Vidéoprotection : voleurs fluorescents !
Le 15 janvier, la sous-direction régionale de la police des transports (SDRPT) interpellait 3 hommes âgés de 29, 32 et 34 ans, pour vols de bagages : ils revêtaient des chasubles fluorescentes pour commettre leurs méfaits et sévissaient dans les gares RER de Roissy- aéroport Charles de Gaulle 2 (95) et Villepinte (93).
Un a été placé en détention provisoire et les deux autres laissés libres.
L’enquête s’est poursuivie dans le cadre d’une commission rogatoire. L’exploitation des enregistrements de vidéoprotection a permis de leur imputer 17 vols de bagages, commis depuis la mi-décembre.
Le 15 février, les deux hommes remis en liberté étaient de nouveau interpellés, l’un à son domicile – les vêtements portés lors des vols y étaient retrouvés – l’autre au tribunal alors qu’il venait émarger son contrôle judiciaire et le troisième était extrait de la maison d’arrêt de Villepinte.
En dépit des vidéos, ils niaient l’ensemble des vols.
Déférés au tribunal de grande instance de Bobigny, ils devaient être jugés en comparution immédiate le 17 février.
— Source : préfecture de police, ppflash du jour à 16h.
La police les arrête, les juges laxistes idéologues de la culture de l’excuse les relâchent, et ils recommencent incontinent à voler.
Oui. On se demande qui sera à pendre en premier : les journalistes ou les magistrats ? Je penche pour les seconds pour des raisons pratiques : ils ne pourront condamner les pendeurs des seconds.
Ordre et méthode.
À moins que les premiers à pendre ne soient ces désespérants gentils français blancs qui croient encore que la justice est là pour les protéger et qui font confiance à la justice de
leurce pays.En attendant si quelqu’un connait assez la justice, il y aurait un joli site à faire qui noterait les magistrats : de résistant à l’occupation jusqu’à collabo notoire. Ce serait une oeuvre de salut public que de donner leurs noms. Après tout, nous sommes là aussi sous le pouvoir arbitraire de gens généralement, dans les faits, anonymes.
Il y a déjà une forme de « notation » qui existe dans le fait que certains tribunaux sont réputés pour leur laxisme scandaleux.Notation qui n’échappe pas aux délinquants d’ailleurs!
Les magistrats qui ont été blanchis par je ne sais quel rapport ces jours-ci témoignent bien de cette culture de l’excuse qui imprègne cette corporation : bien évidemment que les magistrats ont été responsables de donner des peines absolument sans rapport avec les faits commis par le violeur et meurtrier et multirécidiviste Tony Meilhon : ce dernier, en 2003, encourt 20 ans de prison, après 8 condamnations pour violences : il est condamné à 3 ans, qu’il ne fera pas entièrement grâce aux remises de peine automatiques. Et les condamnations suivantes sont du même acabit.
Alors entendre que les magistrats ont appliqué la loi…
L’application de peines proportionnées aux actes commis serait déjà une bonne avancée.
Les noms ! les noms et les photos. Pas des tribunaux anonymes : M. Untel, substitut, Mme Unetelle, juge : ça ce serait un progrès.
La méthode expliquée par Léon dans une vieille interview : « J’en prenais un, je le montrais, et je disais ce qu’il avait fait celui-là… »
Peux-t-on rajouter les psychanalistes qui donnent des avis de libération anticipée positifs et qui sont pris en flagrant délit de récidive ?
Oui tout à fait Saku. A l’instant encore au journal : le témoignage d’une jeune fille violée et laissée pour morte par un type, évidemment déjà condamné pour violences et libre. La procureure locale expliquait que l’expertise psychiatrique n’avait pas conclut à une dangerosité vraiment éprouvée, à une hausse certes de dangerosité mais pas suffisante… Les termes étaient à peu près ceux-ci… Bizarre. Il était dangereux, un peu plus mais pas trop…
N’oublions pas leur ahurissant corporatisme, fondé pour sa partie la plus respectable sur des traditions judiciaires dont ils sont tout farauds, mais que le justiciable lambda ne comprend plus, et pour la partie qui est la plus puante sur l’entre-protection forcenée chaque fois qu’il serait possible de condamner un collègue carambouilleur.
Non, je crois qu’ils ne sentent pas cette haine qui monte à leur encontre. D’une manière générale le pays judiciaire a l’air encore plus coupé du pays réel que le pays légal : confits dans leurs dossiers poussiéreux et leur routine accablante où il leur paraît normal qu’un avis d’expert prenne un an pour être ajouté à un dossier, dans des habitudes dont ils n’imaginent même pas qu’on puisse les trouver grotesques, dans un hiératisme d’apparat incompréhensible alors que quand on gratte leur justice est faite de bouts de ficelle et de trucs mal foutus, et dans des décisions dont je crois qu’il faut faire crédit à leur sincérité quand ils disent les trouver déjà fort rigoureuses alors qu’elle paraissent ridiculement bénignes au peuple au nom duquel ils jugent.
C’est le Sorpasso qui a expliqué assez clairement me semble t-il cet autisme : ils vivent dans une sphère confuso-onirique du Bien (un faux bien) qui n’a plus aucun rapport avec la réalité. C’est pour cela qu’ils sont si choqués lorsqu’on évoque leur cynisme : vraiment, pour la plupart, ils ne comprennent pas pourquoi tout le monde leur en veut!
A ce propos, j’ai appris tout récemment un truc: les magistrats, comme les profs, se plaignent l’être submergés, pas assez nombreux, etc, alors que comme eux, ils sont très loin des trente-cinq heures.