Il paraît qu’il faut avoir lu certains livres ou certains auteurs afin de parfaire son éducation de parfait honnête homme…d’ailleurs, vous remarquerez aisément que lorsqu’on parle de ces auteurs et de ces oeuvres, on dit relire, comme si une première lecture n’eût été suffisante…pourquoi s’infliger deux fois un supplice…voici donc mon cimetière littéraire:
- À la recherche du temps perdu, en fait c’est présomptueux, Du côté de chez Swann est plus juste…je crois m’endormir encore plus rapidement que notre narrateur, je pense avoir essayé plusieurs fois et n’avoir jamais passé les cinquante premières pages. Un professeur de culture générale m’avait conseillé de commencer par où je voulais, que cela n’avait aucune importance, peut-être plus tard, ou bien en audio avant de dormir.
- Salammbô, Flaubert. « C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardini d’Hamilcar. » Pas besoin d’aller plus loin. Et puis on arrive vite aux limites du réalisme total.
- Guerre et Paix, Tolstoi. « Ça parle de la guerre et de la paix en Russie ». Je pense que c’est bien résumé, mais je n’ai pas dépassé soixante pages. Non que tout cela me déplaisait. Je me rappelle d’un type qui descend une bouteille d’alcool sur bord d’une fenêtre. En fait l’édition que je possède est impayable. Imprimée en tout petit, un papier plus fin que du papier à cigarette. À retenter.
- L’automne du Patriarche, Gabriel Garcia Marquez. Pourtant j’aime bien le Colombien. Cent ans de solitude est bon et que dire de Chronique d’une mort annoncée. Cela avait tout pour me plaire. L’histoire d’un dictateur Sud-Américain qui devient complètement fou…mais voilà parti pris stylistique qui rend la lecture bien compliquée…
- Tout Conrad à l’exception de Au coeur des ténèbres. Nostromo et Lord Jim sont lourds…pesants…l’action ne part pas…
- Au-dessous du Volcan, Malcom Lowry, chiant comme un long jour de pluie à la campagne…
- Enfin, toutes les oeuvres produites par des femmes à l’exception de…Mémoires d’Hadrien de Yourcenar…et Eichmann à Jérusalem de Hannah Arrendt..et peut-être trois ou quatre autres machins…je pense à Ayn Rand qui est sur la liste de mes prochaines lectures…et aussi Selma Lagerlof avec l’empereur du Portugal qui est absolument magnifique.
- L’homme sans qualités, Musil, j’imagine pour les mêmes raisons que Proust…
- Toute la philosophie…c’est lourd, c’est pesant, ça se prend la tête sur rien, ça raconte que dalle…on peut faire quelques exceptions pour ce qui dépasse ce genre somme toute mineure…
Il doit y en avoir une tripotée d’autres, work in progress…
Ah non Ayn Rand!! La source vive!! Anthem!! Si vous n’arrivez pas à les lire c’est moi herself qui vais vous assommer et vous « endormir » pour de bon!!
Au dessous du volcan, il y a quand même des passages époustouflants…
Salambô : je garde un bon souvenir de lecture de jeunesse.
Proust, plus que La recherche, c’est le souvenir d’un professeur, extraordinaire, qui nous a initié à Proust et à certains thèmes littéraires (plutôt : au goût de la littérature)qui m’a enchantée.
Conrad, en citant les trois ci-dessus, vous prouvez que vous n’êtes pas encore mort, tout va bien! Il y a en un ou deux autres, dont « Victoire », vraiment à lire.
« Il doit y en avoir une tripotée d’autres, work in progress… » Tu parles d’un « work in progress! » Mais vous tenez tant à vous retrouver dans la tombe?!^^
je me suis mal exprimé alors, car justement, je disais que Ayn Rand était sur ma liste de mes prochaines lectures…
Bon, je range ma poêle en fonte alors.Pour l’instant.
La Recherche je me la suis presque imposée… la situation était grave, c’était mon premier livre sérieux à 18 ans passés. Mais j’ai accroché dès le début, la centaine de pages avant l’histoire de Swann (Combray) qui restent parmi mes préférées de toute la Recherche et les plus belles que j’ai lues, une atmosphère de France ancienne (non pas vieille), et chrétienne inoubliable.
Pour ma part… parmi les « incontournables » eh bien… je ne supporte décidément pas L.F. Céline, malgré plusieurs tentatives.
« Pour ma part… parmi les « incontournables » eh bien… je ne supporte décidément pas L.F. Céline, malgré plusieurs tentatives »
Vous n’êtes pas le seul, loin de là. La plupart des gens ne supportent pas Céline, en vérité. Je ne comprends pas pourquoi personne n’osent l’avouer (je précise que je suis un inconditionnel, pour ma part, et depuis toujours).
C’est comme les tripes ou la tête de veau, ça. Il y a des inconditionnels et ceux qui n’y toucheraient pas même s’ils crevaient de faim.
