Si le Japon de 1945 avait fait le choix du principe de précaution, il n’aurait jamais opté pour le nucléaire…. S’il n’avait pas opté pour le nucléaire, il se serait orienté vers un développement économique et industriel moins intensif, lequel aurait eu pour corollaire un choix de société moins axé sur la consommation et la course frénétique au pognon.
Concrètement, cela voudrait dire qu’il ne serait jamais devenu la seconde puissance capitaliste de la planète et que le tremblement de terre ainsi que le tsunami de 2011 auraient dévasté un pays en voie de développement, comme on dit, de la taille industrielle de l’actuel Mexique ou de la France des années 1950…. Plus prosaïquement encore, ça signifie qu’il n’y aurait aucun risque de catastrophe nucléaire à l’heure où je vous écris, pas davantage que dix ou vingt mille personnes ensevelies sous les décombres de leurs maisons mais un ou deux millions de morts, à l’ancienne, comme au temps d’avant le capitalisme et l’argent-roi, quand l’homme vivait en harmonie avec la nature au lieu de chercher à la dominer.
Un million de morts ou deux, certes, mais à l’ancienne, dans le respect de la tradition et de dame nature….
Voltaire et Rousseau avaient eu à quelque chose près cette polémique, en leur temps, à propos du tremblement de terre de Lisbonne… Rousseau, l’ancêtre de tous les moisis qui nous cassent les couilles présentement, disait qu’il serait plus sage de ne rien construire et ne rien développer autour du moindre cratère et qu’il n’est pas déshonorant de vivre comme un chien loin des villes, à la façon des sauvages, en signe de fidélité à nos ancêtres et d’allégeance à mère nature la salope.
Bande de salauds qu’ils sont tous, ces gens-là, eux qui espèrent secrètement qu’une dizaine de milliers de morts par radiation leur assurera du grain à moudre pour quelques années.
Vous avez raison. Je m’incline.
Une décision de bon sens, nice to have you here…
Je ne reviens pas pour autant, Cherea. Je tenais juste à présenter mes excuses à XP afin de partir sur une note gracieuse. – Pas à certains autres, cependant. Il y a des grossièretés qui sont plus que des grossièretés.
Et au fait merci pour votre passage sur CAER, au nouvel-an. En vrai j’ai été touchée. ^^
Belle illustration du « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas » de Bastiat, avec l’odieuse XP touch anti-rousseauiste (^^). Moi, j’y pense à chaque marée noire, une tout les 10 ou 20 ans… càd presque rien vu le nombre de pétroliers qui sillonnent toute l’année les océans et ce qu’ils apportent à l’humanité.
De plus, ils n’auraient pas ce problème du vieillissement de leur société, car l’espérance de vie serait de 40-50 ans.
Oui, mais 40-50 ans d’une vie saine^^
Bon, ayons une pensée pour les écologistes, l’heure est grave: les japs cherchent à rétablir l’électricité, il est possible qu’ils y arrivent, la catastrophe peut arriver à tout moment!
lol
Oui, une vie saine. Les malades et les mal formés, les faibles et les souffreteux : éliminés par Dame Nature. Vous avez dit Nazi ? Taisez-vous, j’ai dit Nature. Seuls resteraient les plus forts, ceux qui savent vivre sans tout ce chauffage émettant des radiations, du CO2, de l’effet de serre, des pollens allergisants, des OGM et des particules nocives.
Et si le Japonais rétablit l’électricité, y a toujours le plan B : les images de Tchernobyl et ses liquidateurs.
http://www.imdb.com/title/tt0084390/
Un film superbe. Sur les vieux qui partent sciemment mourir au sommet du mont Narayama.
Pire, il semblerait maintenant que les problèmes des centrales en question aient été clairement identifiés par l’AIEA bien avant le séisme… et royalement ignorés par TEPCO.
Donc en gros, après un séisme de magnitude 9,0 et un énorme tsunami, la centrale pourrait bien tenir le coup alors qu’ils avaient fait un peu n’importe quoi et qu’elle avait été mal conçue à la base.
Il ne reste plus grand-chose aux écolos pour effrayer les gens à propos de l’EPR…
Vraiment super votre série récente sur le Japon XP (articles et commentaires). Ils méritaient au moins ça, quel peuple.
Merci.
Ce peuple m’inspire, et je suis un affectif.
Leurs vieux ont l’air sympathiques, leurs ados à tête de no-life aussi, leurs femmes ont l’air douces.
Et puis, les gens créatifs et batisseurs sont toujours attachants… C’est ça qui rend les gents attachants, en vrai, pas les mamours et les effusions.
