Un coup de couteau, aucune sanction immédiate et efficace sinon un grotesque « rappel à la loi » (je me demande d’ailleurs s’il ne faudrait pas inventer le « rappel à la loi » avec sursis) :
Un coup de couteau pour une simple bousculade
Le 7 janvier dernier, 5h30, station de métro place Monge (5ème), suite à une bousculade, le ton monte entre deux usagers ; l’un sort un couteau, en menace son adversaire, lui en porte un coup à la cuisse et s’enfuit avec un comparse.
La victime, opérée, se voit prescrire 15 jours d’ITT.
Les investigations de la sous-direction régionale de la police des transports (SDRPT) permettent de retracer le parcours du duo et le fil de leur soirée, très alcoolisée. Grâce à des enregistrements de vidéoprotection, les policiers voient l’auteur du coup de couteau retirer de l’argent à un distributeur, et peuvent ainsi l’identifier.
Agé de 22 ans, il est interpellé le 2 mars à 7h35 à son domicile de Châtillon (92). La perquisition permet de découvrir des vêtements qu’il portait au moment de l’agression.
S’il a bien reconnu avoir porté le coup, il a ajouté s’être simplement défendu.
Mis en examen, il a été laissé libre ; quant à son ami, âgé de 25 ans, il a fait l’objet d’un rappel à la loi.
— Source : PPflash du jour à 11h10.
Décision de justice particulièrement abjecte, prise manifestement par un trotskyste qui ne s’est jamais retrouvé menacé par un individu muni d’un couteau.
Qu’on se le dise une bonne fois pour toute : face à un couteau, on est en danger de mort immédiate. De ce point de vue, tout coup de couteau devrait être considéré comme une tentative de meurtre pure et simple.