Exactement, comme les tripes ou la tête de veau, en tout cas c’est ce qu’il me semble. Mais j’avais un copain qui avait lu le « Voyage » 10 fois, un type tout à fait normal et même ultra brillant, d’ailleurs. Pour moi le titre dit tout: « au bout de la nuit »… tout le monde peut pas y aller, au bout de la nuit. Moi la nuit, la nuit noire au bout d’un moment ça m’oppresse terriblement. C’est je pense une lecture très peu accessible, et je ne comprends pas ce prodige par lequel, au moment de la polémique il y a quelque semaines, autant de monde se croyait autorisé à y aller de son couplet sur Céline. Ni le besoin de l’Etat de le consacrer au nom du concept de culture nationale dont Céline souligne parfaitement le caractère absurde. Ce que j’en retiens, du peu que je me souviens de lui, c’est quand il disait, déjà à son époque, comme une provocation dans ce pays de pseudo-culture qui est le nôtre où tant de gens se rêvent ou se croient écrivain, qu’il y a beaucoup trop de gens qui écrivent et ne sont pas faits pour ça. C’est implacable mais c’est la stricte vérité.
Il y a aussi beaucoup trop de gens qui lisent alors qu’ils ne sont pas fait pour ça.
Mais les deux sont liés. Céline parlait du moindre notaire de province qui avait un manuscrit dans un tiroir. C’était le lecteur moyen de l’époque. L’ennui, c’est que le syndrome « notaire de province » c’est étendu aux 80% de bacheliers dans une classe d’age.
Sauf que si le moindre notaire de province n’avait pas eu de manuscrit dans son tiroir, Céline ne se serait sans doute jamais intéressé à la littérature. Si la marotte de l’époque avait été la diversité, il aurait peut-être tapé sur un djembé.
Dans un pays où personne n’écrirait, le talent ne s’exprimerait pas par la littérature. Les écrivains de talent ne seraient jamais lus, ils ne seraient même jamais découverts, d’autant plus qu’il ne leur serait jamais passé par la tête d’écrire.
Oui je n’ai pas osé le dire. Une véritable maladie nationale… un truc que je trouve insupportable en France.
Il ne faut pas lire Céline, il faut écouter sa musique.
« Tristes tropiques ». Je crois que c’est considéré comme un must, c’est ce que l’on m’a souvent dit en tout cas…
Pas mal mais très décevant…
Au coeur des ténèbres, oui excellent. Mais Lord Jim, pareil que vous, c’est encore un traumatisme. Je n’ai pas réussi. Mais cela fait bien longtemps, il faut que je ré-essaie.
Il faudrait vraiment que l’on m’explique pourquoi les Oeuvres les plus communes et les plus plates sont toujours citées en référence chez les auteurs corrects …
Et vous auriez aisément pu rajouter Kafka . Tout .
« A la recherche du temps perdu » . Ne vous plaignez pas , le titre annonce la couleur .
Vous avez bien fait de vous raviser à propos de Rand , mon rouleau à pâtisserie est à portée de main .
Ayn Rand ? C’est qui ça ?
Didier! Je ne vous ai jamais parlé d’Ayn Rand??!!
Lisez La source vive et bientôt nous aurons la traduction de Atlas Shrugged éditée en France!! http://oralaboraetlege.blogspot.com/2010/01/ayn-rand.html
Deux textes :
http://oralaboraetlege.blogspot.com/2010/01/tuer.html
http://oralaboraetlege.blogspot.com/2009/03/anthem-d-ayn-rand.html
Il faut aller voir chez Nicomaque pour des choses plus élaborées.
Si c’est si bien que ça, pourquoi tu nous en a jamais parlé jusque là? On est pas assez bien?
C’est vexant, je trouve.
Tu es encore trop jeune pour lire et comprendre Ayn Rand.
Bientôt peut-être….
Ah parce que moi, je suis vieux, c’est ça ?
Je crois que je m’embrouille, là , après avoir voulu ricaner aux dépends d’XP.
Bien fait. Ca t’appprendra.
De toutes les façons,(et même si cela n’a aucun rapport ^^) je savais que tu étais un sans cœur, tes textes sur les japonais l’ont prouvé, j’ai même des preuves SCIENTIFIQUES!
» j’ai même des preuves SCIENTIFIQUES!
Parlons en te tes preuves scientifiques!
Tu n’as pas le niveau pour parler de ces choses là… tu es une MDFAB.
MDFAB???
Mais quelle que soit ta réponse, je veux souligner ton ahurissante mauvaise foi!
Je dirais même une MDFNAB
Je subodore un affreux et infâme complot conspirationniste contre les crevettes randiennes!
Mère de famille à babouches , voyons …
Me vla bien.
Une adaptation cinématographique d’Atlas Shrugged est prévue pour cette année …
(Parentèse culturelle rock)… ^^…
Le Groupe de Hard Rock Progressif canadien, RUSH toujours mal vu par la bien-pensance de leur pays depuis les années 70 à cause de leur admiration pour Ayn Rand… traités de fascistes… toussa toussa… bouh les vilains… et en raison de chansons comme celle-là…
The Trees
http://www.youtube.com/watch?v=9KBSg65LvXQ
There is unrest in the forest,
There is trouble with the trees,
For the maples want more sunlight
And the oaks ignore their please.
The trouble with the maples,
(And they’re quite convinced they’re right)
They say the oaks are just too lofty
And they grab up all the light.
But the oaks can’t help their feelings
If they like the way they’re made.