Le problème de Dai ichi expliqué aux enfants, mais pas inutiles aux crétins qui s’érigent en spécialistes du nucléaire dans toute la blogogosphère franchouille: http://www.youtube.com/watch?v=O1aH2-MhEko
XP est injustement méchant avec les écolos et les lecteurs de 60 millions de consommateurs, alors qu’en poussant un peu le vice, on se dit que même les pire de ces abrutis ont une utilité sociétale.
Leurs gérémiades, c’est un peu le fumier sur lequel pousse le monde moderne. Même quand ils arrivent à nous pourrir la vie avec leurs goût pour la règlementation, leurs chouineries répétées demeurent malgré tout le corolaire indispensable à notre remise en question perpetuelle.
Sans les cathares, sans les hérétiques de tous poil, sans la bolcheverie et les pousse-à-regresser de tous bords, l’Occident actuel ressemblerait à un moyen-âge triste et sans saveur.
On parle souvent des idiots utiles, on oublie de parler des casse-couilles utiles.
Je tiens à remercier tous ces emmerdeurs royaux pour l’effet viatique qu’ils procurent à l’Occident.
Le raccourci nucléaire-sinon-le-pays-n’est-pas-développé est rapide mais la structure logique, elle, est imparable !
D’ailleurs Haïti en est le témoin n’est-ce pas ?
Bravo pour cet article !
Titre trouvé ce matin:
« 09:39
Japon: nouvelles difficultés à la centrale de Fukushima, 20.000 morts et disparus »
Sans commentaire.
Saku a dit : « Le raccourci nucléaire-sinon-le-pays-n’est-pas-développé est rapide mais la structure logique, elle, est imparable ! »
Effectivement, le raccourci est rapide… Construire une argumentation logique sur des bases fausses ne mène nulle part. C’est plaisant à lire, le style est là, mais ça reste faux.
D’ailleurs, en Ukraine, ils en avaient des centrales, et pourtant ils ne se sont pas tellement développés. Et en France, on en a plein, mais on est à la remorque des allemands. Les italiens n’ont plus de centrales depuis les années 80, et ne s’en sortent pas mal du tout… Bref, si les centrales sont peut-être un plus, ce n’est pas une condition nécessaire ou suffisante au développement économique.
Sinon, plus globalement, ne voyez-vous pas une contradiction dans votre idéologie neo-conservatrice mais favorable à l’évolution technologique ?
Vous déplorez dans vos articles la perte de valeurs conservatrices alors que vous encouragez le progrès technique et la croissance économique. Or l’évolution technologique et économique entraine immédiatement des changements dans toute la société (moeurs, relations aux autres, et donc la perte valeurs conservatrices…). Il y a là une contradiction évidente.
Peut-être bien que votre schizophrènie vous sauve ! Moi je n’ai pas résolu la question.
« Effectivement, le raccourci est rapide… Construire une argumentation logique sur des bases fausses ne mène nulle part. »
Rapidité et précision. Le raccourcis est tellement rapide qu’il est bien plus précis que si j’avais dû me rabattre sur une vulgaire argumentation et si je m’étais adressé à des lecteurs bas de gamme qui réclament des argumentations, faute de maîtriser vraiment la lecture.
Je crois vous avoir répondu aussi honnêtement et aussi exsausivement que que possible.
« Vous déplorez dans vos articles la perte de valeurs conservatrices alors que vous encouragez le progrès technique et la croissance économique. »
Ca, c’est le bouquet. Pour voir ce site comme un défenseur des valeurs conservatrices, il faut faire fort, très fort.
C’est pas une paire de lunettes qu’il vous faut, c’est un chien.
Ilys : Blog collectif libéral et néo-conservateur…
Alors tout est dans le « néo », j’ai bon ?
Faut pas vous mettre dans cet état. Et soyez rassuré, vous avez toujours du talent, même quand vous avez tort.
« Ilys : Blog collectif libéral et néo-conservateur… »
Les définitions, toujours les définitions…
Surtout que votre contre-argumentation sur l’intérêt du nucléaire est faux. Démontrer qu’il n’a pas été suffisant aux Français ou aux Ukrainiens ne réfute pas la possibilité qu’il a été nécessaire aux Japonais pour arriver là où ils sont. Comparer froidement les situations de plusieurs nations est vain car sur ILYS on a déjà dit, entre autre, que les peuples ne sont pas égaux entre eux.
« Or l’évolution technologique et économique entraine immédiatement des changements dans toute la société (moeurs, relations aux autres, et donc la perte valeurs conservatrices…) »
Ce qui est intéressant c’est justement le contre-exemple de ce discours : le Japon. Chez eux « l’ultra-libéralisme » n’a jamais impliqué le gros foutoir ethnique, et même s’ils connaissent la « décadence », le porno et le punk rock bien laids, le Japon reste japonais.
