspects positifs sortit du déclin.S’il y en d’autres. Et ce fameux déclin, d’oùm le date -t-on? 70 (cf Grodion et moi l’aut’jour). 14-18, 40 ? 68 (bof)? Gisarc et son regroupent. En tous cas sous le second Empire la France est encore une grande puissance.
    Ps Je dois laisser la douceru du club ilyséen. Je souhaite que Morphée vous dépêche sa cour la plus agréable.Sauf insomnie -hélas coutumière chez moi- je va vagabonder dans les soleils. Si vous croisez un certain Ch… saluez le bien chaleureusement de ma part.

  7. Restif

    ( Je souhaite que la cour de Morphée vous envoie ses plus agréables émissaires. Sauf cas d’insomnie -hélas coutumière chez moi- je dois laisser l’ilyséen club et sa chaleureuse atmosphère. Si vous croisez un certain Ch. saluez le bien, bien de ma part.).

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