Enfin !
Enfin la prostitution risque de devenir interdite en France.
Il n’existe pas de prostitution libre, choisie ou consentie
Nous dit notre ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot. Ce qui amène celle-ci à évoquer la pénalisation des clients.
Cette pénalisation est, en vérité, contrairement à la pénalisation de certaines transmissions du sida, une excellente chose.
Si je n’y vois aucun inconvénient c’est, bien entendu, parce que je ne suis pas client de prostituées. Pour une multitude de raisons. Des préoccupations hygiéniques déjà. Ensuite, si on veut vraiment tirer son coup, il n’est pas nécessaire de payer de cette manière. Non, il vous suffit de sortir le soir. Au final cela ne vous reviendra pas plus cher. Mais vous aurez bu. Vous aurez l’illusion d’une propreté plus grande. Vous aurez au moins joué le jeu de la séduction. Et puis c’est également meilleur pour l’ego.
Disons le franchement, il n’y a, aujourd’hui, aucune bonne raison qui justifie d’aller voir une prostituée. A part si vous n’avez pas les moyens de vous taper des jolies jeunes filles et que vous n’aimez que celles-ci. Ce qui signifie que vous êtes tout à la fois pauvre, moche et con. Sinon, si vous n’avez pas ne serait-ce qu’un seul élément de ce triptyque, vous n’avez aucune raison valable pour ne pas accrocher une jolie jeune fille. Bref, on peut tourner les choses dans n’importe quel sens, voir une prostituée aujourd’hui, c’est le signe indubitable que vous êtes un loser de haut niveau. D’ailleurs quasiment personne n’avoue fréquenter des prostituées. C’est la honte. Il n’y a rien à sauver.
La pénalisation va changer un peu cela.
Désormais, il y aura le petit goût de l’interdit, de la faute (pénale) et de l’opprobre public. Jusqu’ici, tant que vous ne risquiez rien, la seule excitation que vous pouviez ressentir était le risque que votre femme ou votre entourage soit au courant si vous n’avez vraiment pas de chance. C’était un peu mince. Et les choses n’allaient pas en s’arrangeant avec l’idée récente et dégueulasse de réouvrir les maisons closes.
Alors même que les maisons closes c’est un peu l’équivalent pour le sexe des bus médicalisés pour les toxicomanes.
C’est, autrement dit, enlever toute signification sociale déviante à un geste dont l’intérêt tient précisément, pour une bonne part, à sa déviance -à l’origine tout du moins. Quel est l’intérêt de ce faire un fix dans un bus propre, à l’intérieur blanc médical aseptisé, avec des infirmières, des médecins et des seringues propres ? Hein ? Autant devenir fonctionnaire dans l’administration territoriale.
Eh bien il en va de même pour le sexe tarifé légal et organisé dans une maison close. C’est une hérésie. C’est Orwellien. Rien d’étonnant à ce que les semi-demeurés de Canal + aient sorti une série française sur ce sujet. Et que ce soient des députés UMP qui aient évoqué à un moment la réouverture de ces maisons, rêvant de cadre juridique, d’assistantes sociales et de contrôles multiples (dont fiscaux).
Les pratiques sociales les plus agréables sont celles qui ne sont pas -ou faiblement- encadrées. L’idéal étant qu’elles soient également illégales.
Avant de vous lire, j’avais juste envie de latter à coups de Doc cette pétasse de Roselyne. Ce n’est en réalité qu’une Boutin souriante, c’est à dire pas grand chose. Votre approche est amusante, mais bon, on peut juste faire le constat d’un Etat toujours plus présent, d’une police qui ne fera plus que mettre des amendes aux conducteurs qui vont trop vite et désormais aux clients de la prostitution. J’imagine que les viols dans les caves ne feront pas partie du job. C’est tout de même assez pitoyable;, pour ne pas dire plus.
Je n’ai jamais sauté à l’élastique. Pour une multitude de raisons. Mais pas parce que je n’ai jamais osé, d’ailleurs on ne risque rien puisque c’est payant.
Je préférerais encore être pianiste dans un bus médicalisé pour toxicomanes…oui, ou dans un bordel, c’est pareil.
Roselyne Bachelot c’est quand même l’élue de la république qui est allée faire du nudisme sur une plage ad hoc en compagnie de cette pitoyable gangrène de Jolivet (le pire des deux frères, le vert). Déjà dans le genre grosse cochonne seizième qui s’assume, qui est « sans complexe kw « , la variété de droite MAIS libertaire, elle résumait bien un certain type de poubelles humaines qui a mon avis n’ont pas été pour rien dans l’émergence des Bonnot et Emile Henry à la Belle époque, quand les anars étaient encore dignes de ce nom. La voilà maintenant qui veut nous amener dans cet enfer aseptisé qu’est la Suède de Millénium. J’ai lu cette fade trilogie intéressante pour au moins un point (outre qu’elle est l’héritière des Rocambole et Zevaco mais c’est une autre histoire) : le héros, comme son créateur qui était rédacteur en chef d’une revue de vigilance sur les sales menées du fascisme (brrr) est un connard de première qui ne cesse de donner des leçons au monde entier des sales beaufs-machos-de-droite-fachos (pléonasme) tout en laissant sa fille se débrouiller toute seule et en trompant sa nana à tire-larigot. Le Tartufe gauchiste dans toute sa splendeur. Où l’on voit à travers ce bouquin qui se veut féministe en diable (en diablesse plutôt) que cette société est un cauchemar orwellien , un cauchemar climatisé, hygiénisé, où l’on brise raide une carrière pour une seule passe tarifée. Où on peut vous trainer en justice si vous oser défendre l’idée d’une prostitution non criminalisée, une société ou le mâle est coupable de naissance.D’ailleurs, dans les crèches et maternelles là bas, on interdit les jouets tels que pistolets et soldats, on habille les petits garçons en petites filles et on les force à jouer à la poupée. Si, si, c’est authentique. Vae Victis a un jour exprimé sa (juste) haine et son mépris des sociétés du nord, Scandinavie, Norvège, suède… Je vois avec terreur qu’elles dessinent la carte de notre avenir. (au moins, on aura du mal à habiller les descendants de nos cailleras en petite fille…C’est une consolation, maigre certes, mais s’en est une^^)
Blueberry : défiez-vous de votre vieux fond chrétien qui, négligé -en apparence-, se retourne comme un gant pour devenir sa contrefaçon nihiliste et épuratrice. Avec ce type de raisonnements on en reviendrait à regretter l’Inquisition qui rendait le blasphème si délicieusement dangereux.
Restif, je vous suis à 100%. J’ai lu le 1er tome de Millenium, plus sur les critiques dithyrambiques de la série, et le 3e à l’arrache, pour finir, parce que j’aime bien finir. C’est une excellente chose qu’il n’y ait pas eu de 4e tome. C’est effectivement hygiénisé, comme l’est ce projet de mesure de Bachelot, mot que j’ai failli employer dans mon premier commentaire. Une hygiénisation vers laquelle socialos et ecolos nous poussent irrémédiablement, car largement soutenus par l’UMP. Derrière Bachelot il ya des lobbies chrétiens sociaux, dont le fonctionnement mental est le même que celui des Bouttin, Duflot, …
Je me souviens de cette réflexion de VV sur les peuples du Nord, que j’avais trouvé excellente. Un court déplacement professionnel à Göteborg avait il y a qqs années suffi à me dégouter irrémédiablement de leur modèle.
Avez-vous le lien du message de Vae Victis en question, please ?
Je ne sais pas comment prendre le ton de l’article – est-ce juste un gag? blog libéral merde! – mais « le petit goût de l’interdit, de la faute et de l’opprobre publiQUE » est déjà bien là étant donné que « C’est la honte », donc ça se mord la queue.
Bachelot est de toutes façons à l’ouest, les français vont déjà en masse dans les bordels des pays limitrophes et la prostitution grouille sur internet, donc on s’en branle de ses avis péremptoires, la prostitution, qu’elle soit choisie ou non, existe et existera toujours. Cela dit, pas étonnant que ça soit incompréhensible à sa réflexion de pouffiasse bourgeoise.
« il n’y a, aujourd’hui, aucune bonne raison qui justifie d’aller voir une prostituée. A part si vous n’avez pas les moyens de vous taper des jolies jeunes filles et que vous n’aimez que celles-ci. »
– C’est rapide (pas la peine de draguer pendant des heures pour un résultat non garanti)
– Au pieu, tu CHOISIS ce que tu veux. T’es donc sûr de la qualité
– La plupart des Escorts sont des années-lumière plus sexys que 95% des nanas branchables en boite. Et les 5% restantes sont inaccessibles pour 95% des mecs
Bref, interdire la prostitution, ou plutôt criminaliser le fait de se taper une pute (puisque c’est, même si au final ça revient au même, le but de Bachelot), c’est complètement con.
Il faudrait au contraire légaliser les maisons closes.
nicolasbruno > L’État n’est-il pas plus présent lorsqu’il encadre et règlemente une activité que quand il se contente de la pénaliser ?
Jazzman > Je me demande s’il y a des formules, du Chopin en fond sonore et des coupons de réduction dans les bordels espagnols ou allemands… La maison close c’est l’enfer sur terre.
Restif > Je crois que vous faites erreur. La solution hygiéniste, et revendiquée comme telle d’ailleurs, c’est la maison close. Pas la prostituée et son client relégué dans un sous-bois pour ne pas se faire attraper. C’est l’univers de la maison close qui est aseptisé avec ses distributeurs de préservatifs, ces gels pour les mains et ses cabines de douche. Et puis c’est une question de responsabilité individuelle sinon. La non-pénalisation du client, c’est sa déresponsabilisation.
neoarchean > Vous confondez être pris pour un dégueulasse et être considéré comme un criminel (ou délinquant). Sinon, oui, vous avez raison, il existe de toute façon des bordels dans certains pays limitrophes pour les amateurs de sexe administratif. Vous pourrez me dire que plutôt que délocaliser ce marché, on pourrait le ramener en France. Pourquoi pas. Et, ensuite, pourquoi pas toujours, vanter dans des brochures le Nord de la France aux pédophiles du monde entier pour faire concurrence aux pays du Sud-Est asiatique également. Mais bon. Il faut accepter la mondialisation parfois.
Heimdallr77 > Certes, vous avez raison, il y a la rapidité. Est-ce un avantage ? Plus précisément, est-ce un avantage face à l’inflation de votre ego quand vous réussissez à draguer en soirée et conclure dans la foulée ? Je n’en suis pas certain. Il faut penser à comment on se sentira après. Et entre les poches vides et vaguement honteux et les chevilles enflées et vaguement honteux, j’ai choisi personnellement. Deuxièmement, cette fille rien ne vous empêche de la choisir. Vous aurez même plus de choix. Troisièmement la plupart des Escorts sont laides. L’exemple-type c’est cette Zahia. Cela ne change donc pas de ce que vous pouvez trouver dans une soirée normale, en boîte ou dans un bar et etc. Vous aurez nettement plus de chance de trouver une jolie nana pas vulgaire en soirée que dans un réseau de prostitution. Que vous les trouviez inaccessibles est inexact. Pensez à la jurisprudence Karembeu. Dans mon triptyque pauvre/moche/con. Karembeu est moche et con, mais il n’est pas pauvre. Il a donc pu se taper Adriana. Et si vous n’êtes pas riche, il vous suffit d’être beau ou d’être intelligent pour parvenir à ce Graal de la jolie fille. Quant aux moches/cons/pauvres, je compatis, mais je ne m’adresse pas à eux. Nous sommes sur ILYS ici.
« Quant aux moches/cons/pauvres, je compatis, mais je ne m’adresse pas à eux. Nous sommes sur ILYS ici. »
Ok.
Mais considérons ceci (cas d’école):
Vous êtes marié depuis X années (X étant supérieur à votre âge divisé par 2). Vous aimez votre femme. Vous avez des enfants et vous consacrez tous vos week-ends à votre famille, ce qui n’est pas un fardeau mais au contraire un véritable plaisir.
Néanmoins, de temps en temps, surtout lorsque les beaux jours approchent, vous vous dites: « j’me taperais bien la nana super sexy assise à côté de moi dans le métro ». Mais vous n’avez NI le temps de la draguer NI l’envie de le faire. Vous allez au taf, « pas qu’ça à foutre », « et puis de toute façon, on irait où, à l’hotel du coin? », « Et pis quelle est la proba que la nana, que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam dise, au milieu du wagon bondé: « Ok beau gosse. T’es trop craquant. allons baiser »: 0.
Solution?
L’escort à 250 sacs la demi-heure. Bonne, dispo, docile. Pas de question. pas de coup de téléphone à 23h pour te dire de plaquer ta femme parce qu’elle est trop « in love ». bref pas d’emmerdes. Vos enfants n’en pâtissent pas. Votre femme n’en pâtit pas. Vous ne bouffez pas du temps que vous pourriez leur consacrer pour votre propre plaisir égoïste.
Putain mais il est où le problème? Pourquoi l’Etat devrait-il intervenir là-dedans?
Et cette histoire de « une pute ne choisit jamais de l’être »… Pffff… C’est quoi cette justification à la noix? Les « Zahia », qui n’ont rien d’autre dans la vie que leur cul, peuvent se faire 50 smics par mois… Doit y en avoir des palanquées qui se posent pas de questions sur la moralité de tout ça…
Je comprends et je ne comprends pas votre exemple.
Si vous n’avez même pas envie de draguer la jolie fille qui est à côté de vous, que vous n’avez pas que ça à foutre vous qui prenez votre métro pour vous rendre à votre métier super-important avant de revenir vous éclater à prendre soin de votre famille, êtes-vous certain que vous aurez envie de vous la taper ?
Mais, j’en ai eu parfois l’écho, je sais que certains hommes ont ce qu’ils nomment des « besoins » et que ceux-ci peuvent se porter parfois vers d’autres femmes que la leur. Et que seul leur importe la satisfaction de ce « besoin ». Eux, la chasse, son côté sportif, le jeu, cela ne les intéresse pas. Ou alors, comme dans un sketch des inconnus, il faut sortir les poules d’une cage devant eux.
Dans ce cas-là, oui, l’escort est sans doute une excellente solution.
Je n’irais cependant pas jusqu’à considérer ces hommes comme des esthètes.
L’argument du plaisir égoïste me parle nettement plus. Même si je dois avouer que, dans le cas de figure que vous évoquez, la solution de garder cette pulsion à l’état de fantasme me semble encore plus préférable dans cette optique.
