La misère intellectuelle sous Sarkozy

Un jour, dans les années 2070, un historien américain de l’université de Stanford se spécialisera dans la France de Sarkozy, comme Robert Paxton l’a fait avec la France de Pétain….

Il en fera un opus de 1000 pages qui sera un succès tant public que critique, des japonais ou des chinois binoclards en feront leur livre de chevet, et ce sera mon Dieu bien mérité…. L’auteur du livre ira de capitale en capitale en jet privé pour donner des conférences, il sirotera du Dom Pérignon dans l’avion en se grattant les couilles et en chantant That’s all right mamma en trio avec sa très jeune secrétaire et le pilote, il payera les meilleurs écoles privées à ses enfants, il fumera des Monte-Cristo gros comme la bite à Soral, et  ce bonheur coulera tellement de source que notre ami le penseur n’aura presque rien à dire à son confesseur, dans la semaine….

Un crétin de gauche, l’éditorialiste vedette du New-York Times, écrira un pamphlet pour le salir, c’est inévitable, mais je vous prie de croire que notre ami ne se laissera pas faire, qu’il  le traînera en justice, qu’il obtiendra 11,7 millions de dollars en dommages et intérêts et qu’il enverra le gauchiste en prison pour dettes pour 64 ans…je ne vous dis pas qu’il n’aura pas un moment de doute, au moment de l’incendie de son ranch qui aura lieu comme par hasard trois jours avant le pourvoi en cassation  du connard éditorialiste au  New-York Times, mais ce sera passager, le genre d’instant de spleen qui se négocie…. En tous cas, en 2078, le connard de New-York  mourra de sa belle mort, dans sa cinquante-neuvième année, tué par un giton afro-cubain récalcitrant, et comme dit le proverbe chinois, il suffit de s’asseoir au bord de la rivière pour voir passer le cadavre des éditorialistes de gauche.

Parce que je suis un garçon fondamentalement gentil, je vais vous raconter dans les grandes lignes ce qui se trouve dans ce maître livre: l’auteur apprend au premier chapitre au lecteur que la France de Sarkozy baignait dans une misère intellectuelle indescriptible, avant de l’informer au second que le courant intellectuel hégémonique à cette époque était l’anti-sarkozysme (Sarkozy étant alors unamimement considéré comme l’adversaire paradigmatique de l’intelligence, la République, les Arts et les Lettres), que tous les crétins de droite comme de gauche se croyaient supérieurement doués sitôt qu’ils avaient trempé leurs plumes là-dedans.

En fait, notre historien fait un un détour dans sa préface vers  les Dreyfusards sous l’occupation paru dans les années 1990 et rédigé par Simon Epstein, de l’université de Tel-Aviv…. Dans ce livre, le chercheur juif démontre brillamment que sous l’occupation nazi en France, les antisémites collaborateurs les plus acharnés étaient des gauchistes, des voyous séduits depuis l’enfance par le collectivisme et le vol à la tir, des marxistes qui avaient giflé leur mère à l’adolescence pour obtenir de l’argent de poche, des ivrognes…. Cette introduction est indispensable à qui veut comprendre l’esprit du livre et réaliser que si l’on veut  se promener dans le temps pour tenter d’en saisir les ressorts, il faut avoir en permanence à l’esprit qu’il y a les choses qui se voient et les autres qui ne se voient pas, ou plus exactement celles qui se voient et celles qui ne se voient pas tant elles sautent aux yeux, comme la Lettre volée d’Edgar Poe.

Fabrice Hadjadj, François Taillandier et Groslapaque, ce sont  trois  écrivaillons de l’ère 2010  sur lequel notre  historien américain s’est penché pour décrire la misère intellectuelle de l’époque, avec soixante ans de distance…Il explique très bien dans son ouvrage publié en 2070  que la décadence intellectuelle de l’Occident, en 2010,  elle ne se ne se reflète  pas dans les concerts de Lady Gaga ou le spectacle des gamines de 14 ans en string, mais dans la paresse des romanciers ou des essayistes qui  expliquaient alors la décadence par Lady Gaga et les strings sur les culs des enfants de quatorze ans….La misère intellectuelle de l’époque, la vraie, elle réside dans le fait que des écrivains se soient laissés aller jusqu’à reprocher aux occidentaux d’êtres trop individualistes, alors que c’est au contraire leur manque d’ égoïsme et d’intransigeance,  qui a entraîné la disparition de leur mode de vie et son remplacement par celui des immigrés…. Il fallait un petit peu de talent dans les lettres et  la philosophie, pour défendre le consumérisme et Lady Gaga au nom des lettres et de la philosophie… Pour entonner l’air de la perte des valeurs, de l’occidental par trop individualiste et consumériste, il ne  fallait que  le niveau d’abstraction  d’un Henri Bordeaux, et c’est bien sur cette étagère que se trouvent Hadjadj, Taillandier et Groslapaque,  comme il nous l’est expliqué dans ce livre publié en 2070. 

