… et entraide communautaire.
La confiance et le prêt communautaire
Le travail acharné, la motivation de réussite, les institutions, les contacts et les réseaux d’entraide mutuelle ne suffisent pas à expliquer les rapides succès des communautés chinoises implantées dans le monde. Un autre facteur fondamental intervient sur la relation de confiance économique et financière. Comme nous l’avons vu dans les relations favorables, la relation de « confiance mutuelle » est primordiale chez les Chinois. C’est même une obligation morale d’aider une personne si elle le mérite.
Quand un quartier chinois se développe, de nombreuses personnes sont étonnées de voir que les acquisitions sont effectuées rapidement, notamment dans les domaines immobilier et économique. D’où viennent ce développement rapide et cet argent ? C’est ici qu’intervient une opportunité financière habituelle accordée à un migrant, à un nouveau venu ou à une relation grâce à la pratique du crédit communautaire (Crédit communautaire, ou tontine, ou Hui). En quelques jours – voire une seule soirée – l’individu pourra disposer légalement d’une somme importante lui permettant de réaliser son projet en payant « cash » l’objet, la boutique ou le bien immobilier de son désir.Ainsi un Chinois ou une famille pourront acheter promptement – et régler comptant – un appartement, un commerce… Donc fonder une famille, monter une entreprise… Ce qu’ils ne pouvaient pas réaliser en sollicitant un crédit auprès d’une banque ou d’un organisme financier, ils le concrétiseront en l’espace de quelques heures. Comment cela se passe t-il ? Par exemple, un jeune couple doit se marier et acheter un appartement, un Chinois souhaite ouvrir un commerce… Disons qu’ils ont besoin de 120 000 euros. Après avoir parlé de leur projet à leur famille, amis et relations, les intéressés et la communauté vont réunir les personnes qui vont financer leur objectif. Au cours d’un banquet ou d’une réunion de la communauté, chacun des 120 participants va mettre sur la table par exemple 1000 euros. Ainsi, le soir même, les 120 000 euros seront réunis.
Il pourra s’agir de sommes et de mises nettement supérieures ou moindres regroupant plus ou moins de participants. Les intéressés rembourseront de manière contrôlée – avec la garantie familiale et du groupe – à chaque membre et par mois par exemple 1000 euros – s’il n’y a pas d’intérêts – sur 10 ans. Ils pourront donc acheter comptant dès le lendemain.
La confiance étant mutuelle, ils seront moralement amenés – selon leurs moyens – à la réciprocité pour d’autres projets. Ces crédits entre Chinois – qui sont réalisés rapidement – jouent un rôle de premier ordre dans la croissance des investissements privés, commerciaux et économiques. Ils permettent l’essor économique rapide des Chinatowns dans le monde.
Pierre Picquart, L’Empire chinois. Edition Favre, 2004, p. 68
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Le PIB des provinces chinoises en 2010 par équivalence à celui d’autres pays :
C’est vraiment très louable ces prêts communautaires fondés sur la morale, la confiance et la force du groupe.
Pour ajouter au développement des communautés chinoises à l’étranger, j’ai toujours pensé que c’était aussi un moyen de contourner la politique de l’enfant unique, de se reproduire, de prospérer, tous les chinois de mon quartier ont plus d’un enfant, je ne sais pas si c’est inconscient ou si ça rentre en ligne de compte pour un couple qui prend la décision de partir de Chine. Et puis comment cela se passe concrètement, prenons un couple de la campagne qui s’installe en Indonésie, qui monte un commerce et qui fait 3 gosses loin de Chine, et qui décide de renter après la vente de son commerce, comment cela se passe au moment du retour. Pour revenir à la première idée, je pense que l’implantation d’une nombreuse communauté chinoise hors de Chine est en partie due à la politique de l’enfant unique…c’est pour se perpétrer qu’ils partent, se reproduire, se prolonger..
Un extrait d’une nouvelle de Jack London , qui résume assez bien l’état d’esprit des exilés Chinois , parfaitement adaptés au libéralisme et à la mondialisation .
http://susauxalbatros.blogspot.com/2011/05/chun-ah-chun.html
Voilà des choses qui ne sont pas propre qu’aux chinois, mais aussi aux juifs, aux arméniens, aux djerbiens, peut-être même aux roms,…
Un autre point commun entre toutes ces communautés est que presque chacune d’entre elles (à part les djerbiens) possède sa propre mafia.
Il n’y a pas que la famille qui peut prêter des grosses sommes en argent liquide dans une relation de « confiance mutuelle » où le prêteur à l’assurance que si l’autre ne rembourse pas, il pourra user de moyens autrement plus persuasifs que faire appel à un huissier sans que personne n’appelle les flics parce que les histoires de la communauté ne sortent pas de la communauté.
Aussi ces interdépendances financières sont le meilleur moyen de contrôle social entre les individus d’une communauté et accepter cette dépendance oblige l’individu à faire attention au qu’en-dira-t-on, parce qu’on ne te prêtera pas si t’es pas un bon croyant et si on a vu ta fille en jupe en train de rigoler avec des gens qui sont pas de la communauté.
On peut aussi dire qu’il n’existe nulle part ailleurs autant de « Tanguy » que dans ces communautés parce qu’il n’est pas admis de foutre dehors le vieux gamin fumeur de joint de 30 ans qui n’en branle pas une, histoire de le forcer à se prendre en main tout seul, de toute façon « tout seul » ça n’existe pas soit on est dans la communauté, soit on en sort et on en est définitivement exclu.
L’individualisme bourgeois est vraiment la plus belle chose que l’occident ait inventé. Certes ce communautarisme génère de l’argent plus rapidement que des individus isolés mais cet argent est un argent mafieux qui sera utilisé pour faire vivre les parrains de la communauté et les éléments paresseux, car dans ce genre de communauté il y a encore plus d’assistés et de branleurs qu’à l’échelle de la France parce qu’un chinois/juif ne peut pas s’imaginer laisser son cousin crever de faim et celui-ci en profite.
La promotion de ces communautés c’est le multiculturalisme et le multiculturalisme c’est le retour de ce cauchemar mafieux qu’à été l’empire ottoman et son extension à l’Europe au XXIè siècle.
Intéressant. Mais l’individualisme bourgeois en cassant le modèle occidental traditionnel a dans le même temps inventé le communisme, c’est-à-dire un système totalitaire où les tâches habituellement réservés à la famille ou à la communauté proche sont désormais dévolus à un État tout puissant. Les tâches que la famille élargie n’assure plus dans nos sociales-démocraties sont devenues des services de l’État financés par des budgets largement déficitaires et entretenus par des armées de fonctionnaires. Cet individualisme apparent n’est possible que par un renforcement colossal de l’Etat qui remplace la famille par des guichets impersonnels.