» même s’ils connaissent la « décadence », le porno et le punk rock bien laids, le Japon reste japonais »
C’est exactement ça. Le Japon constitue non seulement un démenti à l’argument fallacieux « libéralisme et individualisme=délitement des sociétés, perte des valeurs », mais aussi à l’argument « défense des valeurs et de l’identité = société coincé du cul et sans innovation sociétale ».
Moi je défend la tradition occidentale, dans laquelle j’inclus et je mets au premier rang le gout de la transgression et de l’expérience… Je mets dans cette tradition Kerouak, le Punk même bien pourri et la star du Rock’n roll qui meurt dans son vomi à 28 ans.
Hordalf, relisez-moi : « Bref, si les centrales sont peut-être un plus, ce n’est pas une condition nécessaire ou suffisante au développement économique. »
Ce que je sous-entends ici, c’est qu’il faut donc chercher les raisons du développement ailleurs que dans le choix du nucléaire.
Bien conscient que les peuples ne sont pas égaux, je convient avec vous qu’il faille chercher l’explication dans la qualité de ce peuple plutôt que dans le choix factuel du nucléaire.
Quand à la décadence japonaise, si ce qui vous console c’est que le « Japon reste japonnais », parce qu’il n’y pas de « foutoir ethnique », je n’ai pas grand chose à vous répondre. Quand la race reste la dernière idéologie, comme un échos à l’esprit et la culture qui furent la force d’un peuple, alors la décadence physique est inévitable, ce n’est plus qu’une question de temps. Le Japon a juste un peu de retard sur l’occident dans sa chute.
Arf, le Japon, un pays libéral? Planification, grands Trusts liés au gouvernement, protectionnisme…
Autant de libéraux, autant de définitions du libéralisme.
Quant aux punks crados Japonnais, ils n’existent que parce que la société les laisse vivre dans leur coin, tant qu’ils ne mettent pas en branle la société. Nulle transgression donc.
On s’en fout.
Donc , une communauté de hippies vivant sans la technnologie moderne ne peut être que bâtie sur la monogamie , les valeurs familiales et le travail .
Donc , un scientifique Américain travaillant à la N.A.S.A. ou dans la silicon valley ne peut qu’être au minimum sodomite , divorcé , drogué et pro-avortement .
Les centrales Ukrainiennes on bien sûr été inventées et bâties par des paysans ukrainiens , et l’électricité produite leur servait uniquement à chauffer les patates .
Pendant la bataille de little big horn , les Indiens avaient des fusils plus perfectionnés que la cavalerie Américaine , grâce au manufactures planqués dans les tipis , mais on nous cache tout .
Et bien heureusement , les idéaux progressistes n’ont jamais cherchés à revenir à un âge d’or antique , ces sales conservateurs (sans colorants) ont toujours refusés toute innovation technnologique même quand elle leur aurais permis de survivre ou de dominer leurs voisins .
D’ailleurs vous avez raison , le Japon et l’Allemagne n’ont presque pas d’armée , ils sont pourtant extrêmement dynamiques économiquement . Ca fait des années que je répète que si Rome n’avait pas eu des soldats elle serait encore debout , mais personne ne m’écoute .
Le Monsieeur dit qu’il ne voit pas le rapport.
« vous encouragez le progrès technique et la croissance économique. Or l’évolution technologique et économique entraine immédiatement des changements dans toute la société (moeurs, relations aux autres, et donc la perte valeurs conservatrices…). Il y a là une contradiction évidente. »
C’est un raisonnement de CAB. Le même raisonnement que ceux qui réduisent la France à un lever de drapeau en chantant l’hymne béret vissé sur la tête, accrochés à des rites, des symboles, en refusant de voir l’essence qui les sous-tend.
rapide mais pas forcément faux, notez bien 🙂
Je pense qu’il y a tout un débat la dessus, mais ce n’est pas l’objet du billet d’XP, en tout cas pas tel que l’ai lu. Merci toutefois d’avoir lancé ce débat.
Beaucoup de pays européen achètent leur energie à la France, tout en communiquant sur le fait qu’ils n’ont pas de centrales… c’est un peu fallacieux.
Le nucléaire, c’est l’indépendance. Chaque pays, pauvre de ressources naturelles, peut décider de devenir autonome en energie. Il me semble avoir vu sur un autre billet l’idée que cela empéchait pas mal de guerre. On peut envahir un pays pour voler son pétrole, on ne peut pas voler une centrale.
