La victoire idéologique n’est plus tout à fait une illusion. Reste, néanmoins, une image à peaufiner. En effet, l’image du réac reste trop monolithique dans l’imaginaire abscons des médias. Un « journaliste » (ou devrais-je dire un fonctionnaire) de Rue89 par exemple, ne pourra jamais comprendre qu’un type puisse voter Sarko ou MLP et écouter Jimi Hendrix, voire manger japonais et boire un vin chilien. Mieux, un journaliste du monde ne pourra pas comprendre qu’un type vote MLP et fume un pétard. Le journaliste du monde veut la légalisation du cannabis à fumer partout et tout le temps lorsque le réac ne demande rien et fume son joint tranquillement chez lui, sans faire chier personne et et sans que personne ne l’emmerde.
Mais revenons à des sujets plus sérieux que les récents gazouillis politiques, à savoir la drague… et je ne parle pas du petit merdeux derrière son écran…je parle de terrain, de la drague de haut vol, de celle que pratiquent les aristocrates de la chose…à savoir, choisir une femme dans la rue, un magasin…lui faire la sérénade et enfin coucher avec elle…car après tout c’est tout ce qui nous intéresse…ou presque…j’apprécie tout à fait les conversations des femmes, j’aime cette légèreté, en revanche, dès qu’une femme parle politique, elle perd son charme…la drague aujourd’hui, c’est difficile et j’y vois deux raisons fondamentales…la première est le choc technologique qui fait que chaque poule dans la rue a ses écouteurs fixés sur les oreilles ou est en pleine conversation avec son blackberry Torch…la seconde est bien entendue la multiplication de la racaille dans les rues qui sifflent, insultent, emmerdent la poule lorsque celle-ci ne demande qu’à être séduite dans les règles de l’art, et c’est un noble art…comme la boxe, à la fin, il y aura un vainqueur…celui qui drague et qui réussit à amener la femme au lit…ou ce même qui n’arrive pas à ses fins….parce que ce qui compte, c’est l’acte sexuel, la conquête du con…donc la poule d’aujourd’hui est très peu libre entre son téléphone, son ipod et craintive, ce qu’on ne peut décemment lui reprocher…il existe toujours des fenêtres de tir, moins nombreuses…donc il ne faut pas se rater…
Le premier conseil que je donnerai est le suivant: on peut se prendre un vent…d’ailleurs on va s’en prendre…mais il ne faut pas avoir peur d’aller aborder une fille pour une simple raison…une femme sera toujours flattée d’avoir été envisagée par un homme même si elle vous refuse pour diverses raisons ( le mariage ou le fait d’avoir une relation sont souvent invoqués mais ce ne sont que des prétextes, très peu de femmes peuvent refuser un soupirant qui mouille vraiment le maillot…l’insistance paie toujours…). Ensuite, il y a évidemment le premier contact (non visuel) qui va tout décider…comme disait Bernard Tapie « il n’y a pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression »…l’humour marche bien, personnellement je recommande quelque chose de contextuel,oubliez les phrases toutes faites…elles sont connues…il convient toutefois de ne laisser aucune équivoque…et de faire comprendre à sa proie que l’on veut coucher avec elle…ne jamais laisser un doute…il faut qu’elle comprenne. Pour ce faire, planter ses yeux dans ceux de la femme, de manière insistante…elle saisira vos intentions.
Toute occasion est bonne. J’attendais dans la boutique d’un opérateur téléphonique que l’employée s’occupe d’autres clients. Le temps d’attente est très long dans ces endroits. Deux italiennes s’assoient à côté de moi. On commence à discuter gentiment sans plus. Je prends ce qui sert de magazine interne de l’entreprise. Rien de bien passionnant. Je sors un stylo et commence à dessiner l’Italienne sur ma gauche, nue, du moins la manière dont je me l’imaginais nue…une belle poitrine, un corps bien proportionné, une longue crinière ondulée, une croupe de compétition…Elle observe mon manège, rougit, rit alors qu’elle comprend qu’elle me sert de modèle…Mon tour arrive, j’inscris mon numéro de téléphone sous mon esquisse…et lui laisse le magazine. Le soir, elle me rappela …
Toute occasion est bonne mais ne débouche pas toujours sur un succès. Révisant le dossier d’un client avant de le visiter, au volant de ma voiture stationnée, une superbe jeune femme que je reluquais sur mon rétroviseur, s’arrêta à peu près au niveau de mon automobile alors qu’une ancienne connaissance l’accostait. Je guette la conversation d’une oreille distraite, ne perdant aucun détail de leurs conversations. Finalement, ils se quittent en s’échangeant leur numéro, je note celui de cette superbe créature. Ils se séparent. J’attends deux minutes puis l’appelle. Je lui explique tout, qu’elle s’était arrêtée près de la voiture, que j’ai eu son numéro de cette manière…et que je l’avais vue dans la rue et que je la trouvais absolument ravissante, qu’elle avait un beau sourire et et qu’une telle personne devait être adorable. Je lui proposai donc que l’on se voit, elle refusa poliment, m’expliquant qu’elle était mariée depuis trois mois. Je lui dis que je comprenais parfaitement mais que j’aimerai tout simplement faire sa connaissance. Elle refusa. Je visite mon client. Je ressors. Je suis seul dans une ville que je ne connais pas. J’envoie un message à la jeune femme. « C’est encore moi, Cherea, je ne connais pas Saint-Etienne, je lui demande qu’elle me conseille une bonne maison où manger et que si elle est libre, je me ferai un plaisir de l’inviter diner ». Elle me répond tout à fait courtoisement, m’indiquant une bonne adresse mais m’expliquant qu’elle n’était pas libre cette soirée-là…L’histoire s’acheva sur cet échec.