Avant la guerre de 14, on pouvait voyager d’un bout à l’autre de l’Europe sans le moindre bout de pièce d’identité. Fini… Depuis la révolution de 89,(qui changea chaque français en citoyen, c’est à dire en en soldat chair à canon) nos liberté vont ainsi s’amenuisant, chaque conflit amenant un tour de vis . L’état a dévoré la nation, il dévore le continent, demain le monde.
Ps Le salariat d’un groupe dont plus de 60 % des commandes permettent la viabilité, c’est encore du fonctionnariat caché.Et c’est loin d’être le seul.
@Brz
Totalement d’accord avec votre message.
Les minorités ne sont fortes de leur pouvoir que parce qu’elles vivent en parasites sur le dos d’organismes plus gros et bordélique.
Supprimez cette vache à lait qu’est la France aux blédards, vous leur ferez subir la pire crise existentielle de toute leur vie.
Enlevez la masse de slaves alcooliques et abrutis qui forme le coeur de la Russie historique, et les tataro-caucasiens vaillants et impétueux redeviendront les culs terreux qu’ils ont toujours été.
Quand le corps de la majorité s’éteint, la sangsue et le ténia qui plastronnaient du haut de leurs signes extérieurs de richesse redeviennent ce qu’ils ont toujours été: un amas informe et visqueux, sans vitalité ni initiative propre.
Une minorité sans majorité à pomper, ça a la couleur d’une assemblée de clodos laborieux.
Tout à fait. L’Occident a modifié en profondeur l’intensité des liens affectifs entre individus. Dans les sociétés claniques, les liens entre gens de la même famille étendue (apparentés) sont très forts. Ils sont cependant très faibles voire nuls avec des étrangers au clan. Les sociétés claniques sont donc constituées d’une multitudes de micro groupes ethniques qui ne sont pas réunis par un intérêt supérieur. C’est pour cela que l’état-nation dans ces contrées est quasi-inexistant. Le gouvernement n’est pas constitué d’une entité abstraite gouvernant pour l’individu lambda mais par un clan qui a réussi à écraser les clans rivaux et gouverne pour ses propres intérêts, comme en Tunisie ou en Libye.
En revanche, dans les sociétés occidentales les liens familiaux se sont considérablement affaiblis, pour ne laisser subsister que ceux des parents-enfants, la fameuse « famille nucléaire ». La nature ayant horreur du vide, l’occidental remplace les liens affectifs manquants de sa famille étendue par des liens avec des étrangers. L’amitié, la coopération et l’amour deviennent possibles en dehors de sa parenté, permettant le fonctionnement d’un état impartial parce qu’indifférent aux liens du sang. C’est pour cette raison que les Occidentaux ont aussi les meilleures armées, les meilleures équipes sportives, et les gouvernements les moins corrompus.
C’est aussi pour cette raison que les occidentaux sont enclins plus que n’importe quel autre peuple à se laisser crevarder de l’intérieur, sans même s’en rendre compte, à se diluer dans une macro-identité qui va au-delà de la prégnance du « sang et de la terre » (on parle bien des valeurs « virtuelles » des DDH et de la Rébpulique).
Prenons l’exemple brutale des unions mixtes. Il ne montre aucun exemple de réciprocité exogame entre la Majorité et la Minorité.
C’est particulièrement criant en ex-URSS:
Les minorités adorent prendre pour épouse des femmes russes (grandes, blondes, sexy et pas farouches).
L’inverse est inexistant mais il est surtout impossible.
Les clans caucasiens interdisent aux étrangers de se marier avec leurs femmes (surtout chez les musulmans).
Exemple brutale mais connu de tous: le cliché publicitaire de la femme blonde/homme africain.
Une fois de plus, la Minorité vit en ténia sur le dos de la Majorité.
Acceptant de « prendre » sans donner en contrepartie.
Les hommes ont naturellement tendance à choisir des épouses avec un teint plus clair.
Dés lors le métissage apparaît comme une idéologie de l’accaparement génétique.
http://pages.globetrotter.net/peter_frost61z/Couleur-peau-Europeens.htm
En Inde, Les riches familles de propriétaires terriens ont souvent comme tradition d’aller chercher une épouse à la peau claire parmi les membres plus pauvres de leur sous-caste. Il est très fréquent de trouver une concentration élevée de personnes à la peau plus claire parmi les familles terriennes établies depuis longtemps (Béteille 1967).
Cette sélection se voit également au Japon. En examinant la peau non exposée au soleil, Hulse (1967) a constaté moins de pigmentation chez les Japonais de classe supérieure que chez ceux de classe inférieure, même si ces derniers travaillaient en usine plutôt qu’en milieu agricole. Vraisemblablement, les hommes de la classe supérieure, ayant plus de latitude pour choisir uné épouse, ont tendance à en prendre les plus claires ; ce qui aurait sensiblement blanchi la peau de leur classe au fil des générations. Hulse note que « la couleur de la peau est considérée depuis longtemps, par les Japonais, comme l’un des critères pour évaluer la beauté physique, surtout celle des jeunes femmes ».
On pourrait répondre que dans ces pays exotiques, les femmes à peau claire étant une infime minorité elles sont d’autant plus désirées et précieuses, depuis ofrt longtemps. Comme l’or. The Ecstasy of Gold au bord du cimetière. Qui voudrait mourir pour de la ferraille ?
A l’inverse, les pays du Nord de l’Europe ont toujours été attirés par les charmes des femmes méditerranéennes, à peau tannée par le soleil. Un fantasme pour calviniste honteux scandinave, comme Paul Schrader le confessait il y a quelques années.
Et encore une chose. Dire que l’Occident est un « peuple » me paraît un peu tiré par les cheveux. La Méditerranée latine en forme un, mais l’Asie commence au-delà du Rhin ! 🙂
Les méditerranéennes brunes ont toujours eu beaucoup de succés en Allemagne, je le confirme.
Mais là où persiste un fantasme d’ordre sexuel, il n’y a pas nécessairement les unions concrêtes qui vont avec.
Or que voit-on le plus souvent ? Des femmes blanches dotés de toute la panoplie de gènes recessifs (blondeur, rousseur, yeux bleues et verts) mariées à des africains ou à des moyen-orientaux.
Comme vous dîtes, il s’agit d’un bien rare, donc très demandé.
Les pourfendeurs habituels du communautarisme ont toujours pratiqué un silence de plomb envers les chinois?
Comment l’expliquez vous?
Probablement parce que les Chinois constituent un corps étranger autonome , utile , et non de type parasitaire ou mafieux .
Toutes les societés acceptent , ou du moins tolèrent un corps étranger dans le mesure ou il a son utilité . Si les Juifs ou les Chrétiens en territoire islamique occupaient exactement le même rôle social que le reste de la poulation , ils n’auraient certainement pas fait long feu .
J’ai cru, pendant un bon moment, que votre billet visait à illustrer la force du lien entre individualisme et capitalisme. Etre individualiste, ce n’est pas considérer que l’être humain doit vivre isolément et ne penser qu’à soi, mais qu’il doit décider lui-même des personnes avec qu’il entend se lier ou contracter.