Une  superstition moderne consiste à voir dans la chanteuse lady Gaga ou les strings  des gamines des signes de  notre décadence,  et une autre à considérer des ânes bâtés qui copient-collent Bernanos pour des intellectuels.

38 réflexions sur « La misère intellectuelle sous Sarkozy »

  1. ernst

    C’est mon premier commentaire sur Ilys. Je profite de ce petit texte finalement synthétique de tes idées XP, pour saluer ton travail. Mais si ce sera laborieux, il faudra bien traiter de la pensée sous Sarkozy, et tu résumes bien l’idée en attaquant d’un côté les progressistes (mais ça c’est facile) et les pseudo-conservateurs (et c’est plus dur!).
    Chapeau bas. Je suis toujours impressionné à la lecture de tes textes, de voir que le libéralisme peut produire – finalement – autre chose qu’une bouillie relativiste et laxiste une fois sortis des analyses purement économiques (au sens large).

      1. la crevette

        Oui Ernst explicite très bien ce que beaucoup souhaitent souligner je suppose chez XP. C’est un bon commentaire.

        Sinon « ce bonheur coulera tellement de source que notre ami le penseur n’aura presque rien à dire à son confesseur, dans la semaine…. »

        Hé bien je suppose que pour un écrivain digne de ce nom, une des premières choses à confesser (si tant est qu’il le veuille) n’est pas les thèmes choisis mais si c’est BIEN écrit, s’il a bien fait fructifier son talent comme il faut.

  2. Prolo De La Lite

    Plutôt marrant de lire ce texte juste après avoir regardé le dernier navet du gros M. Moore .
    D’entrée , la comparaison avec la décadence de Rome , son colisée , ses courses de chars , sa réussite basée sur l’esclavage (???) , ses inégalités sociales … Ah oui , si la plèbe avait lu Epicure , on n’en serait pas là , c’est sûr .
    Son curé qui a plus l’air de sortir d’un concert de cat stevens (à l’époque !) que d’un séminaire qui fait du Christ un socialiste , la preuve , nul part il n’est marqué dans la Bible que le capitalisme est le meilleur système …
    La nostalgie de son enfance où son père , ouvrier à la chaîne , changeait de voiture tous les trois ans , est rapidement devenu propriétaire , avait un niveau de vie confortable sans crédit , mais ou le capitalisme appauvrit les gens …
    La moitié de sa ville natale vit des aides sociales (!!!) mais le gouvernement ne fait rien pour les pauvres .
    Les banquiers sont irresponsables en gagnant de l’argent , mais la caissière de Macdonald est adulte et responsable en prenant un crédit à taux variable pour sa dernière voiture , sa nouvelle maison , et en mettant une 3ème hypothèque sur sa proprieté .
    Ce qui est amusant chez Moore , c’est sa capacité à dire des vérités malgré lui .
    Un passage mémorable , il a devant lui le manuscrit de la constitution , il demande au vigile ou se trouve le passage ou il est inscrit noir sur blanc que le capitalisme était voulu par les pères fondateurs .
    La réponse du vigile : Le système juridique , c’est ici .
    Le gros : Oui , mais le système économique ?
    Comme si de l’un ne découlait pas l’autre .

    Un autre aveu de sa part , « la constitution laisse aux Américains le choix et la possibilité d’être heureux , mais ne leur donne pas le bonheur . » . Et il le regrette , ce con ! Le bonheur clé en mains , le rêve de tout homme et pays libre !
    S’il y a une chose qui caractérise notre époque , c’est bien cette aptitude à voir des cons chez les autres , à voir le monde sur un mirador sans se rendre compte qu’il n’y a plus que des miradors et personne en bas . Ou chaque telespectateur va voir une émission de télé-réalité en se disant « que c’est con ! » , en imaginant que d’autres n’ont pas cette impression , d’un oeil exterieur , mais ou le public est uniquement constitué d’yeux extérieurs .

    http://www.youtube.com/watch?v=fZaw31aIApM

    Ce qui est frappant dans cette supposée perte des valeurs , c’est cette peur du choix , ce besoin de règles inscrites dans la pierre . Les valeurs sont plus le fruit de nécessités que de choix . Quand ces nécessités vitales sont dépassées , la nature humaine prend le dessus . Le désir de conquête fait partie intégrante de la nature humaine , quand la quête n’est plus vitale , on vise le confort , puis l’inutile , puis l’absurde , encore une fois , le but est secondaire .
    Vous n’avez pas BESOIN de trois voitures , dirons les socialistes ou décroissants . Que l’ouvrier à la chaine ai une trabant , c’est positif . Qu’il ai trois voitures et une résidence secondaire , c’est négatif , du consumérisme . Quand les gens ont le choix , ils préfèrent le confort à l’ascèse , c’est ainsi . Les rêves des socialistes brisés contre le récif de la réalité . Que mimi matthy fasse plus d’audimat qu’arte leur est insupportable .
    Quelle est la meilleure solution pour éviter que le smicard préfère un écran plat aux rougon-maquard ? La pauvreté . Ne plus avoir le choix . D’ou la glorification des pauvres , des boiteux , par les socialistes , et leur anathème jeté quand ils s’enrichissent ou guérissent .
    Acceuillir tous les pouilleux de la terre et ruiner l’économie n’est certainement pas de la simple bêtise de la part des socialistes , juste la volonté , le désir de pouvoir soigner le futur boiteux , après lui avoir cassé la jambe .