Sinon, il me semble encore une fois que l’intervention régalienne de l’État est bien moindre que lorsqu’il s’amuse à encadrer, réglementer, etc.
« i vous n’avez même pas envie de draguer la jolie fille qui est à côté de vous, que vous n’avez pas que ça à foutre vous qui prenez votre métro pour vous rendre à votre métier super-important avant de revenir vous éclater à prendre soin de votre famille, êtes-vous certain que vous aurez envie de vous la taper ? »
Oui
« Et que seul leur importe la satisfaction de ce « besoin ». Eux, la chasse, son côté sportif, le jeu, cela ne les intéresse pas. »
Exactement: c’est même pour moi la définition de tromper. Se taper une autre meuf (une pute pour rester dans le sujet), c’est plus du sport qu’autre chose. Il n’y a pas de cérémonial. On est pas là à débiter des conneries en espérant que la proie les gobe. C’est juste un plaisir différent. C’est pour cela que je ne vois pas où est le problème.
L’intervention de l’Etat dans ce domaine est honteuse.
Je n’ai pas parlé « réouverture des bordels » Blueberry, c’est un débat qui m’indiffère ou me dépasse, je ne sais pas trop, enfin bref je n’irai pas me prendre la tête avec ça. J’ai parlé d’hygiénisation à propos des pays du Nord, têtes de file de la criminalisation de la prostitution, à l’occasion de la série Millénium. nicolasbruno nous a décrit avec précision ses souvenirs évocateurs sur l’ambiance qui suppure des législations que vous soutenez : « Un court déplacement professionnel à Göteborg avait il y a qqs années suffi à me dégouter irrémédiablement de leur modèle. » Témoignage qui rejoint tout ce que je ressens viscéralement dès que j’entre en contact avec ces terres quel que soit le point de contact (lecture, ciné, actu sociétales etc).
Et je ne comprends pas ce que vous dites sur l’intervention de l’état. Où est l’intervention de l’état dans le fait de laisser les gens s’arranger entre eux? L’intervention de l’état elle est précisément dans la criminalisation de la prostitution, là oui, l’état rentre dans la vie privée des gens,s’insère dans notre sphère intime, brise des vies etc. Que des adultes fassent entre eux leur petites affaires sans précisément que l’état n’ait rien à y voir c’est le contraire même de l’étatisme, non? Je déteste les proxos, mais avec le net j’espère que ces marchands de viande vont disparaitre, et puis c’est un autre débat, vu que la criminalisation ne fera pas disparaitre ces immondices.Donc encore une fois je ne comprends pas votre reproche d’étatisme et quand au reste, n’ayant pas dit un mot de la réouverture des maisons closes vous me prêtez des propos pour vous donner le gant de les réfuter…Ce n’est pas dans vos méthodes habituelles ça, Blueberry! Shame on you^^
@Restif
Je ne suis pas d’accord. Je ne vois pas l’intérêt de réouvrir les maisons closes… Enfin, c’est mon avis…
Vous pourriez avoir raison si cela ne faisait pas quelques années qu’on sent que cela tangue. Un jour on parle réouverture des maisons closes. Le lendemain (ou presque) de pénalisation des clients. Et variantes. Ceux qui initient le débat ? Des membres du parti au pouvoir. Bref, vous croyez sincèrement que l’État va continuer longtemps à laisser les gens s’arranger entre eux comme aujourd’hui c’est globalement le cas ? Il s’agit de faire un choix Restif ! De savoir si on préfère la pénalisation ou la légalisation-règlementation avec carnet de traçabilité de la prostituée et taxes.
Promotion fellation pour la Saint Valentin ou garde à vue pour fellation dans un sous-bois ?
Faites votre choix.
Le choix ?
Comme Bidou , aller voir des peluches thaïes de 40 ans
à Pattayah.
Mike Steve, Ca y est, j’y suis.
Dans votre jeunesse, alors que vous aviez été confié à votre oncle, vous vous êtes épris d’une jeune prostituée. Mais, au cours d’une altercation, celle-ci est tuée. Fou de rage, vous vous êtes enfui, laissant la chambre du saloon dans lequel a eu lieu le meurtre en feu avec l’agresseur, Wallace Blount, à l’intérieur. Vous êtes receuilli par une tribu indienne parmi lesquels vous avez passé une partie de votre vie. Quelques années plus tard, vous devenez marshall dans une petite ville. Vous voyez ressurgir votre passé sous la forme de Wallace Blount qui est bien vivant et qui cherche à mettre la main sur un trésor indien. Vous faites appel à Roselyne et sa bande de tueuses, de pittoresques furies armées de coutelas-crucifix
J’ai été « recueilli » par des nordistes qui m’ont lavé le cerveau.
Blueberry : j’ignorai que vous aviez fait Rhétorique avec Mephistophélès. Que voulez-vous donc répondre à ça… (ceci dit, l’idée qu’une petite pipe soit suivie d’une « rosette » n’est pas fait pour m’attrister la rate). Je me demande quand même –j’ai tant mauvais esprit– si vous n’acculez (sic) pas votre (respectueux ) contradicteur à un choix un tantinet manichéen.
XP : c’est pourtant bien toi qui m’avait parlé d’un projet de boxon uniquement rempli de vieilles filles de l’Educ’Nat obligées de se reconvertir après la révolution informatique ? Je suis certain que, rien qu’en accueillant les anciens élèves, l’affaire serait suffisamment rentable pour assurer un complément retraite décent à ces pauvres victimes de la modernité.
Hu hu hu!
Tu me donnes des idées de billets très moqueurs et très méchants^^
Des bordels pour faire bosser les femmes profs au chomage technique, et à la caisse, on mettrait les institutrices à la retraite qui écoutent France Inter…. Je ne suis pas contre le fait que l’on verse des retraites aux vieux, mais à condition qu’ils fournissent un travail en échange. L’oisiveté est mère de tous les vices.
Michéa a déjà eu la même idée. ^^
http://www.youtube.com/watch?v=r7cMfIA-oLQ
Rhétorique ? Méphistophélès ? Manichéen ?
J’ai l’impression que vous utilisez des mots compliqués pour gagner du temps.
Faites votre choix.
Vraiment curieux comme billet. Je lis ce site depuis un moment et je ne m’attendais pas à ça. Sans lire tous les articles, je me sentais dans la ligne de pensée globale d’Ilys mais cet article est loin de ce que j’aurais pensé lire sur le sujet ici.
D’où sort ce côté pète sec? La morale judéo-chrétienne a toujours été accommodable d’hypocrisie, les bordels du 19ème étaient surtout fréquentés par de bons pères de famille assez sensés pour ne pas s’en contenter.
Garder ses pulsions à l’état de fantasme? Des pusions sexuelles facilement épanchables, guère différentes au final d’un massage, à quoi bon? Qu’est-ce que ça vous apporte de vous frustrer? Platon à Epicure?
Avec un minimum de détachement, il n’est pas très compliqué de décorréler sexe et sentiments. Aimer une femme n’empêche pas de désirer sexuellement d’autres femmes, à quoi bon toutes ces jolies femmes dénudées sur Ilys, alors?
Enfin je veux bien admettre que ces pulsions soient variables d’un homme à l’autre, mais j’y vois surtout un conditionnement qui a certes lieu d’être en société, mais qu’on peut très bien contourner, en toute discrétion.
Le coup des pédophiles et des pays du Sud-Est asiatique, c’est pas un peu cliché? Vous connaissez ces pays?
La plupart des belles femmes sont effectivement inaccessibles, et à votre tryptique, il faut évidemment ajouter une science de la drague et de la communication, et un sens de l’acharnement pour réussir à « conclure » en bar régulièrement. Leur absence ne fait pas de quelqu’un un con pour autant…
Au contraire c’est parfaitement cohérent. De la prostitution légale « encadrée », « régulée » au service public de prestations sexuelles pour le fond de panier du marché sentimental, il n’y a qu’un pas.
Faire payer le contribuable pour que les têtards léthargiques puceaux de plus de trente ans puissent avoir une vie sexuelle, je suis sûr que Mélenchon en salive déjà. Peu importe que ce soit irréalisable en l’état, tout ce qui s’en approche n’en est pas moins nuisible. Les inégalités sexuelles se doivent d’être aussi implacables qu’ailleurs, c’est le prix à payer pour avoir une société dynamique.
« La plupart des belles femmes sont effectivement inaccessibles », dites-vous ? C’est malheureusement faux, mais quand bien même, ce serait la moindre des choses. Si le plus humble fonctionnaire calvitieux peut s’envoyer des slaves de 13 ans en allant promener son chien, qu’est-ce qui le différencie d’un oligarque ou d’un gentleman de la City ?
Le principal moteur de l’ascension sociale c’est d’accéder à des milieux blindés de bonnasses attirées par le fric. Les mettre en libre service revient à flinguer notre vitalité.
Et pour revenir sur ce que vous dites à la fin: certes, ne pas savoir communiquer de manière assez habile pour choper dans un bar, ou être absolument incapable de conclure régulièrement à cause d’infirmités physiques ou morales ne fait pas de vous un con. Mais quand on est pas fait pour ça, on passe à autre chose. A la littérature, la philatélie, 4chan, n’importe quoi de plus constructif… ça ne rend en aucun cas légitime le sexe tarifé.
Mélenchon ne saliverait pas.
Cette ordure communiste a déjà dit qu’il était favorable à l’interdiction de la prostitution.
Pour garder son électorat de jeunes et de féministes, pour se taper Clémentine Autain, ou que sais-je…
Mais il a parfaitement la gueule du petit élu de province rad-soc qui va aux putes.
(Prière de supprimer mon message précédent)
@Blueberry
Cette interdiction ne passera pas dans les faits, pour la simple et bonne raison que l’ensemble de la flicaille du Frankistan touche de substentiels revenus de la prostitution de rue.
C’est ce qu’on appelle la « prime pour le tapin ».
Quand ils surprennent un client accoster une pute, ils l’arrêtent 50 mètre plus loin et soit le gogo lâche un billet de 50 euros soit il se fait embarquer.
Il en va pour les clients comme pour les maquereaux qui sont régulièrement rackettés par les forces publiques.
Ait vu de mes propres yeux un traffiquant de travelos sud-américains s’être fait braqué 2 fois par les flics avec sa merco, lequel repartait en slibard le soir-même, pour revenir le lendemain continuer ses activités en douce.
Une fois de plus, l’état se fout de notre gueule.
Quand la loi sera passé, les putes iront s’enfoncer dans l’anonymat d’Internet et le cirque continuera de plus belle.
J’ajoute comme le dit Resif que ce que veulent les abolitionnistes, c’est émasculer un peu plus les hommes. S’ils se préoccupaient de la « dignité » des femmes, ils s’attaqueraient aux réseaux dont ils connaissent les têtes de pont sur notre territoire.
Je veux dire, quans vous voyez un gros 4×4 de luxe immatricué en Bulgarie lâcher 4 beautés slaves en talons aiguilles, il faut être totalement con ou aveugle pour ne pas savoir que se cache un proxo derrière la vitre teintée.
@Heimdallr77
Vous avez raison.
A 150 euros la passe, tout le monde ne peut se permettre d’aller aux putes
Allez aux putes, c’est devenu un loisir d’homme riche et marié. Les trois quart des clients réguliers étant de cet acabit.
Blueberry a raison aussi. La prostitution, c’est c’est très laid mais est-ce franchement plus immorale de lâcher la purée sur une fille de joie que sur une personne qui pourrait être votre fille, votre soeur ou votre mère ?
L’interdiction de la prostitution, il faut également l’envisager sur le plan économique, ça va faire augmenter les prix de la « passer » de manière ahurissante. Ce genre de flambée, c’est la porte ouverte à la prostitution occasionnelle. Demain, pour payer ses études, son sac Vuitton, votre gamine ira vendre son cul à des vieux pervers libidineux.
200 euros pour 1 heure de stupre, hmmm tentant n’est-ce pas ?
Dans les pays où les bordels sont légion (Allemagne ou Espagne), la putisation des femmes est moindre car c’est beaucoup moins alléchant financièrement.
Si vous êtes chrétien et opposé la fornication, la prostitution est un moindre mal parfaitement acceptable, les putes étant les victimes « sacrificielles » dédiées à la satisfaction des pulsions masculines, et puis ça crée nettement moins de bordel dans les familles que les coucheries d’un soir avec votre secrétaire sexy.
J’ajoute que la plupart des putes avec qui j’ai discuté ne lâcheraient pour rien au monde leur activité, ça gagne trop pour elles, un trav immonde pouvant s’aligner jusqu’à 5000 euros par mois, alors vous pensez bien…L’argent facile, une fois qu’on y a goûté, c’est comme la drogue…
En Suisse, on commence a légaliser des infirmières spéciales pour « soulager » les handicapés, sous l’appellation du genre « assistante sexuel » ou un truc du genre.
Si on légalise un jour les maisons closes en France, ça ne fera pas sans un petit vernis égalitaire, un « droit au sexe », peut-être un service public qui aura pour mission d’empêcher tous les Raphael Tisserand de se suicider. Après qu’il y ait des gens moches/beaux, séduisant/sans charismes, c’est une injustice de la nature que les Droits de l’Homme se devront de corriger un jour..
On pourra alors imaginer une prostitution à deux vitesses, le domaine privé et informel, avec des jolies slaves à 800 billets, et de l’autre la « Société nationale de la Prostitution française », avec des moches à 35 euros la passe, qui font grêve tout le temps, et refusant d’être mutées en banlieue.
Dans une époque où l’acte charnel est le plus souvent déconnecté de la reproduction, le rôle de la maison close et des putes est somme toute comparable à celui de la traite des vaches.
Il faut traire les couilles des hommes de temps à autre par l’usage de pornographie où du sexe tarifé, c’est le prix moral induit par l’amélioration prodigieuse de nos conditions de vie en société capitaliste.
On ne meurt plus à 25 ans comme un maréchal de Napoléon ayant fracassé le monde commeun éclair, mais en 80 ans de petites économies et de plaisirs modérés.
80 ans, c’est juste inhumain à occuper. D’où le regain de sexualisation, d’humanitarisme et d’inflation juridique qui s’est emparé de la société. Parce que les gens s’emmerdent prodigieusement et que passé un certain âge, ils ressentent le besoin d’emmerder les autres pour tromper leur ennui. (la moyenne d’âge des écolos ou des militants sans-papiers étant de 60 balais).
