Roger Marin, 95 ans, le candidat du Front national dans le canton de Blâmont (Meurthe-et-Moselle), a réalisé un score de 15,52%, selon des statistiques du ministère de l’Intérieur.Le candidat, qui se présente comme « un vieux militant du Front national, depuis que le parti existe, avec Jean-Marie Le Pen », avait annoncé qu’il ne souhaitait pourtant pas siéger au Conseil général de Meurthe-et-Moselle. « J’arrive à un âge certain, alors si je suis élu, je n’irai pas ».
Ancien cheminot, Roger Marin ne s’était jusqu’alors jamais présenté à une élection. « C’est le parti qui m’a demandé. J’ai accepté, à condition de ne pas faire campagne et de ne pas être obligé de sortir de ma maison de retraite où j’ai mes petites habitudes. Je leur ai dit ‘Laissez moi tranquille' », a-t-il ajouté.
Selon le secrétaire départemental du FN dans le département, Jean-Luc Manoury, la candidature du nonagénaire n’a « suscité aucun remous dans le parti ».
« Il s’appelle Marin, il a été marin pendant cinq ans dans sa jeunesse, on peut dire que c’est un vrai gars de la Marine », a souligné pour pour sa part Jean-Marie Le Pen à la presse locale ».
12 réflexions sur « Implantation locale du Front National »
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C’est dire s’il y a un problème dans ce pays, quand on voit les scores respectables qu’ont réalisé un certain nombre de candidats du Front National, et ce sans faire campagne…
Mais vous avez déniché un spécimen dans le genre !
Putain… c’est des neuneus rances !
Quand la réalité dépasse la fiction…
Je me suis presque d’avantage poilé qu’en matant du Groland.
Encore un démenti aux medias qui considèrent qu’on ne peut tirer aucune conclusion d’une élection locale. Les électeurs voteraient pour un homme avant de voter pour un parti. Belle connerie.
Au passage, voter pour un élu « parce qu’on le connait », c’est interprété comme quelque chose de de positif (la proximité, le terrain, la politique concrète, etc…) alors que c’est au mieux une connerie (« il a endetté le village pour trente ans, mais « on le connait », et sa femme fait le caté avec la mienne »), au pire une saloperie (« je m’en fous de ce qu’il est, moi, ce que je sais, c’est qu’il a embauché ma feignasse de fille à la cantine de l’école… Y a que là qu’ils on en voulu »).
Enfin dans ces circonsances, le score du FN est exceptionnel. Ca doit faire largement les 20% dans une élection nationale.
Mais le vrai séïsme, c’est peut être pour dimanche prochain. Jusqu’à présent, des duels FN/UPMS, c’était exceptionnel, et pour une seule élection partielle, c’était front républicain, mobilisation nationale et tout le bastringue. Là, ca va être plus difficile. 200 petits 21 Avril, mais sans le carnaval de l’autre fois. Une centaine de candidat FN dépassant les 30%, ça risque d’être un tournant plus important que Le Pen au second tour. A suivre avec gourmandise.