      1. XP Auteur de l’article

        Rhoo! Je n’ai rien contre Bernanos, et surtout pas le romancier Bernanos…

        Je visais ceux qui ont appris par coeur « La France contre les robots » et recrachent ça comme des témoins de Jéhovah, en se donnant en plus l’impresion d’être des penseurs ou des visionnaires.

        Force est de constater que la catégorie d’écrivain que je vise n’a que Bernanos à la bouche… Or, j’affirme qu’ils ont le niveau d’Henri Bordeaux, qu’il n’y a rien dans dans leurs livres et que ma concierge aurait fait pareil, si elle avait fait deux ans de fac de Lettre ou de philo… Poubelle, tout ça.

    1. Edward Newgate

      Les chapelles déglinguées ou l’on célèbre encore la Sainte Messe SP5 (la vraie messe kwa) en sont pleine.

      Croyez-moi, j’y suis chaque dimanche^^

      @xp, comme vous vous plaisez à le dire souvent, un écrivain ne raconte que la même chose, toujours, encore, inlassablement. Vous en êtes assurément. On sent bien l’objet de vos textes entre vos mains perverses, faussement naïves, et c’est jouissif de vous voir torturer tout ca.

  3. Restif

    Certes, ce qui déplait dans le « consumérisme », c’est qu’il soit de masse. Comme si auparavant on n’était pas bien plus consumériste. Ce que Nicolas Fouquet dépensait pour une seule grande fête ferait passer les émirs au compte en banque hyperbolique pour des pingres achevés, des rachitiques du portefeuille. Une « Folie » 18ème juste dans la moyenne du genre ferait passer nos riches pour de bien petits joueurs. Et ce, d’ailleurs, dans des domaines auxquels ils ne pensent même pas : ce n’est pas précisément par hasard que les éditions dites « des fermiers généraux » (La fontaine par exemple) éditions que ces messieurs se faisaient faire pour leur seul usage, atteignent aujourd’hui les sommets de la bibliophilie. Dans l’un des tomes de l’excellente sage de Dune, le 4 je crois, « L’empereur dieu de Dune », Herbert fait remarquer que les révoltés, les de gauche, sont des aristocrates qui se mentent à eux-mêmes. C’est bien pourquoi le tyran héros du titre et du livre recrute en le retournant les meilleurs pour en faire ses serviteurs les plus fidèles. L’un est même son premier ministre-homme de confiance, Moneo. Évidement il ne faut pas entendre aristocrate au sens étymologique. Mais Herbert met le doigt sur quelque chose. Le vrai gauchiste, pas celui qui fait sa crise de puberté, celui qui fait ça parce c’est dans ce camp que souffle le vent qui porte au pouvoir en cette période, ou le type travaillé par une culpabilité un poil tordue, ou celui qui gère mentalement l’héritage idéologique familial ou encore celui qui a besoin d’un tas de bon chouettes gros copains (il y aurait encore quelques catégories), non, le « de gauche » pur et dur aspire à remodeler le peuple afin qu’il corresponde à ses désirs. En vérité il veut le dominer et se prouver cette domination en réglementant la vie du dit peuple. Il veut jouer à être dieu (d’où sa haine du dieu traditionnel d’ailleurs. Il lui faut le néant ou plutôt l’Histoire dans lequel il se voit jouer un rôle majeur ou bien un être suprême dans lequel il s’hypostasie).
    Il est , intrinsèquement et essentiellement, un tyran. C’est le cas Robespierre, le cas Lénine, le cas Castro.