And they wonder why the maples
Can’t be happy in their shade.
There is trouble in the forest,
And the creatures all have fled,
As the maples scream « Oppression! »
And the oaks just shake their heads
So the maples formed a union
And demanded equal rights.
« The oaks are just too greedy;
We will make them give us light. »
Now there’s no more oak oppression,
For they passed a noble law,
And the trees are all kept equal
By hatchet, axe, and saw.
Ou celle-ci…
Free Will
http://www.youtube.com/watch?v=GkUOtLwjvrw
There are those who think that life has nothing left to chance take,
A host of holy horrors to direct our aimless dance.
A planet of playthings,
We dance on the strings
Of powers we cannot perceive
« The stars aren’t aligned,
Or the gods are malign… »
Blame is better to give than receive.
Chorus
You can choose a ready guide in some celestial voice.
If you choose not to decide, you still have made a choice.
You can choose from phantom fears and kindness that can kill;
I will choose a path that’s clear
I will choose freewill.
There are those who think that they were dealt a losing hand,
The cards were stacked against them; they weren’t born in Lotusland.
All preordained
A prisoner in chains
A victim of venomous fate.
Kicked in the face,
You can’t pray for a place
In heaven’s unearthly estate.
Chorus
Each of us
A cell of awareness
Imperfect and incomplete.
Genetic blends
With uncertain ends
On a fortune hunt that’s far too fleet.
Chorus
Voyez éventuellement cet article intéressant :
http://www.adequacy.org/stories/2001.8.22.0219.37804.html
et puis celui-là :
http://www.nyu.edu/projects/sciabarra/essays/rush.htm
(Parentèse culturelle rock refermée)… ^^… Merci pour votre attention…
Mais c’est très bien tout ça! J’aime beaucoup la mélodie de la première, moins celle de la deuxième mais les paroles de Free Will sont excellentes.
Mais un doute me taraude, Nebo : ils ne font pas très fascistes, je trouve, ils sont bien chevelus,et pourquoi ont-ils leurs machines à laver le linge qui tournent pendant leur concert??!! (avec un nain de jardin dessus)
Crevette… les cheveux longs ça ne veut rien dire… ces affreux fascistes de guerriers vikings les avaient souvent longs aussi.
Les machines à laver avec les nains de jardin dessus… ou parfois des poupées barbies c’est juste parce que ce sont des schtroumpfs métaphysiques… mais fantaisistes… ^^
Par contre notez la présence d’un vilain serbe, dans le groupe, le guitariste Alex Lifeson dont le nom est la traduction exacte de son nom serbe : Aleksandar Zivojinovic… 😀
Notez que toutes les musiques sont composées par le bassiste/chanteur (Geddy Lee) et le guitariste… par contre tous les textes sont du batteur, Neil Peart.
Pour être provocateur et injuste, encore faut il avoir du talent. XP peut se permettre de dire des bêtises ou faire croire qu’il dit des bêtises sur des auteurs majeurs parce que, par ailleurs, il a le talent et l’intelligence de rendre hommage à d’autres auteurs majeurs, et, à son échelle, d’essayer de se hisser à leur degré de liberté. En ce qui me concerne, il y a des auteurs importants, comme Joyce ou Pound, dont je ne suis pas sûr d’avoir compris tout l’intérêt. Donc je lis des critiques, je laisse reposer, j’y retourne… J’essaie d’être digne de ce qu’ils ont essayé de communiquer. Dans ma position, qui est au moins égale à la votre, l’humilité est de mise. Et si orgueil frondeur il doit y avoir, qu’au moins il soit justifié par le talent. Mais ce n’est pas parce qu’on est un nain qu’on doit se sentir autorisé à ramener les géants à son niveau. Commencez donc par écrire un billet qui vaille la peine qu’on se le remémore ne serait-ce que dans un an et après, peut-être, vous pourrez écrire des libelles contre Proust, Lowry ou Musil.
« rendre hommage à d’autres auteurs majeurs ».
