Un autre morceau, dans la même veine:
http://www.dailymotion.com/video/xj2deg_mr-le-president-de-france-michel-sardou_news
Un autre morceau, dans la même veine:
http://www.dailymotion.com/video/xj2deg_mr-le-president-de-france-michel-sardou_news
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Oui, la chanson est chouette (je crois bien que le parolier est Pierre Delanoé -« En chantant », « Conemara » ect-. Capital les paroliers!) mais ce ne sont pas les USA qui nous ont empêché d’être « tous en Germanie », vérité de l’histoire oblige, il faut bien l’avouer , ce sont les Russes.
URSS pertes militaires 13 600 000
USA États-Unis 300 000
http://www.crdp-reims.fr/memoire/bac/2GM/etudes/05morts.htm
Oui, et puis « …nous serions tous en germanie », c’est une phrase dans un texte en vers, pas une thèse. Ca veut dire en fait « vous serier sous la botte nazi ou communiste ».
Le fait d’avoir encore figuré dans le camps des civilisés, et d’avoir conservé un peu de souveraineté, nous ne le devons qu’aux américains.
Pour ma part, je vais plus loin: nous nous en serions sorti tout seul (ou à l’aide d’alliés, dans le cadre d’une coalition, au lieu d’avoir été libéré par une puissance étrangère, comme ce fût le cas)la France serait vraiment souveraine aujourd’hui, elle n’aurait pas de compte à rendre, nous n’arions pas été colonisé culturellement par les US, et nous serions pas en train d’en parler aujourd’hui. Nous serions dans une mine de sel.
Bien sûr que le matériel américain a été déterminant, Staline lui-même l’a reconnu (comme avait été détermiant le pétrole russe dans les chars allemands de la campagne de France). Reste que sans Stalingrad, la prise de l’armée de Paulus, puis la marche Russe sur Berlin ,la guerre eut coûté autrement plus aux USA. Le début de la débandade allemande, c’est bien Stalingrad. Et Joukov, peu sympathique, est malgré tout un sacré stratège.
La jonction sur l’Elbe et ce moment de fraternisation montre d’ailleurs que de peuple à peuple il n’y avait une vraie collaboration entre les deux pays. Si Staline n’avait pas été un Satrape sanglant, il eut pu à ce moment entamer une grande politique d’amitié qui eut vu la modernisation de la Russie. Mais c’était Staline…
Ceci dit la prise de Berlin en plus de Stalingrad, c’est capital/ D’ailleurs
http://real2politik.wordpress.com/2010/06/24/le-veritable-point-tournant-de-la-seconde-guerre-mondiale/
Et puis après, hein, moi, je dis ça, je m’en fous un peu …C’est juste que l’unicouleur me gêne toujours un poil, mais juste un poil.
> « Le début de la débandade allemande, c’est bien Stalingrad. »
Non pas Stalingrad, mais Moscou dès fin 1941. C’est le véritable coup d’arrêt de l’invasion allemande, avant le reflux.
Eugène a raison, ce qui a fait la différence c’est l’industrie américaine. Les Allemands furent incapables de produire assez pour alimenter leur machine de guerre dès que les Américains sont entrés en plein dans la bataille de la production. Les Allemands avaient de gros trous dans leur arsenal militaire, comme un bombardier à long rayon d’action, et le nombre faisait souvent défaut. La dispersion de leur industrie de guerre, et les volontés de Hilter, n’a pas aidé.
Encore fallait-il quelqu’un pour l’utiliser cette industrie. Quid du bras ou de l’arc est le plus important? Les deux sont nécessaires non?
Disons qu’envoyer à la mort des millions d’hommes parce que pour les Soviets la vie humaine n’a aucune valeur ne tient pas de l’exploit. Leurs pertes gigantesques sont moins un signe de sacrifice que de la barbarie et de l’incompétence du gouvernement soviétique.
@Vae Victis
Pas bête du tout, ça.
C’est là que les mots « un gars venu de Géorgie qui se foutait pas mal de toi » prennent tous leur sens. C’est à cet aune là qu’il faut vraiment estimer le sacrifice américain… Des jeunes gens libres, dans un pays puissant et libre, pas menacés directement par le conflit, qui viennent libérer un pays dont ils ignorent tout.
Je me souviens d’un vieux qui avait sauté en Normandi et qui regardait les croix blanches soixante ans plus tard. Les larmes aux yeux, il se demandait « est-ce que ça valait la peine, tant de sacrifice pour un si petit pays ».
Le sacrifice des américains est plus grand, parce qu’ils avaient beaucoup plus à sacrifier.
Clairement sacrifier 300 000 hommes libres, 300 000 électeurs dont les familles votent aussi, demande plus de résolution que d’envoyer à la mort des serfs considérés comme des sous-hommes, du bétail humain, par leurs dirigeants.
La différence entre l’Allemagne nazie et l’URSS, c’est que l’Allemagne considère que les étrangers non-germaniques sont des sous-hommes, alors que pour les soviétiques c’est leur propre population qui est constituée de sous-hommes.