Le même phénomène avait été constaté sous la Rome impériale en fin de course: un développement progressif d’une sexualité chaotique entre maîtres et esclaves, un raffinement sans précédent du sytème juridique et le charitarisme narcissique des derniers aristocrates, le tout auréolé par la lente pénétration barbare.
Notre époque a quelque chose de « romain », c’est ça qui la rend si fascinante.
et qui , en plus , sucent mal
j’ai bon là ?
Putain… si on peut même pas aller aux putes tranquillement, c’est la zone !
et , bien pire , considérez que dans ces pays , de façon consensuelle , dans le monde médical , on s’interdit le café !
trouvez moi un service hospitalier , en france , en italie , en grèce , un seul , où il n’y ait pas une cafetière !
maintenant , trouvez m’en un seul en scandinavie , où il y ait une cafetière !
Franchement , conçernant une réouverture possible des bordels , je ne vois pas ou est le problême . Il y a des clients , il y a de la marchandise , donc il y a un marché . Cette préocupation est quasiment la même que pour la drogue .
« Le principal moteur de l’ascension sociale c’est d’accéder à des milieux blindés de bonnasses attirées par le fric. Les mettre en libre service revient à flinguer notre vitalité . »
Peut-être , mais j’imagine mal comment fréquenter des putes peut donner le moindre frisson , il n’y a aucun challenge , aucun défi , de la pure consommation , du sexe purement mécanique .
Comme si un homme prenant son pied à la pêche à la mouche ou en saut en parachute allait accuser un drogué de prendre du plaisir trop facilement .
Peut-être , mais il s’agit de leur responsabilité individuelle . Leur espérance de vie n’est pas la même , leur qualité de vie non plus .
Ce marché existe , si ce marché peut passer des mains de proxénetes slaves à ceux de nouvelles « Madame Claude » ou d’entrepreneurs , si cela peut éviter à des prostitués d’être maintenues en quasi-esclavage par des maqueraux ou de vendre leur cul par se payer de la came , je n’y voie que des avantages . Le nombre de viols serait-il aussi élevé si les bordels étaient autorisés ? Franchement , j’en doute .
Un frustré sexuel aurait toujours la possibilité d’aller au bordel plutôt que de guetter des joggueuses dans les bois .
De même pour la drogue , au moins le cannabis , en étant autorisé , on coupe les moyens de subsistance d’un certain nombre de dealers , on vide un bon nombre de cellules , donc moins d’impôts , moins de frais de justice et de police , ce marché passe dans la sphère légale , assure des revenus supplémentaires à l’état et à des entrepreneurs , hausse du P.I.B. … les points positifs sont de toutes manières plus nombreux que les points négatifs .
Moi ça me fait débander toutes ces conneries… 😀
Bin alors, on va pénaliser les clients de prostitués, et si M. Robert peut plus s’évader un week end par mois alors que ça fait 10 ans qu’il a plus envie de tirer bobonne, ça va augmenter les cas de pédophilie et de sexualités glauques, ça.
Qu’ils se fassent choper par bobonne ou par les flics, qu’est-ce que ça peut foutre. Si ça peut aider ne serait-ce qu’une fille, pourquoi pas. Et puis si ces bons pères de familles en avait quelque chose à battre de leurs épouses et de leurs gamins, pourquoi aller se vider toutes les bourses chez une pute alors qu’en cinq minute chrono on peut se soulager sous la douche, et gratis en plus? Perso, je trouve qu’il faut vraiment avoir la tête bien dans le slip pour risquer de se lubrifier le zob avec le beurre du prépuce ou le jus de boules d’un autre. Miam.
Bobophobe, votre message au réveil est une douceur.
Je suis surement très naïve mais je me suis toujours dit qu’il valait mieux s’occuper des proxénètes que des clients.
Tout en restant d’accord avec le message de la crevette je crois que la réalité dépasse le bon sens (des tas d’hommes mariés vont aux putes, de tout âge)
Et alors pour la jouer encore plus naïve, je me suis toujours dit qu’il y a une telle tentation du sexuel tous les jours à la télé, et une telle misère sexuelle, affective et sexuelle (ben oui Blueb, plein d’hommes le vivent, les « gros cons et moches »), que pénaliser (donc humilier) les clients ne va faire qu’augmenter les frustrations au quotidien. Et donc, à long terme, les petages de plomb du genre un père qui tue sa famille et se tue, tir à l’improviste sur les foule dans les lieux publics etc.
Et puis être un flic et serrer M. Robert qui a voulu aller voir une prostitué c’est minable, alors que mettre fin à tout un réseau esclavagiste de proxénètes, ça, ça serait quelque chose de fort.
Cet article sur la pénalisation du client est plein de bon sens! Je n’en reviens pas de tout ce blablatage. Il est évident qu’aujourd’hui un des grands marchés du crime est la prostitution avec la drogue et le trafic d’armes. L’exemple de la brave prostituée heureuse est absolument confondant de stupidité. La plupart des prostituées sont effectivement de pauvres gamines ramenées par convois de pays de l’est ou asiatiques ou africains et sont de pauvres esclaves qui vivent un enfer et puis c’est tout.
Quant à la réouverture des maisons closes, ridicule!! Comme d’habitude, l’Etat donne un droit moral (et se prend de l’argent au passage) là où il n’y en a absolument AUCUN, comme on légifère sur l’avortement ou l’euthanasie. On ferait mieux aujourd’hui d’aider les familles à rester unies plutôt que de subvenir obligeamment à leur décomposition. Parce que c’est cela dont il s’agit au fond.
L’exemple d’Heimdallr77 est parfaitement hypocrite et faiblard : si un brave père de famille a des besoins qui lui paraissent excessifs (?), c’est à sa femme de les satisfaire, pas à une tierce personne. Non seulement il lui en sera reconnaissant et améliorera sa vie de couple mais elle aussi, je n’en doute pas, sera tout à fait heureuse de pouvoir témoigner de l’amour (parce que c’est cela dont il s’agit lorsqu’on parle sexe dans un couple marié à priori) à son homme.
S’imaginer qu’une femme puisse ignorer, sur le long terme, les appétits de son mari est illusoire. Et alors, quel bonheur, n’est-ce pas, pour madame, de s’imaginer infoutue de rendre heureux son mari!!
Ce dernier, et c’est tout l’intérêt d’une relation basée sur la fidélité, se doit d’apprendre à sa femme quels sont les moyens de le satisfaire et ça n’est pas quelque chose qui se fait sur des coups d’un soir avec des femmes différentes.
Par ailleurs, cette histoire marche dans les deux sens : je suis stupéfaite de voir qu’ici aucun ne songe à madame qui a bien besoin aussi d’avoir un mari un peu attentif à ses besoins à elle. Plutôt que d’aller aux putes, comme au sport, il ferait bien, le bon père de famille, de construire quelque chose qui nécessite de la préparation physique dans la durée.
Ce qui n’empêche nullement Monsieur, et Madame d’avoir des envies ou des tentations au quotidien! De là à ne pouvoir se réfréner… Comme le dit Blueb. très justement : la solution est de garder cette pulsion à l’état de fantasme.
Enfin, personne n’est obligé de se marier! Ceux qui ne sentent pas pour diverses raisons de construire sur le long terme une relation basée sur la fidélité (physique et morale, parce que le mariage, à priori, c’est ça), sont libres de rester célibataires et de vivre ces aventures nombreuses qu’évoquent Blueb., avec ses joies et ses déceptions.
» La plupart des prostituées sont effectivement de pauvres gamines ramenées par convois de pays de l’est ou asiatiques ou africains et sont de pauvres esclaves qui vivent un enfer »
Mouais… Enfin non.
Des gonzesses qui vendent leurs corps et qui sont très heureuses de vendre leurs corps, parce que ca rapporte plein de fric facilement, ou qui n’ont aucun scrupule à faire une passe pour s’assurer un treizième mois ou des vacances, où pour payer ses études sans s’emmerder à faire du baby-sitting ou des ménages… Bin désolé, mais j’en ai croisé des tonnes, et le mari le sait et s’en fout, en générale…
Un cas de figure classique, c’est un groupe d’amis, parmi lesquels un couple, un vieux riche et veuf, et le monsieur pousse madame dans les bras de celui-ci…Eventuellement, ils font des trucs à trois, pour joindre l’utile à l’agréable… Il y a aussi le couple plutot aisé, mais avec des frais, et madame a le choix entre prendre un mi-temps et se trouver un vieux à qui rendre visite une fois par semaine…Etc
Ce sont des trucs qui se passent dans les milieux aisées comme ailleurs.
On me dira ce sont des putes occasionnels. Mais même celles qui sont à plein temps ont fait un choix, malgré les inconvénients du métier, parce qu’une vie 1200 € par mois, le métro et le petit chef, ça leur semble bien pire… Et quand on les connait de près on s’aperçoit qu’elles ont toujours pensé comme ça, jamais varié depuis l’age de 12 ans, et que c’est pour ainsi dire leur nature…
Celles là, le truc le plus risqué à faire, c’est de les convaincre de changer et de devenir de braves mères de famille:ca peut marcher, mais bien possible qu’elles fassent trois gosses avec un bon gars et qu’au bout de quelques années, un beau voyou passe par là, et la nature reprend le dessus… Là, je te prie de croire que les dégats son énormes pour les trois gosses et le brave mec…. L’enfer est pavé de bonnes intentions.
PS: sans compter que dans le dernier cas de figure (et j’ai présentement un exemple à l’esprit), l’exemple venue d’en haut+les génes+les inévitables difficultés financières inérantes à la situation (maman est partie faire la pute, papa est devenu alccolique et va lui-même au pute), il est probable que les filles de putes deviennent elles-même des petites putes.
C’est comme cette crétinerie qu’on entend régulièrement : « les homosexuels refoulés feraient de bons prêtres »!
XP : « Éventuellement, ils font des trucs à trois, pour joindre l’utile à l’agréable… »
Là il ne s’agit pas de prostitution au sens strict du terme mais de pratiques particulières.
Ensuite, qu’il y ait des femmes dont la nature est un peu orienté-sexe -plus-que-de-raison pour faire bref, oui ça a été toujours existé mais ça ne justifie en rien la prostitution. Ces femmes là font effectivement des dégâts dans leur couple et famille. Et les marier est risqué.
Le coup du treizième mois, oui je veux bien le croire mais là encore ça ne justifie en rien le marché de la prostitution dont il est question ici et l’État n’a pas à mettre son nez là-dedans, c’est sûr.
Enfin, Ariane : « des tas d’hommes mariés vont aux putes, de tout âge ». Cela s’expliquait fort bien lorsque la norme était (jusqu’à une époque récente) le mariage de raison où la liberté n’entrait que fort peu en jeu de part et d’autre d’un couple mais aujourd’hui, en Occident du moins, ça n’est plus ce modèle qui est en vigueur : la liberté de se marier ou pas est le premier critère pour le mariage (laïque ou religieux); alors qu’on ne vienne pas me bassiner avec un pauvre homme « acculé » : il a choisi en pleine connaissance de cause. Certes, l’erreur est humaine mais rien ne l’empêche de quitter sa femme s’il n’est pas heureux ou incapable de suivre ce qui est à la base de la définition du mariage : la fidélité. De là à vouloir le beurre (la fidélité) et l’argent du beurre (l’infidélité), ben c’est de la déresponsabilisation pure et simple.
« Ces femmes là font effectivement des dégâts dans leur couple et famille. Et les marier est risqué. »
Bin voilà, il faut pas les empêcher, même pas les dissuader de faire la pute, pour ne pas prendre le risque d’être convaincant et de provoquer des dégats.
« Là il ne s’agit pas de prostitution au sens strict du terme mais de pratiques particulières »
Justement non. la réalité de la prostitution, c’est en partie ça, et c’est majoritairement le fait de femmes qui sont faites pour ça, et de couples pour lesquels ça ne pose pas de problèmes moraux particuliers. L’exemple du ménage à trois, c’est l’une des facettes de cette prostitution occasionelle et/ou assumée.
Evidemment, l’état n’a pas à se mêler de cette prostitution là. Il devrait théoriquement se mêler de celle des petites de l’est, qui elles, en effet, sont des esclaves et des victimes… L’ennui, c’est qu’en pénalisant le client, elle se mêle de toute la prostitution, et si il pénalise le client qui va voir une mineure, il pénalise aussi celui qui va voir une bourgeoise qui a un studio en ville, parce que la prostitution, ou l’étudiante qui ne veut pas faire de baby-sitting, et la réalité de la prostitution, c’est plus ses deux-là que la petite russe emmenée de force en France.
Très franchement XP je crois que la liberté de mœurs aujourd’hui n’empêche aucunement une femme de faire la pute si telles sont ses tendances profondes et la loi prônée par Roselyne Bachelot n’inquiétera pas cette « prostitution » là…
« L’exemple d’Heimdallr77 est parfaitement hypocrite et faiblard : si un brave père de famille a des besoins qui lui paraissent excessifs (?), c’est à sa femme de les satisfaire, pas à une tierce personne. »
Ok: si je suis particulièrement branché par les Ass-to-mouth avec deux nanas, je le propose à ma femme? Je lui dis d’inviter sa copine Juliette qui est méga-bonne et qui n’attend que ça?
Faut vraiment pas avoir d’imagination pour penser qu’une femme peut satisfaire A ELLE SEULE tous les désirs de son mari (et c’est pareil dans l’autre sens, hein?, je ne me fais pas d’illusions). Ca me permet également de rebondir sur ce que disait Blueberry: effectivement, « le plaisir de la chasse » n’est pas là quand vous vous tapez une Escort. Mais pourriez-vous me donner le pourcentage de types, mêmes riches, beaux, intelligents etc (bref le lecteur typique d’Ilys) qui peuvent se taper SANS PAYER 2+ bombes EN MEME TEMPS?
J’ai pas envie de faire du Mastercard, mais c’est pourtant vrai: y a certaines choses qui ne s’achètent pas (l’amour, la famille etc), pour le reste, y a qu’à sortir les billets…
Il est d’ailleurs assez frappant de constater à quel point les moeurs et le caractère évoluent si peu entre l’enfance et l’âge adulte. J’ai revu récemment une fille du quartier dans lequel j’ai grandi: mauvaise élève à l’école, au caractère extraverti et courant toujours après les garçons lorsqu’elle était gamine. Donc pour résumer: faible QI, faible volonté, forte promiscuité sexuelle. Eh bien arrivée à la trentaine elle est tout à fait conforme à l’avenir que lui aurait prédit n’importe quel esprit un peu sagace: mère célibataire (3 enfants de 3 pères différents) travaillant comme barmaid dans un bouge où elle se fait peloter les fesses par des marins et des immigrés. Certes, elle est issue d’un milieu social très défavorisé mais comment des facultés observées à l’âge de 6-8 ans pourraient elles être déterminées uniquement par le milieu social ? La part de génétique est extrêmement forte d’après moi.