J’ai pas mal de fois rendu hommage à des auteurs comme Borges, Céline, Roth ou encore Shakespeare…
« Donc je lis des critiques, je laisse reposer, j’y retourne… J’essaie d’être digne de ce qu’ils ont essayé de communiquer. Dans ma position, qui est au moins égale à la votre, l’humilité est de mise. Et si orgueil frondeur il doit y avoir, qu’au moins il soit justifié par le talent. »
Oui, c’est tout à fait l’attitude des lâches et besogneux…lire quelque chose,ne pas l’apprécier alors que c’est unanimement apprécié…Il doit y avoir un problème, alors on s’oblige, on se rassurre…on lit des critiques, on y retourne et on se persuade qu’on aime bien cet auteur…c’est la position du type qui se biture tous les jours pour se dire que sa femme est belle alors que c’est un tromblon…que vous voulez vous, continuez, on ne devient pas sobre du jour au lendemain. je pense suffisamment avoir aiguisé mes goüts pour savoir ce qui me plait et ne me plait pas…ainsi suis-je sûr de moi-même…Humilité en littérature faites-moi rire, il faut concurrence à l’état civil, être le démiurge et c’est valable tant pour l’auteur que pour le lecteur…continuer à lire avec humilité, et vous ne serez jamais un vrai lecteur, juste une éponge qui lit des mots, sans avoir aucun sens critique..;Vous ne valez pas mieux que la gonzesse qui lit Voici dans son salon de coiffure ou que le téléspectatuer de tf1
Il ne manque plus que « Vous n’êtes qu’un CAB » et le catéchisme Ilysien était au complet, ce qui me conforte largement dans mon point, à savoir que vous n’avez aucun talent d’écriture, et pas même l’indépendance d’esprit nécessaire pour vous défendre en formulant des arguments originaux. Mon commentaire s’en prenait d’ailleurs essentiellement à votre manque de talent et de travail, je vous recommande donc de lire les critiques de Juan Asensio par exemple, qui sont loin de toujours recouper mes goûts propres, mais qui ont le mérite d’être écrites, et d’être écrites avec les tripes. Autant dire qu’on en est à des années lumières ici, où un arrogant J’aime/J’aime pas chié en un quart d’heure à la faveur d’un après-midi d’ennui suffit à se proclamer grand, libre et aérien lecteur qui survole, et de loin, Proust le Besogneux qui aurait aussi bien fait d’écrire dans Voici (on imagine pas ce à quoi Saint-Simon aurait droit, dans ces conditions…). Ne manquent que quelques lol et autres mdr pour épicer, et la salade de vomi adulescent était complète.
Concrètement, et vous avez au moins l’honnêteté de le reconnaître, si vous n’avez pas dépassé les cinquante premières pages des plus grands livres du XXème siècle c’est qu’il n’y a « pas assez d’action ». La philosophie ? « Pas assez de récit ». Conrad ? « L’action ne part pas ». Et je me rappelle maintenant qu’en effet vous avez consacré d’interminables billets écrits avec des doigts de plombs pour faire l’apologie de romans policiers. Là y en a avoir de l’action, pour sûr.
Pour ce qui est de l’humilité et du respect du canon, je comprends bien que c’est une attitude qui excède vos capacités. Pour ma part, elle m’a permis de revenir à Faulkner, qui tient aujourd’hui une place centrale dans mon coeur, et de ne jamais venir à Gracq, qui est à la littérature ce que Mitterrand fut à la politique, et sur lequel je ne reviens plus car ce qui résistait en moi a été élucidé, pas à son avantage. Très loin de Gracq, je ne reviendrais sans doute jamais non plus à Robbe-Grillet (il y aurait beaucoup à en dire mais je regrette que XP se laisse attraper par son innovation formaliste en carton-pâte). Pour Pound et Joyce, je sais que je dois encore prendre le temps de laisser mûrir ce qu’ils ont commencé à semer en moi. A terme, il est bien possible qu’il me procurent des sentiments aussi forts que Faulkner.
Je détaille un peu sur mes lectures personnelles pour vous montrer à quel point vous tapez à côté avec votre discours pré-mâché. Je ne suis pas un « besogneux » (ni un « lâche »…), preuve en est si nécessaire que je n’aime rien tant que les aphorismes des moralistes français, les dialogues des divins grecs ou, même, les romans et les pamphlets de Céline (qui a tout de la parole chantante, et rien du scribe laborieux).
Enfin, la vulgarité de votre réponse ne fait honte qu’à vous mais je crois qu’elle révèle avec quelle fureur vous frappez à la porte d’un club auquel vous n’appartiendrez jamais, celui qui abrite des exigences d’immédiateté les quelques uns qui ont eu le courage de chercher la vérité du monde par-delà les conventions romanesques établies. La reduction ad soralum est plus tentante que jamais, et ce n’est encore une fois pas en récitant les lieux communs ilysiens comme des sourates que vous me ferez changer d’avis.
je suis trop fracass, je te réponds demain juste pour t’entenrrer et après tu seras banni de mes billets vu que c’est que de la merde pour toi…j’adore ce pouvoir chez ilys, le post appartient à l’auteur comme les commentaires…
bon EMIL tu es un GAV doublé d’un CAV triplé d’un GAV…………………………..
Un Gardien d’Autruches Volontaire doublé d’un Chrétien A Vareuse ?
« Donc je lis des critiques, je laisse reposer, j’y retourne… »
Très belle manière de faire, Emil, et vos comms en général. Une autre méthode que je pratique depuis un moment sans me l’être proposée: lire des auteurs cités et commentés par d’autres auteurs qui les éclairent d’une nouvelle lumière (mais il faut que l’auteur soit suffisamment talentueux pour en donner envie)… Restif parle plus bas de l’Iliade qui l’ennuie, par exemple, je la relis après avoir lu et relu les Noces de Cadmos et Harmonie de Calasso, les pages sur l' »athéisme » et la lumière homériques, etc, et, malgré l’académisme de la traduction, je trouve ça prodigieux.
J’ajoute que la reprise de cette mode stupide et plébéienne du J’aime/J’aime pas, à quelque degré d’ironie que ce soit d’ailleurs, n’est pas à l’honneur d’Ilys. On peut bien mépriser les riverains de Rue89 mais si c’est pour se tordre dans la fange des mêmes caniveaux, je ne vois pas le gain.
