On a retrouvé le Pov’con de Sarkozy

C’est lui…. On craignait le pire, mais finalement, il est encore pire que ça.

Il s’appelle Fernand, ce vieux machin communiste mal élevé… On reproche souvent à Sarkozy sa syntaxe approximative, et force est de constater qu’on n’a pas toujours tort… La réplique qui s’imposait, pour le coup, c’eut plutôt été, fous le camp, vieux bouseux, va mourir à l’hôpital…

Dans la petite vidéo, un autre vieux machin anti-sarkozyste lâche une phrase tout à fait édifiante et de nature à résumer sur quoi repose l’anti-sarkozysme:

Sarko, il ne connait pas la campagne, et il n’aime pas le vin… Mais il pourrait au moins faire semblant d’aimer ça! »

Tout est dit… L’anti-sarkosyste se dit de celui qui est tellement crétin qu’il ne peut le cacher à personne, même pas à lui-même, et qui demande à ce que l’on reconnaisse son statut de crétin, qu’on lui balance du symbole, que le chef de l’Etat incarne la fonction, selon le mot qu’ils affectionnent tant, les crétins…. Peu importe à ces gens-là que le chef de l’Etat soit bon ou mauvais, qu’il défende bien ou mal les intérêts des ploucs à la PAC, pourvu qu’il se plie à leur bêtise et qu’il ressemble à l’idée que l’on se fait de la fonction présidentielle, quand on est un crétin accroché aux symboles.

Ils reprochent aussi à Sarko non pas d’être un parisien dénué de toute empathie avec les ploucs, mais de ne pas feindre l’empathie, de ne pas se plier à l’idée que l’on se fait une fois pour toute de l’empathie, quand on n’aime pas trop se creuser la tête… Il ferait l’effort de se moquer d’eux en tâtant le cul des vaches comme Chirac ou se promener dans la campagne en pantalon de velours comme Mitterrand, qu’ils seraient bien contents…. Pas dupes, mais contents…On aurait bien tort de prendre cette attitude pour de la naïveté…. le crétin ne sait par définition pas grand chose, mais il n’ignore pas que les temps sont à lui, qu’il peut faire masse et s’auto-désigner en arbitre des élégances…

 Salauds…

27 réflexions sur « On a retrouvé le Pov’con de Sarkozy »

  1. Dindon

     » Peu importe à ces gens-là que le chef de l’Etat soit bon ou mauvais, qu’il défende bien ou mal les intérêts des ploucs à la PAC, pourvu qu’il se plie à leur bêtise et qu’il ressemble à l’idée que l’on se fait de la fonction présidentielle, quand on est un crétin accroché aux symboles. »

    La Chiraquie savait faire ce genre de truc, en effet.

  2. Vae Victis

    Sa remarque n’est pas dénuée de sens. Au contraire.

    Faire semblant est un signe de respect minimum. Faire semblant demande de faire des efforts, de se plier à une discipline. C’est une politesse. Comme lorsque vous êtes invité chez des gens et que le plat vous déplait. Vous en mangez un peu, et vous assurez qu’il est bon mais que vous n’avez « pas trop faim », même si vous pensez le contraire. C’est l’hypocrisie qui fait que les relations humaines sont possibles.

    Sarkozy s’exonère du respect minimum qu’il doit aux gens qu’il gouverne. Si on le compare à un convive, il est du genre à dire que « c’est dégueulasse », et à balancer les bouteilles parce qu’il n’aime pas ça. Forcément les réactions sont à la hauteur du manque de respect.

    D’ailleurs il le comprend de mieux en mieux. Au salon de l’agriculture il mange de la charcuterie, du fromage, il trempe ses lèvres dans le vin.

    Il y a une différence entre l’honnêteté et le manque de savoir vivre.

    1. XP Auteur de l’article

      Pas d’accord.

      Allez à 2,00: l’un de ses vieux con livre le fond de la pensée de tous ces vieux cons: il dit « il y a la soif de pouvoir, certes, mais surtout le fait qu’il veut en faire quelque chose, lui, contrairement à Chirac ».

