Jean-Claude Irvoas

Le meurtre de Jean-Claude Irvoas est doublement ignoble. En effet c’est d’abord un acte de pure barbarie : il est mort roué de coups par quatre individus devant sa femme et sa fille de 17 ans. Et puis c’est une affaire que la presse a tout fait pour étouffer, se gardant bien d’évoquer clairement l’origine ethnique des uns et des autres et de rappeler le contexte, cette incroyable ironie de l’Histoire : un meurtre survenu le même jour que la mort de Zied et Bouna qui bien que morts accidentellement et non tués, ont été « vengés » par toute la racaille de France immédiatement solidaire pendant trois longues semaines. C’était le premier jour des fameuses « émeutes de 2005 ».

Combien de millions d’imbéciles sont persuadés selon la formule magique « qu’il n’y a pas eu de mort pendant les émeutes » ? Qui se souvient de Jean-Claude Irvoas ?

Rappel des faits avec le seul article de journal ayant eu le mérite de citer les faits dans leur intégralité :

Le 27 octobre 2005, dans le quartier Orgemont d’Épinay-sur-Seine, le premier jour des « émeutes raciales de 2005 », quatre individus qui craignaient d’avoir été pris en photo ont battu à mort un homme de 56 ans. Il prenait des clichés de lampadaires pour un catalogue de mobilier urbain.

Jean-Claude Irvoas est mort sous les yeux de sa femme et de sa fille, qui l’attendaient dans sa voiture. L’autopsie rapporte au moins 9 hématomes importants, autres que ceux provoqués par la chute, laissant à penser que la victime a été rouée de coups.

Le 30 novembre, deux suspects sont mis en examen, pour « vol suivi de violences ayant entraîné la mort ». Ils étaient déjà connus des services de police pour vols, recels, trafic de drogue.

Le 20 novembre 2007 , procès des 4 jeunes pour “vol avec violence ayant entraîné la mort”. Les 4 inculpés sont :

  • Icheme Brighet, Algérien
  • Sébastien Béliny, Français originaire des Antilles,
  • Samba Diallo, Sénégalais
  • Benoît Kusonika, métis de père congolais, et seul à reconnaître les faits.
Jean-Claude Irvoas est mort le même jour que Zied et Bouna.

Les médias n’ont pas traité également les deux affaires, la seconde ayant servi de prétexte aux émeutes, alors que le décès de Jean-Claude Irvoas a été traité comme un simple fait-divers.

À l’issue du procès de novembre 2007, l’avocat général avait requis des peines allant de cinq à dix-huit ans d’emprisonnement pour les quatre comparses. Après un délibéré de plus de sept heures, la cour et les jurés ont revu à la baisse les sanctions : deux ans de prison pour Sébastien Béliny, simple guetteur, douze années de réclusion pour MM. Diallo et Brighet, complices du crime, et, enfin, quinze pour Benoît Kusonika, son auteur. Ce jeune homme né à Limoges, 25 ans lors des faits, se montrait parfois violent avec sa compagne d’alors. Il avait passé une nuit blanche et fumé quelques joints lorsque son chemin a croisé celui de la victime.

Au procès de Bobigny, le père de M. Kusonika avait demandé pardon à la partie civile. Évoquant la victime, il déclarait ainsi : «Cet homme-là, c’est moi, c’est nous, c’est tout le monde ici ! Ç’aurait pu être n’importe qui.»

Source : Le Figaro

6 réflexions sur « Jean-Claude Irvoas »

  1. Fascisme Fun

    C’est l’été, il a commence à en sortir de partout.

    Les quartiersde toutes les cités de France se vident, c’est la grande cohue vers le Sud, farniente à base de « On va tout péta ».

    De toutes les races, de tous les milieux, ils débarquent dans ma ville.

    Comme des prédateurs, certains vont se payer leurs vacances avec les rapines, d’autres se contenteront de jouer le patriotisme de caniveau (« 93 Aïïïe » « Oueuhh Marseille »^) et de plastronner du haut de leur merditude existentielle.

    Car plus tu es un excrément social, un déclassé rageur, une paille dans l’oeil de la société, plus tu te sens obligé de faire le kakou, si aucune autorité répressive n’est là pour réguler la testostérone de raté qui coule en toi, tu vas virer racaille ! C’est d’une logique imparable.

    Le père de M. Kusonika a tort.

    Cela ne peut arriver à tout le monde ce qui est arrivé à Jean-Claud Irvoas, ça n’arrive qu’aux gens bien élevés, aux fêtards qui sortent de boîte avec leur frêle copine, toute en gambette, ça ne touche que les honnètes bosseurs, les petites gens, les con-cons de travailleurs dont on refuse la création d’un apartheid à la carte.

    Vivre avec des gens avec qui on a rien en commun: c’est ça le véritable enfer !

    Aux racailles leur propres quartiers, et ceux des immigrés qui en ont marre des petits caïds, les leurs.

    Les immigrés que je fréquente, travailleurs intégrés, afro-maghrébins à l’ancienne, sont horripilés dans les mêmes largeurs que les électeurs du Front. Mais il leur manque les couilles de cibler le problème d’origine, alors on se rabat sur la permissivité occientale ou les assistantes sociales qui viennent foutre le boxon dans les familles (et il est vrai que l’Etat est le premier fabriquant de « racailles » dans ce pays).

    Tout ça, c’est encore de la mauvaise foi.

    Quand j’entend deux grosses antillaises dire qu’il faut voter Marine Le Pen pour mettre au pas tous les voyous (je venais sortir de boîte de nuit, complètement torché), moi j’ai envie de dire à ces gros culs plein de Rhum: « Putain mais commencez déjà à bien élever vos gosses ! Et on n’aura pas besoin de mettre des flics à tous les coins de rue ».

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