Sans compter que de la part des GI eux-même, ça nécécitait un relatif consentement. Dans une démocratie, les moyens de rétortions et de contraintes sont tout de même plus faibles que dans un régime totalitaire.
Si tout une génération n’avait pas voulu du tout aller risquer sa peau en Europe, et bien ils auraient obtenu de ne pas y aller. Et d’ailleurs, j’imagine que ceux qui n’ont pas voulu se sont demerdés pour se faire porter pâle.
Respect total, donc.
Non, ce n’est pas Delanoë. Je crois que c’est Sardou lui-même. Delanoë était un vieux gaulliste old school, et ce titre a été interdit sur les ondes par le pouvoir gaulliste (sorti au moment ou la france a quitté le commandement de l’OTAN)
C’est une chanson très simple en fait, un folk song. Dommage qu’il n’ait pas persevéré de ce côté-là.
« La majeure partie de la Wehrmacht ayant été décimée au sacrifice de nombreux soldats soviétiques (dont les pertes lors de cette guerre dépassent de loin celles de tout autre pays allié) ; le débarquement de Normandie étant survenu alors que les troupes soviétiques étaient déjà pratiquement aux portes de Berlin, tout ceci fait en sorte que ce sont les Soviétiques, et non les Occidentaux, qui ont « remporter » la Seconde Guerre mondiale. » Lien envoyé.
Je crois que c’est vrai. que c’est ce que l’histoire retient (sdi j’en crois quelques thèses regardées). Après, que la population russe ait été celle d’un pays totalitaire, oui. Mais je ne regarde que, pragmatiquement, ce qui a joué.
« Quelle armée a été la première à marcher sur Berlin? L’Armée rouge.
Qui a fait signer la capitulation à l’Allemagne, le 9 mai 1945? L’URSS.
Qui a planté son drapeau sur le Reichstag allemand? L’Union soviétique. »
Ce n’est pas rien.
Ps Ah, si vous pensez que d’avoir le droit de vote dote une vie humaine d’une valeur supérieure à une autre vie humaine, c’est que décidément vous êtes infiniment plus démocrate que moi^^.
Sinon, je laisse les lecteurs aux livres d’histoire. A chacun son idée. Moi j’ai atteint mon but (machiavélique) : je ne pouvais pas prendre le risque -fut-il d’un sur 100 000) qu’un post d’XP reste sans coms!
J’aurais mis ça sur le compte de Michel Sardou, un chanteur vieillissant qui de toute façon n’intéresse pas le lectorat bobo d’Ilys^^
Le lectorat d’Ilys, il est à l’image de ses contributeurs, dont votre serviteur: prétentieux, plein de morgue, esthétisant, tête à claque, et tout et tout…
Avouons-le, rédacteurs comme commentateurs nous crevons de dépit de ne pouvoir être utiles à la société. Arrogance et mépris ne sont que le cache-sexe d’un désespoir profond : nous ne serons jamais ministre de la culture, nous n’organisons pas une fête de la lecture libérale (avec récitations en pleine air d’extraits d’économistes de l’école autrichienne). Snif!
Ouais.
Et nous ne serons jamais rédacteur de la version française d’alternative right. Nous n’aurons pas l’honneur de travailler sous les ordres de Bernard Roman^^
Moi je n’ai rien contre Sardou… mais j’embrasse paraît-il très bien.
Si les ricains n’étaient pas là , les trains partiraient à l’heure , il n’y aurait pas une grève , Dupont-Aignant serait facteur , B.H.L. non-philosophe et on ne forçerait pas les lycéens à lire les mémoires de De Gaulle .
Et on ne nous casserait plus les couilles avec la grandeur d’une chimère .
Il me semble que l’on peut aller plus loin encore et regretter surtout que les Prussiens aient devancé les Américains, en 1870. Tout ce que nous connaissons aujourd’hui comme « souverainisme », « gloriole nationale » ou « Frankistan », tout cela découle de cette déculottée et de l’inconscient du régime de Naboléon III.
Jusqu’à 1870 la France était un pays européen, de la Plus grande Europe. Certes, Naboléon III avec ses lubies nationalistes et souverainistes poussait les Européens à se claquemurer chez eux, mais ça restait encore viable. Après la défaite devant la Prusse, l’humiliation, l’arrogance des Allemands, les Français ont refusé leur passé germanique pour s’inventer (je dis bien s’inventer) un passé Gaulois, a-germaanique. On ne voulait rien avoir à faire avec des Teutons. Astérix est né en 1870. Comme Maurras et De Villepin. La folie de la colonisation, apporter la civilisation aux sauvages pour en faire ses frères et semblables, a suivi la perte de l’Alsace-Lorraine. L’école publique gratuite et obligatoire, l’égalitarisme, n’était au départ que la volonté d’avoir des soldats parlant tous français et ayant un minimum d’instruction pour servir de chair à canon pour la Revanche tant désirée.