Absolument, tout a fait, exactement… J’avais dit 12 ans pour rester prudent, mais vous êtes dans le vrai quand vous dites 6-8 ans… C’est dans l’ordre naturelle qu’elle devienne pute…
Après, le truc qui peut la faire changer et devenir une bonne mère de famille, c’est la foi… D’après ce que j’ai observé… Mais la pression sociale et la culpabilisation aboutissent à des catastrophes.
» La part de génétique est extrêmement forte d’après moi »
Il arrive que ca saute une ou deux générations… Que des petits- fils ou arrière-petits fils de putes ou de macs soient composés d’une fratrie de quatre gosses bien éduqués, qui auront une vie normale, sauf la petite soeur qui ressemblera trait pour trait à grand-maman… Ca se verra très tôt, et il n’y aura rien à faire… Mais alors rien du tout…
Le mieux, c’est de la laisser faire et la laisser s’épanouir dans cette voie de toute façon inévitable… Parce que le meilleur destin pour elle, c’est de devenir une pute qui a reussi, une pute-bourgeoise-radine-réac qui aura un gosse et le mettra dans le privé pour ne pas qu’il traine avec des voyous (parce que la pute embourgeaisée vpoit des vauriens et des dépravés partout^^. En générale c’est une fausse blonde platine qui tient un bar et qui est adhérante au FN… Regardez le nombre de blonte platine, dans un meeting FN.)
Je trouve l’exemple de Heim’ tres pertinent au contraire.
Si madame prends 50 kilos de manière irréversible, il faut bien comprendre que monsieur a de temps en temps envie de faire l’amour avec une delicate et frêle jeune fille qui lui rappellera sa femme d’il y a 15 ans.
Peut-être pas tout les jours, mais une fois de temps en temps.
C’est peut-être môche mais c’est comme ca 🙂
Voyez-vous, si le sexe est décorrellé chez les hommes de l’amour (à moins d’être extrémement amoureux mais je ne pense pas que cela concerne beaucoup de couple), on le dit souvent, ce que l’on dit moins c’est qu’il y a une sorte de magie dans le fait de faire l’amour à une jolie femme. Une sorte de passage dans lequel on se rapproche de la quintessence de la Femme. Je ne sais pas si les femmes resssentent ceci de leur coté.
Après on peut partir du principe que tous les couples sont amoureux pour la vie, qu’ils se trouvent beaux jusqu’à leurs vieux jours, blabla. Mais ce me semble très éloigné de la réalité, un peu comme les raisonnements socialistes en matière d’économie.
Saku, c’est curieux votre argument : « Si madame prend 50 kilos de manière irréversible, il faut bien comprendre que monsieur a de temps en temps envie de faire l’amour avec une délicate et frêle jeune fille qui lui rappellera sa femme d’il y a 15 ans. »
Il est évident que madame -et monsieur- n’évolueront pas physiquement dans le bon sens, sans compter les maladies ou les accidents de la vie… Mais le mariage encore une fois dans sa définition -laïque et religieuse- comporte cette dimension de « pour le meilleur et pour le pire ». C’est justement son intérêt principal. Si un homme ne sent pas de s’y soumettre pour les raisons (justifiées) que vous évoquez, RIEN ne l’oblige aujourd’hui à se marier…
Maintenant, il est évident que nul n’est à l’abri de tentations printanières (hu hu hu Nebo!) mais je suppose que le réalisme,le pardon ou autre font partie de la plupart des relations conjugales un peu matures.Il faut tout de même reconnaître simplement que ces passades ne sont pas la norme du mariage,comme a l’air de le penser Heimdallr77, c’est tout.
Non la norme du mariage c’est devenu le divorce…
En fait, La crevette, chaque homme peut vouloir de manière competement décorellée
-fonder un foyer (sous-entendu avec la même femme tout durant, évitons de parler des familles recomposées)
-avoir la même partenaire sexuelle durant toute sa vie (ou non).
Le marriage, de même que le concubinage et toutes autres formes de couples dans nos sociétés, conditionne le premier par le second.
Je veux juste vous faire comprendre qu’un homme peut tout a fait sincérement vouloir se marrier (fonder un foyer) tout en n’acceptant pas le second prémisse.
Il est a noter que ça se passait comme ça avant, au temps de l’Eglise toute puissante et de la société traditiomnelle. La fidélité comme le mariage d’Amour sont des notions modernes, récentes. Songeons que nos rois avaient des Maitresses officielles!
Imaginons un candidat à la présidence de la république qui présenterait officiellement dans Paris-Match sa femme et ses trois Maitresses, avec, par souci du transparence, le montant des sommes qu’il alloue à chacune d’eux…
Je ne dis pas ça pour prendre parti, je le note, c’est tout.
Ils avaient aussi une épouse officielle.
Après je veux bien qu’on prétende que Carla soit une épouse officielle, mais bon, ne serais-ce qu’avec les déclarations de Nicolas, j’ai la vague sensation que ce sera moins bien compris.
Saku : »Je veux juste vous faire comprendre qu’un homme peut tout a fait sincèrement vouloir se marier (fonder un foyer) tout en n’acceptant pas le second prémisse. »
Je comprends très bien mais alors il ne faut pas parler de mariage au sens strict du terme.Il s’agit d’autre chose.
Dans la définition du mariage, vous avez les deux éléments que vous décrivez : le foyer et les relations sexuelles avec votre conjoint : « Le mariage implique en principe une communauté de vie, c’est-à-dire de vivre ensemble et d’avoir des relations sexuelles, leur impossibilité ou leur refus peut être, selon les pays et les époques, une cause d’annulation ou de divorce. »
Tout à fait, mais les autres couples (PACS, concubinage) reproduisent les mêmes schéma : foyer-fidelit–pour-la-vie.
La plupart des raisons qui font qu’on ne se marie plus sont éviter de raquer pour une cérémonie par trop couteuse, ou bien prendre une posture progressiste en déclarant que le marriage-ce-n’est-qu’un-bout-de-papier. Mais le schéma reste exactement le même.
Il n’y guère que les couples dit « libres » qui sauraient distinguer les deux aspect, mais je n’ai pas l’impression, au vu des mon entourage, que ces couples pululent.
D’ailleurs, je n’ai même pas moi-même envie d’entre dans ce type de relation, il y a quelque choses qui me gène, d’imaginer que ma femme pourrait aller voir ailleurs aussi ^_^
Le mariage au sens strict c’est exactement cela. Monogamie avec une union à vie + bordel.
Ce n’est pas un hasard si le mariage se dissout en même temps qu’on ferme les bordels et qu’on marginalise la prostitution.
Le bordel c’était l’accommodement raisonnable qui rendait possible le mariage chrétien.
VV : vous êtes rude : d’une phrase, d’un mot vous mettez à plat tous nos gros pâtés brouillons.
Mais non non non je ne peux pas vous laisser dire cela : « Ce n’est pas un hasard si le mariage se dissout en même temps qu’on ferme les bordels et qu’on marginalise la prostitution. »
Si les bordels ferment aujourd’hui et que l’on marginalise la prostitution c’est que justement cette dernière devient inutile puisque les hommes ne sont plus obligés de se marier comme auparavant et donc d’aller voir ailleurs pour supporter une situation non voulue.(mariage de raison)
Aujourd’hui, et depuis récemment finalement, le mariage chrétien est basé sur la liberté et donc sur l’amour.ça change la donne. Ceux qui se marient le font vraiment pour s’engager dans un schéma « fidélité à vie ». D’où la forte réduction de ce schéma qui apparaît comme un idéal quasiment inatteignable pour la plupart d’entre nous.(les divorces et annulations de mariage, même chez les bons cathos sont en constante augmentation).
Ceux qui ne se marient pas continuent de batifoler à droite et à gauche selon leurs propres aspirations. Alors certains ici appellent cela « faire la pute », moi, je suis moins rigoriste »!^^
Enfin, la marginalisation de la prostitution (mais d’une autre sorte, celle dont il est question chez Raufer, le trafic de chair) provient aussi du fait qu’il s’agit d’un trafic criminel ni plus ni moins, à éradiquer. On ne peut pas dire que ça marche très bien, cette marginalisation, au vu des chiffres effarants mais bon…
Un peu hors sujet mais une citation de Bernanos, dans le « Journal d’un curé de campagne » pour expliquer un peu cette évolution du mariage chrétien (ici B. parle de l’esclavage mais on peut l’appliquer au mariage) :
« L’ancienne Loi tolérait l’esclavage et les apôtres l’ont toléré comme telle. Ils n’ont pas dit à l’esclave : « Affranchis-toi de la chair et tout de suite! » C’est une nuance. Et pourquoi ça? Parce qu’ils voulaient, je suppose, laisser au monde le temps de respirer avant de le jeter dans une aventure surhumaine. »
Moi je suis méga fidèle… hyper fidèle… Over fidèle… mais c’est le printemps, les corps s’épanouissent, les foufounes bourgeonnes… les yeux pétillent… et les femmes sont belles. Et la testostérone grimpe en flèche comme monte la sève dans les arbres. Il arrive donc que la vie en vienne à exiger ses droits auxquels on se plie à défaut de parvenir à les juguler par l’ascèse… ^^ …n’est pas moine d’élite qui veut. 😀
— Mais kestu racontes ? T’es marié ! Père de famille !
Hu hu hu hu ! Oui ! Farpaitement. Mais je suis un bon époux et bon père de famille… en tout cas j’usine dans ce sens manches retroussés et âme tranquille. Par contre mon épouse est pleine de bon sens… et moi de même, je pense. On va pas se prendre la tête (pardonnez-moi d’être direct) pour un coup de bite, hein ? Et puis les choses sont simples… comme le chantait Appolinaire :
« Je souhaite dans ma maison,
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre. »
Mais, en vérité, j’ai jamais testé les putes… pas assez les moyens de m’en payer une qui soit libre et irréprochable et absolument pas envie d’alimenter les réseaux mafieux balkaniques que je méprise.
« Tout ce qu’on appelle amour. – Convoitise et amour : quelle différence dans ce que nous éprouvons en entendant chacun de ces deux mots ! – et cependant, il pourrait bien s’agir de la même pulsion, sous deux dénominations différentes, la première fois calomniée du point de vue de ceux qui possèdent déjà, chez qui la pulsion s’est quelque peu apaisée et qui craignent désormais pour leur « avoir » ; l’autre fois du point de vue de celui qui est insatisfait et assoiffé, et donc glorifiée sous la forme du « bien ». Notre amour du prochain – n’est-il pas une aspiration à une nouvelle possession? Et de même notre amour du savoir, de la vérité et de manière générale toute l’aspiration à des nouveautés ? Nous nous lassons progressivement de l’ancien, de ce dont nous nous sommes déjà assuré la possession et recommençons à tendre les mains ; même le plus beau des paysages, une fois que l’on y a vécu trois mois, n’est plus certain de notre amour, et n’importe quelle côte lointaine excite notre convoitise : la possession rétrécit le plus souvent l’objet possédé. Le plaisir que nous prenons à nous-mêmes veut tellement se maintenir qu’il ne cesse de métamorphoser quelque chose de nouveau en nous-mêmes, – c’est cela même que l’on appelle posséder. Se lasser d’une chose que l’on possède, cela veut dire : se lasser de soi-même. (On peut également souffrir de la surabondance, – le désir de rejeter, de distribuer peut aussi s’attribuer la désignation honorifique d’ « amour ».) Lorsque nous voyons quelqu’un souffrir, nous saisissons volontiers l’occasion qui s’offre alors de prendre possession de lui; c’est ce que fait par exemple le bienfaiteur compatissant, et lui aussi appelle « amour » le désir de possession nouvelle qui s’est éveillé en lui, et y prend plaisir comme à l’invitation à une conquête nouvelle. Mais c’est l’amour des sexes qui trahit le plus clairement sa nature d’aspiration à la possession : l’amoureux veut la possession exclusive et inconditionnée de la personne qu’il désire avec ardeur, il veut exercer un pouvoir inconditionné sur son âme comme sur son corps, il veut être l’unique objet de son amour et habiter et gouverner l’âme de l’autre comme ce qu’il y a de plus haut et de plus désirable. Si l’on prête attention au fait que cela ne veut rien dire d’autre que soustraire à tout le monde un bien, un bonheur et une jouissance de grande valeur : si l’on considère que l’amoureux vise à appauvrir et à spolier tous les autres concurrents et aimerait devenir le dragon de son propre trésor, le plus impitoyable et le plus égoïste de tous les « conquérants » et de tous les prédateurs : si l’on considère enfin que le reste du monde tout entier paraît à l’amoureux indifférent, pâle, dénué de valeur, et qu’il est prêt à faire tous les sacrifices, à renverser tout ordre, à faire passer tout intérêt au second plan : on ne manquera pas de s’étonner que cette convoitise et cette injustice sauvages de l’amour des sexes aient été glorifiées et divinisées comme elles l’ont été à toutes les époques, au point que l’on ait tiré de cet amour le concept d’amour entendu comme le contraire de l’égoïsme alors qu’il est peut-être justement l’expression la plus naïve de l’égoïsme. Ce sont manifestement les non-possédants assoiffés de désir qui ont ici fixé l’usage linguistique, – ils ont toujours été en trop grand nombre. Ceux à qui possession et satisfaction avaient été accordées en abondance en ce domaine ont bien laissé échapper de temps en temps un mot au sujet du « démon enragé », tel le plus aimable et le plus aimé de tous les Athéniens, Sophocle : mais Éros s’est toujours moqué de ces médisants, – ils furent toujours précisément les êtres qu’il chérit le plus. – Il y a bien çà et là sur terre une espèce de prolongement de l’amour dans lequel cette aspiration avide qu’éprouvent deux personnes l’une pour l’autre fait place à un désir et à une convoitise nouvelle, à une soif supérieure et commune d’idéal qui les dépasse : mais qui connaît cet amour? Qui l’a vécu? Son véritable nom est amitié. »
Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir, § 14
« L’exemple de la brave prostituée heureuse est absolument confondant de stupidité. La plupart des prostituées sont effectivement de pauvres gamines ramenées par convois de pays de l’est ou asiatiques ou africains et sont de pauvres esclaves qui vivent un enfer et puis c’est tout. »
Vous m’avez bien l’air au courant pour quelqu’un qui a priori n’a jamais été voir une prostituée. 🙂
Il y a évidemment des tas de prostituées satisfaites de leur activité. Déjà les mieux payées, qui peuvent vivre confortablement pour quelques soirs de travail par mois mais c’est évidemment une minorité, mais aussi jusqu’aux clandestines pour qui c’est un boulot non déclaré facilement abordable. J’ai déjà fait la comparaison avec les massages, mais pour beaucoup d’entre elles une heure avec un client revient à une heure de massage, mais payée bien plus.
