Le Fan-club des v*** de femmes immigrées

Les réactions du jour du système partisan et médiatique se divisent en deux camps.

1. Le premier défend bec et ongle Dominique Strass-Kahn :

Eva Joly réputée pour sa douceur :

« La violence » des images montrant Dominique Strauss-Kahn sortant menotté du commissariat d’Harlem à New York, parlant d' »un cauchemar ». « C’est des images très violentes et je pense qu’il ne font pas la différence entre le directeur du FMI et n’importe quel autre suspect. C’est l’idée de l’égalité des droits » aux Etats-Unis, a déclaré Mme Joly sur France Info. « C’est sûr que la justice américaine est beaucoup plus violente (qu’en France). C’est un système accusatoire où les procureurs réunissent les éléments à charge alors qu’en France, on fait plus attention : on réunit les éléments à charge et à décharge », a expliqué l’ex-magistrate. « C’est aussi un système judiciaire beaucoup violent parce qu’ils ne connaissent pas les circonstances atténuantes comme nous et donc si vous choisissez de plaider non coupable et que vous êtes condamné, vous prenez le maximum de la peine. » Selon elle, le patron du FMI, encourt une peine «entre 20 et 26 ans» alors qu’en France «c’est 15 ans, le maximum encouru».«C’est un drame, c’est un cauchemar, et j’espère que nous allons nous réveiller de ce cauchemar».

Chevènement :

«Un effroyable lynchage planétaire». Le président d’honneur du MRC (Mouvement républicain et citoyen) Jean-Pierre Chevènement dénonce «un effroyable lynchage planétaire» contre Dominique Strauss-Kahn, affirmant que son inculpation repose sur «un unique témoignage forcément fragile». «Le coeur ne peut que se serrer devant ses images humiliantes et poignantes qu’on donne de lui», déplore l’ancien ministre sur son blog au sujet de DSK. «Et si c’était une monstrueuse injustice?», s’interroge-t-il.

Elisabeth Guigou :

L’ex-ministre de la Justice (PS) juge les images de Dominique Strauss-Kahn menotté d’«une brutalité d’une violence, d’une cruauté inouies» et elle s’est dite «heureuse» que la France n’ait «pas le même système judiciaire que les Etats-Unis. Elle a souligné qu’en France, «depuis la loi du 15 juin 2000» sur la présomption d’innocence, votée lorsqu’elle était Garde des Sceaux, «publier des photos de personnes menottées» était «interdit par la loi».

Manuel Valls :

Député-maire d’Evry (Essonne), se dit sonné sur RTL, abasourdi par l’affaire. «Cela fait trente ans que je fais de la politique, je n’ai jamais vu cela, ni ressenti cela», avoue Manuel Valls en commentant l’image du patron du FMI sortant menotté du commissariat de Harlem, image «d’une cruauté insoutenable». «J’avais les larmes aux yeux», avoue le député socialiste. Les accusations sont terribles souligne Manuel Valls. Mais Dominique Strauss-Kahn «nie et il va se battre».

Cambadélis complotiste :

Le député strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis, tout en se défendant d’être «un adepte des complots», affirme que la droite «avait promis à Dominique Strauss-Kahn le feu nucléaire dès qu’il ferait ses premiers pas de candidat». «C’est toute la droite qui menace depuis un an dans les déjeuners d’avoir des photos et des dossiers» sur DSK, a précisé ensuite un responsable socialiste. «Dans le dossier, il y a beaucoup de contradictions, à commencer par la fuite (…) Celle-ci n’a pas eu lieu», estime Jean-Christophe Cambadélis, sans plus de précisions. «Nous ne pouvons pas croire à sa culpabilité. Il sera bientôt au milieu de nous (…) Après le temps de la spéculation, de l’émotion et de l’accusation, vient le temps de la défense et de l’amitié», a encore déclaré le premier soutien de DSK.