  4. Restif

    Un deuxième volet :
    « cette supposée perte des valeurs » Prolo de la Lite (que j’apprécie) ? quand un petit garçon pour atteindre son Spirou dans un kiosque passe forcément devant Sodom’mag, Xtrème et tout un tas d’images dégueulasses? quand les tueurs deviennent des héros, Mesrine un brave mec (il a tiré sur un journaliste de Minute alors…), quand un écrivain comme Matzneff qui a trempé dans l’affaire du Coral et un ministre comme Lang, lui aussi défenseurs de pourritures, sont invités, honorés? Non, il ne s’agit pas de dire que le monde est foutu, que la dégelée de souffre nous attend et que 666 fourbit ses armes. Comme Rudolf Hoax (dont j’ai personnellement beaucoup apprécié le com qui ne m’a nullement semblé du Camus recraché.Il est normal qu’en parlant de certains sujets certains mot, certaines idées et expression soient utilisées. ) comme R.h donc,à qui j’espère avoir le temps de dire un mot mais c’est pas sûr, je pense que nous sommes dans une mutation qui débouchera sur un nouvel ordre (mondial!^^). Je ne crois pas que nous soyons en pleine Sodome mais quand même.. dusse-je passer pour un vieux con avant l’heure, la Gay pride, c’est à mes yeux une perte des valeurs. Les gens qui sur les plateaux racontent à qui mieux mieux qu’ils piquaient des disques et d’autres trucs dans leur jeunesse, c’est normal hein? c’est une perte des valeurs.
    Ce n’est pas parce qu’une école, disons Gallo-chevénementiste, a voulu faire son beurre là dessus, ce n’est pas parce que des gens en profitent pour attaquer en bloc la société de consommation qu’on doit se cacher qu’il y a un certain nombre de choses qui donnent envie de vomir et qui n’auraient jamais été acceptées avant. Oui, il y a une crise des valeurs, ce qui ne signifie pas qu’il n’y a plus de valeurs, la plupart des gens heureusement, restant sains. Mais, des histoires de pédophilie des Polac Conh Bendit jusqu’aux plagiat d’un Minc qui devrait frapper de nullité tous ses bouquins et empêcher l’homme de plastronner (et c’est pas le seul)en passant par les gosses à qui on explique que l’homosexualité (avec son cortège de drames) c’est super, photos à l’appui, ben désolé, je trouve que ça ne sens pas toujours très bon. On peut apprécier une société démocratico-consumériste sans pour autant s’aveugler sur ses dérives. J’ajoute que, sauf par la grâce d’internet, nous ne sommes plus depuis un moment en démocratie d’opinions. Quand on compare ce qu’on pouvait écrire encore en 1930 et aujourd’hui… Mais mêmes les chroniques théâtrales d’un Léautaud sont devenues inimaginables! Luc Besson n’a-t-il pas poursuivi en justice ses critiques et cette vieille saloperie de Berry aussi? critiquer le cinéma de ces gens là est devenu dangereux pour un critique de grand journal. C’est quand même incroyable qu’on accepte plus la critique! Ce qu’Asensio écrit sur les livres, avant il l’aurait écrit (en plus court, d’accord) dans de grands journaux. aujourd’hui Monde des livres et autres Lire (royaume des Lapaque…)ne sont guère qu’auto congratulations et fausses critiques. Même un Hara-Kiri époque 77 est devenu impossible de nos jours. La perte de la liberté de critiquer, de dire son fait aux faisans sans être poursuivi, c’est bien une perte de valeurs, et pas une mince. Le Crapouillot de Galtier -Boissière avec ses attaques en piqués de Valéry, de Louis Dumur (écrivain oublié mais fort lu alors, et second du Mercure de France) et de tant d’autres est inconcevable aujourd’hui. Le journal ne vivrait pas un an. Alors non, la perte des valeurs n’est pas un fantasme de réac vieille France fervent du terroir tendance racines & scrogneugneu, ni un faux nez idéologique pour une gauche soralienne, pro-palos et anti capitaliste, mais une réalité.

    Ps sur Matzneff et qql autres :
    http://droitfondamental.eu/007-Coral___fr.htm#

    1. Prolo De La Lite

      Ce que je voulait dire , c’est simplement que la nature humaine n’a pas changée . Quand la majorité de la population vivait modestement , où un certain ordre moral règnait , ou un certain poids pesait sur l’ensemble du monde , même l’être le plus avare , pervers , cruel , oisif , violent ne se révelait guère , il y a les champs à labourer , la marmite à faire boullir , on ne devait surtout pas se faire regarder de travers à la Messe du Dimanche …
      L’être le plus vil était en quelque sorte en odeur de sainteté du fait du fardeau qui l’accablait , peut-on être bourreau quand on est le damné de la terre ?
      Un ordre moral dominant s’est effondré , mais n’a pas été remplacé totalement . Monsieur tout-le-monde peut dans le meilleur des cas « tolérer » que son fils soit gay , mais il ne va pas s’en enthousiasmer , ni en être indifférent . Le père de famille préfère voir sa fille mariée , avec trois enfants , que lesbienne . Les médias sont majoritairement progressistes , de gauche , imposent de nouvelles limites et de nouvelles priorités , mais ne sont en aucun cas représentatifs du pays , à peine un bon indicateur . Le citoyen lambda peut hésiter un peu plus à cracher sur la gay-pride , mais ne vera certainement pas ce genre de manifestations d’un oeil positif .
      Si le curé du XIX ème n’était pas tenu au secret , les scandales auraient été infiniment plus nombreux . Si les gérantes de bordels tenaient des magazines peoples dans les années 20 , nombres de commissaires ou capitaines d’industries auraient subit l’anathème général .
      Que les choses soient claires , les frontières définies , que la jouvencelle soit à la messe et le vieux pervers devant sodom’mag , que la pédophilie soit un crime et l’homosexualité une orientation sexuelle , que le pauvre ne s’érige pas en modèle de vertu , c’est plutôt positif .
      Bien sûr , je ne m’entousiasme pas que F.Mitterrand ne soit pas inquieté de ses actes , que la pornographie soit étalée sur le moindre bureau de presse aux yeux des enfants , qu’on nous présente la gay-pride comme une évolution positive , ce ne sont pas des problèmes de fonds . Si des hommes de lois intègres mettent les pédophiles à leurs place , si l’ont cesse de nous présenter une manifestation ridicule de folles avec une plume dans le cul comme « cool et fun » , si une poignée de magazines sont relègués au fond du magasin , l’ordre moral n’en sera pas rétablit , seulement , quelques extravagances ne seraient pas caractéristiques d’une époque .
      Mais j’avoue que je suis partagé . Que le politique veuille modeler l’homme à gauche , c’est une évidence , mais une application cohérente de la loi suivit d’un certain bon-sens est certainement préferable à un retour d’un ordre moral . L’homme ne changera pas , la loi , l’ordre moral est juste un cadre où l’homme évolue . Un voleur est un voleur , un juste est un juste , que les hommes se révèlent sous leur vrai jour est préferable à un masque de vertu obligatoire . Sans compter que les plus pervers sous également les plus zélés .