La plupart des prostituées n’ont pas de proxénètes, mais celles qui en ont se font effectivement exploiter. Le problème c’est le proxénétisme, la prostitution qui n’ayant pas besoin de proxénétisme pour exister. Le voile qui pèse sur la prostitution permet justement à des proxénètes de martyriser des jeunes filles en créant un marché de l’ombre. Si il y avait des bordels avec des employées déclarées, qui irait se risquer à passer par des clandestines?
Même problème pour la drogue, du moins l’herbe, mais comme je suppose que vous ne pratiquez pas, vous pouvez confortablement être contre, on ne parle pas de votre liberté mais de celle des autres.
Tiens, vous avez raison. On pourrait dire la même chose des ahuris qui demandent la dépénalisation (voire la légalisation) du cannabis. Quel beau monde que celui où l’Etat fournit -plus ou moins directement- putes, bus médicalisé et shit pour les ratés, les camés et autres. Un beau rêve totalitaire.
Est-ce l’état qui fournit l’alcool et le tabac ? La dépenalisation permet simplement de faire passer une activité dans la sphère légale . Au contraire d’une société protectrice des citoyens à son insu qui leur interdirait tout ce qui parait , aux yeux de gardien de la morale , mauvais , un monde ou les drogues sont légalisées met l’individu face à ses responsabilités . Les gens sont libres de devenir des loques ou pas , des hommes ou pas , ils sont face à eux-mêmes . Ont ne sauve pas les gens contre leur gré . Un revenu supplémentaire pour l’état par le biais des taxe n’est pas un mal .
Cela permet une sélection génétique plus rapide , le bas du panier , les loques incapables de discerner leur interêt sur le long terme ou de vivre sans substances sont éliminées de la course aux gênes . Les gens sont libres de se perdre , ils sont responsables , je ne voie pas comment un monde qui met l’accent sur la responsabilité individuelle peut être totalitaire . Une communauté mormon qui exclue le tabac et l’alcool parce que c’est le diable est certainement plus totalitaire .
Je suis en net désaccord.
Tout d’abord je n’aime pas confondre absolument pénalisation et interdiction. La pénalisation, en vérité, ne me dérange pas forcément. Ce qui m’indigne, le mot est à la mode, c’est lorsque l’État s’arrange pour rendre l’infraction impossible ou quasi-impossible (matériellement, socialement, etc.). A la limite, d’ailleurs, c’est plus la prévention que la répression qui m’insupporte.
Ensuite, ce n’est pas -exemple- parce que fumer du cannabis peut vous emmener en garde à vue que les gens ne sont pas libres de devenir des loques. La responsabilité individuelle me semble même exacerbée par la pénalisation.
Sinon, j’ai bien plus peur d’un monde où l’État intègre, taxe et encadre joyeusement le cannabis, la prostitution et la toxicomanie que d’un monde où il les réprime. Je me sens mille fois plus libre dans le second. Et puis il faut penser aux adolescents, à force de légaliser toutes leurs conneries, ils vont finir par poser des bombes. J’exagère ? A peine. L’incapacité (ou la difficulté) à la révolte est un vrai sujet. Et un sujet actuel.
Enfin, je suis beaucoup plus sensible à votre argument génétique. Mais pas totalement convaincu.
Je ne vois pas trop en quoi le fait qu’un état prélève des taxes sur un produit pourrait lui octroyer un grand pouvoir . Mais il est évident qu’une liberté ne peut s’exercer que chez des hommes majeurs et responsables , un mineur , comme son nom l’indique , est sous la responsabilité juridique de ses parents . Il me parait correct de distinguer la majorité légale et un âge postérieur où la comsommation de drogues peut être autorisée .
Mais vous avez raison , une loi qui ne peut être mise en application , qui est entourée d’un grand flou juridique est stupide et incohérente . Quand un état ne peut pas encadrer une activité comme la prostitution ou le trafic de drogue , elle passe au mains de mafias . Il ne s’agit pas , pour un état , de combattre la drogue ou la prostitution , mais de se battre pour son contrôle . L’état veut s’arranger des monopoles , c’est dans sa nature .
Les drogues existerons toujours , de même que la prostitution , il s’agit de trouver la meilleur solution légale . Elle me semble se trouver dans la libre entreprise , les avantages me semblent beaucoup plus nombreux que les inconvénients . Quand un problême se pose , il s’agit de prendre l’initiative , de couper l’herbe sous le pied aux mafias . Cette guerre sans fin entre états et mafias est malsaine pour tout le monde , il s’agit juste d’une bataille juridique , entre une mafa légale et d’autres illégales .
Tout ce fric injecté dans des prisons pour des petits trafiquants serait plus utile ailleurs , dans la poche du contribuable par exemple . L’argent qui à servit a payer la merco du R.M.iste-dealer est plus a sa place dans la poche du propriétaire de coffee-shop , du bordel ou du cultivateur . A l’heure où on parle de relocalisation , re-dynamiser l’agriculture et le commerce pourrait commencer ici .
Hélas, vous avez tout à fait raison.
Auparavant, je me disais : « ils nous font ch.ier, ces gauchistes libertariens, avec leur dépénalisation du canabis. Franchement, ce n’est pas une cause… ».
Eh bien maintenant, je vous comprends. :’-|
« Mais le mariage encore une fois dans sa définition -laïque et religieuse- comporte cette dimension de « pour le meilleur et pour le pire ». C’est justement son intérêt principal. Si un homme ne sent pas de s’y soumettre pour les raisons (justifiées) que vous évoquez, RIEN ne l’oblige aujourd’hui à se marier… »
Les hommes ne sont pas très constants, et comprennent facilement que l’hypocrisie est nécessaire dans un couple, il suffit d’être discret. Je ne raconte jamais à ma femme que je traine dans des bars, finis bourré tous les soirs et qu’il m’arrive de voir des putes dès que je suis en voyage d’affaire. Seul, enfin libéré des attaches émotionnelles de la femme que j’aime, je me sens pousser des ailes et drague toutes les belles nanas qui traînent et puis les rendez vous avec des escortent m’excitent terriblement que voulez vous que j’y fasse, c’est trop agréable de sentir dans mes bras pour une seule nuit une belle inconnue pour que je me frustre. Ma sa femme s’en doute sûrement mais ça ne la regarde pas vraiment en fait.
escorts… pas relu…
Neoarchan : je ne comprends tout simplement pas votre conception du mariage, qui, je le répète ne correspond en rien à sa définition (même si, oui, VV, cette définition est aujourd’hui vide de sens). Je ne comprends tout simplement pas pourquoi vous êtes marié en fait. J’espère simplement que vous n’avez pas d’enfants parce que la vie menée (dans la discrétion, je ris) provoquera nécessairement chez eux des dégâts, des souffrances et une haine que vous êtes loin d’imaginer.
Vous dites : « Vous m’avez bien l’air au courant pour quelqu’un qui a priori n’a jamais été voir une prostituée. 🙂 »
Oui, en effet : ça m’arrive de …lire:
http://www.xavier-raufer.com/actualite_hs1.php
# La prostitution
Il y a en Europe occidentale de 1 à 2 millions de prostituées. Pour la majorité d’entre elles, migrantes clandestines, il s’agit d’une prostitution forcée, d’un véritable calvaire accompagné de sévices, chantages à la famille, etc. Cette prostitution forcée est génératrice de bénéfices énormes pour les criminels proxénètes qui dominent le trafic : les jeunes filles sont vendues comme du bétail à l’encan (2 000 Dollars dans les Balkans, de 3 à 10 000 Dollars en Israël, par exemple). Dans ce dernier pays, la prostitution (illégale) représente un marché de 1 milliard de Dollars par an. En Bosnie-Herzégovine (où le salaire mensuel moyen ne dépasse pas les 200 Euros), une maison de passes travaillant avec 10 filles rapporte 1,25 million de dollars en un an. Il y a 260 de ces bordels dans le pays – certains, avec bien plus de dix prostituées.
En Allemagne, il y a ± 400 000 prostituées (dont ± 60 % sont des migrantes clandestines). Au total, ces prostituées ont 1,2 million de clients chaque jour. En Italie, 90 % des ± 25 000 prostituées sont des migrantes clandestines; 85 % en Autriche; 68% aux Pays-Bas, 50 % en Espagne.
En France, il y a de 15 à 20 000 prostituées, dont de 6 à 7 000 à Paris. 70 % d’entre elles sont étrangères (35 % Africaines, de 50 à 70 % des Balkans, d’Europe de l’Est & de l’ex-Urss). Une prostituée rapporte à son proxénète un profit de 100 à 150 000 Euros par an; au total, le chiffres d’affaires de la prostitution serait, en France, de ± 3 milliards d’Euros par an.
En 1997, ± 30 % des proxénètes mis en cause en France étaient étrangers; il y en a 50 % en 2000 (derniers chiffres disponibles). »
Cet extrait et cet article de Nicomaque qui rejoint pas mal votre propos et qui nuance le mien: http://nicomaque.blogspot.com/2010/03/faut-il-legaliser-la-prostitution.html
« D’un point de vue politique (je dis bien politique et non moral), dans un pays libre, des adultes consentants devraient être en mesure de faire ce qu’ils veulent avec leur corps aussi longtemps qu’ils ne font de mal à personne d’autre qu’à eux-mêmes.(…) Reste à voir dans quelle mesure une prostituée est consentante ou non pour faire ce métier. Certaines oui, d’autres non (je ne parle pas ici des enfants). Dans le cas ou elles souhaiteraient sortir de la prostitution, il est du devoir de l’État de les y aider… par la répression des proxénètes.(…) Toutefois, l’État ne peut pas davantage se comporter comme un père de famille à l’égard des citoyens pour faire leur éducation et les forcer à être bons, vertueux et bien élevés. Il ne peut pas non plus traquer tous les vices et les criminaliser. Les vices ne sont pas des crimes, comme le disait justement Lysander Spooner.
Par contre il doit permettre aux familles qui ont fait le choix de protéger leurs enfants de la drogue, de la pornographie et de la prostitution, de le faire chez eux, dans leur espace de vie, tout en tolérant que d’autres fassent un choix différent… ailleurs. »
« Par contre il doit permettre aux familles qui ont fait le choix de protéger leurs enfants de la drogue, de la pornographie et de la prostitution, de le faire chez eux, dans leur espace de vie, tout en tolérant que d’autres fassent un choix différent… ailleurs. »
Et cet ailleurs s’appelle le … Bordel . Dans certaines sociétés , la prostitué avait un rôle social comparable au bourreau , indispensable mais honni , détesté , intouchable . Monsieur tout le monde se sentirait mal de trancher les têtes de criminel . Une personne est désignée pour ça . On exorcise la pulsion meurtrière présente plus ou moins dans chaque homme dans un seul homme , le bourreau . Il garantie la stabilité de la societé au prix de son honneur .
De même pour la pute . Quand le mariage était la norme et ou les jeunes filles se devaient de rester « pures » , quelques femmes sont sacrifiés , le marin débarquant au port après 4 mois en mer n’a pas à reluquer la gamine à la sortie de l’école ou la mère au marché , le père peut « former » son gamin , une femme tolère plus facilement que son mari aille aux putes plûtot que chez sa voisine …
A l’heure actuelle , la situation n’est certes plus la même . Les putes sont en général des femmes bas-de-gamme . Si un homme marié éprouve le besoin d’aller voir une pute parce que sa femme l’ennuie , sa femme est certainement encore plus bas-de-gamme . Et il est donc lui aussi un homme bas-de-gamme .
Mais si l’ouverture des bordels permet de lutter contre des proxénètes douteux , sauver quelques jeunes bulgares , empêcher quelques viols , ou est le problême ? Si un marché existe , autant qu’il rentre dans la sphère légale plutot que dans la sphère mafieuse .
Oui, l’État comme proxénète unique… quelle idée de génie!^^
Ah, j’ai compris. Tu ne veux pas de l’Etat comme proxénète unique… Tu pense aux intérêts des maqueraux… Voilà une sentiment qui t’honore^^
Mais enfin , je n’est pas parlé de l’état ! Un bordel est une entreprise privée comme une autre !
« victimes consacrée » – « pulsions meurtrières »
C’est que j’écrivais plus haut.
Les putes sont le bouc-émissaire des pulsions masculine et le Bordel, l’endroit où a lieu ce sacrificie girardien.
Les chiffres donnés par Raufer peuvent exprimer tout et son contraire.
Les réseaux entretiennent très bien leurs putes (mis à part les sinistres lupanars turco-israëliens), en redistribuant de moitié des gains à leurs tapineuses. On parle de sommes d’argent colossales, sur la balance, une ou deux raclées de temps à autre ne pèsent pas grand chose.
Ni la légalisation ni la criminalisation ne sont une solution.
Sur la criminalisation de la prostitiution, j’insiste sur l’impact économique que cela induira:
Criminalisation = Flambée des prix = Développement massif de la prostitution occasionnelle = Des femmes « ordinaires » vendront à l’occasion leur cul pour assurer les dépenses somptuaires
Dans un pays comme l’Allemagne où vous pouvez copuler à l’oeil pour une somme dérisoire, la putisation de la femme est beaucoup moins développée qu’ailleurs. Être pute dans ce pays-là est aussi peu valorisant qu’être caissière à Monoprix (ça fait même partie des offres de Pôle Emploi !).
J’ imagine bien la petite annonce.
Recherchons F-50 ans pour Fel, Sod. et disc. avec vieux messieurs séniles (bac littéraire souhaité) Bon salaire de départ si expérience, idéal F.Pet.Vert.
Toutes les putes vous diront qu’elles aspirent à une vie de famille heureuse et posée.
Enfin, ça c’est pour la forme.
Quand vous discutez avec elles « plus en profondeur », vous vous apercevez qu’elles en ont rien à foutre de l’amour et des hommes, qu’elles s’éprennent en général de voyous à la gueule cassé ou deviennent lesbiennes, que la petite vie de couple style « Maison dans la prairie » n’est chez elles qu’un paravent social pour ne pas décevoir la famille restée au pays, surtout chez les petites slavo-roumaines.
