Week-end à Paris

Paris c’est beau. J’y ai passé le week end, fabuleux. Terrasse, lunettes de soleil et matage de gonzesses à m’en fracturer l’oeil: des beautés fatales qui gardent toute leur allure sur un vélo avec Iphone à l’oreille. L’envers, c’est le métro et les parcs. Le métro, c’est dégueulasse, ça pue la veulerie à cent mètres. J’y suis, je lis l’Équipe. Une bande de petits connards d’une vingtaine d’années, et que ça fume des clopes dans le compartiment voyageurs. Tu fais la remarque et tu te fais insulter direct, comme si rappeler les règles du vivre-ensemble à ceux qui n’ont que ce mot-là à la bouche était le crime de lèse-racaille insoutenable pour cette bande de branleurs. Et voilà que les insultes partent  » Sur le coran, je vais la niquer ta mère ». J’ai compris pourquoi l’islam avait une mauvaise image à ce moment-là. Associer un objet sacré et des attitudes pas très convenables envers ta mère: j’ai jamais entendu une racaille blanche dire « Sur Notre Seigneur Jésus-Christ, je vais la niquer ta mère ». Bref tout cela s’est finalement conclu de la manière suivante: les racailles sont descendues de la rame proférant des insultes vaines, et moi continuant mon chemin dans un état de tension rare. C’est pour cela que Paris me soûle de plus en plus, c’est trop tendu, trop vulgaire, tu as une chance sur deux de te faire embrouiller lorsque tu sors. Autre exemple, en rentrant un soir en voiture, des gamins avaient foutu des barrières de police au milieu de la rue, se gaussant d’avance d’un futur accident de bagnole. Je demandai à mes amis y résidant comme ils faisaient pour remédier à ces désagréments, c’est simple, ils évitent les zones à risque, sortent dans des endroits chers, sûrs de ne pas croiser cette sale engeance. La ségrégation économique, pure and simple, ils en ont les moyens, tant mieux pour eux. Je ne peux imaginer le calvaire que vivent les gens normaux et bien éduqués qui passent leur temps à côtoyer ces merdes. Dans le même genre, une amie a récemment effectué un stage de récupération de points de permis de conduire, des gens d’un certain âge plutôt bien de leur personne et des jeunes d’une vingtaine d’années, dormant devant celui qui prenait la parole, pas la moindre once de bienséance ou de tenue devant un semblant d’autorité. J’ai également passé un  moment dans un parc de la capitale: cela m’a rappelé les parcs aux Etats-Unis, les noirs avec les noirs, les arabes avec les arabes, les Coréens avec les Coréens, tous en groupe nombreux et les blancs par petit groupe de deux-trois, absolument incroyable.

Et puis le repas de Pâques, une cousine qui a grandi dans la banlieue rouge me racontait comment elle n’avait jamais bénéficié de la moindre aide de la mairie, alors que tous ceux qui foutaient le bordel partaient en vacances payées par la mairie, le plus pur clientélisme communautaire. Un autre cousin, bobo comme pas deux, imaginez qu’il s’est abonné à Libération et qu’il le lit sur son Iphone et y va de son couplet sur l’immigration chance pour la France, le reste des convives hallucinés devant ce discours qui sent tellement le moisi; Marine avait le vent en poupe lors de ce repas, surtout chez les gens bien qui côtoyaient les merdes à longueur de journée que l’on croise dans le métro. Cela fait un moment que je ne vis plus en France, mais plus j’y retourne, plus je trouve que le pays devient devient moche et laid, ou plutôt ses habitants, qui ont acté cette faillite collective, qu’il n’y a plus rien à tirer, plus d’aventure collective. Un ami mien, anciennement très politisé, patriote, enthousiaste, vindicatif, passionné a démissionné de tous ses engagements passés, pour ouvrir un Subway, il gagne  plein de thunes, va en ouvrir un deuxième et puis un troisième…désormais son seul but est de gagner du pognon…de se plonger là-dedans, de s’y vautrer pour être sûr de ne pas croiser toutes ces merdes: L’argent c’est bien…il ne va même plus au Parc des Princes…Je pense qu’il a pris de bonnes décisions…et je ne vais pas tarder à faire pareil…me marier, assurer une descendance et gagner beaucoup d’argent… lorsqu’il n’y a plus aucune valeur, seuls restent la famille et l’artiche, voilà pourquoi je suis encore de droite mais plus tout à fait, j’ai rencardé au bazar la patrie (peut-être y reviendrai-je)…nada existe.

Addendum: je suis parti  faire un plein de bouquins, je vous avais demandé des conseils pour tout ce qui était SF (dans la partie commentaire) mais j’avais oublié la sélection alors j’ai acheté Black Man et Carbone Modifié de Richard Morgan, le maitre du haut-château Dick, et Spin de Wilson et puis d’autres trucs de polars…malheureusement j’ai demandé conseil au libraire qui est un fieffé gauchiste, me disant qu’il n’aimait pas Ellroy car il le trouvait réac et raciste, pareil pour Dantec…j’ai donc acheté Le testament syriaque de Barouk Salamé, L’aliéniste de Caleb carr, Haka de Caryl Ferey, et deux ou trois autres conneries dont je vous ferai part si ça  vaut le coup…

11 réflexions sur « Week-end à Paris »

  1. mortaupeuple

    J’ai vécu 5 ans dans le 10ème, et j’ai pris 15 ans dans la gueule. Du coup maintenant Paris, c’est que pour les loisirs et le shopping. En fait, Paris peut être parfaitement vivable, même dans un quartier populaire, mais faut être ultra organisé et plein de patience (ce qui n’est pas mon cas).