Cela dit, j’ai de sérieux doutes quant à la validité de la thèse de l’auteur de l’extrait publié.
Il me semble que ce monsieur ne voit pas que ce n’est pas l’existence du crédit qui importe, mais le choix de la personne ou du projet à qui il est attribué.
Si un prêt est accordé, automatiquement, par principe (autrement dit : sans examen préalable de la viabilité économique du projet financé), à tout membre de la famille qui dirait en ressentir le besoin, il est inévitable que l’épargne des familles soit dirigée vers de mauvais investissements.
Ca me fait un peu penser à ces illuminés qui voient dans le micro-crédit gratuit la solution miracle au « problème de la pauvreté », alors que la gratuité du crédit fait qu’il devient impossible de déterminer si ceux qui obtiendront que les ressources rares leur soient prêtées étaient bien les personnes qui en avaient le plus besoin ou qui en auraient fait le meilleur usage.
« Depuis la révolution de 89,(qui changea chaque français en citoyen, c’est à dire en en soldat chair à canon) nos liberté vont ainsi s’amenuisant, chaque conflit amenant un tour de vis »
C’est particulièrement vrai de la Grande Guerre, qui nous a valu l’impôt sur le revenu, soi-disant pour financer les dépenses de guerre.
Depuis la Révolution et l’abolissement de la taille, symbole de l’inquisition fiscale, les impôts directs étaient voués aux gémonies. Marx avait d’ailleurs fait de la création d’un impôt sur le revenu fortement progressif une des exigences de son manifeste.
C’est justement la force de ce système. Les projets sont évidemment étudiés par la communauté qui agit comme une banque, mais une banque qui vous connait, qui connaît votre famille depuis peut-être des générations.
Les individus sont mis sous pression parce que la réussite, l’enrichissement, sont très fortement valorisés par le groupe. Donc les individus ont envie de réussir, ce qui les rend entreprenant, d’autant plus que ces communautés favorisent aussi fortement l’éducation, ce qui donne d’autant plus de chance de saisir des opportunités. L’échec rejaillissant sur votre famille, celui-ci doit à tous prix être évité. Mais en plus de rendre les individus assez efficaces, la communauté permet d’accéder à du capital, ce qui facilite la réussite individuelle mais aussi collective. La réussite individuelle renforce la réussite collective et inversement. Des synergies s’opèrent. D’autant plus que des individus coalisés dans une société nucléaire y gagnent un pouvoir important.
Il y a une notion assez intéressante, c’est celle de sociétés productrices et sociétés prédatrices, qui recoupe la fameuse séparation entre les sédentaires et les nomades. Il s’agit d’un gradient, certaines sociétés productrices étant considérées comme prédatrices par rapport à d’autres. En général plus une société est productrice plus elle met en avant les valeurs de travail acharné, les études, la discrétion, la récompense à long terme, l’investissement plutôt que la consommation. A l’inverse une société prédatrice valorise le moindre effort, l’apparat, la gratification à court terme, la consommation plutôt que l’investissement.
La racaille de banlieue qui siphonne les aides sociales, cherche à gagner le plus possible sans effort, (ce qui conduit souvent au crime), qui roule en BMW et porte des fringues de marque pour épater la galerie est un pur produit d’une société prédatrice, une version moderne du pillard mongol exhibant les trophées qu’il a pris sur les cadavres de ses anciens propriétaires.
A l’inverse, le petit jeune qui travaille l’été dans un fast-food pour se faire de l’argent de poche et payer sa voiture l’année prochaine est un producteur, un descendant spirituel du paysan romain ensemençant sa terre en prévision des futures récoltes.
Vertumne, tout cela est bien juste. Mais il y a quelque chose qui me chiffonne tout de même : pourfendeur du clanisme, de la rapine, du butin glorieux vous célébrez le travail bien fait, la patience dans l’effort, le goût du sacrifice pour quelque chose de gratifiant… Mais, mais…mais ? Vous n’êtes pas Corse vous ? Ahahaha ! Un Corse qui moque le clanisme, la rapine, le farniente au frais du contribuable, la corruption et qui louange l’effort, l’honnêteté et le travail bien fait, ça ne court pas les rues !… 🙂 Vous êtes sûr que vous êtes bien Corse ? Vous ne seriez pas un descendant du comte de Marbeuf ?
Ou quand un Corse joue les Vikings 😀
Au contraire, il semble les « corses » fassent partie de population la mieux éduquée de ce pays !
Il faut dire que le dilemme est simple pour eux: soit on se sauve par l’éducation soit on élève des chèvres (sic) !
Dans les années 60, les universités de Droit du sud de la France (en particulier celle d’Aix) étaient connues pour être remplies à craquer de corses.
Ils étaient bien sûr tous d’extrême droite (contexte algérien oblige) et n’hésitaient pas à aller castagner les larves des facs de lettres (eux de bons français de souche)
Peut-être que les facs de droit du sud de la France étaient pleines de Corses (et de Juifs aussi^^) mais la Corse elle-même vous n’allez pas me dire que c’est un territoire ou le travail, l’effort et le sacrifice sont célébrés ! J’y ai vécu pendant 6 ans, je connais très bien : on y a plutôt la volonté de faire des sous sans bosser, d’escroquer l’état dans toutes les largeurs, de tondre le touriste et de s’en glorifier…
Je taquinais Vertumne, cela dit, rien de méchant. Et puis, la Corse c’est la France 🙂
@ Occitania: « Et puis, la Corse c’est la France »
Et moi qui était prêt à vous pardonner toutes vos taquineries mais si vous commencez à sortir les insultes, alors là non! ^^.
« Un Corse qui moque le clanisme, la rapine, le farniente au frais du contribuable, la corruption et qui louange l’effort, l’honnêteté et le travail bien fait, ça ne court pas les rues ! »
Je ne vante pas du tout cela, bien au contraire, j’essaie d’analyser froidement les comportements prédateurs et producteurs sans prendre parti, bien que j’éprouve à titre personnel plus de sympathie pour l’un des deux comportements.
Les Corses, dont la balance de richesse avec le continent est abyssale, sont effectivement des prédateurs par rapport à certaines populations continentales, c’est indéniable. Cependant, il existe deux tendances opposées au sein de la population corse qui, contrairement à d’autres endroits d’Europe continuent à persister sans que l’une ait pris le pas sur l’autre. D’un côté les sédentaires représentés par les agriculteurs. De l’autre les nomades représentés par les bergers et les éleveurs. Du fait des menaces des barbaresques sur les côtes et du paludisme, les Corses n’ont pu s’implanter que dans les montagnes où l’agriculture est extrêmement peu productive du fait de la rudesse du climat et de la médiocrité des sols. Ce qui fait que la Corse n’a jamais pu développer d’excédent agricole suffisamment fort pour rendre l’agriculture préférable au pastoralisme. Dit autrement, l’avantage de l’agriculture et des valeurs d’effort qu’elle véhicule par rapport au pastoralisme était moins fort en Corse qu’ailleurs. D’où la persistance de comportements prédateurs.