Il existe une infinité de manières d’approcher une femme. Mais il en est une que j’ai toujours refusée. C’est de danser. Pourtant, je suis persuadé que consacrer quelques heures pour apprendre à danser la salsa est un investissement tout à fait rentable quant à la drague. Toutes les femmes aiment danser, c’est une activité typiquement féminine. Mais la grâce dans cette activité est toute féminine également…bref, je hais la danse…je ne sais pas et je ne veux pas…les rares fois où je me suis essayé au rock, le résultat fut désastreux…deux blocs de ciment au bout des jambes.
Pour revenir à la drague, les deux éléments importants sont donc les suivants: ne jamais perdre une occasion de draguer une femme, elle sera toujours flattée même si elle vous envoie sur les fleurs. L’accroche doit être contextuelle, l’humour marche bien…et enfin clairement expliciter ses intentions…elles doivent être sensuelles…une femme pardonne tout sauf qu’on la refuse…ou que l’on ne l’envisage pas.
C’est « Jimi » Hendrix, Cherea, et pas « Jimmy » Hendrix. Jimi a privilégié cet orthographe afin d’attirer l’attention. ^^
Chouette texte, vous avez saisi l’essentiel de l’âme féminine. 😀
« done », j’aurai pu vérifier…faut dire que j’ai toutes les orthographes possibles et imaginables dans ma discothèque
Gouaille , humour , baratin .
La bonne vieille technnique du G.H.B. , quoi …
Prolo, qu’est-ce qu’un GHB??
Hum, excusez-moi, je suis tarte, j’avais pas lu « Gouaille , humour , baratin . »
Désolé , j’ai honte , j’ai honte …
Le G.H.B. est la drogue du viol , une autre technnique de drague .
Je vais de ce pas me flageller en écoutant l’internationale .
Parfait. Combien de jeunes hommes devraient savoir ça.
C’est plaisant de lire vos aventures Cherea. C’était bien de vous le billet sur la montre de G. W. B. ? Too cool to be forgotten . Gardez-la précieusement!
A propos de rue89 je suis tombé là-dessus
http://www.rue89.com/making-of/2011/01/23/un-t-shirt-rue89-pour-aider-les-medias-libres-de-tunisie-187002
Je me suis dit un moment, pas possible, ils ont été piratés par un hacker moqueur, mais non, c’est bien réel…
Ces voleurs vendent le tshirt 28 euros. VINGT HUIT EUROS un tshirt de merde. Et sur ces 28, ils en reversent… 7. Dans un grand élan de charité envers la révolution tunisienne bien entendu.
Je dois rêver. Ces escrocs ne peuvent pas être si ouvertement malhonnêtes et puants.
Yes, la montre de GWB…mais quelle bande de voleur ces gens de rue 89, quelle bande de manants, sans aucun scrupule…regardez bien cela…
débat entre Rokaya Diallo et Chloé Leprince sur le racisme…Chloé Leprince, celle qui avait mená la charge sur ce malheureux médecin d’Aix en provence en le traitant de raciste…
J’aime bien ce texte, il est pétillant et plein d’hommage à ces dames.
Même si mes yeux ne brillent que pour l’élu de mon coeur, je remercie toujours poliment et en souriant les gens qui me complimentent dans la rue, car ces petites attentions peuvent suffire à me mettre de bonne humeur pour la journée. Et il faut être bien courageux pour oser aborder une femme dans la rue.
Malheureusement, la plupart du temps, c’est surtout des racailles ou des vieux arabes relous qui, vous voyant arriver, vous zieutent sur le côté en marmonnant et au moment où vous les croisez font exprès de vous coller. Ca par contre, c’est hyper désagréable et ça me colle toujours la suée l’espace d’une seconde.
Effectivement, Ariane, il ne faut jamais s’empêcher de flatter une femme…on se fait plaisir et on lui fait plaisir. Je suis comme toi, je n’ai d’yeux que pour ma fiancée, mais lorsque je peux placer un petit compliment à une voisine de bureau ou une cliente au café, je le fais avec plaisir…c’est la base de la civilisation…
Et si j’offre un joli niqab noir à Houria, en l’accostant par surprise dans la rue, et en lui suggérant de le porter tout de suite, chienne, tu crois que j’ai ma chance?
@nicolasbruno: mdr
@Cherea: merci pour ce texte.
Je suis moi-même pratiquant acharné.
Si selon la psychologie évolutionniste le but de la vie est « survivre & se reproduire »,alors aller vers l’autre est un art majeur.
On devrait l’enseigner sur les sites nationalistes 🙂