La France s’est fourvoyée dans la vengeance post-1870. Elle s’est éloignée des Allemands pour se rapprocher des sauvages. Elle a tourné le dos à l’Europe pour lier son destin à l’Afrique. Les 68-tards ne sont que des résidus inoffensifs. Les 70-tards sont les vrais fossoyeurs de la France : l’égalitarisme, le laïcardisme, le démocratisme, la plèbe triomphante, la haine de l’élite et de la grandeur, ce sont eux. Hippolyte Taine avait brillamment prévenu son monde en son temps, mais on a préféré écouter Jules Ferry.
Intelligent, tous ça…
« La France s’est fourvoyée dans la vengeance post-1870. Elle s’est éloignée des Allemands pour se rapprocher des sauvages. Elle a tourné le dos à l’Europe pour lier son destin à l’Afrique. »
C’est très vrai. D’ailleurs c’est dans l’inconscient collectif français que d’entretenir cette amertume teintée de complexe d’infériorité envers les peuples germaniques en général. Pour se trouver la prestance physique dont il croit manquer face à l’Allemand, le Français ira chercher le Nègre, utilisé comme Germain de substitution. Faire occuper la Ruhr après la 1ere GM par les troupes coloniales africaines était une manière de leur dire: « nos grands costauds qui vont faire la loi chez vous, vous faire baisser la tête et lutiner vos femmes ».
Hé, hé, j’ai très souvent pensé la même chose (et si je n’avais pâs perdu mon com il serait même apparu avant celui de Vertumne! Zut!). Oui, 70 a fait de nous des vaincus. C’était d’ailleurs l’avis de Darien « La belle France » et de Bloy « L’anniversaire des vaincus ». 70 nous a mené à l’abomination de 14-18 qui a vu périr toute une génération et le plus pur du sang français. Combien de poètes, d’artistes, de grands politiques qui nous ont manqué perdus à l’occasion de cette orgie d’étripements? Dans le Journal de Bloy, on voit mourir au cours des anées de la guerre tous ses « jeunes « jusqu’à 40 ans et un peu plus) amis, des gens d’une très haute qualité, il en est désespéré. Et, oui, on n’a pas écouté Taine (ni Renan). On n’écoute jamais Taine. Qui lit encore ses Origine de la France contemporaine? qui sont pourtant la clef pour comprendre ce pays, aujourd’hui encore. Il a parfaitement établis l’architecture de « la caserne napoléonienne », avec l’état omniprésent et l’impossibilité d’avoir une authentique représentation nationale doté d’un pouvoir effectif et non ce monarque absolutiste qu’est le président de la cinquième avec son sénat croupion. Certes, 70 a si bien fait de nous des vaincus qu’après l’immense effort de 14-18 quia épuisé le pays nous n »avons plus gagné une seule guerre. Je suis donc heureux de retrouver des réflexions qui me sont chers puisque je fais partir de cette date la perte d’aura de la France, sa désescalade. Là où je ne suis pas d’accord avec Grodion, c’est sur Napoléon III. Premier président élu au suffrage universel,il fut poussé au coup d’état parce qu’on lui refusait le doit -légitime pourtant – de se représenter au poste de président de la république, élection qu’il aurait emporté. il a été plébiscité plusieurs fois, son pouvoir était populaire. Il a refait de la France une grande puissance, l’enrichissant économiquement d’importance -le second empire est un temps de flamboyance économique -et lui redonnant tout son lustre en Europe (puis nous luidevons Nice). Sa victoire dans la guerre de Crimée, le triomphe de Sebastopol lui permet de détrure le traité de vienne qui nous étouffait. c’est ce crétin d’Hugo qui lui a taillé une jaquette le faisant passer pour un monstre : alors qu’Hugo le petit saint est celui qui a signé l’ordre de tirer sur les barricades juin 48 (chose qu’on ne rappelle jamais dans les manuels de français où il est dieu-le-peuple), que de plus il avait été dans le camp de NIII contre Cavaignac. Si Bismarck ne nous avait pas roulé dans la farine et amené à la guerre, Hugo serait mort à Guernesey. La véritable popularité de masse, c’était Napoléon III. qui ne pouvait éviter la guerre, pas après la provocation prussienne, c’était impossible, toute la France là voulait. Ce qu’il y a surtout, c’est que nous aurions du savoir faire notre deuil de l’Alsace-Lorraine. La face du monde en eut été changé…
A wikipédia est parfois tangent, mais l’article sur Napoléon III est bon, complet.
« Pierre Milza (historien…)note cependant, au travers de plusieurs commémorations concrètes officielles intervenues depuis les années 1980, les prologues de ce qu’il considère, comme « l’ultime étape d’une réhabilitation tardive et inachevée » : le rapatriement des cendres de Napoléon III, de son épouse et de leur fils, à l’instar de ceux de Napoléon Ie »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_III
En y réfléchissant, ce qui est le pire dans 70, c’est ce désir stupide de revanche qui a dévoré toute les énergies puis toute une génération.
Ouais… enfin ça a tout de même des relents de « avant c’était mieux »…
Cette mentalité de petit revanchard pouilleux qui jouit de sa vendetta par procuration est uniquement française. En Europe, il n’y a qu’en France que certains se sont publiquement réjouis du 11 septembre (« nah nah nanère ça leur fait bien les pieds aux Ricains »).
lorsque ton pays n’est plus que le valet d’un empire, tu te réjouis d’instinct de voir cet empire être frappé en son coeur. Je pense que c’est là le sentiment de beaucoup de Français devant le 11 septembre, autres que Muslims.