Pour la philosophie il y a au moins une exception :
http://www.hordalf.com/2011/03/la-naissance-de-lantechrist.html
Moi je pars du principe depuis toujours que je suis meilleur et sais mieux tout qu’eux tous: et donc que rien ne me sert de les lire (c’est le concept de bogossitude de Michaël Vendetta ramené à la surface élevée de la littérature et de la philosophie, Emil, j’espère que vous suivez). Une fois on m’a obligé à lire « A la gloire de mon père ou de ma tante » (je me souviens plus très bien) : J’ai vomi.
la gloire de ma mère…
Vous êtes un spécialiste, vous, comme moi: mais où est donc passé Restif?…
Je trouve légitime qu’on clame tout haut son aversion pour un classique à partir du moment où une institution nous a imposé sa lecture. Ne serait-ce que par vengeance.
Dans ma scolarité je suis tombé DEUX FOIS sur « la condition humaine » au programme, et je ne me gênerai pour hurler au monde à quel point ce livre est nul, nul, nul à chier par terre !
Puisque l’heure est aux confidences,
J’ai beaucoup de mal avec Cioran
Je ne l’exècre pas non plus, mais le lire est épuisant
C’est exact qu’il est épuisant, Emil Michel Cioran… mais au final on en sort rasséréné.
Ne surtout pas le lire dans les périodes de grandes tentations nihilistes… danger !
Une jolie citation tirée d’« Ecartèlements » : « Serf, ce peuple, bâtissait des cathédrales ; émancipé, il ne construit que des horreurs. »
et celle ci tirée de « Syllogismes de l’amertume » : « Je crois au salut de l’humanité, à l’avenir du cyanure… »…
« Je crois au salut de l’humanité, à l’avenir du cyanure… »…
Je me permets de vous donner un nouvel angle d’attaque: Cioran est peut-être le plus grand humoriste de son siècle, et je ne parle pas d’humour involontaire. Je ne dis pas non plus que ça enlève quoi que ce soit à la profondeur de l’oeuvre ou qu’il se moque du lecteur. Je dis qu’il s’amuse de son pessimisme, qu’il joue à le caricaturer pour en faire une oeuvre d’art burlesque.
Je vous assure que vous pouvez lire le pire (le plus noir) de Cioran à haute voix entre potes, c’est à mourrir de rire.
Je suis sûr que Nébo plussoie. Je l’entends d’ici plussoyer^^
Farpaitement… et j’applaudis même des 3 mains…
« Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter » (SdA).
Je recommande vraiment l’édition en Quarto, qui permet de le picorer de temps à autres, sans avoir à encaisser des dizaines de pages d’aphorismes à la suite. Ca prend alors valeur de fortifiant (comme Schopenhauer).
Je recommande aussi cette édition, qui si je ne m’abuse contient l’intégrale. Sur l’étagère la plus accessible de ma bibliothèque, j’y ai mis Cioran, donc, la presque intégralité de Nietzsche en flammarion, « les mauvaises pensée choisis du même en collection Gallimard Tel, Les essais de Montaigne, Gomez D’avila, les moralistes francais en collection Bouquin, et c’est tout. Ma bibliothèque de survie. Les fortifiants, comme vous dites.
« quand je vois un enfant, l’envie me prend d’etrangler ce desastre virtuel »
Alors? Pas le plus grand comique de son temps, Cioran?
J’avoue trouver étonnant qu’on puisse trouver Cioran « épuisant », d’autant plus que je partage le point de vue de XP : une esthétique du pessimisme poussé jusqu’au burlesque – et donc hilarant. On pourrait d’ailleurs en dire de même de Muray, dans le domaine de l’imprécation.
Pardonnez-moi messieurs-dames, je suis sur ilys depuis fort peu de temps… Quelqu’un pourrait-il me dire ce qu’est un CAB s’il vous plait?
CAB ==> Catholique à Babouches
MAB ==> Maurrassien à Babouches
GVD ==> Gardien de Vaches Diplômé
LHLPSDNH ==> Les heures les plus sombres de notre histoire
Principaux acronymes ilysiens qui s’utilisent sans s’user. ^^
CAB:Catholique à Babouches
MAB;Maurrassien à Babouches
SAB:Souverainiste à Babouches
MDFNAB:Mère de famille nombreuse à babouches (ne s’applique qu’à une seule personne)
GVD: Gardien de Vaches Diplomé.
Jérôme Leroy:ivrogne communiste
Grand merci.
« MDFNAB:Mère de famille nombreuse à babouches (ne s’applique qu’à une seule personne) »
Oui… d’ailleurs tout le monde n’a pas le droit d’utiliser celui-là… il faut passer les tests d’abord pour, éventuellement, je dis bien « éventuellement », être autorisé à en user. Au sein même d’ILYS il y a une discrimination, une hiérarchisation et une connexion entre happy few… 😀 ILYS est un blog d’élite ou n’est pas… ^^
Je sais si être « classée » dans cette liste (rouge) au même titre qu’un JL est vraiment bon signe…
Je le laisse volontiers, ce titre à qui le veut! C’est pas compliqué quand même! Vous faites quelques enfants et paf! vous devenez tout le bataclan à babouches!