      1. Restif

        « Les médias sont majoritairement progressistes , de gauche , imposent de nouvelles limites et de nouvelles priorités , mais ne sont en aucun cas représentatifs du pays , à peine un bon indicateur  »
        Absolument d’accord. Le pire est qu’ils ne sont même pas « de gauche  » au sens idéologique du terme, non, ils sont dans cette mouvance libertaire des moeurs, ils veulent passer pour des justes, des justes modernes : ceux qui condamnent le racisme, la soi disante homophobie, robert Ménard etc, et. Il s’agit de leur soupe, car dans la profession passer pour un vrai de droite, un tatoué, c’est automatiquement la porte de l’enfer. Alors il nous disent tout le temps que eux et leurs invités (sauf certains méchants du film parfois pour avoir un ennemi à conspuer)) sont les gentils. Ils sont les propagateurs de l’idéologie qu’il faut avoir, celle du relativisme et de la lèche à tout ce qui marche pourvu que ce ne soit pas de vilains xénophobes.Faire un facho du Pape, laisser virer un prof qui a osé passer un truc contre l’avortement pour contrebalancer un peu le planning familial (qui n’est pas une organisation d’état malgré ce qu’ils veulent faire croire) alors qu’au pire il n’aurait mérité un blâme (c’était sanglant, c’est vrai), bref, répandre leur propagande qui passe par la ringardisation de tout ce qui est décent et la promotion de la saloperie, tel est leur rôle, leur jeu et leur nourrissant métier.
        J’ai écrit dans ce com :
        « la plupart des gens heureusement, restant sains. »
        autant dire que je suis plutôt d’accord avec vous. Je ne suis pas non plus pour un retour de l’ordre moral. Mais ni en 1880, 1900, 1920-30 l’ordre moral ne régnait. Juste une décence. bon, avec la démocratisation des moeurs qui va s’élargissant, 89 qui continue quoi, sur le plan des moeurs entre autres, il est normal que craque le corset trop rigide sans doute qui fut celui des années d’après guerre (la seconde). Ce qui me semble plus grave, c’est qu’on retourne en arrière sur la question de la liberté d’expression. Et le gros problème, c’est que l’ordre moral, il est bel et bien revenu l’ordre moral. Ordre moral médiatique politique antiraciste bien pensant. Et celui-là il nous tient bien par les roubignoles.
        (sauf sur le net : gloire au Net!)

        1. Fascisme Fun

          @Restif

          C’est bizarre, j’arrive à être d’accord avec vous en même temps qu’avec XP. ^^

          Le problème majeur de l’époque, et que j’identifie chaque jour chez tel ou tel artiste maudit à la mord-moi-le-noeud ou sauveur autoproclamé de la race blanche, tendance sociétale qui fait la fortune des laboratoires pharmaceutiques et des psychiatres, c’est le narcissisme prodigieux des nos contemporains.

          C’est fou ça ! Il y a une masse de gens médiocre qui s’imaginent une vie dont ils ne sont même pas dignes en rêve.

          Et de mépriser les petits couples rangés qui vont en boîte le Samedi soir avec ça ! Ces individualités médiocres auront le mauvais goût de faire de la Politique, du théâtre ou encore de lire des livres.

          Excellents en rien et mauvais nulle part, ces Bidochons de la Haute ne parviennent jamais réellement à s’échapper de la comédie de leur « émancipation » (ils militeront mal, ils seront des acteurs bidons, ils comprendra de traviole tout ce qu’ils liset), forcément, ça ne peut que se terminer mal quand il descend de son petit nuage, notre Narcisse moyen, qu’il se rend compte qu’il n’avait pas les moyens de ses ambitions.

          Ou alors de continuer à se mentir, ou finir dans la haine ou la dépression.