      On comprend exactement ce qu’il pense quand il dit « Chirac respectait les formes, pas lui ».

      Ce qu’il reproche à Sarkozy, c’est d’exercer démocratiquement le pouvoir (ou d’essayer) et de faire ce pourquoi il a été élu… Ca implique de travailler, se retroucher les manches, et d’adopter le ton que l’on adopte vraiment, quand on travaille. Il n’est pas « invité chez les paysans », il est là pour faire le job…

      Et c’est justement ça, la politesse, de faire le job…. Tout est une affaire de contexte:On sort de vingt-six ans de rège de deux rois fénéants qui n’ont faits que ça, des politesses… Alors la politesse, maintenant, c’est de dire « et si on se parlait cash? Je ne vais pas faire semblant d’aimer vos fromages, pas faire semblant d’être l’un des votres, mais par contre, je ferais mon job auprès de la PAC. »

      1. Vae Victis

        Faire ce pourquoi il a été élu ? Mais vous plaisantez ?

        A peine arrivé au pouvoir, et après avoir fait la campagne la plus à droite depuis des décennies, il a officialisé l’UMPS et donné la moitié du gouvernement à des hommes de gauche. Là encore il n’a pas même semblant de gouverner à droite, comme l’avait fait ses prédécesseurs. Tout de suite il a balancé à ses électeurs : « Je vous ai niqué, et bien niqué ! » Même pas le minimum de forme.

        Il a été élu par les classes moyennes et il n’aura cessé d’augmenter les impôts contre elles. Maintenant il veut même taxer la plus-value sur la résidence principale.

        Sarkozy aura été un président pitoyable. Comme Chirac il ne laissera rien, sinon une facture encore alourdie. Mais au moins Chirac se donnait le mal d’apparaître sympa. Le nain même pas, il est nul, discourtois et détesté.

        Bush le patricien de la côte ouest, aura tout au contraire réussi à se faire passer pour un redneck texan, permettant à ses électeurs de s’identifier.

        1. XP Auteur de l’article

          C’est un autre débat.

          Qu’il soit bon ou mauvais, je n’en sait rien et ce n’est pas le sujet de ce post. Le sujet c’est « pourquoi sont-ils autant nostalgiques des grimaces de Chirac ou Mittérand, et à fortiori irrités par les manières de Sarko ».

          Ce n’est pas la politique de Sarkozy, qui est en question, mais la politique qu’ils prêtent à Sarkozy (à tort, selon vous), et c’est bien ce que dévoilent leurs reproches sur son style.

          1. Vae Victis

            Vous dites « il fait le job ». Ça signifie qu’il est bon, que c’est un bosseur, qu’il serait efficace. Sauf qu’il ne fait pas le job et qu’il ne fait même pas semblant de jouer l’empathie. Il y a de quoi être furieux.

            Les Français ont l’habitude qu’on se foute de leur gueule, mais pas qu’on le fasse aussi ostensiblement, sans même mettre un peu de vaseline.

  3. Corto

    Bonsoir, jusqu’à présent lecteur anonyme du site, je me décide à franchir le pas et poster quelques réponses également. J’en profite au passage pour saluer les auteurs et les commentateurs de leurs contributions (sans vouloir être un vil flatteur).

    Concernant le sujet, il y a effectivement une nostalgie réelle des dirigeants qui câlinent, qui maternent même, de toute une frange de population, mais qui dépasse à mon avis le seul cadre des crétins, ploucs et autres « provinciaux » (qualification qui m’a toujours amusée, mais passons) pour concerner bien plus largement un ensemble de personnes qui demandent au fond à être entourées, écoutées, consolées. C’est le symptôme d’un narcissisme boursouflé, d’un auto-centrisme qui trouve une application terrifiante en France.