Zut : « je NE sais PAS »
Le premier tome de la Recherche est mauvais et avait d’ailleurs été refusé par la nrf de gide. Le second que j’ai lu : « A l’ombre des jeunes filles en fleurs » est exceptionnel pour son style ; tout en ce que l’histoire est peu intéressante à mon goût.
Maintenant, ne lire aucun philosophe est un grand mal ; eux seuls développent correctement un cerveau.
» et avait d’ailleurs été refusé par la nrf de gide. »
Oh la vache! l’argument qui tue.
» « A l’ombre des jeunes filles en fleurs » est exceptionnel pour son style ; tout en ce que l’histoire est peu intéressante à mon goût. »
Bon, c’est bon, on a compris.
XP me kiffe.
Oui.
Surtout votre blog… Non, je déconne.
« Mais où est donc passé Restif » Terby, qui tiendra l’un des cordons du poelle.
Cloîtré dans une chartreuse d’obligations telles que je ne peux m’embarquer dans la moindre discussion. Croyez que je le regrette mais l’existence a parfois de ces incorrections! en tous cas c’est gentil à vous Terby de vous préoccuper de mon sort trop laborieux et sot, mais sot! Je suis en train de devenir un esclave selon la définition nietzschéenne (« tout homme qui n’a pas les 2/3 de son temps est un esclave », Nebo doit savoir où ça se trouve). Croyez que si j’avais du temps en ce moment j’irai vous laisser qql coms. Je vous suis dès que j’ai une petite minute, ce avec grand plaisir.
Emil : je n’ai pas lu que Cherea attaquait Proust ou Lowry. Oui, bon « chiant comme un jour de pluie », mais ce n’est pas méchant. C’est même humble vous savez.Au lieu de prétendre se hisser à la pointe d’un des plus grands chefs d’oeuvres du 20ème (pas très bien traduit comme l’avait bien vu Fandenimier; mais la nouvelle trad -qui a déjà 10 ans- est enfin sorti en poche; mais si vous avez assez d’anglais, ça vaut Shakespeare.Et puis même dans l’ancienne trad’, quelle claque d’étoiles!), et bien au lieu de prétendre escalader un Olympe qui l’ennuie, Cherea a la simplicité de dire que, non, il ne reprendra pas de ce plat.
Je n’ai hélas pas le temps de répondre comme le mériterait son Cimetière.(quoi que..répondre quoi? il donne sa subjectivité et les auteurs eux se défendent fort bien tous seuls). Pour Proust, une chose : on oublie tout le temps que c’est inachevé. Il n’a eu aucunement le temps de retravailler la Prisonnière, La fugitive et le Tempes retrouvé (le seul qu’appréciait Céline)comme il l’a fait des autres volumes. La preuve en est cette subite apparition de la première guerre mondiale dans Le temps retrouvée; ce n’était nullement prévu, mais devant la nué de livres sorti depuis la victoire Proust s’est senti obligé de peindre l’enfer de Charlus sur les ombres des revenants mutilés « glorieux », gueules cassées jambes de bois et ramasse-miettes de la Victoire.Ce n’était nullement dans son plan et ça sent son improvisation d’une longueur plus vaste que de Martinville à Guermantes.
J’ai mis un certain temps à voir s’épanouir Joyce en moi comme une fleur monstrueuse, carnassière du verbe, étonnante au sens plein de foudre fracassée du mot. Mais je l’avais aimé dès le début.conquis illico, adoubé lecteur. Simplement… quelque chose m’arrêtait toujours vers la page 150. Un jour je l’ai passé. Pourquoi m’arrêtai-je? je ne sais. Je crois qu’il faut rentrer dans un état demi hallucinatoire : « il faut se jeter dans la lecture comme Curtius dans le gouffre » pour paraphraser l’autre. Peut être aussi l’exigence intérieure grandit-elle avec les lectures. Mais par contre, un livre qui m’a rebuté d’entrée il y a fort peu de chance que j’y revienne jamais.Ainsi de Duras l’atroce simplette, ou de Gracq qui m’emmerde somptueusement comme je l’ai déjà énoncé ici. Ceci dit je comprends bien votre point de vue et le trouve bon Emil. Mais je pense que vous évoquez des oeuvres qui déjà avaient éveillées en vous l’envie d’y revenir un jour.
En tous cas je peux vous dire une chose, amicalement, : ne prenez pas Cherea pour sa caricature. Jamais il n’a prétendu faire concurrence à Juan A, et dans sa démarche il y a quelque chose de tout à fait simple, presque touchant : liquider d’un coup toutes les équivoques possibles, se présenter tel qu’il est , non en lecteur que certains pourraient supposer discret mais bardés de médailles en parchemins ternis. Non, il se présente en honnête homme qui ne lit que ce qui lui plait. Il n’y a pas d’attaque des oeuvres, mais l’affirmation d’une subjectivité. Et je ne suis pas d’accord avec vous quant à ses notes sur les polars :elles étaient fort intéressantes. Évidemment il faut aimer ce genre qui recèle des pépites.
bien certain que Le Volcano c’est…L’enfer de Dante, le chant VI de l’Eneide et même la catabase d’Ulysse dans l’odyssée (catabase= descente aux enfers); il y a là un résumé de tous ces grands périples symboliques au pays desmorts. .Tout y a sa place symbolique, marqué :voyez au chapitre 1 la roue Fenris au nom si parlant.