En quoi la France de 2001 était-elle le valet des USA ?
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/un-62e-soldat-francais-mort-en-afghanistan-18-06-2011-1343500_53.php
Hé, hé, j’ai très souvent pensé la même chose (et si je n’avais pâs perdu mon com il serait même apparu avant celui de Vertumne! Zut!). Oui, 70 a fait de nous des vaincus. C’était d’ailleurs l’avis de Darien « La belle France » et de Bloy « L’anniversaire des vaincus ». 70 nous a mené à l’abomination de 14-18 qui a vu périr toute une génération et le plus pur du sang français. Combien de poètes, d’artistes, de grands politiques qui nous ont manqué perdus à l’occasion de cette orgie d’étripements? Dans le Journal de Bloy, on voit mourir au cours des années de la guerre tous ses « jeunes « jusqu’à 40 ans et un peu plus) amis, des gens d’une très haute qualité, il en est désespéré. Et, oui, on n’a pas écouté Taine (ni Renan). On n’écoute jamais Taine. Qui lit encore ses Origine de la France contemporaine? qui sont pourtant la clef pour comprendre ce pays, aujourd’hui encore. Il a parfaitement établis l’architecture de « la caserne napoléonienne », avec l’état omniprésent et l’impossibilité d’avoir une authentique représentation nationale doté d’un pouvoir effectif et non ce monarque absolutiste qu’est le président de la cinquième avec son sénat croupion. Certes, 70 a si bien fait de nous des vaincus qu’après l’immense effort de 14-18 quia épuisé le pays nous n’avons plus gagné une seule guerre. Je suis donc heureux de retrouver des réflexions qui me sont chers puisque je fais partir de cette date la perte d’aura de la France, sa désescalade.
« Qui lit encore ses Origine de la France contemporaine? »
Vous et moi. C’est déjà bien !
Là où je ne suis pas d’accord avec Grodion, c’est sur Napoléon III. Premier président élu au suffrage universel, il fut poussé au coup d’état parce qu’on lui refusait le doit -légitime pourtant – de se représenter au poste de président de la république, élection qu’il aurait emporté. il a été plébiscité plusieurs fois, son pouvoir était populaire. Il a refait de la France une grande puissance, l’enrichissant économiquement d’importance -le second empire est un temps de flamboyance économique -et lui redonnant tout son lustre en Europe (puis nous lui devons Nice. Quant à savoir si de cela on doit remercier Sa). Sa victoire dans la guerre de Crimée, le triomphe de Sebastopol lui permet de détrure le traité de vienne qui nous étouffait. c’est ce crétin d’Hugo qui lui a taillé une jaquette le faisant passer pour un monstre : alors qu’Hugo le petit saint est celui qui a signé l’ordre de tirer sur les barricades juin 48 (chose qu’on ne rappelle jamais dans les manuels de français où il est dieu-le-peuple), que de plus il avait été dans le camp de NIII contre Cavaignac. Si Bismarck ne nous avait pas roulé dans la farine et amené à la guerre, Hugo serait mort à Guernesey. La véritable popularité de masse, c’était Napoléon III. qui ne pouvait éviter la guerre, pas après la provocation prussienne, c’était impossible, toute la France là voulait. Ce qu’il y a surtout, c’est que nous aurions du savoir faire notre deuil de l’Alsace-Lorraine. La face du monde en eut été changé…
Par contre cher Grödion je vous trouve un peu vache avecNapoléon III. vous n’êtes quand même pas du genre à gober les âneries de ce crétin d’ Hugo, la Grannnde conscience de gauche qui n’hésita pas à faire partir des donneurs d’ordre exigeant de faire tirer sur les révolté de juin 48. NaPoléon III a redonné à la France un rang de grande puissance, ses victoires de Crimée, Sébastopol, lui ont permis de démanteler le traité de vienne qui nous étouffait. .Il a apporté nice à la France (ça…). Puis l’économie fut flamboyante osus l’Empire. Ce sont les petits bonshommes type Thiers qui obligèrent le président Napoléon III, sûr de sa réélection, à faire un coup d’état, le jour où il ui interdirent de se représenter. Et puis dès 1862 l’Empire se libéralise, et finira tout à fait libéral, avec une opposition fort sérieuse. Il ne pouvait pas échapper au traquenard de Bismarck, toute la Franbce poussait à la guerre, il lui était impossible de ne pas y aller. Je a vous dire : le pire dans 70, c’est toute cette génération élevée dans le culte de la Revanche.Si nous avions accepté de perdre l’Alsace Lorraine, la face du monde en eut été changé! L’Europe n’aurait pas perdu aussi vite sa primauté au profit des USA.
(le wiki sur N.3 est excellent, parlant même de sa réhabilitation historique, mais je n’ose le donner, mes coms ont du mal à passer ce soir.)