          1. Restif

            Le problème majeur(…) le narcissisme prodigieux des nos contemporains.
            Et oui. Je crois qu’après la « mort de dieu » (dont effectivement nous n’arrivons pas à nous débarrasser, cf Rudolalf H) l’Homme a replacé le dit Dieu…par lui-même. Et le malheureux n’est pa du tout à la hauteur! L’idée n’est pas originale, c’est Céline qui écrit « L’homme est devenu un petit bon dieu pour lui-même ». d’où son envie de s’observer de plus en plus près, jusqu’à la télé réalité, et même de s’observer s’observant! C’est une chose que je voulais écrire à Rudolf Hoax. L’homme a d’abord tenté de remplacer Dieu par l’Histoire : Marx (et Hegel avant). Maintenant ilne trouve rien, rien d’autre que lui comme idole (et « tu ne feras pas d’idole »). Les sciences humaines qui n’auraient dû n’êtres que de simples outils, l’histoire, la psychanalyse, la sociologie et même la philosophie sont devenus les nouveaux textes sacrés de la tribu, toutes centrées sur l’Homme, toute prétendant nous dire son essence. Seulement la pensée mystique ne relève pas de la recherche érudite, de l’analyse abstraite. Ne sachant plus vert où se tourner l’Homme se contemple mais ça ne remplit pas son creux spirituel. Alors il tangue…

            Ce que vous dites sur XP et moi me rempli de plaisir. Je pense que ça tient à un fait simple : XP et moi ne sommes nullement en désaccord. Lui joue la carte de l’hyperbole provocatrice intelligente,qui fait réagir et ouvre un débat, moi celle du questionnement. Mais lui, vous, moi, Prolo, Rudolf H et tant d’Ilysiens nous nous retrouvons dans le territoire de la pensée occidental, nous sommes sur un terrain de réflexion qui nous est commun. Nous comprenons la complexité, la nécessité de conjoindre croyance ferme et ouverture d’esprit. Bref,XP moi et tout ceux qui ne s’enferment pas dans un dogme ayant réponse à tout, nous sommes complémentaires.

    2. Il Sorpasso

      « c’est à mes yeux une perte des valeurs. Les gens qui sur les plateaux racontent à qui mieux mieux qu’ils piquaient des disques et d’autres trucs dans leur jeunesse, c’est normal hein? c’est une perte des valeurs. »

      Je me permet d’insister en tenant mon Muray comme Boutin sa Bible à l’assemblée, il ne faut pas parler de perte de valeurs, mais de changement de valeurs, on célèbre là la subversion devenue norme (les fameux mutins de panurge) mais qui veut encore se faire passer pour subversion. Il faut insister car ces gens ne peuvent opérer cette arnaque qu’à condition qu’il y encore en face d’eux d’autres qui jouent le rôle de l’ordre moral, lorsqu’on parle de perte de valeur, on rentre dans leur scénario. Ce n’est pas d’un point de vue moral qu’il faut opérer une critique, mais d’un point de vue de rapport de force : ils sont la norme. Il faut la leur « concéder malgré eux ». Il ne faut faire que ça.

      Ainsi, et là je suis en désaccord avec Restif, la plupart des gens ne sont plus « sains ». On peut observer un retour du négatif sur certains sujets (eurosepticisme avancé, monté du FN, ras-le-bol généralisé) mais je reste persuadé que la plupart des gens ont intégré la majorité des bouleversements anthropologiques. De toute façon, nous sommes engagés jusqu’au cou dans les guerres communautaristes (je te donne un mosquée, tu me donnes ta burka, je te donne le halal à l’école, tu me laisse Pâques férié, etc…) pour des décennies, guerres qui cachent la forêt anthropologique (rapports hommes -femmes*, enfant-adultes, public-privé (dans le sens de vie), etc..).

      Pour aller plus loin, il faut tout de même admettre qu’un arrêt net de l’immigration pourrait être un signe clair de commencement de changement, ne serait-ce que pour faire vaciller une partie importante de l’intouchable inéluctabilité du progrès-que-rien-ne-peut-stopper. Mais on rentre là dans le domaine de l’avenir et de ses surprises.

      *Par exemple, on peut en effet aisément amener le français moyen voire csp+ open-minded à avouer sa lassitude des mouvements gays ou des revendications de barbus, mais sur les sujets des « femmes qui sont moins payées », « il faut des quotas de femme dans les conseils d’administration sinon c’est la preuve qu’on est au moyen-âge » ou sur les « congés paternité obligatoire » je peux affirmer empiriquement que le mâle se trouve subitement tout embrouillé. Ce sont pourtant là des irréalités qui fondent les autres.

      1. Restif

        Oui, c’est vrai, on peut, on doit même parler de changement des valeurs. Mais lorsqu’on en arrive a de nouvelles valeurs qui n’existent qu’en tant que négativité des anciennes, est ce que ce sont encore des valeurs? Est-ce qu’un reflet inversé est quelque chose en soi?