BHL tout en finesse :

Je ne sais pas – mais cela, en revanche, il serait bon que l’on puisse le savoir sans tarder – comment une femme de chambre aurait pu s’introduire seule, contrairement aux usages qui, dans la plupart des grands hôtels new-yorkais, prévoient des « brigades de ménage » composées de deux personnes, dans la chambre d’un des personnages les plus surveillés de la planète.
Ce que je sais c’est que rien au monde n’autorise à ce qu’un homme soit ainsi jeté aux chiens.
Ce que je sais c’est que rien, aucun soupçon, car je rappelle que l’on ne parle, à l’heure où j’écris ces lignes, que de soupçons, ne permet que le monde entier soit invité à se repaître, ce matin, du spectacle de sa silhouette menottée, brouillée par 30 heures de garde à vue, encore fière.
Ce que je sais c’est que rien, aucune loi au monde, ne devrait permettre qu’une autre femme, sa femme, admirable d’amour et de courage, soit, elle aussi, exposée aux salaceries d’une Opinion ivre de storytelling et d’on ne sait quelle obscure vengeance.

J’en veux, ce matin, au juge américain qui, en le livrant à la foule des chasseurs d’images qui attendaient devant le palais de justice de New-York, a fait semblant de penser qu’il était un justiciable comme un autre.
J’en veux à un système judiciaire que l’on appelle pudiquement « accusatoire » pour dire que n’importe quel quidam peut venir accuser n’importe quel autre de n’importe quel crime – ce sera à l’accusé de démontrer que l’accusation était mensongère, sans fondement.
J’en veux à cette presse tabloïd new-yorkaise, honte de la profession, qui, sans la moindre précaution, avant d’avoir procédé à la moindre vérification, a dépeint Dominique Strauss-Kahn comme un malade, un pervers, presque un serial killer, un gibier de psychiatrie.
J’en veux, en France, à tous ceux qui se sont jetés sur l’occasion pour régler leurs comptes ou faire avancer leurs petites affaires.
J’en veux aux commentateurs, politologues et autres seconds couteaux d’une classe politique exaltée par sa divine surprise qui, sans décence, ont, tout de suite, dès la première seconde, bavé leur de Profundis en commençant de parler de « redistribution des cartes », de « nouvelle donne » au sein de ceci et de cela, j’arrête, car cela donne la nausée.
J’en veux, car il faut quand même en nommer un, au député Bernard Debré fustigeant, lui, carrément, un homme « peu recommandable » qui « se vautre dans le sexe » et se conduit, depuis longtemps, comme en « misérable ».
J’en veux à tous ceux qui accueillent avec complaisance le témoignage de cette autre jeune femme, française celle-là, qui prétend avoir été victime d’une tentative de viol du même genre ; qui s’est tue pendant huit ans ; mais qui, sentant l’aubaine, ressort son vieux dossier et vient le vendre sur les plateaux télé.

Boutin :

Christine Boutin, la présidente du Parti chrétien-démocrate, a pour sa part évoqué «un piège» tendu à DSK, dans lequel ce dernier serait «tombé». «C’est une véritable bombe politique pour la politique intérieure, mais aussi sur le plan international, a-t-elle poursuivi. Il peut y avoir beaucoup beaucoup d’origines à ce piège. Ça peut venir du FMI, ça peut venir de la droite française, ça peut venir de la gauche française. Mais si c’est le cas, jouer avec l’image de la France comme cela n’est pas acceptable».

Jacques Attali :

En fin d’interview, Jacques Attali a cependant souligné que l’homme politique français le plus populaire du moment s’était fait prendre dans un hôtel de la chaîne française Sofitel, ce qui pose la question d’un éventuel complot.

Edit

Jean-Marc Ayrault :

« Nous ne savons pas si la victime est DSK ou la plaignante », a déclaré Jean-Marc Ayrault devant les députés socialistes.