C’es tun peu comme les OGM…
Il reste aux scientifiques à découvrir le moyen d’utiliser l’eau de mer.
Le nucléaire, c’est surtout l’énergie bon marché.
Et c’est l’indépendance à condition d’avoir de l’uranium. Sous de-Gaulle, quand nous avions des mines en France (la dernière a fermé en 2001), l’argument de l’indépendance était fondée. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Encore une fois, je ne suis pas contre le nucléaire. Je m’interroge.
De toute façon, le sujet du billet n’était pas le nucléaire.
De toute façon, un peuple qui dispose d’établissements dans lesquels on peut, moyennant une obole, rester là et caresser des chatons ne peut être que foncièrement d’élite ^^.
http://blog.gamekult.com/blog/vonapplestrudel/155933/Japon+Le+Neko+Cafe+Cateriam+de+Shimokitazawa.html
Merci Vertumme pour le lien.
Je trouve ça absolument génial, et en effet, ça ne fait que renforcer notre sympathie pour les Japs.
J’ai deux plus en plus tendance à diviser l’humanité en trois. la plèbe qui est insensible aux chats, la semi-plèbe qui les aime bien et l’élite qui leur voue un culte et un amour irraisonné.
Il y a un peu d’esprit, mais ce n’est pas encore ça.
Donnez-moi, donc, vos billets ante mortem à fin de correction.
Tournevis > On commet toujours la même erreur à voir une schizophrénie entre conservatisme et progrès technique. Cette erreur tient d’une mauvaise compréhension du conservatisme et du sens premier de « conserver ».
Je suis en désaccord avec XP sur l’importance de l’orthographe. Parce que l’orthographe nous renseigne sur le sens des mots, sur leur origine. Sur leur étymologie pour le dire simplement. Une orthographe c’est une histoire, le stigmate des tribulations de la langue, un sens.
Le sens du terme « conservatisme » signifie qu’on désire conserver. Premièrement SE conserver. La préposition est importante.
Etre conservateur signifie donc qu’on désire SE conserver. SE conserver, donc vivre, et conserver son mode de vie.
Peut-on se conserver et conserver son mode de vie en luttant avec des canons du système Gribeauval, pour donner un exemple. Non bien-sûr. Se conserver signifie donc qu’il vaut évoluer, s’adapter aux temps, voire innover. Se conserver implique de toujours rester à la pointe du progrès pour être puissant, et donc non susceptible d’être annihilé ou dominé. Ce qui reviendrait à être détruit ou à voir son mode de vie détruit.
Évidemment ces évolutions techniques impliquent des changements politiques, sociaux, religieux, etc… On n’organise pas une ville ouvrière comme une province rurale, pas plus qu’on ne gère une pôle technologique comme une une ville ouvrière.
Cela implique donc que le conservatisme n’est pas figé, qu’il évolue lui aussi, qu’il s’adapte aux temps, qu’il tente de concilier le progrès nécessaire à sa survie avec les effets néfastes qui ne manquent pas d’éroder un mode de vie. Le conservateur tente de conserver l’être des choses.
Les gens de peu de sensibilité y verront un antagonisme fatal, une opposition inconciliable. Alors qu’il n’en est rien. Nous apprenons tout jeune à gérer ce type d’antagonisme. Quand nous apprenons à courir ou à conduire par exemple. La course n’est rien d’autre qu’un antagonisme entre l’équilibre et le déséquilibre qui menace à chaque instant de nous faire chuter. Pourtant le plus souvent on reste debout. La conduite est un antagonisme permanent entre diverses forces qui menacent de nous faire quitter la route et de nous précipiter sur un platane, pourtant le plus souvent on rentre sans embuche.
Le refus du conservatisme comme du libéralisme s’assimile à un manque d’esprit aventureux. Comme ces « mamans en colère », les garces, qui voudraient limiter les autoroutes à 70, et nous interdire de fumer ou de boire.
Ben moi je connais bien les Japonais et je n’ai aucun pincement au coeur en les voyant crever 🙂
Des ennemis même travailleurs restent des ennemis.
(ce ne sont pas nos 1ers ennemis mais quand même des grosses putes)
Je dois être un enculé MWUAHAHAHAHA mais je les fréquente/connais trop pour les admirer en aucune façon.
Posez-vous une seule question: pourquoi les Blancs ont autant de succès romantiquement dans ce pays ? Il doit bien y avoir une raison 🙂
Commentary by Gwyneth Cravens
March 24 (Bloomberg) — Amid all the hysteria about nuclear meltdowns and radiation poisoning, here’s something to consider:
U.S. commercial reactors have never caused a single death.