        Que les êtres soient sains dans leur majorité, à vrai dire, c’est un vœu pieu ^^ ; nous sommes probablement tous touchés, à un degré ou à un autre, par l’explosion du panurgisme, par le maternage de l’Etat, tout simplement par le hideux phénomène de la mimésis. Et puis on ne peut s’abstraire de la société où on vit. Il semble bien qu’on soit en présence d’un mouvement de fond qui tend à l’égalité absolu des êtres : femmes, gay etc. Tout doit être mis sur la même ligne. Pour que l’homme devienne homo consomatus et rien d’autre? Je ne sais. Ce n’est pas la société de consommation qui est un danger en soi, mais une société où tout soit orienté vers la seule consommation. Dans mes rêveries paranos, il m’apparait que la nullification de l’éducation nationale conduit doucement à l’élimination de la vieille culture humaniste qui reste une gène pour la survenue du monde des robots-consommateurs. Huxley avait peut être bien perçu les choses. Tout ce qui dérange ce mouvement – différence entre les ethnies, les sexes, entre la culture des individus (la télé et le ciné pour seul dénominateur commun mettra fin à ça) doit être supprimé. J’espère me tromper…

        1. XP Auteur de l’article

          Je peux me tromper, mais il me seble que les « égalisateurs », les universalistes, vouent un culte à la vieille culture humaniste, qu’ils voient comme une epèce de césame… L’idolatrie dont Aimé Césaire fait l’objet me semble être une preuve de ce fétichisme.

          1. Restif

            En apparence Xp, en apparence. Dans les faits, elle est chaque jour déconstruite, les moyens de se l’approprier sont arasés. Un Finky essaye de défendre ce qui reste au nom de la vieille culture humaniste. Tandis que dans les campus américains elle est attaquée comme machiste, anti féministe, ati gay. Je ne sais plus dans quel Ivy League on avait supprimé de la bibliothèque plusieurs classiques dont Moby Dick… au prétexte qu’il n’y a pas de femme dans Moby Dick. Comme le fait remarquer Revel dans ses Mémoires (où il se désespère de cet état de fait) « il y avait effectivement peu de femmes sur les baleiniers du 19ème siècle… ». Et j’ai lu une interview de Philip Roth où il se désespère tout autant de cette disparition que j’évoque.
            Les journalistes et autres qui aident à notre destruction veulent une couverture, et se servent souvent de la culture. Mais de fait ils travaillent à un monde qui la détruit. C’est une façade, ou une marque d’imbécilité profonde s’ils ne réalisent pas que ce qu’ils prétendent aimer ils travaillent à le détruire.

            Sinon je trouve ça chez Stag, remarquable et en plein coeur de notre débat, rejoignant ce qu’écrit Il sorpasso :
            « La gauche (…) est déjà moitié morte, mais son héritage est là, sa marque est indélébile. Ce qui constituait il y a encore un demi-siècle son corpus idéologique le plus provocateur est à présent considéré comme tristement mainstream : on demeure un interlocuteur crédible, un politicard respectable, un journaliste considéré, même si on prône l’adoption homo, la légalisation des pires cames, la repentance toubab éternelle. Un discours qui vous aurait flingué il y a un demi-siècle est de nos jours simplement bien-pensant.

            La Cinquième colonne est vieille à présent et ce qu’elle pouvait accomplir de pire est visible aux yeux de tous. Autant collecter les pièces d’une bombe pour les enfermer dans un coffre : le mal est fait. La gauche n’a plus besoin d’être crédible. Elle a beau couiner contre la lepénisation des esprits ou les frasques d’un Berlu : moralement, nous vivons dans son monde idéal. Un monde où plus personne n’a vraiment besoin d’elle. « http://lesenfantsdelazonegrise.hautetfort.com/

      2. Beau Brummel

        Oui. Dire que nous vivons dans une société sans valeurs et sans morale est une débilité dedroite de la plus mauvaise eau, une illusion « à babouche » (c). La société actuelle est répressive, totalitaire, hygiéniste, moraliste et directive au dernier degré. C’est une « nursery généralisée » (c), qui oeuvre à reconfiguration anthropologique radicale – une suite « inversée » du programme socialiste nazi et stalinien par d’autres moyens, beaucoup plus efficace puisque moins brutal. Nous ne sommes pas dans Orwell-1984 mais bien dans une version cybernétique et pervers de Huxley-meilleur des mondes. Un mélange de gauchisme ultra-moraliste et de capitalisme, une exaltation permanente de la « consommation » ET de sa « condamnation », comme couple injonctif pervers, un appel permanent à la « transgression » et à la « fête » ET la répression hygiéniste permanente (santé, écologie, putes etc.). L’ordre moral antiraciste-universaliste-diversitaire est lui plus puissant et imprègne plus les esprit que la religion à sa grande époque. On exalte l’enculade, on l’enseigne avec le plus grand sérieux aux enfants, et on réprime en même temps la moindre allusion à une quelconque question « raciale » ou « identitaire » (concernant les européens uniquement, bien sûr). La chape de plomb doit être pire que sous l’URSS mais on vante la liberté d’expression et la Démocratie et on bombarde même en son nom EN Y CROYANT. La gauche et le Zystème se comportent plus autoritairement que Mussolini mais traite la moindre critique (même « républicaine ») de « fasciste ». J’arrête là ; Muray a dit tout cela mieux que moi il y a déjà longtemps.
        Lady Gaga est évidemment un symbole de domination, non de « décadence » morale.