Jack Lang :

Invité d’Europe 1 mardi matin, Jack Lang a lui clairement dénoncé « la mise au pilori médiatique d’un homme, Dominique, par avance déjà condamné par les médias, humilié ». Martine Aubry, la patronne socialiste s’est dite « bouleversée » par les images. Connaisseur du système judiciaire américain, Jack Lang le qualifie volontiers d’ »inhumain » qui « broie celui qui tombe entre ses mains ». Jack Lang a dénoncé «un lynchage» contre DSK aux Etats-Unis. Il a dénoncé «la mise au pilori médiatique» de DSK qui «fait horreur et suscite l’écoeurement».

Frédéric Lefebvre très ému :

A droite, Nicolas Sarkozy a appelé au « sang froid et à la dignité » dans les déclarations. Jean-François Copé l’a respecté : « bien sûr que ces images sont impressionnantes, mais en même temps, nous savons que c’est ainsi que fonctionne la procédure américaine ». Très ému, Frédéric Lefebvre a eu du mal à commenter ces « images bouleversantes qui ne sont pas dans notre culture. C’est une tragédie humaine qui se déroule devant nous », a expliqué le secrétaire d’Etat au tourisme.

Roselyne Bachelot :

A droite, Roselyne Bachelot a également commenté les images du président du FMI. « Cela a un caractère d’irréalité, le décalage entre l’homme, les faits qui lui sont reprochés et les images », a-t-elle expliqué.

Madelin :

L’ancien ministre de droite Alain Madelin a apporté son «soutien, à ce stade, inconditionnel, à (la) présomption d’innocence» de M. Strauss-Kahn.

Badinter ami des criminels :

Avec des mots très forts, l’ex-garde des Sceaux Robert Badinter a parlé d’«une mise à mort médiatique» avec «l’exhibition provoquée, organisée par la police américaine» du patron du FMI menotté.

2. Le second camp pense qu’il est tout de même assez vilain de violer des femmes :

Myriam Martin :

L’une des porte-parole du NPA, a assuré que la « solidarité » du parti « va d’abord à la victime » qui accuse DSK d’agression sexuelle. Même si, a-t-elle tenu à préciser, « on croit à la présomption d’innocence ».

Clémentine Autain :

Ex-adjointe du maire de Paris et figure de la gauche radicale, appelle à avoir «une pensée» pour la femme de chambre new-yorkaise au coeur de l’affaire DSK, qui doit bénéficier de la «présomption de victime», tout comme le patron du FMI de «la présomption d’innocence».«Tout le monde appelle à la décence. Mais on ne peut pas exclure l’hypothèse que la femme de chambre ait été agressée. La décence, c’est aussi d’avoir une pensée pour elle. En 2006, Clémentine Autain avait révélé avoir été violée à l’âge de 22 ans quand elle était étudiante.

Cécile Duflot :

La secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts Cécile Duflot demande «la justice» pour Dominique Strauss-Kahn et la jeune femme qui l’accuse d’agression sexuelle. «C’est une situation brutale pour tous», ajoute-t-elle sur BMFTV-RMC.

Bernard Debré :

Il qualifie Dominique Strauss-Kahn de « délinquant sexuel  » qui doit se faire « soigner », le député de Paris a déclenché la colère de nombreux hommes politiques de gauche (dont Pierre Moscovici ) et d’internautes qui lui reprochent une violence démesurée dans les mots. Contacté par L’Express lundi matin, Bernard Debré maintient ses propos et accuse Dominique Strauss-Kahn de s’être déjà livré à des agressions sexuelles, dans ce même hôtel de New York. Elles ont été passées sous silence par la direction contre l’avis des employés. « Il faut sortir de l’hypocrisie. Ce n’est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d’agissements au Sofitel. C’est là qu’il descendait toujours. Ça s’est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l’hôtel », déclare Bernard Debré, actuellement en déplacement en Chine.