Les désavantages de cette culture prédatrice sont nombreux: violence, faiblesse de l’état de droit, consommation au détriment de l’investissement (la Corse possède le plus fort ratio de grandes surfaces par habitant mais presque aucune usine). Les avantages sont une plus forte résistance à la prédation que les sociétés plus productives. En d’autres mots les CPF n’occupent pas la rue ici et sont moins criminalisés que sur le continent puisque cette « niche écologique » est déjà partiellement prise.
@ Fascisme fun: en effet, la Corse à l’heure actuelle fait partie des trois régions de tête pour le taux de réussite au bac (avec l’Alsace et la Bretagne). C’est, comme vous le dites si justement parce que l’école (et les concours administratifs) était souvent la seule issue pour un jeune de trouver du travail sur l’île ou ailleurs. Cependant le taux de diplômes post-secondaire est inférieur de moitié à la moyenne nationale, la plupart des jeunes diplômés trouvant du travail sur le continent ou à l’étranger. Ce bon niveau d’éducation se trouve donc amputé de sa part la plus importante (et potentiellement la plus productrice), ce qui n’est pas sans causer de sérieux problèmes de fuite des cerveaux, et donc de prolonger artificiellement les comportements prédateurs.
Vivre dans une société productrice est quelque chose d’épouvantable pour quelqu’un issu d’une société prédatrice. Tout y est contrôlé, organisé, standardisé. Il faut sans cesse réfréner ses pulsions au lieu de leur laisser libre-court. La vie est pleine d’un labeur répétitif et déprimant pour lequel on est mal payé au lieu de l’exaltation de la bagarre et du butin. Plus l’écart entre les sociétés est marqué et plus l’adaptation est difficile. D’une certaine manière nos Papous du 93 sont dans la même situation que les Apaches condamnés à vivre dans la société américaine. Ils trouvent notre monde trop contraignant, terne, ennuyeux et ingrat pour s’y épanouir complètement. A l’inverse nous les trouvons violents, anarchiques, fanfarons et fainéants.
Tout à fait . D’ou l’inconpréhension due au système des réserves (même s’il y a eu énormément d’abus du côté Américain) . Partant du principe qu’une tribu s’organise et se débrouille avec un territoire délimité , la proprieté est une liberté pour les Occidentaux , une prison pour les Natifs .
L’autre solution est dans un système de castes superposée à un apartheid . Un peuple barbare devient sur-présenté dans l’armée (les corses ^^), ou est assigné aux frontières pour en faire une sorte de « zone tampon » , marches de l’Empire , les Cosaques par exemples .
Oui, il y a d’ailleurs un excellent bouquin écrit par un journaliste américain sur les guerres apaches. On nous y explique que pour les Indiens, la pire torture était de se retrouver « institutionnalisé », intégré à la société américaine, c’est à dire de devoir manger à heures fixes, de ne pouvoir se déplacer comme ils le souhaitaient, de travailler toute la journée, etc. Ils préféraient se laisser mourir que de vivre de cette manière le reste de leur vie.
Le parallèle contemporain est juste; les populations prédatrices ont tendance à se retrouver surreprésentées dans les tâches où leurs qualités font souvent merveille (armée, sport, etc.)
Je suis toujours impressionné du mythe du chinois productif parfaitement adapté au libéralisme et à la mondialisation, je crois que les africains sont tellement odieux sur tous les plans que nombre de gens croient boire un bon Bordeaux alors qu’ils ne font que déguster un fade bouillon.
Les chinois ne sont pas du tout adapté au libéralisme et à la mondialisation contrairement aux japonais, ou encore aux asiatiques du sud-est, mais en sont au contraire l’antithèse puisqu’à aucun moment ils ne cherchent à la faire vivre mais au contraire à l’aspirer. L’Empire du Milieu qu’ils se nomment, ce n’est pas du tout pour du beurre.
Cet histoire de prêts (et encore on ne va pas rentrer dans le détail des autres prêts beaucoup plus courants), est significative je trouve, dans le sens où ils ne cherchent pas à profiter de la mondialisation pour leur propres désirs individuels, comme tout bon libéral et tout bon homme-nomade qui se respecte, mais uniquement à ramener le butin chez eux.
Partout où ils se sont installés en masse dans les pays asiatiques voisins, ça s’est toujours mal terminé, ils sont rusés et systématiquement des pans entiers des autochtones se sont retrouvés les poches vides, avec une maison en carton à leur payer à crédit pour le prix d’un palais. Ce sont eux qui ont déstabilisé le Cambodge et poussé au pouvoir les rouges, et aucun d’entre eux n’est mort dans le génocide.
Les arabes de l’Asie, l’anti-mondialisme par excellence, et je vous le garantit, assurément les ennemis de demain.
Le modèle familial chinois serait-il supérieur au modèle familial occidental ?
Selon Amy Chua, la réponse est clairement oui.
http://www.lepoint.fr/monde/les-vertus-de-l-education-a-la-chinoise-choquent-l-amerique-13-01-2011-129269_24.php
Dans un livre qui fait beaucoup de bruit, Amy Chua raconte comment elle a éduqué ses filles « à la manière chinoise », bien supérieure, affirme-t-elle, aux méthodes occidentales. Ce professeur de droit de Yale n’hésite pas à traiter ses filles de « déchets » ou de « boudins » si elles ne lui rapportent pas des 20 sur 20, leur interdit d’aller jouer chez des copines ou de regarder la télé, les oblige à jouer du piano et du violon (les seuls instruments nobles) trois heures par jour et refuse la carte d’anniversaire qu’elles lui ont dessinée au prétexte qu’elle est bâclée…
Rude ? Oui, mais pourquoi tant de Chinois sont-ils des prodiges en piano ou des génies en maths, interroge l’auteur de L’hymne de bataille d’une mère tigre ? C’est parce que leurs parents font passer le souci d’excellence avant tout. Travailler dur est la seule voie pour réussir, et plus on réussit, plus on est sûr de soi et plus on enchaîne les succès. CQFD. Les parents américains, eux, sont laxistes, abreuvent leur rejeton de compliments pour ne pas blesser leur sacro-sainte confiance en soi, ce qui débouche sur la médiocrité et ne les prépare pas aux dures réalités de la vie.
Citer Amy Chua. Je vous aime vous.
Reportage de la télé suisse sur Amy Chua.
http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2948544-les-methodes-maman-tigre-d-amy-chua-font-fureur-aux-etats-unis-ou-l-education-est-jugee-trop-laxiste.html#id=2948544
Humm… L’Europe a depuis fort longtemps pensé la pédagogie ou l’éducation. Nous n’avons pas besoin qu’une Chinoise vienne nous faire la leçon.