    Mais, et c’est tout le piquant de la chose, c’est finalement par eux qu’arrivent la critique la plus juste peut-être de ce qu’est le sarkozysme. Son affichage décomplexé, son côté 16éme parvenu : c’est là la différence. Mitterand, Chirac, grands bourgeois, mais bourgeois conscients du caractère paysan qui imprègne envers et contre tout (et tous même) les français.

    Sarkozy est l’héritier du giscardisme, bourgeois mais parvenu, politique mais urbain affiché, bref comment le socle des français peut-il s’identifier à un homme qui préfère une tranche de jambon et une feuille de salade à la cuisine de l’Elysée ? Cette remarque n’a l’air de rien, mais je comprends la réaction indignée de Fernand quand il dit qu’il n’aime pas le vin. Je ne partage rien avec Fernand d’apparent, je n’ai ni son âge, ni ses convictions politiques, pas davantage le milieu, mais quand il s’exprime là-dessus, malgré son attitude totalement ignare, malgré son côté bouseux, quelque part au plus profond de moi une partie ne lui donne pas tort.

    Et c’est bien l’astuce des rois mérovingiens Chirac et Mitterand que de l’avoir compris : malgré toutes leurs faiblesses, erreurs, tares, ils savaient qu’il n’y a rien de plus dangereux que de réveiller l’eau qui dort. Alors, même si la France a évoluée, qu’elle est devenue moins rurale, qu’elle s’adonne avec délice à la frénésie mondialisée, reste l’atavisme de ce côté terrien.

  4. j.ax

    Moi je comprends assez un type qui refuse de sanctuariser le vin. Ne serait-ce que parce que les vins réellement bons qui transportent et méritent la ferveur, ça ne court pas les rayons. Tel pays carbure au pinard, tel autre à la bière, tel autre encore au coca cola: quelle différence, chacun son poison.

  5. Vertumne

    Sarkozy le quart de Séfarade en mal de reconnaissance sociale n’a jamais rien compris au vieux fond catholique français, celui selon lequel les bourgeois, pourtant bien plus riches que les paysans et ouvriers qu’ils côtoyaient, devaient faire semblant de se montrer eux aussi dans le besoin, de calculer soigneusement le prix de leur panier de ménagère pour jouer aux pauvres…

    En France montrer son argent et sa réussite sociale, étaler son fric et ses potes haut placés est très mal vu. Je ne dis pas que cela est bien ou pas, mais c’est ainsi que fonctionne ce pays depuis des siècles. Le Français, de gauche comme de droite est un égalitariste forcené et il cherchera toujours à couper la tête qui dépasse plutôt que d’essayer de se mettre à son niveau. Contrairement aux pays anglo-saxons où la réussite matérielle provoque l’émulation des classes inférieures en France elle les fait bouillir de haine parce que notre structure sociale voire familiale est profondément égalitaire.

    Sarkozy a battu un record mondial puisqu’il a perdu la France moins de 24h après son élection, lorsque se sont succédé le repas au Fouquet’s avec les people et son escapade sur le yacht de Bolloré.

  6. Vertumne

    Concernant le vin, il n’a pas compris que la divine boisson est une quasi-religion en France et que c’est un impératif dont le président doit s’emparer qu’il le veuille ou pas. Il est fort probable que ce travers aurait été pardonné si Sarkozy avait été un bon président, ce qui bien entendu n’est pas le cas.

    A titre de comparaison, si Bush avait dit qu’il ne mangeait jamais de hamburger, il n’aurait probablement jamais été élu, ses électeurs le jugeant trop « un-American ». Cela aussi fait partie du job.

  7. XP Auteur de l’article

    « Concernant le vin, il n’a pas compris que la divine boisson est une quasi-religion en France »

    Justement non… La plupart des gens n’y connaissent strictement rien… Enfin, plus exactement, ils s’en préoccupent depuis une petite vingtaine d’année… Avant, la presque totalité de ce qu’il y avait à vendre en supermarché, c’était du vin en cubis ou dans des bouteilles en plastique… Pour qualifier un très bon vin, on disait « c’est un vin bouché »!! Et les gens distinguaient les vins par degré « je veux du 11, ou du 12″….