« Les employés étaient sur le point de se révolter. La direction était au courant mais jusque là n’osait rien dire. Elle a étouffé toutes les autres affaires. D’autres femmes de chambre avant Ophelia – une femme charmante de 32 ans qui travaillait très bien – avaient été agressées. Il faut arrêter de jouer les vierges effarouchées. Vous croyez que les flics de New York l’auraient interpellé dans l’avion s’ils n’avaient pas d’informations précises? », ajoute le parlementaire. « C’est humiliant pour notre pays. C’est une très grande honte. Là, je suis à Shanghai. Les Chinois me regardent et se marrent. Ils se disent que tous les Français sont des obsédés sexuels. Si on continue à ne rien dire, ça va aider le Front national », poursuit Bernard Debré. « La première chose si les faits sont avérés, c’est que ce serait une agression contre une femme » et donc « quelque chose d’extrêmement sérieux » qui « renvoie aux violences faites aux femmes », a déclaré Christine Poupin, l’autre porte-parole. Elle s’est également dite « choquée par les réactions de compassion à DSK, sa famille et ses proches. Et la femme (de ménage) alors ? », s’est-elle interrogée.

On peut déjà tirer plusieurs conclusions sur cette affaire. Ici, comme lors de l’affaire Frédéric Mitterrand, l’amateur d’éphèbe quadragénaires, on peut remarquer que :

  • Le clivage politique qui appert lors de ces affaires revient à opposer les tenants du système (UMPS et médias dominants) à ceux qui lui sont extérieurs (NPA, FN, voire des personnalités assez libres comme Debré.)
  • L’UMPS est une réalité concrète. Il y a une forte logique de caste. Ces politiciens se serrent les coudes et défendent leurs privilèges au delà du soi-disant clivage politique. Pour DSK c’est le droit de cuissage. On peut aussi se demander d’où il tire le million de dollars qu’il se proposait de payer pour sa caution.
  • La thématique de la « vie privée » est un des moyens utilisés pour cacher la vérité et l’étendue des privilèges dont sont détenteurs les tenants du système.
  • Les USA sont l’un des seuls pays au monde où la parole d’une femme de ménage, noire de surcroît, peut conduire l’un des hommes les plus puissants du monde dans un commissariat. En France ces affaires sont prestement étouffées.
  • Les Français sont tellement anti-Américains, tellement bien intoxiqués par leur classe politique, qu’ils se font défenseurs des plus criantes injustice du moment où on leur présente cela comme un sujet de fierté. Ils protègent ainsi la logique du secret et les passe-droits des tenants du système au nom de la lutte contre le puritanisme et des « excès » de la judiciarisation.
  • Les Français sont tellement arrogants qu’ils jugent d’entrée tout Français arrêté à l’étranger comme innocent, et les justices de ces pays comme corrompues et pétries d’injustice.
  • Les Français acceptent très bien d’être gouvernés par des gens parfaitement immoraux, dont les mœurs enverraient n’importe qui d’autre en prison pour de longues années et le mettrait au banc de la société. Je crois qu’ils aiment inconsciemment être gouvernés par des porcs au-dessus des lois.

26 réflexions sur « Le Fan-club des v*** de femmes immigrées »

  1. Restif

    « On peut aussi se demander d’où il tire le million de dollars qu’il se proposait de payer pour sa caution. »
    Sa femme est richissime, fille d’un des plus grands marchands de tableaux. richissime.