Notre problème est que nous pensons avoir un problème. Hypocondrie civilisationnelle.
Amy Chua est américaine et une femme de qualité. On a franchement besoin qu’elle vienne nous mettre une fessée.
Elle est américaine mais dit « Nous les Chinois nous faisons comme ça, nous pensons comme ça, nous éduquons comme ça… »
Pour la fessée je suis hautement favorable. Nous sommes une civilisation malade, le médecin a prescrit une fessée de la belle Amy, le matin, le midi et le soir. En espérant que la pharmacie ne nous envoit pas une fessée générique et qu’on se retrouve cul nul en présence de ça :
http://www.asianjoke.com/pictures/ugly_asian_woman.htm
!
Une bonne fessée à ces filles …
https://secure.wikimedia.org/wikipedia/en/wiki/File:Amy_Chua_Tiger_Mom_Daughters_2011_Shankbone.JPG
Elle n’a rien inventé, ce genre d’éducation existe aussi en occident, on connaît ce genre de famille … au mieux les gamins deviennent des petits génies, au pire des gens mal dans leur peau avec une vie ratée qui lui en voudront toute leur vie …
Ca peut être une forme de lacheté et de paresse, que de donner toujours raison aux professeurs qui punissent son enfant et de le dénigrer en public.
Il arrive que les parents aient des capacités très au dessous de leur enfant. C’est ceomme ça, c’est la vie. Soient ils assument et se plient en quatre, essayent de se mettre à niveau ou à son service, soit ils l’écrasent pour régler le problème.
Un peu trop lacsiste , tout de même .
Franchement , quel genre de parents oseraient donner à leurs enfants la moindre marque d’affection à moins de 19/20 ?!?
L’erreur des parents est toujours de donner raison à leurs enfants . Si le Q.I. moyen est de 100 , il y aura à peu près 50% au-dessus , le reste au-dessous . Tous les parents admettrons que leurs enfants soient au dessus de la moyenne , mais au dessous ?
On accuse les enseignants .
Il est amusant de voir tous les pédagogistes pointer du doigt l’éducation rigoureuse comme le seul facteur de réussite des Asiatiques . Appliquez la même chose aux africains , vous aurez dans le meilleur des cas des gosses qui réciterons leurs tables de multiplication . Des singes savants . La création est certes de l’art , mais la musique technnique , les gammes , les répétitions chiantes comme la pluie … Le piano apprend la discipline , comme les maths ou l’apprentissage pur , mais on est loin de toucher au génie .
D’ou l’intérêt de pousser chaque graine au maximum , qu’elles soient Chêne ou chienlit . On verra bien ce qu’elle donnent , une éducation ne visant qu’a produire des génies est improductive .
Elle doit être rigoureuse et globale .
« Tous les parents admettrons que leurs enfants soient au dessus de la moyenne , mais au dessous ?
On accuse les enseignants . »
Ils auront d’autnt plus de mal à le comprendre que la nature étant ce qu’elle est, si le gosse est au-dessous de 100, ils y sont aussi^^
C’est pour ça que la famille existe: la génétique étant ce qu’elle est, les enfants sont élevés par des gens qui leur ressemble et qui ont un QI assez proche du leur, en principe.
Mais quelquefois, i y a des ratés. Monsieur à 135, Madame 125, et le gosse a 94…. Ou invérsèment, Monsieur et Madame ont 90, comme leur deux enfants, et puis patatra, ils en font un troisième qui a 135….
Et bien c’est terrifiant (pour les parents, dans le premier cas, pour le gosse dans le second…) C’est quelque chose de comparable avec le fait de naitre homme dans un corps de femme, ou l’inverse….. C’est l’enfer…
C’est un drame dont évidemment, on ne parle jamis, c’est un tabou absolu…. Je rêve d’un reportage genre envoyé spécial sur le sujet. « Il est supérieurement intelligent, son fils à le QI d’un consierge… Nous étudierons cet étrange phénomène avec le Docteur A Axel Khan, et nous irons sur place, dans cette famille qui vit un drame de chaque instant ».
Ou bien. 3Les tests ont montré que l’enfant est très doué, mais son père est garagiste, sa mère est coiffeuse… Mendant trois mois, nos reporters ont filmé le calvaire quotidien de cet enfant… »
« Mais quelquefois, i y a des ratés. Monsieur à 135, Madame 125, et le gosse a 94… »
On peut penser notamment au cas José Bové où le père, grand virologue directeur de l’INRA et plusieurs fois invité aux USA (QI probable >130) et tout ce qu’il représente (la science, la complexité) est littéralement vomi par son fils qui semble n’avoir que peu brillé (mis à part un bac éco avec mention) et est animé par une volonté de destruction manifeste. Disons un QI d’environ 105-115, soit une déviation standard de moins que son père, ce qui est énorme. Moi aussi, si je savais que mon père, scientifique de renom cité dans pas mal de revues, était fondamentalement bien plus intelligent que moi et que je devais vivre toute ma vie dans son ombre j’irai casser des McDo et brûler des champs d’OGM par dépit.
Toujours dans le même article
http://www.lepoint.fr/monde/les-vertus-de-l-education-a-la-chinoise-choquent-l-amerique-13-01-2011-129269_24.php
(5) si l’enfant n’est pas d’accord avec son prof ou son entraîneur, la mère chinoise doit toujours prendre le parti du prof ou de l’entraîneur
C’est là où l’on voit le contraste hallucinant avec les mères occidentales ou afro-maghrébines.
Il est plusieurs fois arrivé dans le collège où j’ai fait ma scolarité que la famille d’un blédard vienne en meute pour cracher sur le ou la Prof qui avaient exclu ou fait redoublé l’un de leurs rejetons.
Pareil pour les mères françaises (parfois des coiffeuses ou des caissiières) qui se croyaient en mesure d’expliquer le métier de prof au professeur lui-même.
Populations prédatrices mais pas seulement, populations dont le degré de confiance en autrui est quasi-nulle.
Populations narcissiques.
« Populations prédatrices… »
Exemple:
http://videos.arte.tv/fr/videos/_play_de_ruben_oestlund-3913560.html
Si il y a bien une population qui ne pratique pas la solidarité tribale: ce sont les français d’Afrique Noir. Prédateur? Plus de 50 ans qu’ils sont dans ce pays et leurs fils en sont encore à racketter des portables ou dealer.
C’est pas de la prédation, c’est du dilettantisme.
L’éducation à la chinoise c’est de la bullshit. L’éducation, en Asie, ne vise qu’à reproduire des schémas préexistants le plus fidèlement possible. D’où l’accent mis sur le par coeur et la répétition de gestes jusqu’à atteindre la « perfection ». Ceci est beau et noble et permet d’obtenir de vraies bêtes de foire capables à 10 ans de jouer du Chopin à la note près ou de vous réciter les grandes dates de l’Histoire par ordre chronologique. Cependant ces automatismes, s’ils permettent de maintenir le niveau civilisationnel, sont incapables de le faire progresser. Ils ne font que reproduire, répliquer des schémas de pensée sans en créer de nouveaux. C’est un système autoritaire et conservateur (au sens propre) qui ne fait que produire des exécutants et pas des leaders ou des découvreurs.