Et le Casino de la selva dont le nom renvoie aux deux premiers vers de la divine comédie(Nel mezzo del carmin di nostra vita/ Mi ritrouvai per una SELVA oscura. Je passe sur l’allusion au chapitre Un au tropique du Cancer qui renvoie à Dante aussi)). Il y a aussi ce cheval qui réapparait à deux reprises marqué du chiffre 7, et le petit diablotin sur la bouteille de Mezcal. il y a le paradis terrestre figuré par ce jardin où sont écrites ces phrases « le gusta este jardin que es suyo ? ! Evite que los hijos le destruyan » (« ne détruisez pas le Paradis terrestre ! » quoi…), avertissement qui reviendra au cours du livre…et le clôt. Peu avant, au moment de la chute finale du consul il y a le prospectus d’un certain « hôtel Fausto….
Il y a le ce signe capital d’entrée, la roue Fenris qui marque le retour un an jour pour jour au tout début du roman, le jour des morts…souvenez vous de la fin, des toutes dernières phrases du chapitre 1 : « Au-dessus de la ville, dans la nuit noire d’orage, à l’envers tournoyait la lumineuse roue ». A l’envers…On repart donc en arrière, dans le temps, et ce retour marque que tous les personnages que nous verront s’agiter sont des fantômes du passé, des ombres de sorties le jour des morts.
Mais le tout début lui-même indique la séparation Consul/Yvonne : « Deux chaines de montagnes traversent la république du nord au sud (…)En contre haut d’une de ces vallées que dominent deux volcans s’étend la vile de Quauhnahuac ». dès le début le deux est figuré, la dualité qui ne peut se rencontrer, deux chaînes de montagnes, deux volcans -l’Adam kadmon, l’androgyne primitif a été brisé et le consul et Yvonne ne se rejoindront pas, on ne retrouvera pas l’état pré chute (d’où l’abime final). Et juste après ce début sur les deux chaînes de Montagne, les deux volcans, est évoqué le Casino de la Selva « hanté par les spectres des joueurs morts ». Et nous sommes alors à ce momeent de la narrationle jour des morts de 39 et dans qqlq pages nous allons repartir pour 12 heures (12 ! et 12 chapitres. On connaît les pouvoirs symboliques du 12) au jour des morts de 38 où tout s’est déroulé. Est-il besoin de rappeler le livre de haute magie qu’écrit le Consul, et ses appels à Tiphereth, séphiroth dit « de l’époux de l’épouse » de la beauté ? Et bientôt Yesod ..Car la Kaballe domine le livre.
Rappelons-nous la lettre de Lowry a son éditeur réticent :
« «Le roman peut être abordé comme un simple récit dont on sautera certains passages à son gré, ou comme un récit d’autant plus profitable qu’on ne sautera rien. Il peut aussi être abordé comme une sorte de symphonie, ou encore un opéra – voire un soap opera de cow-boys. C’est une musique syncopée, un poème, une chanson, une tragédie, une comédie, une farce, etc. Il est superficiel, profond, divertissant et ennuyeux selon les goûts. C’est une prophétie, une mise en garde politique, un cryptogramme, un film grotesque et un graffiti sur un mur. On peut même l’envisager comme une sorte de machine : ça marche aussi, vous pouvez me croire, j’en ai fait les frais.»
Et toutes les structurations cachées sont bien indispensables, mais jamais l’écrivain n’oblige le lecteur a rentrer dans son monde d’exception : «Car toutes ces ramifications, ces significations obscures et ces noirceurs n’ont rien d’évident, et c’est seulement s’il suit son instinct ou sa curiosité que le lecteur verra leurs têtes démoniaques émerger de l’abîme ou fondre du ciel, à condition de prendre la peine de les invoquer. Mais ne suivrait-il aucune impulsion du tout que de nouveaux sens lui apparaîtraient certainement lors d’une prochaine lecture, si elle a lieu.» La réponse de l’éditeur à cette lettre fut de publier Au-dessous du volcan sans la moindre coupe.
J’ai été happé d’entrée par cette magie, j’ignorai alors que Lowry fut « culte », les phrases me magnétisèrent. Mais cela est une aventure amoureuse personnelle, que Cherea court d’autres belles ne me dérange point. Et personne ici ne sera dégoûté du volcano par ce qu’il écrit si modestement. Et Lowry n’a pas besoin de champion, je n’ai fait qu’hymner une petite déclaration. Voilà (Max Paul Fouchet s’il m’en souvient décrypte une partie du roman dans sa postface. Une petite.)Emil, vous me semblez désireux d’aller vers le haut, vers la rigueur. Bravo! mais… Prenez peut être un peu de distance? je vous dis ça..je dis rien!
Bon, je n’aurai guère le temps de revenir.
Cherea, je ne sais s’il y a tant que cela un désir de provocation dans votre article. Plutôt -peut être?- un désir de se montrer tel qu’on est.Si vous éprouviez le besoin de le faire, très bien. Ce n’est certes pas un tel post qui pourrait vous ôter une seule gouttelette de mon estime.Au bonheur de vous lire.
Bien à vous Terby ! Encore une fois je trouve encore un peu le temps d’aller méandrer dans votre logos, ça en vaut le dérangement.