Ces filles-là ne sont tout simplement pas faites pour aspirer à une vie normale. Exactement comme dans le milieu de la pornographie qui est bourré de Madame Bovary qui finissent par se suicider faute d’avoir su choisir entre la vie posée à 1200 euros par mois et le démontage de Carter en série, entrecoupé d’envolée de schnouff dans des hôtels de luxe et de visites chez le docteur.
Il y a souvent un traumatisme fondateur chez elles qui les condamnent à une sexualité de chiffonier, on ne peut rien y changer.
Il y a aussi le côté fortement addictif de ce mode vie. D’une part parce que ça rapporte un paquet de fric et que l’on se condamne soi-même à voir dans tout homme une potentielle source de revenu. Comme pour parachever le paradoxe, les putes tombent généralement amoureuses de ceux qui méprisent le sexe (leurs macs ou des clients qui préfèrent discuter que baiser) ou bien chez les épaves nocturnes qui ont le temps de leur tenir compagnie entre deux clients.
« Exactement comme dans le milieu de la pornographie qui est bourré de Madame Bovary qui finissent par se suicider faute d’avoir su choisir entre la vie posée à 1200 euros par mois et le démontage de Carter en série, entrecoupé d’envolée de schnouff dans des hôtels de luxe et de visites chez le docteur. »
C’est tout à fait cela. Je me souviens d’une déclaration de Brigitte Lahaie à ce sujet: « j’ai fait du porno parce que je ne voulais pas finir dans un pavillon de banlieue mariée à un notaire ».
Les putes et les actrices de porno sont restées bloquées au stade mental de l’adolescence, celui de la découverte du plaisir et de la déresponsabilisation. Ordonner son existence, faire un boulot normal, avoir une famille, bref abandonner le stade du « jeu » pour celui du « travail » est un vrai cauchemar pour elles. Encore une fois je crois que c’est une question de QI, à savoir choisir entre une gratification à court terme qui aura de graves conséquences plus tard ou une gratification à long terme mais sans conséquences graves. D’ailleurs les plus intelligentes d’entre elles (comme Clara Morgane) se sont servi de leurs quelques films comme d’un tremplin médiatique pour par la suite faire des activités plus sages mais tout aussi rémunératrices (animatrice, mannequin).
Moi je trouve, sur le plan humain, un certain attrait à ce petit monde. En tous cas, ce ne sont pas elles que je mettrais tout en bas de l’échelle de ma sympathie.
Il y a un type de l’ancienne pauvre néo-bourgeoise à tendance pute avec lequel j’ai pour ma part une certaine compatibilité… Pour taper dans les ancienne générations, celles qui ressemblent à Mireille Darc, Lova Moor ou Marlène. J’aime bien ce genre de bonne femme. Ca colle, ca accroche.
Il y a un beauf en moi que j’assume parfaitement.
Le nombre de commentaires à ce post prouve que le sujet passionne ; comme disait l’un de mes profs : « un cercle vicieux est un cercle que l’on a trop longtemps caressé », et le débat sur la prostitution est un cercle vicieux, dans la mesure où il reprend sans cesse au cours des siècles et des décennies, et, tel le Sphinx, renaît perpétuellement de ses cendres.
Passons sur le paradoxe néo-comique du libéral (Blueberry) qui se félicite de la pénalisation du « micheton » par un gouvernement qui n’a rien de libéral!
Blueberry est conservateur-libéral et pas libéral-libertaire ou libertarien, on l’avait bien compris, et son propos est donc (relativement) cohérent.
Je n’en dirai pas autant de celui de Crevette qui reprend à son compte les pires poncifs misérabilistes des néo-féministes les plus hystériques a.k.a. les Chiennes de Garde, pour lesquelles tout mâle (surtout s’il est Blanc et Occidental) est forcément un violeur ou un pédophile en puissance, au minimum un être malsain qui ne rêve que stupre. J’ai toujours pensé qu’il y avait une convergence entre les péres-la-pudeur-cathos Vieille France et le politiquement correct de gauche (l’adjointe au maire de Paris,Mme Hidalgo-pourtant avec un nom pareil…- socialiste, veut elle aussi pénaliser les « michetons »), en voici encore une fois la preuve éclatante.
En revanche mille bravos à neoarchean-sans doute un avide lecteur de Michel Houellebecq comme Votre Serviteur-qui résume parfaitement la problématique de la prostitution dans la société française d’aujourd’hui.
C’est pourquoi je me sens un peu obligé de voler à son secours, dans un élan de « prophylaxie intellectuelle », et de compléter son argumentaire par diverses considérations en vrac et par une analyse de mon propre vécu :
tout d’abord lorsque Restif nous dit : « en boîte, les 5% de nanas belles sont de toutes façons inaccessibles », je ne peux m’empêcher de sourire, car qu’ est ce que la beauté? les canons de la beauté féminine ont varié d’époque en époque, et dans ce domaine « chacun voit midi à sa porte »; pour être plus trivial, je suis de ceux dont la préférence ira vers une femme qui ne répond pas aux canons de la beauté d’aujourd’hui si l’entente est bonne, y compris au lit!(par exemple je fantasme sur les anorexiques à petits seins à forte pilosité, ce qui n’est pas vraiment dans les canons d’aujourd’hui sauf dans certains milieux marginaux); de toutes façons beaucoup d’hommes (dont je ne fais pas partie) égalent beauté à fraîcheur, et comme me disait mon paternel, Sybarite Devant l’Eternel (il mit un jour dans son lit l’héritiére morganatique du trône de Belgique): « passé 30 ans, elles sont inbaisables ».
Pire, nos amis disciples de la « religion de paix et d’amour » , eux, ne voient pas d’inconvénient, dans les confins du Yémen et de l’Afghanistan, à marier des barbons à des fillettes prépubéres, « vérité en deçà des Pyrénées, mensonge au-delà » : que font Mmes Bachelot, Alonso et Hidalgo? trop préoccupées à traquer le petit « micheton » à moitié paumé sur le pavé de Paname ou dans les sous-bois prés de la Porte Dauphine?(Mme Alonso ne les traquant que dans les médias, ce que les Allemands, aux adjectifs toujours colorés, nomment « Hetzejagd », à une certaine époque « Hetzejagd gegen die Juden » p ex).
Crevette semble avoir, en ce qui concerne les rapports conjugaux, perdu tout sens commun : demander à sa femme aprés 20 ans de mariage de faire le dixiéme de ce qu’un type peut faire avec une hétaïre est profondément absurde et même immoral finalement : le mariage n’est pas fait pour çà! c’est avant tout un projet de vie en commun où le sexe n’est (en général) qu’accessoire! il y a certes des couples mariés qui, paraît il (enfin çà fait bien dans les dîners en Ville de le dire « entre la poire et le fromage »)
une vie sexuelle époustouflante et des nuits torrides, personnellement, je demande à voir!
Prenez ma situation : à 50 ans , je vis en concubinage depuis 20 ans avec une dame de 6 ans + âgée que moi : nous avons certes beaucoup de choses en commun, mais le sexe est tout de même au ralenti!(en outre nous ne sommes pas mariés, donc l’obligation de fidélité n’est pas aussi contraignante moralement que pour des couples mariés qui ont prêté un serment, mais il est bien évident que par tact et par certaine restrainte morale que je m’impose, je ne me verrais pas la tromper avec une femme que j’aurais draguée)
Donc lorsque je veux « jeter ma gourme » (et vivre certains fétichismes dont je trouverais triste qu’ils demeurent éternellement à l’état embryonnaire de fantasmes), j’ai -évidemment- recours à des « péripatéticiennes ».
Et je continuerai, n’en déplaisent à Crevette, et à Mmes Bachelot, Alonzo et Hidalgo!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mince, c’est bien la première fois qu’on me dit féministe à la façon d’une chienne de garde.
Je n’ai pas exactement le sentiment d’avoir pris position contre l’homme blanc et occidental violeur ou pédophile en puissance, d’autant plus que je vis avec l’un d’entre eux.
Je prends simplement position contre celui qui prône le mariage à grands coups de signatures de registres ou de cérémonies religieuses et de promesses de fidélité et qui trouve naturel de relativiser toutes ces promesses sans forcément le signaler à son (ou sa) conjoint(e). Je trouve cela parfaitement hypocrite et même crétin aujourd’hui où l’on peut sans trop de complexes et en accord avec le ou la personne concernée expliquer ce qu’on attend d’une relation.*
*cf un de mes commentaires : « Très franchement XP je crois que la liberté de mœurs aujourd’hui n’empêche aucunement une femme de faire la pute si telles sont ses tendances profondes et la loi prônée par Roselyne Bachelot n’inquiétera pas cette « prostitution » là…
C’est ce qu’on appelle être réac. ^^
Si l’on prend le sens général de fidélité, on comprend aisément qu’aller aux putes n’est pas de l’infidélité. On peut même penser qu’un homme qui va se libérer de ses tensions, sans manquer à ses devoirs et affections à son épouse, fait un meilleur mari et un meilleur père qu’un homme dont les fantasmes fermenteraient en lui, et qui serait constamment irritable.
Et votre position est extrémiste. On peut être chrétien, vouloir fonder une famille, être béni dans son union, et vouloir préserver son union en faisant avec des filles publiques ce que sa femme n’a pas nécessairement envie de faire. Ou même ne devrait pas faire.
Un peu facile VV, l’idée d’aller aux putes pour se libérer de tensions… Je suppose que la première réaction est tout de même d’abord (pour un chrétien marié etc…) d’essayer de résoudre au mieux ses problèmes avec sa femme.
Pourquoi partir de l’idée qu’il y a un problème ?
Toujours ce discours féministe qui fait de l’homme s’achetant une prestation de service, un pervers, un être anormal, un loser en tout cas. Quelqu’un qui a un problème.
Les femmes vieillissent. Souvent physiquement plus vite que les hommes. C’est un fait. Le moderne change de femme, l’ancien allait s’amuser avec une fille. Ce dernier est socialement bien moins destructeur.
C’est d’ailleurs une grosse faille dans le raisonnement de Blueberry. Car les hommes aussi finissent par vieillir. Entendre qu’ils deviennent tous laids. Il ne reste plus que la richesse, alors, pour lever des mignonnes. Comme Sulitzer. ^^
Entièrement d’accord, mais je vous signale que c’est vous qui parlez des tensions masculines… Je pense que la femme a aussi des difficultés à résoudre, qui ne vont pas s’arrangeant avec le temps.
Je ne comprends pas bien votre expression : « chrétien à la position extrémiste ».
Si je prends une image, celle d’un tir sur une cible. Je mets au centre la définition du mariage (laïc et religieux)avec sa nature essentielle de fidélité. Aux extrémités de la cible je mettrais les petits accommodements raisonnables du style « aller voir ailleurs pour supporter mon mariage ».
Personnellement je viserais toujours le centre, même si je sais bien que je l’atteindrais rarement.Mais j’essaierais, je ferais tout pour ce centre là.
Avec cette image, c’est vous alors qui êtes un chrétien de l’extrémité ou extrémiste, pas moi.
Autre chose, je veux revenir sur cette expression incroyable de Bernanos : « aventure surhumaine » : elle peut s’entendre, se comprendre de deux façons. La première, comme le fait que le mariage est un idéal très difficile à atteindre.
Le seconde, qu’il ne faut pas négliger, comme le fait que le mariage chrétien, l’amour conjugal est quelque chose qui nous dépasse infiniment et qui élève notre nature humaine. Et moi je veux gouter à cet amour qui contient plus que je ne pouvais l’envisager au départ. Et je peux témoigner avec force que cet amour inimaginable, j’y touche bien souvent. Et je voudrais que beaucoup connaissent cette réalité unique, ce bonheur qui nous dépasse.
Mon puissant raisonnement du premier avril a peut-être des failles.
Il faudra néanmoins m’expliquer un peu plus avant qui est cette homme qui peut résoudre ses « tensions » par la fréquentation des prostituées, évacuant ainsi des fantasmes potentiellement destructeur du couple, couple qu’il protège et qu’il chérit.
Je rigole doucement.
Cela dit, il doit y avoir des connes qui gobent ce discours.
Maintenant il y a un moment où il faut quand même dire les choses. Ces mecs ont un « problème ». Résoudre ses « tensions » en allant aux putes est déjà le signe d’un problème, alors vous imaginez… Attention, c’est pas grave d’avoir un problème. On en a tous. Si ce n’est pas celui-là, ce sera un autre. Mais voilà. Après, entre la perversité, la lâcheté, la petitesse, la médiocrité, la stupidité, etc. Je ne sais pas. Mais au final, quelque soit la raison, c’est le signe qu’on a un « problème ».
Ceci dit, on est sur ILYS ici. Pas au bordel. On ne fait pas la promotion de la laideur physique ou morale. Donc par d’éloge du discours du semi-demeuré de base qui explique qu’il a des « besoins » ou des « tensions » de bas du ventre qu’il lui faut absolument assouvir parce que c’est trop puissant sa mère, mais que dans sa grande intelligence et bonté d’âme il préfère résoudre avec des prostituées plutôt qu’avec des maitresses par respect de sa femme et amour de sa famille.
Pitié.
Sa part d’ombre on l’assume.
@ Blueb, rapport à son com’ du 4 avril 2011 à 15 h 40 min :
Quand vous parlez comme ça, sérieusement, je me demande si vous êtes un homme… Ce n’est pas parce que vous n’avez pas de pulsions (et que vous ne savez même pas en quoi ça consiste manifestement), que personne ne doit en avoir.
Je ne comprends pas comment on peut attacher une telle importance métaphysique au fait d’éprouver ou non une passion charnelle pour son époux/sa femme quand on est véritablement chrétien. C’est à partir du XIXe siècle seulement, permettez-moi tous de vous le rappeler, que l’on a commencé à vêtir la mariée en blanc et à cesser de juger la passion amoureuse strictement incompatible avec le sacrement du mariage.