J’ai côtoyé beaucoup d’Asiatiques durant mon séjour Outre-Atlantique et je peux vous assurer qu’ils sont totalement perdus lorsqu’ils sont livrés à eux-mêmes et doivent penser par leurs moyens propres. Par exemple, les étudiants asiatiques en doctorat que j’ai rencontrés étaient des bêtes de travail publiant des dizaines d’articles scientifiques, mais aucun de leurs articles ne constituait une véritable avancée pour la recherche fondamentale. C’est là que l’éducation occidentale qui encourage la créativité et l’imagination est infiniment supérieure parce qu’elle permet de dépoussiérer les champs d’étude et ne se contente pas de suivre les sentiers battus.
D’ailleurs, comment s’explique le succès des asiatiques depuis 60 ans, du miracle économique Japonais au réveil de la Chine? Dans leur capacité à reproduire fidèlement le modèle occidental, le plus fidélement du monde, sans ajouter la moindre touchE personnelle. C’est bien, mais il est possible qu’à plus long terme, ça soit inssuffisant pour rester aux premières places… Il y aura forcément des changements de paradigme qu’ils n’anticiperont pas.
Oui , enfin , une civilisation sera toujours constituée d’une immense majorité de suiveurs . Le fait de copier un modèle occidental pour l’adapter à sa culture est presque déjà de la création . Et même s’ils ne créent pas , le fait de suivre rapidement , voir d’aller plus vite que les pionniers eux-mêmes les maintiennent à la pointe , et rien n’indique qu’une éducation à l’asiatique ne produise pas des gosses qui iront à contre-courant une fois la majorité atteinte , et leur éducation leur fournit les armes nécéssaires pour y tenir . Un nombre restreint de visionnaires avec des éxecutants rigoureux est plus efficace pour une civilisation .
L’occident n’a jamais été une societé figée , de castes , les rapides évolutions sociales , le manque de barrières entre castes , la proprieté individuelle encouragent l’audace , la créativité , l’expérimentation , et ce dans toutes les couches de la societé .
Que ce soit le premier paysan qui eu l’idée de manger des patates , le premier qui décida d’élever des animaux en batterie , l’épicier qui eu l’idée de laisser les clients se servier dans les rayons , etc … Si l’idée est efficace , elle se répand dans le reste de la societé et devient petit à petit la norme .
Même capitalistes en apparences , les asiatiques restent collectivistes , les idées viennnent d’en haut .
On trouve ça dans Montesquieu :
« Les Chinois, dont la vie est entièrement dirigée par les rites, sont néanmoins le peuple le plus fourbe de la terre. Cela paraît surtout dans le commerce, qui n’a jamais pu leur inspirer la bonne foi qui lui est naturelle. Celui qui achète doit porter sa propre balance ; chaque marchand en ayant trois, une forte pour acheter, une légère pour vendre, et une juste pour ceux qui sont sur leurs gardes. »
Si la communauté chinoise chez nous fait moins de vagues que d’autres communautés, elle n’en reste pas moins une communauté extrêmement fermée, avec tous les dangers que représente ce type de mentalité pour cette « communauté d’ordre supérieur » qu’est la nation. Si les dirigeants américains d’autrefois ont eu finalement assez peu de scrupule à décréter (plusieurs fois) le « Chinese Exclusion Act » dans leur politique d’immigration, c’est sans doute qu’ils admettaient que la communauté chinoise était bien moins disposée que d’autres communautés à jouer le jeu du drapeau américain.
« elle n’en reste pas moins une communauté extrêmement fermée, avec tous les dangers que représente ce type de mentalité pour cette « communauté d’ordre supérieur » qu’est la nation(…) bien moins disposée que d’autres communautés à jouer le jeu du drapeau américain.
C’est justement ce qu’on peut attendre de mieux d’une communauté étangère, qu’elle soit dermée et qu’elle ne cherne pas à jouer le jeu du drapeau national. C’est bien pour ça que ca se passe bien avec les chinois. A l’inverse, le problème des afros-magrébins, c’est qu’ils n’ils ne forment pas des communautés fermés, et qu’ils ne sentent pas étrangers à notre drapeau et notre histoire, hélas; iLS veulent y entrer, ils pensnet même en faire déjà parti, ils se sentent chez eux, bref, ils veulent s’intégrer.
Après qu’ils s’intègrent à notre culture et notre langue en les dénigrant notre et en cherchant à les remplacer par les leure, ou qu’ils veuillent s’emparer des notres, c’est à peu près la même chose.
Les chinois sont respectueux du pays d’accueuil:ils se foutent royalement de notre culture, de notre passé, bref, ils ne cherchent à les faire l’eurs, à s’en emparer.
D’un mot: entre un type qui me dit, « je pisse sur ta culture et ton drapeau » et un autre qui me dit « ta culture ou ton drapeau, ce sont autant les tiens que les miens parce que chez toi, c’est desormais chez moi », je ne vois pas la différence.
C’est un peu comme si on avait dit « les Allemands ne se sont pas comportés en ennememi,’ils ne détruisaient pas les bouteilles de nos caves, ils les buvaient et les appréciaient beaucoup.
donc tu souhaites voir ce qui t’horripile par ailleurs : des millions de personnes pratiquant un mode de vie extérieur à cette nation, ne s’en souciant guère, et vivant en autarcie. donc « Je restes sur ton territoire, tu fais semblant de pas me voir, toi et moi bon copain. »
Non mais quelle tartufferie…et demain si tu entends des associations musulmanes demandées une législation particulière, qui c’est qui va crier au communautarisme le plus intolérable?
Deux lettres: XP.
Que des musulmans demandent une autonomie locale ne me choquerait pas une seconde. Ils sont différents, ils devraient avoir le droit à une organisation et à un droit adapté à ce qu’ils sont.
La République entend au contraire mélanger tout le monde et trouver un dénominateur commun qui ne pourra être que de plus en plus étranger. Car si les étrangers s’intègrent, nous nous intégrons aussi à eux, car justement nous vivons relativement mélangés.
Entre une France Balkanisée, Libanisée – on se demande bien au profit de qui, et pour l’intérêt de quelles puissances étrangères -, je préfère une assimilation républicaine- possible ou non, ce n’est même plus la question, elle est vitale.
Ensuite, ne fantasme pas trop. Ces musulmans différents ressemblent étrangement pour la plupart à des nouveaux citoyens mondiaux, comme beaucoup de desouches, dont la consommation et la jouissance sont l’horizon indépassable.
