Choses dont l’affectation amuse (1)

Etant d’une nature des plus dilettante et croyant à la grandeur de la futilité,  je me permets – avec une dose suffisante de honte – d’emprunter à Dame Sei Shônagon son aimable stratagème pour satisfaire à la fois ma paresse et ma prétention à écrire.

Les révolutions dans le monde arabe

Lorsque l’on vous explique à longueur de colonnes avec solennité que les fiers peuples musulmans se battent avec courage contre la tyrannie afin de pouvoir jouir de la démocratie et de la liberté dans leur pays, jusqu’à là sans cesse exploités par des forces malveillantes à leur insu ; et qu’apparemment le seul objectif de ces braves – surdiplômés à en faire rougir un major de Centrale – soit de rejoindre la méprisante et vile Europe, au sein de laquelle règne racisme et islamophobie…en plus d’un triste climat pour ces enfants du soleil.

Le procès Zemmour

Plus encore que l’extraordinaire capacité des juge Français à pouvoir quantifier l’impact d’une déclaration – et se faisant permettre de la qualifier de « provocation à la discrimination raciale » – il n’est de spectacle plus drôle que d’observer la meute des belles âmes exiger qu’en plus de sa condamnation, Eric Zemmour soit également mis à la porte par l’ensemble de ses employeurs ; car si on ne saurait tolérer une double peine pour un gentil sans papier qu’on expulserait comme un malpropre après qu’il se soit adapté en prison ou qu’il ne fait aucun doute que violeurs et assassins peuvent tout à fait devenir des citoyens modèles si l’on se donne les moyens de soigner ces victimes d’une société inique…il est inenvisageable de prendre un quelconque risque devant un potentiel raciste, ces gens là sont irrécupérables et la seule solution pour le bien commun est de les faire taire.


8 réflexions sur « Choses dont l’affectation amuse (1) »

  1. nicolasbruno

    L’homme nouveau, le pauvre, le crasseux, le déraciné, le métèque, celui qui hurle son désespoir,qui est l’avenir du monde. L’idéal Bisounours à la Française, celui où tous ces hommes et femmes dansent et chantent ensemble, dans la rue, dans un amour partagé, merveilleux, solidaire, citoyen, et bien, on l’a, sous nos yeux, aujourd’hui, dans les pays arabes. On l’a notre début du XXIe siècle. Il ne manque plus qu’aux pays Européens de vivre eux aussi leur révolution de Jasmin: ca a commencé en Grèce. Tous ces fumiers de politiciens corrompus, maqués avec les banquiers, les cadres de la finance internationale, il faut les faire sauter, s’en débarasser, danser des farandoles avec leurs têtes plantées sur des pieux, tout cela dans un grand élan d’amour populaire.

  2. nicolasbruno

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/libye-juppe-souhaite-le-depart-de-kadhafi_965791.html

    La révolution des femmes. Que c’est beau, toutes ces femmes voilées brandissant le V de la victoire, avides de démocratie et de droits de l’homme.

    Et Juppé, le roi des Gentils dans le royaune du Bien :

    « Lorsqu’un gouvernement n’est pas capable de protéger sa population lui-même, lorsqu’il l’agresse, alors la communauté internationale a le devoir d’intervenir », écartant toutefois la possibilité d’une intervention militaire étrangère en Libye. Enorme.

  3. kobus van cleef

    lorsque les femmes voilées font le « vé » de la victoire avec leurs doigts , ça symbolise l’entrecuisse , mon ami
    ce que empédocle de sicile nommait « les havres fourchus d’aphrodite »
    car elles espèrent que , revenus à de plus saines préoccupations , après le révolution , leurs hommes leur en foutent plein la babasse
    non ?
    c’est pas ça ?
    maverdave !
    moi qui croyait !

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