  2. Ariane

    Je ne pensais pas en arriver là, mais je suis complètement choquée et dégoutée, surtout, très déçue, par mon pays.
    On a un type qui est MALADE depuis des années, et qui, ne rêvons pas, a certainement du faire subir des harcèlements, voire des agressions sexuelles à des tas de femmes.
    Se souvenir du cas Tristane Baron (http://www.youtube.com/watch?v=XhdfICMaOOs) dont la mère a avoué après que sa fille a subi des pressions pour ne pas déposer plainte. Du propre aveu de la journaliste l’avocat qu’elle était allée voir avait déjà un gros dossier sur DSK.
    Mais en France on s’en fout, on dit juste qu’il est « un homme à femmes » qui trompe sa femme et participe à des « parties fines », c’est grivois, gaulois, bref, ça le rendrait presque sympathique.
    Alors que non ça n’est pas sympathique du tout, c’est pas Berlusconi qui se tape des poules à 2000€ la nuit, c’est un gars qui souffre d’une pathologie clinique (ou quoi que ce soit du genre) et qui peut sauter sur tout ce qui bouge. Le gars il prend sa douche en plein aprem, une nana rentre dans sa chambre, il lui saute dessus la queue à l’air et il l’immobilise au sol pour lui faire faire une fellation. BREF un viol. Ensuite il prend l’aéroport pour vite s’enfuir en France où il sait que personne ne l’emmerdera là dessus, seulement manque de bol il était aux USA. La honte pour nous quoi.
    Que le PS ne veuille pas enfoncer DSK par « solidarité » à la limite, ça passerait, mais ils vont beaucoup plus loin en osant crier au complot, dire que ça profite à l’opposition, et utiliser des termes telles que cruauté, larmes aux yeux, traitement inhumain…ça plus les réactions de mes contacts facebook « n’y croit pas une seconde », « les Etats Unis veulent nous faire payer l’affaire Polanski »…on est descendus très…très…bas.
    Je ne me sens pas féministe mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir une pensée pour cette femme et aussi pour toutes celles qui ont du subir des agressions de DSK, qui n’ont rien dit et qui doivent aujourd’hui se sentir à la fois soulagées et en même temps humiliées par les membres du PS et toute la bonne pensée des journalistes, politiques etc qui font de DSK une victime.
    Une femme se fait violer par un homme politique et les français restent anti américains et gauchistes jusqu’au bout….c’est vraiment, vraiment, écoeurant.

    1. XP

      C’est vraiment ignoble de le présenter comme un « séducteur », mais le terme de MALADE ne me convient pas non plus.

      Un malade, ce pourrait-être un type qui va à l’hotel pour ses affaires, qui voit passer une soubrette dans sa chambre, qui ne peut pas s’empêcher de lui sauter dessus, et qui se dit « merde, qu’est-ce que j’ai fait », même s’il tente d’ettoufer le coup et s’il arrive à vivre avec ça.

      La, on a un affaire à un type de toute évidence très fier de sa maladie, organisant sa vie pour l’assouvir le plus souvent possible. Bref, c’est presque accessoire, que ce soit un malade. C’est avant tout un enculé d’une dimension gigantesque.

  3. Terminatormoule

    Richard Malka (le gus qui a fait condamner zemmour) et d’autres avocats, se demandent ouvertement si la diffusion des images d’un DSK menotté est légale en France, en vertu de la présomption d’innocence. Un embargo de l’image pour couper le pays du réel, ils en sont là.
    Ceci dit on peut comprendre leur panique, cette simple photo fait infiniment plus de dégats dans les cerveaux des français que toute la parlotte qui s’accumule depuis deux jours. Nous sommes comme les Aztèques. Cortès vient de briser l’idole de bois devant nous et nous ne croyons pas encore ce que nous avons sous les yeux. On attends encore que la foudre nous tombe dessus.

    1. ClockworkBlack

      Ou peut-être: on est comme les aztèques, on a vu un conquistador mortellement transpercé d’une lance s’écrouler avec son cheval et nous ne croyons pas encore que Cortès n’est pas plus Quetzalcoatl que ses cavaliers rutilants ne sont ses serviteurs immortels. La question est: allons nous mettre une grosse raclée à toute cette sale clique oligarchique mondialiste ou allons-nous les laisser piller l’or de Tenochtitlan et nous écrabouiller avec leurs esclaves Tlaxcaltèques pour annihiler notre civilisation ?

  4. Vae Victis Auteur de l’article

    La victime vient de Guinée, elle parle français, et est une musulmane pratiquante.

    « Meanwhile, neighbors of the maid described her as an « extremely quiet, » French-speaking immigrant from the West African nation of Guinea who lives with her teen daughter in The Bronx.

    « She is extremely quiet. She only smiles at certain people, » said neighbor Mark Gangadeen, adding that she wears a head scarf.