PS C’est quelque chose hein Taine! On parle sans cesse de Tocqueville, mais Taine nous a disséqué au scalpel, et ça fonctionne toujours. Merci de nous avoir rappelé ce grand nom.
Si j’ai quelques réserves sur Napoléon III, ce n’est pas à cause de Hugo mais à cause du nationalisme/souverainisme qu’il a promu : poussant les peuples européens à se livrer des guerres intestines, là ou les Empires centraux garantissaient une paix souvent fragile certes, mais capitale pour l’Europe. Disons qu’il était loin de la Réalpolitik de son oncle, qu’il versait dans l’idéalisme. Il a été le véritable précurseur de Wilson (« Un peuple, une terre »), de l’idéologie tyrannique du droit international, cette manière de s’occuper de ce qui ne le regarde pas, d’imaginer une paix universelle en le couchant sur papier glacé…tout ce qui a permis le Siècle de 14 et la ruine de l’Europe. A côté de son oncle, il fait pâle figure.
Concernant la culture, mis à part Offenbach, je ne sais pas s’il y quelque chose à garder du Second Empire…
Bref, c’est le côté « socialiste/ soyons fraternelle »que vous condamnez en NAP 3. Là, faut dire… Flaubert et les Goncourts ont sortis leur livres sous le Second Empire…Baudelaire lesfleurs du mal, ses traductions et les poèmes en prose. Il y a de bonnes choses dans le Parnasse. Et Hugo est quand même un prodigieux écrivain ( Les travailleurs..) .Il y a Barbey aussi. Je m’arrête là, mais on en trouve d’autres. Par contre, côté musique…Berlioz? . En peinture, Delacroix, Ingre.Le mobilier par contre… enfin, ça ne vaut pas la Restauration, ne serait-ce qu’à cause du romantisme, de Balzac (louis Philippe ça) et surtout le Second Empire a trouvé son vrai chantre en Zola.et Zola m’exaspère.Un homme qui a achevé son existence d’écrivain par 6000 pages de merde pures (les 3 villes et surtout ses Evangiles!) n’est pas un grand écrivain. Malgré Nana. Il est pontifiant, rasoir, il a voulu être voltaire avec Dreyfus. Oui, c’est un type déplaisant -et un pompeur qui a piqué bien des choses aux Goncourt, dont on lui fait l’honneur.Voleur! (vous avez vu les portraits de Zola par Léon Daudet, qu’est ce qu’on rit!)
Restif, la littérature est un peu hors-jeu : la France est le seul pays capable de sortir de grands écrivains à chaque décennie (moins depuis quelques temps..). Second Empire y compris.
Pour le reste, je disais ça par provocation, il n’y avait pas que Offenbach. Et Delacroix ou Courbet, non merci : je n’aime pas quand l’art essaie de nous faire réfléchir, il doit parler au coeur et à l’âme et non à la raison (encore une provocation 🙂 )
Mais c’est vrai qu’il doit parler à l’âme! La raison…ça vient après (« l’intendance suivra »)
bon, lourde journée voire nuit en perspective. Messieurs, messer Grödion, à vous relire. Par le saint nom de Frédéric Thomas Graindorge !
Et si ma mémoire est bonne c’est lui qui a sauvé les chrétiens libanais d’un massacre certain par les muzzs… en envoyant l’armée. A moins que je ne confonde.
Oui c’est lui.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9dition_fran%C3%A7aise_en_Syrie_%281860-1861%29
@Nébo
Offenbach, le musicien, aurait réussi à sauver les chrétiens libanais d’un massacre?
Tu m’en vois surpris.
As-tu des sources?
Ahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha !
@Grodion
Oui, je comprends que vous soyez circonspect.
Je le suis aussi, pour tous vous dire.
D’autant plus qu’Offenbach était un Juif ashkénaze, et qu’il devait en avoir rien à battre, de ces histoires d’arabes.
Peut-être pas. Si vus lisez Soral vous pourriez comprendre qu’Offenbach le juif a lui-même organisé ces massacres, par pure stratégie du « conflit de civilisations ». Pour récolter la mise au final : le Proche-Orient entier. Système pyramidal. La banque judéo-franc maçonne domine le monde et Offenbach est au guichet.
@Grodion
Je crois qu’Alain se trompe, sur ce coup là.
S’il est vrai (et ça a été prouvé) que le juifs mènent l’humanité a sa perte depuis six mille ans, Offenbach était un alcoolique qui ne sortait pas de sa chambre d’hôtel. C’est sa soeur, Rachel Offenbach, qui gérait ses droits d’auteur.
Ca m’étonne ça. Ca lui arrive jamais de se tromper Soral, d’habitude. Bizarre. Il prédit même l’avenir avec 99% de chance : il a prédit dès 1982 le Non à 55% au référendum de 2005, il a prédit l’élection de Le Pen en 2007 et la victoire triomphale de DSK, candidat du NWO, en 2012. Il avait tout juste.
Il devrait jouer à l’Euromillions, il finirait la maison de ses rêves beaucoup plus rapidement. Et pourrait se payer une DS4 et un séjour au Sofitel de Biarritz.