Tout dépend de la démarche. Si cette appropriation culturelle se fait de manière agressive, comme une revanche, comme cela se pratique par exemple dans les DOM TOM ou la francophonie, où la maitrise de la langue et de la culture est une arme, évidemment que c’est insultant. D’autant plus que notre culture est alors mal comprise, mal interprétée, tordue, intentionnellement ou non, pour en faire un gourdin.
Mais si cette appropriation se fait de manière intelligente, si elle se fond dans une démarche pleine de bonne foi, voire dans un dialogue entre cultures, ce peut être très intéressant. Amy Chua en est une preuve supplémentaire.
J’avoue que le parallèle chinois/musulman/allemand me désarçonne un peu mais bon… De deux communautés d’immigrés qui ne s’intègrent pas (ou à peine), l’une qui fout la merde et l’autre qui s’en branle, y a-t-il vraiment une préférence à accorder ? Tout dépend de ce qu’on cherche : la sécurité ou la puissance. La nation permet de mobiliser des forces au-delà des petites aspirations individuelles ou communautaires ; un minimum de cohérence est alors requis, ce qui signifie que chacun doit se mêler un peu de ce qui regarde les autres.
Que peut-on demander de plus à une communauté que de créer de la richesse, de bien se tenir, et de tataner la gueule aux communautés délinquantes ?
C’est la description du locataire idéal.
locataire, vous avez trouvé le mot. Les chinois se foutent de notre histoire, de notre culture parce qu’ils se comportent en locataires. En bon locataire. Ils ne lorgnent pas sur le titre de propriété, et ne cherchent pas à s’intégrer dans la famille das propriétaires.
« La nation permet de mobiliser des forces au-delà des petites aspirations individuelles ou communautaires ; un minimum de cohérence est alors requis »
Excusez-moi d’etre grossier, mais vous parlez comme un souverainiste. Vous semblez, comme les souverainistes, vous foutre de la France, ce qu’elle est vraiment, du moment qu’elle désigne un territoire puissant et autonome.
Mais cette France qui aura intégré les afro-musulmans autour du drapeau bleu-blanc-rouge, je me fous pas mal qu’elle soit puissante. Enfin plus exactement, je souhaiterait que sa puissante soit détruite, qu’on lui fasse rendre gorge.
Décidemment, le nationalisme est vraiment un poison.
et le jour où un chinois te fera bosser comme un chien, ou rachètera le commerce de papa ( élément non autobiographique) tu changera de discours.
Décidément, l’ethnocentrisme se moque de la Nation – pourvu qu’on y trouve que des gueules à peu près semblables.
Je ne me sens à peu près aucune affinité avec vos souverainistes préférés (les du genre Villepin, si je ne me trompe pas). Je n’adhère pas au mythe de l’école républicaine capable de transformer un pygmée en gaulois. Quant à la volonté de puissance (et d’identité) par le biais d’une communauté nationale, même si ce n’est pas (n’est plus) dans l’air du temps, je n’en vois pas la nocivité objective. Le poison d’aujourd’hui, à mon sens, serait plutôt cette espèce d’indifférence désespérante à toute possibilité de projet commun.
Ca me semble dangereux, ça, « l’espèrance en un projet commun ». C’est un peu comme l’amour. Si on se cherche des raisons d’aimer, on aime pas. Et on est pas fait pour vicre ensemble.
Croyez-vous que les Français du grand siècle avaient « un projet commun ». Non, ils étaient des sujets du royaume, ils n’avaient pas besoin de cimenter ce qui était naturellement soudé.
Si les Francais sont ethniquement homogènes, ils ne songeraient qu’à leurs destins particuliers, ils vaqueraient dans leurs coins, et sans qu’ils aient à y penser, ca fait un destin comllectif.
Le « projet collectif » est à la politique ce que la planification est à l’économie. Dans un cas comme dans l’autre, il faut faire confiance à la main invisible. L’individualisme est la seule valeur que je tiens pour sacré, et Dieu sait qu’elle est foulée aux pieds, à notre époque.
le jour où un chinois rachètera le commerce de papa?
S’il a l’argent, je ne vois pas ou est le problème. Tant que leurs intérêts seront purement économiques, il n’y aura aucun risque qu’ils prennent le territoire, qu’ils se substituent à notre peuple, qu’ils remplacent leur culture par la nôtre, etc… Ils formenont des guettos, des communautés fermés, qui auront seulement pris de l’importance, mais sans changer de nature.
« et le jour où un chinois te fera bosser comme un chien, »
s’encombre pas avec des blancs, le chinois, il fait venir la famille pour « bosser comme un chien »
» ou rachètera le commerce de papa »
s’il paye le juste prix, on ne crachera pas dessus
Sinon c’est bien évident que la discussion immigré et immigré ne vaut que s’ils restent en nombre faible et stable,..Donc vive le chinois qui démontre que le problème n’est pas un problème « d’intégration » et donc que l’immigration de masse est fatalement une invasion, d’où qu’ils viennent. Il est d’ailleurs là le « tabou chinois » pour le système : ils ne posent pas de problème, ils mettent à nu ce qu’est véritablement l’immigration, ils empêchent d’englober la réalité dans un discours idéologique. L’immigration « malheureuse » est la meilleure excuse pour augmenter l’immigration, parce qu’elle permet d’avancer qu’il y a une volonté d’intégration -insatisfaite mais existante.
Ça n’arrivera pas mais imaginons qu’un jour tous les immigrés d’Afrique s’intègrent parfaitement selon les critères républicains et laiques (c). Qu’arrivera-t-il ? Et bien on les fera débarquer puissance 1000. Une France à 95% de « musulmans patriotes », le rêve des mongoloss..
Tout à fait. Tout transpire chez eux la volonté d’intégration. Même brûler des bibliothèques… Ca veut dire « nous ne voulons pas de ceci, mais de cela, pas de livre ou pas de ces livres là ». Vref, ils s’intéressent à ce qu’il faudrait se trouver sur le territoire, ce qu’il faudrait ou pas y installer, ils se sentent concernés.
Les chinois s’en tapent qu’on est ou non des bibliothèques, les livres qu’on peut y trouver, etc… A mon avis, on pourrait même y avoir des rayons entiers de livres racontant que les chinois sont tous des PD à petites bites que ca leur ferait ni chaud ni froid. Les etrangers racontent ce qu’ils veulent chez eux.
Chacun a le droit de vivre tranquille à l’ombre de son olivier ; c’est une philosophie de vie que je respecterai toujours. Pour autant, l’individualisme, malgré sa logique et tous ses bons cotés, me semble insuffisant. Insuffisant pour quoi ? Et bien pour tout ce qui réclame des efforts collectifs et qui fait bien plaisir aux individus que nous sommes. Une cathédrale qui se dresse sur mon chemin, une fusée qui bondit vers l’espace, cela manquerait dans mon existence, et il me semble évident que sans un minimum de « collectivisme » – idéologique et pécuniaire – au sein de la société, de ce point de vue là, on n’irait pas bien loin…
Les raisons raciales ne sont certainement pas étrangères à ce rejet. Les émigrés européens furent logiquement préférés.