  5. Fascisme Fun

    « On vit dans une société trop matérialiste et individualiste. »

    Je pense qu’il est criminel de laisser croire aux petites gens que leurs tracasseries existentielles proviendraient d’une société de consommation qui les ont épargné des trivialités monstrueuses de leurs aieux.

    Un exemple simple: celui de la Machine à Laver. Objet de consommation dont on pourrait écrire des Hymnes et des Ôdes tant il a pu libéré l’Humanité dans des proportions inimaginables, eh bien, du temps de ma grand-mère, ça prenait une journée entière pour laver le linge familial. Une journée à se ruiner le dos au lavoir et à transporter des draps gorgés d’eau qui pesaient des tonnes…

    Qui serait prêt de nos jours à sacrifier Lady Gaga (fille naturelle de la Machine à Laver) pour retrouver un semblant de spiritualtié fantasmée, hein ?

    « On vit dans une société trop matérialiste et individualiste. »

    Il est criminel de laisser croire cela parce que ça finit par matérialiser le malheur pour de vrai chez des individualités en quête de « ressentiment ».

    Individualités pas assez bêtes pour se satisfaire de la vue d’un poster de Playmates aux gros seins mais pas non plus assez intelligentes pour relativiser la médiocrité intrinsèque de ce monde qu’ils finissent par identifier a la société actuelle.

    J’avais lu quelque part une critique très virulente à l’égard d’d’Alain Soral, critique qui l’accusait en autre de terroriser ses jeunes lecteurs masculins en fabriquant un portrait monstrueux de la femme moderne, et salopant par voie de fait leur enthousiasme pour la drague sans parler de l’espèce de « nourriture commode » au célibat que de tels écrits misogynes induisaient.

    Rien de neuf sous le soleil en somme, Houellebecq avait déjà pourri pas mal d’esprit faibles en son temps (dont Fascisme Fun ^^). Depuis le personnage de Madame Bovary aux légions d’allemands suicidés après avoir lu « Les Souffrances du jeune Werther », il y a toujours eu dans les livres mal-assimilés une force de nuisance considérable.

    Et cette formule : « On vit dans une société trop matérialiste et individualiste. »

    C’est de loin la formule la plus conne et la plus nuisible que j’ai jamais entendu.

    1. Restif

      « On vit dans une société trop matérialiste et individualiste. »
      Mais elle vient d’où cette formule? Je l’ai pas lue sur ce fil.
      (sinon voir la très fine dichotomie opérée par Il Sorpasso entre Narcissisme et individualisme ».)

      1. Fascisme Fun

        « On vit dans une société trop matérialiste et individualiste. »

        Il n’y a pas de formule plus répandu. C’est devenu la couillonnade obligatoire à balancer dans les dîners pour faire « intelligent », un espèce espèce de « mantra automatique » que se répète la moitié du bottin médiatique et intellectuel: du néo-païen d’extrême droite au mollusque laïcard lisant Mariane, il n’existe guère de consensus plus large et problématique.

        1. Restif

          Oh oui, c’est Le lieu commun actuel. On est là en pleine problématique traité sur le fil La France est un hôtel. Toutes les époques sont matérialistes et individualistes. sinon les croisés n’auraient pas étripés les chrétiens de Constantinople et nombre de juifs en Hongrie. Le pape Urbain II, a reconnu qu’il les envoyait en orient surtout pour faire cesser les combats pour s’emparer des fiefs de l’autre dans leurs territoires.
          Oui, toutes les époques le sont parce que l’Homme l’est. Ce qu’il a aujourd’hui c’est autre chose,une désagrégation de ce qui rendait l’homme occidental sûr de lui dans son individualisme (et son matérialisme) mais on a déjà bien causé de tout ça sur le fil nommé plus haut. Et puis déjà que ma réponse à Prolo de la lite est en attente de modération, je me défie!

          1. Il Sorpasso

            Je ne sais pas si l’homme est si individualiste que cela. Je crois que c’est une denrée rare, et qui l’a toujours été. Mais la guerre que l’on mène contre lui atteint en effet des sommets depuis le XIXeme, et que l’antitotalitarisme moderne n’est de ce point de vue que la continuité des totalitarisme du XXeme sinon qu’il arbore un sourire maternel.

            Je pense même qu’un pays comme les USA où l’individualisme est sensé être roi est miné par un collectivisme certain, mais un collectivisme à une autre échelle. Il est impossible, par exemple, pour un personnage public de médire une communauté (même, et surtout, si c’est la sienne) il peut le dire, mais sa carrière est brisée.

  6. Nebo

    Les médias sont majoritairement progressistes , de gauche , imposent de nouvelles limites et de nouvelles priorités , mais ne sont en aucun cas représentatifs du pays , à peine un bon indicateur »

    En tout cas, l’affaire est bien connue, les donneurs de leçons Gôchistes ont tous cette particularité. Ils ne pratiquent jamais ce qu’ils prêchent. 😀 En tout cas… chez Médiapart, c’est pas la diversité qui règne…

    Voyez leur équipe…

    http://presite.mediapart.fr/atelier-journal/equipe

    C’est pas l’équipe de foot nationâle, c’est sûr… 😀

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