Non.
Ce n’est pas le genre d’Alain, d’abuser de ses pouvoirs sunaturels.
Pour rouler en DS4, il fera comme tous les français moyens pépaurisés par la mondialisation sauvage: il la volera en forçant la cerrure, où il prendra un crédit en fournissant de fausses fiches de paye.
Pas de passe-droit, à E.R.
» Hugo n’hésita pas a faire pARTI des donneurs d’ordre… » (ce que c’est de trembler pour ses coms…)
« Michel Sardou, notre Johnny Cash »
Je n’ai rien contre Sardou, et j’aime évidemment beaucoup cette chanson, et je comprends qu’il ne s’agit que d’une métaphore, mais tout de même : Johnny Cash is God, and God is Johnny Cash.
> « Je n’ai rien contre Sardou »
Il faut tout de même préciser que c’est un sale type
Allons allons… Vous êtes bien trop intelligent, mon cher Vae Victis, pour ignorer que c’est bien plus compliqué que ça, les histoires de famille.
Je ne vais pas dévoiler mes sources, d’autant plus que ma source poste souvent sur Ilys^^, mais je sais qu’il ne faut pas prendre forcément pour argent content ce que dit cette fille.
On peut fouiller dans la vie de n’importe qui et y trouver des trucs, des enfants ou des parents qui leur en veulent, des moments de faiblesse multipliés par mille dans un souvenir, etc…
Et puis admettons que Sardou n’ait pas été clean avec la fille qu’il a eu d’un premier mariage, ça dit quoi sur l’homme en général?
Et je ne vous parle pas des tonnes d’indohérence dans ses propos; elle se fait violer, ert son premier réflêxe c’est de l’appeler lui? Ensuite, elle va habiter chez lui? Son père l’humilie dans la salle de bain quand elle a cinq ans, alors qu’il était remarié et qu’ils ne vivaient plus ensemble? Son père est un colérique qui balance des cendriers? Mais comment elle le sait? Elle est né en 1973, et son père s’est remarié en 1977! Son beau-père est un salaud dont on ne connait pas le nom, et qui ne peut donc pas se défendre? Etc…
Et puis bon, prenez un peu de la distance: c’est une famille de romanichels depuis au moins quatre générations. C’est donc une famille de barges. Rappelez-vous de la mère, c’était une barge. Regardez bien le fils, c’est un barge. Vous ne pouvez pas juger ces gens-là qui sont des romanichels comme si vous parliez d’une famille normale.
> « Son beau-père est un salaud dont on ne connait pas le nom, et qui ne peut donc pas se défendre? »
Je trouve que le terme beau-père, si elle n’en a pas eu 50, est tout de même assez précis. 😀
Pas compris.
Oui , enfin entre un père un peu dur , à droite , présent dans un milieu massivement à gauche , et une fille qui vient dévoiler sa vie privée , son viol et son intimité familiale sur un plateau de télé sans la moindre pudeur , votre sympathie va vers qui ?
On ne parle pas d’un « père un peu dur », mais d’un père qui laisse tomber sa famille, abandonne plus ou moins sa gamine, plutôt plus que moins d’après son témoignage. Puis lorsqu’elle est violée fait tomber un voile de silence sur cet événement, qui dans un pays libre serait fortement médiatisé, et qui ne l’a soutient pas pendant le procès. Etc…
Je trouve que ça fait beaucoup.
Sardou au contraire est resté de droite et réactionnaire dans cette histoire. Si, au hasard, en 1800, un homme avait vu sa fille se faire violer, qui croyez-vous qu’il aurait désigné comme coupable ? Sa propre fille… Et ferait silence sur cette affaire qui aurait jeté la honte sur le nom de sa famille.
Pour le coup Sardou est vraiment de droite, la vraie (celle d’Evola) et vous, Vae Victis, êtes un libéral…au sens américain du terme.
Êtes-vous abonné au New York Times ? ^^
Et puis un homme ne vaut pas par ses déclarations mais par ses actes.
La fille vient raconter combien c’est dur de vivre avec Michel Sardou au jour le jour, alors qu’en étant large, elle ne vit plus avec lui depuis qu’elle a trois ans.
Si j’étais l’avocat du père, je me régalerais, mais la fille attaque justement parce qu’elle sait qu’elle peut dire n’importe quoi sans que son père lui réponde.
Je note au passage que sur ce coup-là encore, c’est Luc Ferry qui remet les pendules à l’heure.
Elle dit surtout qu’elle ne l’a jamais beaucoup vu… mais quand il lui arrivait de le voir que ça se passait plutôt mal.
Je remarque globalement qu’on peut pousser la chansonnette pas trop mal et être un beau salaud. Et que même ça va plutôt bien ensemble.