Dans le temps on avait conservé des antiques une vision de la passion charnelle plutôt négative – radicalement opposée à l’amour chrétien (lequel était défini comme désincarné et asexué). La passion était considérée comme une forme d’hubris autodestructrice et menaçante pour l’ordre social établi, comme un démon s’abattant sur le pauvre pêcheur pour le tenter. On ne condamnait pas pour autant le pêcheur ravi par la Bête, mais enfin on ne souhaitait ce tourment à personne. On savait que l’amour non désincarné, charnel, de nature païenne et démoniaque, était (comme dit dans la chanson) : « Un enfant de Bohème et ne connaissait pas de loi ». On savait que cet amour avait l’esprit de contradiction, et qu’il suffisait de l’appeler pour qu’il ne vienne pas, de faire un serment pour qu’il désire le briser, qu’on lui interdise un objet, enfin, pour qu’il s’y attache comme le lierre : jusqu’à faire mourir son hôte. Et on avait sans doute raison de traiter ainsi « l’enfant de Bohème », avec dureté et mépris, car dans un tel carcan étriqué il s’épanouissait.
C’est l’hypocrisie du mariage chrétien actuel, célébré par des nègres empapaoutés dans des églises muséifiées, au sein duquel sont confondus dangereusement Eros luciférien romantique et amour fraternel chrétien, qui a tout gâté, – et en s’en mêlant, alors qu’elle n’était pas de leur ressort, que ce n’était absolument pas leur domaine, les prêtres nous ont même dégoûtés de la passion amoureuse.
Le mariage désormais se perpètre dans l’ombre car il y règne le plus parfait chaos théologique : on y flatte le populo qui refuse de ne pas vivre dans le meilleur des mondes possible, on y crée des futurs ménages consommateurs de trucs&bidules-pour-ménages, au lieu de révéler aux gens que le mariage est avant tout un sacrifice (synonyme du mot sacrement), en particulier pour la femme, et certainement pas la promesse d’un bonheur Disney-Land avec pleins de robes de princesses, de nuits torrides à Acapulco et de robots-ménagers [beurk].
« Résoudre ses « tensions » en allant aux putes est déjà le signe d’un problème »
Où est-ce qu’on vous a appris à penser comme ça, Blueberry, si ce n’est dans les séries américaines ? Vous ne savez même pas expliquer au juste pourquoi vous êtes convaincu de ça ; une telle chose semble aller de soi, c’est tout le fond de votre pensée, mais vous n’avez jamais encore songé à interrogé une telle conviction. Vous vous contentez de réciter « c’est un problème », comme reviendrait, par bribes, de l’enfance, un catéchisme qui n’aurait pas dit son nom.
Tout ça parce que vos parents, comme les miens, comme la plupart des parents du monde, n’ont pas eu les couilles de vous révéler (et de s’avouer à eux-mêmes) qu’ils ne s’aimaient pas vraiment, au moins qu’ils ne s’aimaient pas au sens romantique-échevelé Shakespearien du terme. Tout ça parce que laisser planer la confusion était plus joli, plus acceptable… juste plus facile. Tout ça parce qu’avec toutes les aimables salades qu’on racontait dans les livres et à la télé depuis quelques décennies et avec la défection des prêtres qui n’étaient plus là pour aider les gens à rester humbles et à garder les pieds sur terre, il était devenu impossible pour des parents isolés dans un monde complètement fake, de ne pas se mentir entre eux et à eux-mêmes, et accessoirement trop difficile aussi de préparer leurs enfants à un réel désormais enfoui/oublié sous des montagnes d’images, d’espoirs et de spectacles « qui faisaient rêver ».
Alors on nous a mis au monde dans un univers vide de sens. Et on nous a fait ça uniquement par faiblesse et par facilité.
« Si l’on prend le sens général de fidélité, on comprend aisément qu’aller aux putes n’est pas de l’infidélité. »
En effet. Mais le faire publiquement, sans la prise de risque qui nécessite d’aller à la marge de son propre confort, revient à la pire forme d’infidélité: celle qui ne remet pas en cause sa propre sincérité dans le serment passé mais la valeur même du serment. L’homme qui va aux putes assouvit des pulsions cachées dans un endroit dissimulé aux yeux de sa femme et du corps social. Il ne fait pas peser sur son couple et son éventuelle famille le poids de ses loisirs, il ne leur en impose pas la vision. Il gère ses errements tout seul, comme un grand.
L’illégalité de surface de la prostitution est aussi nécessaire à la survie du couple chrétien que la prostitution elle-même. Mais nous parlons de ces deux entités sous des formes qui ont aujourd’hui disparu.
L’homme du 21e siècle est infiniment plus libre que le bourgeois de 1950, sa volonté est donc infiniment plus fragile. La gratification sexuelle est aujourd’hui au sommet de la pyramide, ce qu’elle n’était pas il y a un demi-siècle. Elle doit donc être difficile d’accès.
Avec la montée déjà fulgurante en qualité et en sophistication des univers virtuel et la démocratisation de l’otium par internet, la dernière raison qui pousse les individus raisonnables à sortir, c’est baiser.
Si on leur propose une prostitution variée et facile d’accès, ils n’auront plus qu’à attendre paisiblement la mort. La frustration sexuelle est l’un des derniers moteurs du dépassement individuel dans un continent moribond comme l’Europe, il ne faut surtout pas la laisser s’apaiser par négligence.
« La liberté et le dépassement des gros et des moches dans la frustration »
Votre texte raisonne comme un houellbecquisme à l’envers, du genre « Les crevards sexuels, assumez-vous », complètement halluciné.
Chapeau l’artiste ! Vous m’avez fait rire jaune.
La sublimation dont vous parlez, elle n’est réellement concluante que pour une élite qui, de tous ses coups de bite manqués, fera autant de coup de semonces en « arts, littérature, musique, science et politique ».
Pour la plèbe qui se paluche dans la moiteur de ses HLM, les yeux rivés sur Xhamster, il reste quoi de la frustration sexuelle ?
Que va donc faire Roberto, 1m 60, très poilu, avec sa tête de cul, lui l’ingénieur en BTP qui gagne 5000 euros par mois, un bon gars mais authentique laideron que la plus disgracieuses des fendues de l’association franco-portugaise a rechigner à prendre le numéro ? Il va sublimer sa sexualité comment lui ? Il va réécrire le Monde comme Volonté et Représentation au milieu de ses marteaux ? Il va fracasser la tête de tous les Punks comme G.G Allin et sa micro-bite ?
Je suis le premier à dire que la libération du sexe et le porno, c’est la merde absolu. Mais de là à réfuser de prendre en compte les petites souffrances de nos contemporains devant l’indigence de leurs corps désirants, il y a un pas que je ne franchirais jamais.
Regardons la réalité crue, celle de ces millions d’hommes qui crèvent de ne pas avoir de femme dans leur lit, de ces millions d’homme qui n’ont même pas droit à un peu d’affection ou à de simples caresses. La réalité dégueu de ces millions d’homme mariés qui vivent avec des salopes qui les cocufient sans esclandre aucune, parce les enfants doivent être préservés de tout divorce chiasseux, il y a aussi les frigides qui privent leur hommes, les hommes qui se se lassent du corps de leur femme, pourtant folle de cul, et ainsi de suite…
Pour ces hommes, on fait quoi ? On leur fait construire les pyramides du Matriarcat triomphant pour sublimer leur sexualité ? On leur réinjecte cette morale chrétienne qui fait défaut à toute la société ? Parmi ces hommes, il y a aussi des catholiques et des croyants, mais ce besoin de faire couler le vin blanc, c’est Satan qui s’est inscrit au coeur de la chair, la lutte est parfois trop dur, vous pigez ?
Regardez cette vidéo ignoble si vous ne comprenez pas où je veux en venir.
http://racismepositif.wordpress.com/2011/04/01/pourquoi-les-gens-malheureux-sont-ils-aussi-obscenes/
> « La sublimation dont vous parlez, elle n’est réellement concluante que pour une élite »
Non l’élite a ses riads au Maroc. Si le Maroc est si populaire chez nos politiques ce n’est pas seulement à cause de son climat. ^^
« La sublimation dont vous parlez, elle n’est réellement concluante que pour une élite »
Mais la frustration aussi. La misère sexuelle est d’abord une affaire d’intellectuels déphasés, d’ultrasensibles ou de vicieux impotents.
La plupart des gens normaux, médiocres, frustes, baisent tous les soirs (et les moches en premier, d’ailleurs, suffit de se promener à paris en période estivale, où les couples de laiderons s’affichent triomphalement… ou simplement même sur facebook). Et j’insiste sur « la plupart »; bien sûr des millions d’hommes sont laissés sur le carreau et crèvent de solitude… et alors ? On peut compatir à leur douleur, les traiter avec courtoisie et délicatesse, mais il n’y a rien à faire sinon les laisser porter eux-mêmes le poids de leur échec. Les gens échouent, ça arrive. Parfois même c’est tout ce qu’ils emporteront dans la tombe, mais putain, on a pas attendu la libération sexuelle pour le constater.
Je ne vois pas en quoi parce qu’il s’agit de sexe, subitement, l’égalitarisme passif-agressif serait de bon goût… En quoi est-il scandaleux qu’un type physiquement immonde trouve des difficultés à se trouver une partenaire ? C’est aussi absurde que de réclamer un accès handicapé aux escaliers de Chambord.
« Pour la plèbe qui se paluche dans la moiteur de ses HLM, les yeux rivés sur Xhamster, il reste quoi de la frustration sexuelle ? »
Mais on s’en fout, qu’elle aille bosser… si elle trouve du temps pour se préoccuper de sa vie sexuelle c’est que son temps de travail est mal aménagé.
Roberto est moche mais il n’est ni pauvre ni con. Je lui dirais, il y a du boulot Roberto mais tout n’est pas perdu… je lui conseillerais le bouquin de Neil Strauss ou le site http://www.johnnysoporno.com/ …
lorsque »Restif nous dit : « en boîte, les 5% de nanas belles sont de toutes façons inaccessibles » ..
Jamais écrit ça moi! JA-MAIS. Hélas, tous les lecteurs n’ont pas l’attention, la lenteur nécessaire (parfois!) d’un Hank, ce lecteur (lu) de haute volée (qu’Adul-Al Alzrehd le bénisse par trois fois).
Je suis toujours étonné des propos qu’on vous prêtes sur un fil et que vous n’avez jamais tenues…
(Ah propos, parfois j’écris lentement, parfois en mitraillant.A vrai dire, si je suis plongé dans un com, je ne fais pas grande attention au temps que je mets à sa rédaction. D’où ma fuite des blogs en cas de gros travail)…
Ps Ah, y avait pas de place pour la fameuse « réponse ». Bon, c’est un certain Irlandais » Connemara » que je n’ai jamais blessé de ma vie -je ne me rappelle d’aucune bombes posée en Ulster ces derniers temps contre ces ch*** de parpaillots – qui a usé de la méthode dite « j’ai lu très vaguement un truc qui m’a déplu dans le fil là haut; je ne sais pas d’où ça vient et ça me fatigue de relire, bon alors je vais mettre ça sur le dos de…disons Restif tiens!
FEIGNANT !
En filigrane de ce débat on peut dégager cette problématique: est ce que ça vaut vraiment le coup de faire et de vivre un vrai mariage, ou alors est-ce qu’il ne vaut mieux pas vivoter et transiger, et tirer des putes au radisson? (ou à l’ibis)
Vous pouvez étudier à l’échelon national les fruits du mariage chrétien et les juger avec une conception purement matérialiste.
Vous constaterez alors la chose suivante: ces mariages sont les SEULS qui font encore sensiblement progresser la natalité des caucasiens (des blancs). C’est quand même bizarre non? Ca devrait nous interpeller non? Je veux dire « nous » qui sommes censés regarder vers l’avenir, un avenir dans lequel nous souhaitons que des enfants (les nôtres) nous ressemblent physiquement et vivent selon des principes dont nous avons hérité.
Face aux mariages catholiques qui tiennent la route envers et contre tout, faudrait peut être voir à observer un minimum d’humilité. Quel autre cadre permet d’observer régulièrement des 5, parfois des 7 enfants par famille blanche?
Alors avis à tous les guéno-évolien de la mort: camarade prie pour que ta femme soit une vraie croyante. Et puis éventellement si elle est bien jolie et occidentale avec cet esprit clanique oriental un tout petit peu xénophobe ce sera pas plus mal.
Parce qu’il y a des fruits dans ce type de mariage: des enfants. Alors quoi? Hypothéquer la survie de ta race, la diffusion de tes gènes et la transmission de ta foi pour quelques putes au radisson? (ou à l’ibis)
Bah si certains hésitent alors que retentisse la voix reclu de Meudon: « Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit. Nous crevons d’être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent. »
Lounès, vous semble oublier un très léger détail: la France n’est plus une société chrétienne.
Il n’y a plus de communautés non plus. Il faut prendre acte de ce saut qualitatif dans le Temps: nous ne reviendrons pas en arrière.
Tous comme les néo-païens ne reviendront jamais avant le Christ, car l’empreinte du Sauveur s’est durablement imposé au monde, elle survivra également aux derniers chrétiens.
Les politicards moisis voudraient nous faire croire que c’est le corpus de valeurs flottantes (république, démocratie, droits de l’homme) qui fonde notre présent et notre avenir…
Haha la grosse foutaise ! Chacun choisit ce qu’il lui plaît en matière de croyances ou de ligne de conduite, c’est l’époque « atomique ». Le seul rôle concrêt de l’état, c’est de veiller au respect scrupuleux de ce système de particules mouvantes où la maîtrise individuelle tient lieu de destin collectif.
Ce qui fait notre avenir, c’est d’épargner assez de pognon pour caresser le rêve, un jour, d’acheter une Audi TT, traverser l’Italie comme un falabrac, déguster un sabayon devant la Cathédrale byzantino-mauresque de Salerne, ravir la fille du Padrone de la mafia et aller se planter dans le platane au premier virage. Ah putain de sale race, les napolitains conduisent comme des dingues !
On me dira que c’est qu’un rêve en carton, une vilaine publicité imaginés par des marketeurs fourbes et cruels comme dans 99 francs.
« voilà gros con de beauf, pignole-toi devant les rêves d’adolescent attardés que nous te fabriquons ».
Ce discours réac pue la fausseté.
Moi, je voudrais ressuciter le « tragique grec » qui fait défaut. La reproduction des aryens, c’est le détail organique qui viendra après.
Exemple de tragic grec vécu au quotidien: qu’est-ce que foutent les couples qui vont en boîte de nuit au milieu des scélérats célibataires ? Ils veulent faire danser Eschylle au milieu de bouteille de champagne à 100 euros et des acouphène electro-minimal, c’est tout. Un soupçon de lourdeur et de bêtise mais au moins, ces gros couillons auront tenté quelque chose ! Ils se seront sentis vivants l’espace d’un coup de griffe existentiel, tout l’inverse de ces immondes bobos bios qui, à 70 ans et 1 petit-enfant raté derrière eux, vont acheter directement au producteur leurs fruits et légumes parce qu’ils ont lu Téléram et qu’ils aiment pas pesticides ! Putain de dégénérés à la con !
