Laxisme judiciaire 6

« Laissés libres »… mais laissés libre de quoi ? de recommencer ? de s’enfuir au bled ? de s’en prendre à leurs victimes pour se venger de la dénonciation de leurs actes ?

On remarquera également que, connu pour 28 faits délictueux (ou criminels, on ne sait pas), le principal protagoniste était toujours dehors, sans doute par la grâce de la PJJ et de la justice d’exception appliquée en France aux mineurs.

Ventes de véhicules entre particuliers : soyez vigilants !

Un couple de jeunes gens âgés de 24 et 23 ans met en vente sa voiture sur Internet. Le 24 février, rendez-vous est pris à proximité de la gare Saint-Lazare (9ème) avec un couple d’acheteurs, celui-ci leur remet un chèque de banque de 15 500 euros, chèque en fait volé. Une autre mauvaise surprise les attend : dès le lendemain, le vendeur reçoit des appels téléphoniques visant sa compagne, elle est menacée de mort et de viol si l’escroquerie dont ils ont été victimes est dénoncée ; l’interlocuteur exige également 7 000 euros pour restituer le véhicule.

Le 2ème district de police judiciaire (DPJ) est saisi de l’enquête.

Le 1er mars, le véhicule est contrôlé à Alfortville (94) et son conducteur, âgé de 17 ans ( !), connu pour 28 faits, interpellé.

Il est trouvé en possession de plus de 3 000 euros, du téléphone utilisé pour proférer les menaces, de la carte grise du véhicule et d’un contrat de cession au nom d’un individu âgé de 18 ans ; il est également bien connu des services de police.

Lors de la perquisition de son domicile – en fait celui de ses parents – sa sœur explique aux enquêteurs que depuis le placement en garde à vue de son frère, elle reçoit des appels de deux connaissances de celui-ci, inquiets de son sort. L’utilisatrice de l’une des lignes est identifiée, il s’agit bien d’une amie du « conducteur ». Elle est interpellée de même que le bénéficiaire du contrat de cession. Les victimes la reconnaissent, de même que le « conducteur », comme étant le couple d’acheteurs.

Déférés au Parquet de Paris, tous trois ont été laissés libres.

— Source : PPflash du jour à 12h20.

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À propos Nicolas

« Fabrice les entendait qui disaient que le diable était sur la toit, et qu'il faillait essayer de le tuer d'un coup de fusil. Quelques voix prétendaient que ce souhait était d'une grande impiété, d'autres disaient que si l'on tirait un coup de fusil sans tuer quelque chose, le gouverneur les mettrait tous en prison pour avoir alarmé la garnison inutilement. Toute cette belle discussion faisait que Fabrice se hâtait le plus possible en marchant sur le toit et qu'il faisait beaucoup plus de bruit. Le fait est qu'au moment où, pendu à sa corde, il passa devant les fenêtres, par bonheur à quatre ou cinq pieds de distance à cause de l'avance du toit, elles étaient hérissées de baïonnettes. Quelques-uns ont prétendu que Fabrice, toujours fou,  eut l'idée de jouer le rôle du diable, et qu'il jeta à ces soldats une poignée de sequins. Ce qui est sûr, c'est qu'il avait semé des sequins sur le plancher de sa chambre, et qu'il en sema aussi sur la plate-forme dans son trajet de la tour Farnèse au parapet, afin de se donner la chance de distraire les soldats qui auraient pu se mettre à le poursuivre. »

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