    Plus de vin dans les bistrots depuis très longtemps que de la bière, sauf depuis quelques années et l’apparition des bobos, mais toujours pas dans le peuple.

    1. Vae Victis

      Qu’il y ait quantité de gens qui n’y connaissaient rien ne changent rien à ce qu’ils buvaient du vin comme on boit de l’eau.

      On disait du 11°, du 12°, mais on en buvait à TOUS les repas. Et même très souvent en dehors avant l’invasion du whisky et des alcools forts étrangers.

      Symboliquement déjà ne pas boire de vin c’est refuser le sang du Christ. C’est refuser la communion avec les racines chrétiennes et traditionnelles françaises.

      Ce pays boit du vin depuis que les marchands italiens faisaient passer leurs amphores par Massilia puis par la vallée du Rhône. Depuis 2200 ans. On cultive le vin en France, au bas mot depuis plus de 2000 ans. On a bâtit une civilisation, une économie, des terroirs, des paysages par la culture de la vigne. Pasteur a commencé à s’intéresser aux levures alcooliques avant de découvrir les microbes.

      Affirmer ne pas aimer le vin d’une mine dégoûtée c’est exactement comme dire aux USA que les hamburgers c’est dégueulasse. C’est anti-Français. C’est en rupture avec ce qu’est ce pays.

      1. la crevette

        Sans doute que les gens buvaient du vin sans y connaître grand chose parce qu’ils buvaient LEUR vin, leur piquette, personnellement émise de leur carré de vigne familial. Ma mère me racontait que son père, mon grand père donc, faisait toujours son vin, chaque année. Comme on ramasse les fruits de son potager et on fait ses confitures en quelque sorte.

        1. Dotchi9

          Pareil, la crevette, il y avait aussi le bouilleur de cru qui posait son alambic de village en village, je me demande si son privilège n’était pas héréditaire, puis des arrêtés ont été pris à la faveur des campagnes antialcooliques, les privilèges se sont éteints.
          Ils savaient boire, nos anciens, cyrrhose ou pas, la relative popularisation du cinéma oenologique est arrivé avec les bobos, en effet.

    1. Dotchi9

      Article du Parisien « un petit malin profite aujourd’hui de ce mystère pour se faire un coup de pub sur Internet. Il s’agit de Jean-Jacques Reboux, 51 ans, écrivain et patron d’une petite société d’édition »

      Révélation : le pov’con, c’est Mandon. Tout concorde, mystificateur, petit malin, coup de pub, petite société d’édition. L’âge de 51 ans ne colle pas, Fauteur nous apprend que Mandon est un vieux cacochyme de 75 ans. Mais la photo du pov’con ne colle pas non plus, les quinquas de ma connaissance ne sont pas décatis à ce point. Mandon est un pov’con.

  8. Adolf Mamadou

    Alors lui, c’est exactement le genre de tête de bite qui donne envie de voter Al-Quaïda pour raser toutes plantations de pinard français.

    Le bougnat ivre d’extrême gauche qui va t’expliquer que les accidents mortels sur les route de campagne, c’est la faute du Capitalisme qui fabrique des bagnoles qui vont trop vite, mais surtout pas à cause de ses anti-traditions de merde qui foutent le cafard à toute une jeunesse campagnarde qui ne rêve que de fuir l’enfer AOC de leurs parents, si possible en se biturant la tronche et rejoindre les anges en fracassant la la Porsche prêté par l’oncle en percutant une bagnole de vioques.

    http://sainthaineux.blogspot.com/2011/03/va-niquer-ta-race.html

    La tête de noeud pleine de traditions bovines qui te fait préférer l’aventure multiraciale avec Moktar et Momo que le flétrissement moisi au milieu de vieillards transis par leur propre enrichissement. D’ailleurs, la plupart de ces étrons sont de gauche. Mais même de Droite, ils restent merdeux. Le milieu paysan, ça pue, à courte vue, aujourd’hui pollueurs à fond, demain écolos si ça rapporte du pognon.

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