    La vie en province est bien plus douce.

  2. Fascisme Fun

    (MESSAGE CORRIGE – prière de supprimer le message précédent)

    Paris et l’Île de France, contrairement à la légende, sont des zones plutôt préservées de la racaille. Il est très facile de s’isoler à Paname où dans les villes bourgeoises des Hauts-de-Seine. On peut vivre toute sa vie dans le 16ème sans jamais en sortir ni voir un seul jeune en survet/casquette.

    Dans la ville où j’évolue, c’est un immense foutoir cosmopolite où tout communique. Que vous soyez un ruskof multi-milliardaire où un payot du cru complètement fauché, vous croiserez tôt où tard les bandes d’Attila en allant faire vos courses ou pour promener le clebs. A côté d’une rue où les appartements frisent les 3 millions, vous avez une autre rue qui fait figure de coupe-gorge. A l’inverse, Paris est composé d’une série de ghettos qui n’intéragissent guère entre eux, sauf en période festive où pour un type de rapine spécifique.

    La métropole la plus envahie, la plus sûre (dans la partie blanche) et la moins anxiogène de l’Hexagone, ce n’est autre que Marseille.

    Et oui !

    Pourquoi ? Parce qu’il y a un apartheid invisible qui sépare la ville en deux entités civlisationnelles bien distinctes (quelques isolats arméniens et juifs) et avec comme ligne de front la Cannebière.

    Il y fait bon vivre parce que les différentes « communautés » qui la composent ne vivent qu’entre eux.

    Une ville comme Cannes, où il y a beaucoup moins d’immigrés et de racailles qu’à Marseille est inversement un véritable enfer d’insécurité et de clashs inter-culturels récurrents.

    Pourquoi ? Parce que rien ne sépare, comme dans une immeuble auxquels on aurait supprimé les cloisons: les voisins finissent logiquement par s’étriper.

  3. Cherea Auteur de l’article

    Je me souviens d’un 31 décembre à Paris, le métro pour se déplacer, devions prendre le métro sur les champs après avoir dîné dans le coin, je pense avoir vu le futur de la France, un pays complètement coupé…aux hardes d’Attila, le métro, les banlieues pourries…et aux autres le reste, les clubs privés, les coins protégés..

    Je me souviens d’un client que j’étais allé voir à Aix…puis j’en avais un autre à Marseille…j’arrive en bagnole par des quartiers pas racontables…Marseille c’est vraiment cosmopolite et on entend souvent les marseillais vantés ce mélange…mais ce sont surtout les racailles qui parlent de cela…je n’ai jamais vu un riche marseillais vanter les cpf..…

    1. Fascisme Fun

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      je n’ai jamais vu un riche marseillais vanter les cpf..…
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      Il est clair que ceux qui vantent le métissage bienheureux (vaste arnaque) de Marseille y ont quelque intérêt dans l’affaire.

      Un marseillais de souche, tout ce qu’il y a de plus gauchiste et fonctionnaire, me racontait que les couples mixtes étaient inexistants dans sa ville, comparativement à Paris où le mâle de la Diversité est devenu un accessoire d’égaiement plutôt tendance chez la « white chick ».

      Comment expliquer que dans la ville la plus cosomopolite de France, il y ait aussi peu de couples mixtes ?

      Il suffit de se promener à Belsunce (95% d’arabes) à où dans les quartiers chics du 8ème arrondissement (des résidences à faire blêmir les agents immobiliers de Neuilley-sur-Seine) pour le constater: Marseille, c’est un Rio de Janeiro à la sauce Pastaga.

      Il y règne un apartheid soft, quasiment intériorisé.

  4. lordauch

    C’est cette auto-ségrégation (le « différentialisme communautaire » en langage fleuri) que le Zystème veut à tout prix éviter, en faisant la promotion, au nom de l’antiouacisme et de la toléwance, du projet le plus racialiste et eugéniste depuis la Moustache : le métissage. Concrètement ça donne la volonté de « brassage sociale (sous entendu « racial ») » par les fameux 20%, les pubs Bennefion avec le gronégro et sa pute blonde chic, et la chute dans le néant de quelques donzelles à faible niveau cognitif dans les bras de mongoliens gansta’ qui les tabasseront jusqu’à la fin de leur misérable existence (bien fait). Mais spontanément, les groupements humains préfèrent rester entre eux, rien de plus naturel (mais la nature c’est nazi 🙁 ), il faut donc sortir le Panzer-Staat et tout l’attirail propagandiste qui va avec pour faire accepter ce projet délirant. C’est pourquoi il y a quelque espoir qu’à long terme ça capote quand même sérieusement. A moins que …(retour du refoulé pessimsite)

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