La réalité (que je connais un peu pour avoir rencontré la personne dont il est question ici, la fille pas le père) est vraiment plus complexe VV. Sardou n’est pas un salaud mais un simplement un père ni plus ni moins. Je mettrais plutôt sur le compte des séparations et divorces de ses parents la vie chaotique de la fille. (et bien entendu sur le compte de ses viols)
Un roman intéressant que je lis en ce moment sur les relations père-fille (entre autres), « Pastorale américaine » de Roth. L’histoire de la réussite d’un juif de Newark en Amérique et l’histoire de sa fille unique adorée, élevée parfaitement qui devient une terroriste communiste… Cette citation sublime lorsque le père retrouve sa fille en cavale depuis des années:
« Ils pleurent à chaudes larmes, le père inébranlable, centre et source de tout ordre, qui ne saurait approuver ni fermer les yeux sur le moindre signe de chaos -pour qui tenir le chaos en échec a été la voie intuitive vers la certitude, le donné rigoureux de la vie quotidienne- et la fille qui est le chaos en personne. »
Le drame des hommes d’aujourd’hui c’est qu’ils sont omniprésents au foyer. Des deuxièmes mères. Alors on ne va chicaner quand on en trouve un qui déserte la maison familiale pour parcourir le monde…ou plutôt la France !
Marrant : j’ai moi-même fait une comparaison, que certains jugeront plus éprouvante que celle consistant à aligner Sardou à Cash. Pour ma défense : je crois Cash plus proche de Dieu que ne l’est Sardou de Cash^^
Oui, Cash est Dieu. Et Dieu est mort. CQFD.
Et les initiales de Johnny Cash font JC. Re-CQFD.
Dieu n’est pas mort, il se Cash…
Mon… Dieu.
Peut-être mais le potentiel était là, quand on entend « les Ricains ». La voix est belle, les paroles envoient du gros. Cash a enregistré des (ses?) chefs-d’oeuvre à la fin de sa vie ce qui laisse à notre Cash national encore une petite chance 😉
Imaginons que vous soyez un père honnête, que vous ayez toujours fait ce qu’il fallait pour votre gamine, mais que malgré tous vos soins elle vous fasse passer pour un salopard dans les médias, cassant ainsi votre image et menaçant votre gagne pain. Vous vous défendez naturellement. Vous expliquez que votre fille est folle, vous faites témoigner vos autres enfants, vous faites intervenir la justice, etc…
Pourquoi ne rien répondre, sinon parce que vous culpabilisez d’avoir été un mauvais père, et/ou parce que vous craignez qu’encore plus d’éléments à charge ne sortent ?
Oui, d’accord, c’est une tête de con. Mais moi, j’adore comme il se la pète, quand il chante. On sent le type qui adore se faire détester:
http://www.dailymotion.com/video/x55dxk_michel-sardou-afrique-adieu_music
Cette « affaire » n’a pas fait tellement de bruit , le public de sardou est un public acquis , et au contraire , je ne suis pas sûr que cela casse son image .
Quand sa fille se comporte comme une vulgaire médittéranéenne , le mieux à faire est de la snober . Et pas besoin de la faire passer pour folle , elle s’en charge très bien toute seule .
Oui comme le PS était acquis à Strauss-Kahn. Ça montre surtout que les Français sont de bons gros dégueulasses. Ils aiment les ordures.
Quelqu’un plus haut félicite Ferry, je le trouve plutôt dénué d’empathie à un point prodigieux. Il pouvait dire « laisser ça dans la sphère privée » sans ajouter « on n’en parle que parce que c’est Sardou ». Ça fait mal et ça se voit.Quel plaisir à faire mal?
« les Français sont de bons gros dégueulasses. Ils aiment les ordures. Effectivement…Depardieu a été immonde avec son fils, ça ne dérange personne. Et qu’on ne dise pas « c’est le métier ». Je connais un certain nombre d’enfants du show bizz, la plupart des parents étaient parfaitement normaux, sauf pour les horaires, les tournées ,oui, mais pas dans les relations.
Moi ça me tire une larme, j’y peux rien. La Providence a été infiniment bonne de nous les envoyer nous épargnant Staline. Cependant le « gars de Géorgie qui ne te connaît pas » il nous connaissait un peu au fond de lui-même, parce que la France était présente à la naissance des Etats-Unis et que cela restera à jamais…
http://www.visualphotos.com/image/2×3430992/statue_of_major_general_us_marquis_de_lafayette
Dommage que Sardou n’ait fait plus de trucs dans cette veine, je suis sûr qu’il y aurait eu un public. Je ne connaissais même pas cette chanson, elle n’était pas sur la compil de Sardou que mon père gardait dans la voiture familiale.
Vous ne connaissez donc pas non plus celle-là
http://www.dailymotion.com/video/xj2deg_mr-le-president-de-france-michel-sardou_news
Un seul, vous me lisez bien, un seul a su prendre Moscou par l’Ouest. C’est Napoléon. Hitler était un neuneu.
Hitler voulait prendre Stalingrad, pas Moscou. Il était hystérique à l’idée de marcher sur la ville qui portait le nom de son ennemi mortel. Ce sont ses généraux qui lui réclamaient avec raison de prendre Moscou, qui était à portée de mains. Mais quand con est con, on est con…
« URSS pertes militaires 13 600 000
USA États-Unis 300 000 »
1° il est très difficile d’évaluer les pertes soviétiques entre propagande et incurie.