    Another neighbor, Assetou Kamara, 33, said the woman is a devout Muslim. »

  5. Aquinus

    Rô putain. Rô putain. Y’a tout, y’a absolument tout, c’est à peine croyable. Il vient peut-être de se passer l’équivalent de l’assassinat de l’archiduc d’Autriche en 1914. Il va y avoir des répliques sismiques de très grande ampleur, totalement imprévues.

    Homme vs femme, gauche vs peuple, USA vs vieille Europe, FMI, riche contre pauvre, muxure contre austérité, puissance contre faiblesse, media contre vérité, et maintenant judaïsme vs islam. C’est complètement inouï, les déflagrations peuvent partir dans tous les sens.

      1. Aquinus

        XP faîtes-moi plaisir sur ILYS et allez-y franco. Y’a qu’à se baisser. J’ai entendu hier chez Taddei, le journaliste Schneiderman un tout petit peu moins immonde que les autres, se sentir gêné d’avoir gardé le silence. Il a parlé de Banon. Je l’ai entendu dire dans un souffle que certains savaient au PS, sur la tentative de viol. Il a dit que la mère de Banon aurait dit que Fabius et Jospin (je crois, de mémoire), l’appellaient de temps en temps pour la consoler, et compatir à ce que sa fille avait subi.

        Nous avons affaire à une secte de maboules, les scandales pédophiles dans l’Eglise à côté c’est peanuts. Ils sont tous mouillés. Faut attaquer à bloc, par la plume et sur le net.

          1. Cherea

            tu vois les journalistes sont salement gênés, j’en voyais encore hier qui disaient qu’ils n’allaient pas lire l’acte d’accusation, en gros ils ne voulaient pas dire qu’il avait essayé de l’enc….

            1. Il Sorpasso

              Oui. Et le CSA vient de fendre d’un papier sur « le respect de l’image ..présomption d’innocence en Fraonce… » (ce qu’avait réclamé Jack Lnag hier) sans nommer DSK. On y est : embargo des images.

              Le PS, quitte à mentir sur la justice américaine (veulent nous faire croire que la parole de la femme de ménage suffit à faire condamner ce qui est complètement faux et grotesque) cherche à nous faire le coup des « américains qui en veulent aux français », renversement total des positions.

    1. Roberue

      Non, pas l’attentat de Sarajevo, l’affaire Caillaud!!!
      C’est la première chose qui m’a sauté aux yeux quand j’ai entendu l’affaire, comprend pas pourquoi je suis le seul alors que c’est tellement évident…

      1. Aquinus

        L’affaire Caillaux, pas mal vu! cependant y manque la dimension internationale. Ici le facteur-clé, c’est que ce sont la justice et les media américains qui tirent les ficelles et dictent le tempo, ce qui désarçonne complètement l’oligarchie frankaouie qui est encore en place. Ils commencent à se jeter des regards apeurés les uns les autres, possible signe avant-coureur de déchirements voire de règlements de compte ultra violents dans une athmosphère de fin de régime. Rien de tout cela dans l’affaire Caillaux.

        1. Roberue

          L’affaire Caillaux, c’est surtout l’affaire de fesse aux conséquences ultra médiatique qui empêche un libre-échangiste pacifiste et germanophile d’accéder à la présidence de la République en 1914, pour mettre à la place la même clique pro-russe qui conduira inévitablement aux conséquences que l’on connait…

  6. Lanternier

    Entre la règle des lois et la règle du clientélisme, c’est la première qui semble avoir triomphé. Les gens de l’hyperclasse se croient si puissants qu’ils imaginent avoir tous les droits partout. DSK a oublié qu’il n’était pas en France, là où le microcosme politico-médiatique protège et étouffe ce qu’il faut. Lui, le soi-disant degoche, il a oublié l’altérité des USA par rapport à la vieille Europe et la fameuse rule of laws qui lui vaut à présent d’être derrière les barreaux.

    Respect aux tabloïds anglo-saxons sur ce coup. Ils savent (sur ce coup, j’entends) ce qu’est la liberté d’expression.

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