De toutes manières, il faut être un peu barge pour « préférer la différence »…
« Croyez-vous que les Français du grand siècle avaient « un projet commun ». Non, ils étaient des sujets du royaume, ils n’avaient pas besoin de cimenter ce qui était naturellement soudé. »
Vous croyez qu’il suffit d’une communauté ethnique pour souder une communauté nationale, éviter les heurts et les conflits ? Houps, relisez l’Histoire de France. Et même l’histoire du monde.
» Tout transpire chez eux la volonté d’intégration. Même brûler des bibliothèques… »
Attention, d’après les dernières nouvelles, un ami m’aurait raconté que sa collègue aurait aperçu, enfin d’après le gardien d’une Bibliothèque municipale, qu’un fils d’immigré y serait allé pour…lire. Mediapart ont leurs sources, j’ai les miennes.
Le projet du paysan était de nourir sa famille et si possible vendre ses récoltes au meilleur prix . Le projet du Croisé partant pour Jérusalem était de sauver son âme . Le projet du Seigneur de marier ses filles au meilleur parti et conserver le pouvoir . Tout ça se combine à merveille et constitue un pays . Les Seigneurs ont besoin de blé , les paysans de protection , les croisés de candidats . Le monde est bien fait .
Franchement , c’était quoi la nation , il y a ne serait-ce qu’un siècle ou deux ? Un préfet , un percepteur d’impôts . Celui qui vient du village d’a côté était un étranger , on était provencal , alsacien avant d’être français .
Bien sûr , il ne suffit pas d’une cohérence ethnnique pour garantir la paix civile . Mais dans ce cas , on ne se construit pas en opposition à son ennemi . On n’a pas besoin de se revendiquer français , on l’est . On n’a pas besoin de penser comment être utile à sa communauté , à sa race . On l’est quoi que l’on fasse , même en étant traître à son sang . La race libère .
Bien entendu qu’il faut quelque chose pour souder une communauté nationale. Seulement, ça ne se décrete pas, et ça ne se pense même pas. C’est exactement comme l’économie. Des millions de gens qui font ce qu’ils ont à faire, qui ne pensent pas à ce qu’ils vont faire pour faire tourner l’économie nationale, qui à la limite n’ont pas conscience d’en faire partie, mais qui pensent à leur gueule, et qui au final forment bel et bien une caumunnauté économique.
Sauf que ces millions de gens qui ne pensent pas l’économie, on la pense à leurs place.
Enfin, bref, je ne sais pas si mes yeux grincent ou si notre discussion se mord la queue ( vous êtes un ethnocentriste, prêt à constituer des ghettos isolés sociologiquement et ethniquement sur le sol national, bref un communautariste – et je vous Respecte ! ) mais je sens que le courant ne passe plus.
A demain, pour de nouvelles aventures si prévisibles. Bien à vous.
Ceux qui « pensent » l’economie et essayent de l’influencer, se gourrent systématiquement. Comme ceux qui « pensent » la nation et veulent l’usiner socialement.
@p. lombard:
Je suis toujours impressionné du mythe du chinois productif parfaitement adapté au libéralisme et à la mondialisation, je …Les chinois ne sont pas du tout adapté au libéralisme et à la mondialisation contrairement aux japonais
Vous nous ressortez la même réthorique que les occidentaux tenaient sur les japonais il y a encore 20-30 ans. J’ai encore en mémoire mon professeur de dessin industriel qui nous expliquait que les japonais n’étaient bon qu’à copier et qu’on envahirait leur marché grâce à l’innovation.
Aujourd’hui les japonais sont passés maitre dans bien des domaines, que néglige totalement l’occident, comme la robotique.
Cette réthorique me gène également en ceci qu’elle a quelque chose en commun avec la réthorique socialisante, à savoir que la richesse et le progrès s’aquièrent en un claquement de doigt.
Et bien ca ne se passe pas comme cela. Quand on est en retard, on copie pour rattraper son retard, avant de penser à innover.
Les chinois sont tombés des nues au XIXe siècle lors de la confrontation avec l’occident (the western challenge), toute leur civilisation, leur philosophie confucéenne, qu’ils pensaient brillantes, ont été remises en cause. Au lieu de rattraper leur retard comme on pu le faire sereinement les japonais, ils se sont pris 50 ans de communisme les faisant tomber encore plus bas.
Et vous voudriez que du jour au lendemain, ils se déclarent capitalistes et se mettent à trouver de nouvelles invention ?
Depuis trente ans ils rattrapent leur retard, ils vont vite, et je ne parierais absolument pas sur le fait que dans 10 ans ils ne soient pas à la pointe de certains dommaines.
Sinon, un mot sur l’intégration des chinois.
Ils se sentiront toujours effectivement chinois. Vous noterez toutefois que leurs enfants ont des prénoms français, à l’inverse des africains.
Ceci témoigne de toute la différence dans le respect du pays d’accueil entre des deux types de population.
L’une s’insère tranquillement, dans un mouvementpacifique, en en respectant l’esprit de civilastion qu’elle respecte également dans son pays d’origine.
L’autre débarque avec ses grands sabots, son bruit, sa rancoeur, et sa haine.
« Disons qu’ils ont besoin de 120 000 euros. Après avoir parlé de leur projet à leur famille, amis et relations, les intéressés et la communauté vont réunir les personnes qui vont financer leur objectif. Au cours d’un banquet ou d’une réunion de la communauté, chacun des 120 participants va mettre sur la table par exemple 1000 euros. Ainsi, le soir même, les 120 000 euros seront réunis. »
C’est tout à fait la mentalité chinoise. Quiconque vit en Chine le comprend bien vite. Même dans les restaurants, rarement les invités paient chacun pour soi. Généralement, une seule personne paie l’addition. Quelque chose qui sonne comme « la prochaine fois, c’est toi qui paie ». Ils se font mutuellement confiance, il n’y a pas de problème avec ça. Même pour les plats commandés, c’est pareil. Je vois souvent les familles se partager. Les français, eux, c’est « chacun son plat ».
Saku,
« Sinon, un mot sur l’intégration des chinois.
Ils se sentiront toujours effectivement chinois. Vous noterez toutefois que leurs enfants ont des prénoms français, à l’inverse des africains. »
C’est un détail que j’ai remarqué aussi. J’ai beaucoup d’amis chinois au 13ème arrondissement de Paris, tous des prénoms bien français. J’ai connu également pas mal d’arabes dans les écoles que j’ai fréquentées. Presque toujours des prénoms non français. Peut-être effectivement que les prénoms témoignent quelque part d’une certain intégration, mais ce n’est pas politiquement correct. C’est stigmatisant. C’est « raciste ». (cf Eric Zemmour)
Je pense qu’il y a des avantages à porter un nom français pour les immigrés. Ne serait-ce que sur le marché du travail, envoyer un signal utile à l’employeur.