2° L’efficacité d’une armée ne se mesure pas aux pertes.
Grödion > la bataille de Moscou c’est 1941 et celle de Stalingrad 1942…
Oui, mais les Allemands ont échoué devant Moscou parce qu’Hitler s’obstinait à vouloir prendre Stalingrad et à le Caucase. A ce tire, je conseille le deuxième numéro de « Guerres et histoire » sur l’Opération Barbarossa avc les raisons objectives de l’échec d’Hitler. Très bon.
« les raisons objectives de l’échec d’Hitler » tout ce qui touche à la Seconde guerre est rarement objectif. Le pétrole du Caucase n’était pas un phantasme d’Hitler, d’ailleurs la pénurie permanente de l’armée du Reich était là pour dire combien l’objectif du Caucase était essentiel. Et puis prendre Moscou n’aurait pas forcément interrompu la guerre.
D’accord, mais j’ai lu récemment « Stratégie » de Liddell Hart et il insistait bien sur le fait que Hitler voulait à tout prix prendre Stalingrad et que ses généraux lui conseillaient (mollement) de concentrer les forces sur Moscou.
C’est bien plus compliqué que ça, et les dires des généraux allemands interrogés par Liddell Hart sont à prendre parfois avec des pincettes.
Pour ceux qui sont intéressés, lisez les 4 livres de Jean Lopez (Stalingrad, Koursk, Tcherkassy, Berlin). L’auteur y fait des synthèses remarquables et compréhensibles (parfois ce type de littérature est ardue, surtout en anglais…) des toutes les dernières recherches sur les sujets.
En gros, en 1941 Barbarossa est un coup de poker énorme, qui échoue. La campagne de 42 est un autre coup de poker avec plus de pression et moins de moyens.
Néanmoins, au départ de celle-ci, l’idée est bonne. Une victoire stratégique dans le Caucase avec prise de contrôle de son pétrole était bien plus intéressante que la prise de Moscou.
Les erreurs graves qui aboutiront à la défaite de Stalingrad sont dans un premier temps dues à de mauvaises interprétations d’Hitler, qui « pêche par optimisme » (mais il y est quelque part obligé) en se croyant dans une « poursuite » d’un ennemi battu alors que ce n’est pas le cas.
Ensuite, lorsque la situation se crispe et que la campagne est un échec dans le Caucase, il se doit de s’accrocher à Stalingrad pour obtenir au moins un résultat tangible.
Ce sont des coups de poker perdus, mais il était obligé de les jouer car c’était le seul moyen de battre éventuellement les Russes. S’il avait été plus « raisonnable », il entrait dès 1942 dans une pure logique de containment des Russes (et renonçait à une victoire…) ce qui n’était pas alors une option pour lui.
disco > Je suis d’accord avec vous, seulement à la fin lorsque vous dites : « S’il avait été plus « raisonnable », il entrait dès 1942 dans une pure logique de containment des Russes (et renonçait à une victoire…) ce qui n’était pas alors une option pour lui. » cela est un peu un non-sens puisque le contraire de la victoire est la défaite et il est nullement besoin de s’appeler Hitler pour ne pas l’avoir en option. D’autre part Hitler comme Napoléon avant lui s’avait que le nombre et le temps jouait contre lui, il lui fallait des victoires rapides contre ses ennemis avant qu’ils n’unissent leurs forces. N’oublions pas que les USA n’ont pas attendus décembre 41 pour fournir du matériel et que dès 43 les bombardements massifs sur l’Allemagne avait changé la donne.
Quand je parle de « coup de poker » et de « pression », je faisais justement allusion au facteur temps et au fait qu’en 1941 et 1942 Hitler a pour objectif que ses campagnes battent les Russes de manière décisive en quelques mois avant l’hiver suivant. Justement car d’autres menaces existent, que l’équilibre des ressources et de production lui est défavorable, etc…
Les erreurs qu’il commet et les risques qu’il prend contre l’avis de ses généraux sont les conséquences du décalages entre les objectifs que son armée doit absolument atteindre et la réalité de ses capacités face à la résistance russe.
Sinon d’accord, le contraire de la victoire est la défaite^^
Mais ce que cherchais Hitler était donc à l’époque une victoire décisive et rapide nécessitant des grandes prises de risque. Entre cela et des désastres comme le dénouement de Stalingrad, il pouvait peut-être exister des manières de faire plus prudentes qui auraient à leur tour peut-être pu pousser Staline a accepter un match nul (…). Mais à cela Hitler, ne croyait absolument pas.
Moi non plus d’ailleurs, je crois que c’était une guerre idéologique qui ne pouvait accepté qu’un seul vainqueur et qu’Hitler et Staline l’avaient bien compris.
Quant au rôle des Soviétiques dans la victoire si ilest indubitable, il ne faut pas nier celui des Alliés anglo-saxons. Staline a plusieurs fois changé d’avis pendant le conflit, quand ça allait mal il les priait d’ouvrir un second front pour le soulager, quand ça allait mieux il essayer de les convaincre que ce n’était pas nécessaire, afin de pouvoir conquérir le plus de territoire possible en europe.