Worldwide, nuclear power has the lowest accident rate based on the amount of energy generated by any source. Compare that record with the havoc caused by dam failures and the disease and deaths wreaked by fossil-fuel pollution and explosions.
Because uranium provides so much energy relative to its mass, the volume of reactor fuel is small. The roughly 70,000 tons of nuclear fuel from many decades of delivering trillions of kilowatt-hours of power could fit in a single Best Buy store.
If the fuel were recycled, as is done in France, the residue could fit in the TV department.
In terms of the environment, nuclear power emits about the same carbon-equivalent per kwh as that of wind power, and less than solar. These renewable sources, however, are weak and intermittent providers. As many climatologists and environmentalists agree, nuclear power, which now provides 20 percent of U.S. electricity, is the only large-scale way to replace deadly, global-heating fossil-fuel combustion while providing steady, reliable electricity.
Among a plethora of horrors, the March 11 earthquake in Japan caused an explosion at a huge oil refinery. The conflagration continued for 10 days, releasing thousands of tons of toxic particles. Early on, images of the blaze were shown on television and misleadingly coupled with bulletins about the tsunami-impaired Fukushima nuclear-power facility, where no fires raged. In the aftershocks, gas tanks continued to explode in the rubble of shattered towns, and huge numbers of smashed vehicles with gasoline tanks and lead batteries are still washing around in tidal water.
Unfolding Story
The story is still unfolding, but in the end, pollution of air, water, and soil from fossil fuels pose a greater risk than the relatively low-level radiation from Fukushima.
If Japan and other countries decide to ban or curtail nuclear power, reliance on fossil energy will grow even faster than is now the case.
The media have relayed a steady stream of scary and inaccurate reports to an understandably worried audience.
Contrary to dire headlines, radiation exposure to the public has been very limited and diluted — insignificant relative to the natural radiation that bombards us or to CT scans and dental X- rays. The spraying of water on the plant and other efforts by heroic workers are helping to inhibit the spread of radioactive particles. Electricity and coolant systems have been restored.
Force of Nature
True, much still remains unknown about the extent of damage, but all fuel appears to be contained. Compared with the staggering tragedy unleashed by the large-scale destruction of life and property by natural forces, even the worst problems at Fukushima will not leave behind the lethal legacy some commentators predict.
No, the far greater risk is from a slowly unfolding, less pictorial calamity: the tremendous price exacted by our romance with burning hydrocarbons. They power our civilization.
When coal, gas, and oil burn — providing 73 percent of U.S. electricity — they release transparent gases that combine with water vapor to form fine particulates. These lodge in our lungs, killing 13,200 Americans annually and sickening thousands of others. In addition, unconfined fossil-fuel residues include soot, mercury, radon, ozone and, in the case of coal, 100 million tons a year of fly ash laced with heavy metals. Health
costs: $120 billion a year.
Radioactive Emissions
Continuous low-dose radioactive emissions from coal combustion, which concentrates isotopes in the fly ash and flue gases, expose residents within a 50-mile radius of a plant to low-level radioactivity that is 100 to 400 times greater than a nuclear plant would.
What about natural gas? In 2010 alone, its power-related explosions killed 14 Americans. Extraction pollutes the water supply, sometimes with radioactive material — low-dose, but sometimes far greater than the level allowed by the Environmental Protection Agency.
Nuclear energy, which worldwide maintains a better safety and public-health record than fossil-fuel plants and hydroelectric dams do, is essential if we are to reduce deaths and curb carbon and greenhouse emissions that are accelerating global warming and ocean acidification. (Acidification compromises the basis of the food chain — the phytoplankton that produces half of the world’s oxygen.)
The technical community will review the Japanese nuclear crisis and recommend improvements. Although the reactors properly shut down with the first jolt, the cascade of difficulties brought by the tsunami overwhelmed the site.
Lessons Learned
In any case, that 1966 plant is outmoded. Modern ones have redundant passive-safety features that would have ensured Fukushima’s stability. These innovations are partly thanks to lessons learned about oversight and human engineering from the meltdown at Three Mile Island. U.S. plants are continuously upgraded, and the Nuclear Regulatory Commission will be instituting new improvements and encouraging other countries to follow suit.
We are all suffering from a health and environmental catastrophe being unleashed by hydrocarbon combustion. By 2030, power demand is expected to almost double. If we are to keep the lights on while reducing harm to humans and the planet, nuclear power must grow and fossil-fuel power must shrink.
(Gwyneth Cravens is the author of “Power to Save the
World: The Truth About Nuclear Energy.” The opinions expressed are her own.)