Bonjour Restif,
ravi de vous voir par ici. J’espère que vous avez un peu de temps pour laisser quelques traces de votre présence ici, si appréciée de tous.
J’avoue avoir volontairement mis Lowry dans cette liste dans l’unique but d’avoir de vos nouvelles et de vous faire réagir. Toutefois, vous avez parfaitement bien résumé mon intention ici, subjectivité toute, dire que je n’arrive pas à lire certains livres considérés comme des chefs d’oeuvre sans passer pour un inculte total…disons, qu’à partir d’un certain moment, on se sent d’attaque pour dire que j’aime pas tel grand ou cela n’a pas plu…de plus, cet article était fait pour faire réagir et recueillir quelques confidences de nos lecteurs, afin qu’ils puissent dire…Ah Ah, moi je n’aime pas Kafka ou Proust…
@Cherea
Je propose que soit instaurée une règle: on a le droit de traîner dans la boue n’importe quel auteur, de dire qu’Homère avait une petite bite, que Céline était complexé par son peu d’aisance dans le maniement de la langue française….Mais on ne touche pas à Kafka.
je reprendrai une de tes marottes XP, savoir si on aime ou non Kafka n’est pas la question…ce qui est important c’est que l’on puisse dire que l’on n’aime pas kafka…
personnellement, j’apprécie, mais que certains n’aiment pas ne m’empêchera pas de dormir…
Peut-on encore dire que Kafka nous fait chier et Proust se la pète ?
Que Gabriel Garcia nous a marquez ?
Ah, ah très cher Cherea, on peut dire que vous connaissez l’art de l’hameçon, l’appât lowrien était en effet irrésistible mais peut être moins que le salubre coup de pied dans la fourmilière des adorations convenues que vous avez si magistralement décoché. Je n’avais pas pensé à l’idée d’entrouvrir pour vos lecteurs la grande porte des aveux d’illisibilité des plus grands couronnés, postérisés et pleiadisés. Si il avait vécu à votre époque, Lope de Vega n’aurait pas attendu son lit de mort pour avouer « maintenant je peux bien le dire : Dante m’a toujours effroyablement ennuyé ». (car il aurait été de vos lecteurs, c’est évident).
Je suis charmé de manquer un peu à certains ilysiens, il n’y a guère de lieu où je me sente si bien, mais ces temps ci j’ai de telles obligations! Il fallait que ce fut vous pour que j’oublie mon sévère gardien!
( Terby m’a aussi aidé à voir où était mon devoir.).
Je vais tâcher de me cravacher en me mettant comme carotte à l’autre bout le droit d’aller scriber un peu « Du côté de chez Bidou ».
Ah, avant de partir, j’ajoute mon aveu perso : L’Iliade m’ennuie à périr.
Hum… Je ne serais pas aussi excessif que toi, sur ce coup là. Il y a tout de même des valeurs qui doivent être respectées.
Ce que je propose, c’est que soit publié ici même les IP des gens qui s’aviseraient de dire du mal de Kafka, de manière à inciter les plus doués de nos lecteurs à les localiser et nous fournir leurs adresses. Ainsi, nous pourrions les harceler, les pecécuter, faire croire anonymement à leurs voisins que ce sont des pédophiles pro-arabes à tendance sadique, voire les pousser au suicide en cas de récidive.
Qu’en penses-tu?
Ton bon cœur te perdra, je te l’ai déjà dit XP.
Restif, merci de n’avoir pu résister malgré de nombreuses obligations et tribulations personnelles à répondre…
A propos de la démarche du Lecteur que beaucoup d’entre nous pourraient reprendre personnellement :
« dans sa démarche il y a quelque chose de tout à fait simple, presque touchant : liquider d’un coup toutes les équivoques possibles, se présenter tel qu’il est , non en lecteur que certains pourraient supposer discret mais bardés de médailles en parchemins ternis. Non, il se présente en honnête homme qui ne lit que ce qui lui plait. Il n’y a pas d’attaque des oeuvres, mais l’affirmation d’une subjectivité. »
Et puis vos pistes ou éclaircissements à propos de Lowry (bien qu’il dise : « Et toutes les structurations cachées sont bien indispensables, mais jamais l’écrivain n’oblige le lecteur a rentrer dans son monde d’exception « ) : vraiment merci de réussir, vous qui avez atteint un degré de compréhension élevé de la Littérature, à vous abaisser jusqu’à nous et nous dévoiler un peu de ses mystères. Vous êtes un bon ami, Restif, vraiment Dieu sait que nous pouvons être tous touchés de ce que vous nous apportez si aimablement et si simplement.
@Cherea, j’ai essayé de lire « la semaine sainte » d’Aragon, j’ai eu rapidement la migraine. Ce pavé m’a semblé être un inextricable fouilli de name dropping, une jungle et je suis piètre connaisseur de cette période.
Salut, moi je suis un admirateur de Maupassant, mais les intellos et amateurs de littérature l’ont toujours méprisé, ils n’ont d’yeux que pour Balzac, Céline, Proust, Stendhal ou Flaubert.
Maupassant est un écrivain réellement aimé par le peuple, contrairement à Céline qui parle du peuple aux bourgeois.