Notre problème, c’est pas le manque de gosses, c’est l’urgence à se balancer de la VIE comme des racailleux racailleux. C’est la seule condition pour la faire revenir, cette pétasse.
Lounès,
J’ajouterais qu’on ne redevient pas consanguins d’un clic-clat de doigt. N’est pas arménien, tchétchène, portugais ou comorien qui veut (des communautés fières et soudées que j’ai l’audace de cotoyer). Je les envie parfois, ils ont l’air tellement plus joyeux et vivants, mais c’est peut-être juste la devanture à leur égo boursouflé, une putain de pignolade « Smell CAB Spirit » qui me guette, faut revenir à la réalité et constater le putain d’immobilisme et de grégarisme à la con qui tient lieu d’horizon de vie chez ces peuples.
Nous ne serons jamais les cul-noirs du Caucase essaimant par grappe mafieuse ni les gentils negros des Îles qui se serrent les coudes.
Nous sommes occidentaux et décadents, libres et individualistes, petits étrons égoïstes et grands conquérants du vide, c’est une lourde responsabilité qui nous incombe mais c’est ainsi. C’est qui fait notre Diversité en tout cas.
Pour être tout à fait honnète, ça me fait chier la moitié du temps d’être occidental, mais il faut savoir assumer au risque de passer pour encore plus maso-pédé aux yeux des autres.
PS: Votre texte « Cyril Terné – Samedi Paris No Life » me fait chialer à chaque relecture.
@rudolf hoax
Votre message est d’anthologie
http://ilikeyourstyle.net/2011/04/01/enfin/comment-page-1/#comment-8865
C’est bon, vous m’avez mis chaos pour la soirée. ^^
« Il y a des propositions qui vont non seulement vers la pénalisation, mais aussi vers l’interdiction pure et simple de la prostitution. Bernard Tapie la réclame : moins vertueux que lui, je demanderai encore une fois que l’on sache faire la différence entre les femmes albanaises réduites en esclavage et les femmes qui préfèrent se prostituer plutôt que d’être caissière de supermarché. Kant parlait du « bois tordu dont est faite l’humanité ». Il ne nous revient pas de redresser ce bois tordu. »
Alain Finkielkraut…
« . Il ne nous revient pas de redresser ce bois tordu. »
Parfait. D’abord parce qu’on n’y arriverait pas, et ensuite parce que ça reléve de l’arrogance et de l’absence de sensibilité. Qui sommes nous pour nous croire moralement supérieurs à la fille qui préfère faire la pute que caissière au supermarché, en tous cas au point de vouloir régenter sa vie?
On peut vouloir le redresser. On peut aussi décréter que ce bâton n’est finalement pas tordu mais qu’il est parfaitement droit. Entre les deux, s’il faut choisir, je préférerais toujours la première solution.
Moi, j’avance la conviction que le baton est tordu, mais qu’on ne peux pas le redresser.
Tu réponds en induisant que la controverse oppose ceux qui veulent le redresser et ceux qui pensent que ce n’est pas la peine, qu’il est déjà droit…. Bref, tu fais de l’obstruction.
Si je comprends bien, c’est précisément à l’idée d’interdiction de la prostitution que répond l’image du bois tordu reprise par Finkielkraut. Moi ça me va bien.
Car la pénalisation -telle qu’on l’entend pour les clients des prostituées- ce n’est pas vouloir interdire véritablement la prostitution.
Cette pénalisation, à mon sens, c’est reconnaitre que le bois est tordu tout en ne cherchant pas à le redresser pour autant.
Quoiqu’il en soit, quoiqu’on en pense, je suis personnellement plus satisfait quand l’État joue son rôle d’oppresseur plutôt que de nounou. Je me sens toujours mieux quand il pénalise que quand il encadre.
Je comprends mieux ton point de vue. Ca me va.
Oui, il faut pénaliser et pourchasser la prostitution. A condition que ce ne soit pas dans l’objectif de l’éradiquer et de faire vivre un enfer aux putes et leurs clients. Juste maintenir les distances, un cordon sanitaire. Pas plus, pas moins.
hé hé…
http://incarnation.blogspirit.com/archive/2011/04/16/moi-philippe-caubere-acteur-feministe-marie-et-client-de-pro.html
Très, très mauvais article de ce Philippe Caubère. Cela dit, vous partez vous-même d’un fort étonnant principe,
Il y a, chez certains libéraux, une passion de l’État qui ne cesse de m’étonner.
L’état est un mal nécessaire. Vous préférez laisser la mafia proliférer sous prétexte d’être opposé à l’Etat ? Pas moi. Tant que l’Etat se contente de protéger la veuve et l’orphelin (encore qu’on se demande, par les temps qui courent s’il le fait vraiment) en mettant à bon profit les impôts que de toute façon il nous prélève, moi il ne me dérange pas. Si des femmes veulent se prostituer de leurs pleines et entières responsabilités, autant qu’elles s’associent, aient la possibilité d’ouvrir des lieux pour recevoir leurs clients, sans étaler leur chair en des lieux glauques et improbables et tout le monde sera content et, surtout, tranquille. Moi ce que je ne comprends pas c’est que l’on puisse refuser une solution simple, efficiente et qui ne fera de second trou au cul à personne sauf aux crapules mafieuses que je ne vais certainement pas pleurer.
Il y a d’autres problèmes nettement plus graves. Non ?
Tout le monde sera content. Et tranquille.
Les prostituées se prostitueront dans des lieux adaptés où la législation leur demandera de prévoir des rampes d’accès pour les handicapés et des distributeurs de préservatif. Des cartes de fidélité seront proposées. Un bilan de santé hebdomadaire des prostituées sera affiché à l’entrée. La traçabilité des prostituées sera un argument de vente. Des tarifs spéciaux pour les grandes occasions (enterrement de vie de garçon, anniversaire, etc.) s’afficheront sur la devanture.
Tout le monde sera content. Et tranquille.
Cette vision de « chauchemar doux » a déjà cours en Allemagne.
C’est exactement ce à quoi aspirent nos contemporains. D’avantage de temps disponible, de de confort, moins de risques et de hasard, le prix à payer sera le salopage le sens et la morale, or Dieu est mort donc tout le monde s’en fout.
-Des hospices pour se débarasser la vue des vioques qui puent la mort.
-Des lupanars pour débarasser les rues des putes vérolées et maquereaux à chaussure vitreuse.
-Des crêches où vos gremlins recevront la pâtée et l’éducation de nounous formés par des tiers
Ni l’encadrement étatique ni la criminalisation ne sont des solutions dans la mesure où le sexe tarifé n’est pas un problème.
Le crédo de l’étatisme, c’est inventer des problèmes là où il n’y en a pas pour ensuite donner ses propres solutions.
Or la prostitution est tout ce que l’on veut, une chose odieuse, immonde, sale, mais elle n’est pas un problème.
Régler le problème de la prostitution est à peu prés aussi délirant que régler le problème de la méchanceté humaine. Il y a un marché (marché pluri-millénaire qui plus est) visant à satisfaire les pulsions masculines et ça ne s’arrêtera pas de sitôt, à moins de quadriller les moindre faits et gestes de la population, ou de castrer chimiquement les hommes qui sont infoutus de se satisfaire d’une régulière.
Sur la question de l’encadrement des prostituées.
Faut-il rappeler que partout où les maisons d’abattage se banalisent, ce sont les réseaux mafieux qui reprennent les affaires ? Il serait bon de rappeler la chose aux abrutis des Verts qui voudraient légaliser le cannabis en Seine-Saint-Denis.
Dans les FKK allemands, les putes sont majoritairement des gamines slaves et les gérants des turco-albanais. Même chose à Amsterdam, le marché ne fait que s’adapter aux exigeances de l’état.
Doit-on faire de la pute une profession libérale pour faire barrage à la reconversion économique des trafiquants de chair humaine ?
Cela se fait déjà, on appelle cela l’escorting par Internet. C’est cher, c’est dangereux, qu’est-ce que l’état peut y foutre ?
Doit-on installer un Gendarme chez chaque tapineuse pour éviter qu’elle se fasse égorger par un client turbulent ?
http://www.ina.fr/ardisson/tout-le-monde-en-parle/video/I08297275/marcela-iacub-a-propos-de-la-prostitution-libre.fr.html
Je crois que votre position est parfaitement exagérée… comme me le signifiait un commentateur sur mon blog, au moyen-âge les choses étaient organisées sur ce plan-là…
« Le Jésus des Évangiles a une attitude très personnelle avec les prostituées qu’il traite amicalement et qu’il donne en exemple de foi : « En vérité je vous le dis, les publicains et les prostituées arrivent avant vous au royaume de Dieu » (Matthieu 21,31). La prostituée est coupable d’une grave faute morale, mais elle peut être sauvée par la foi.
Par la suite, la tradition chrétienne considère la prostitution comme un moindre mal. Les Pères de l’Église en témoignent, d’Augustin d’Hippone au ive siècle qui estime qu’elle est naturelle et permet de protéger les femmes honorables et les jeunes filles du désir des hommes, jusqu’à Thomas d’Aquin au xiiie siècle, qui juge qu’elle est nécessaire à la société comme les toilettes à une maison : cela sent mauvais, mais sans elle(s), c’est partout dans la maison que cela sentirait mauvais. La prostitution est d’ailleurs tellement naturelle que, pour plusieurs théologiens, il est préférable qu’une femme y pousse son mari plutôt que de consentir à certains rapports sexuels considérés, eux, comme de graves péchés.
(…)
Au Moyen Âge, les responsables de l’ordre public, municipalités, seigneurs laïcs ou ecclésiastiques (évêques, abbés et pape), organisent progressivement la prostitution, déjà à partir du xiie siècle, et surtout à partir du xive siècle, en tirant un profit financier. On trouve même des bordels possédés par des monastères ou des chapitres. La prostitution est toujours considérée comme naturelle, comme un moindre mal. En Italie du Nord, les autorités expliquent même que le recrutement de prostituées attirantes permettra de convaincre les jeunes gens de se détourner de l’homosexualité. Les villes et les bourgs ouvrent ainsi officiellement des maisons municipales de prostitution ou bien désignent les quartiers de la cité, généralement ses faubourgs, où la prostitution sera tolérée.
Les réglementations portent sur :
▪ les restrictions aux libertés des prostituées (déplacements, fréquentations, habits) ;
▪ les jours et les heures de fermeture obligatoire des maisons ;
▪ les relations financières et autres entre les gérants de maison et leur personnel, d’une part, ou les autorités d’autre part.
Souvent est précisée la nature des clients : beaucoup de maisons ne peuvent théoriquement pas recevoir les hommes mariés, les prêtres et les Juifs. La tenue de la prostituée doit être distincte de celle des autres femmes afin que celles-ci ne risquent pas d’être importunées à tort. L’état d’esprit des règlements n’est pas de protéger les femmes prostituées contre la violence ou l’exploitation : dans une perspective du moindre mal, ces femmes sont sacrifiées pour un bien supérieur, l’ordre public. Souvent, en effet, c’est la permanence des viols par bandes organisées qui amène les municipalités à se poser la question d’organiser la prostitution afin de canaliser l’agressivité sexuelle des hommes. Pour ces femmes « perdues », l’idéal serait qu’après avoir rempli un temps leurs fonctions, elles se repentent, et sauvent leurs âmes, comme Marie-Madeleine, en référence à la parole de Jésus. Dans l’esprit de l’époque, les prostituées ne sont donc pas marginalisées, mais bien intégrées dans une société où elles ont leur rôle à jouer. Dans les fabliaux, parfois égrillards, du Moyen Âge, les prostituées se font complices d’autres femmes et les aident à se venger des prétendus séducteurs. La cathédrale de Chartres a d’ailleurs un vitrail qui a été offert par les prostituées, de la même façon que d’autres vitraux ont été offerts par la corporation des boulangers ou des regrattiers.
Les prostituées le sont pour des raisons financières, parce qu’elles sont sans ressources pour une raison ou une autre : tel est le cas pour les étrangères à la ville, les migrantes venant de la campagne, les filles exclues du système matrimonial parce qu’elles ont été violées, parce qu’elles sont des servantes enceintes et chassées, parce qu’elles sont veuves ou abandonnées. Mais il existe aussi une prostitution moins miséreuse, de femmes qui reçoivent discrètement chez elles des hommes de bonne condition, et que le voisinage tolère plus ou moins bien.
Les pratiques sexuelles, pour ce que l’on peut en savoir, semblent être communément orales, anales, manuelles et interfémorales, les femmes fuyant le rapport vaginal pour des raisons contraceptives.
La prostitution pendant la période médiévale fait l’objet d’un traitement inégal. La ville de Marseille, à elle seule, présente plus d’un revirement de sa réglementation qui va de la prohibition la plus sévère à une certaine complaisance en passant par une taxation par les autorités. Thomas d’Aquin pensait que si on supprimait la prostitution, le désir incontrôlable des hommes risquait de menacer le reste de la société et les honnêtes femmes, leur couple en particulier. Tullia d’Aragon et Rosa Vanozza furent des hautes figures de ce temps, la dernière devenant à trente ans la maîtresse attitrée du pape Alexandre VI et lui donnant quatre enfants. Un ordre de Sainte-Marie-Magdeleine fut instauré pour la réinsertion des prostituées. Leur réputation est cependant mauvaise, Jeanne d’Arc, par exemple, chassa les ribaudes qui suivaient son armée. Les prostituées furent souvent les compagnes des soldats.
À partir du milieu du xvie siècle, la tendance à organiser la prostitution se renverse et la fermeture des maisons se généralisent dans toute l’Europe, en pays réformés comme en pays catholiques. En France, l’ordonnance de proscription date de 1560. À partir de ce moment, la prostitution sera pourchassée, mais comme les actions seront plus ou moins sévères et plus ou moins persévérantes, suivant les époques, le phénomène va perdurer : il lui suffit de s’adapter, et de se développer dans la clandestinité. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_prostitution
Avaient-ils des pompes luisantes et des chapeaux à plumes les ecclésiastes-maquereaux du moyen-âge ? ^^
Juste en passant… ^^
http://incarnation.blogspirit.com/archive/2011/04/27/les-travailleu-r-ses-du-sexe.html