Lorsque j’ai entendu aujourd’hui que le Roaccutane était, à la suite du Mediator, sur la sellette, je dois avouer que j’ai immédiatement pensé à un malicieux processus de sélection naturelle. Une revanche de la nature. On me répondra que le Roaccutane, lui, était bel et bien utilisé par sa population cible originelle. Certains jugeront toutefois qu’il n’y a pas réellement ici de besoin, contrairement au Mediator et ses obèses diabétiques, mais passons, je m’y attarderai plus tard.
Quoiqu’il en soit, si on regarde les populations cibles de ces deux médicaments on trouve les boutonneux et les gros. Qui font partie de ceux qui, sans des médicaments, auraient du mal à se reproduire efficacement.
Ils ont tenté de tricher.
Ils ont été punis.
Certes, pourrait-on me rétorquer, le nombre de victimes de ces deux médicaments n’est d’une part pas facile à établir et d’autre part, de toute façon, très faible par rapport à la consommation qui en a été faite. Tout cela si on admet l’idée que ces médicaments ont bel et bien tué. Ce qui, dans le cas du Roaccutane, risque d’être sacrément compliqué à établir. Mais qu’importe. Il faut y voir un signe.
La nature elle-même nous rappelle qu’elle n’est pas égalitaire et qu’elle ne le sera jamais.
Les artifices pour cacher notre physique sont donc sans objet. Le maquillage de madame disparait au matin avec le postiche de monsieur. Le Wonderbra finit par tomber. Le préservatif extralarge est taillé pour Alain Soral. La gravité n’épargne pas les implants mammaires. La chirurgie faciale ne change pas une sale gueule. Etc.
Parvenu jusqu’ici, les plus naïfs d’entre vous attendront de ma part un éloge de la différence physique et de la beauté intérieure. Gros, assumez-vous. Boutonneux, endurez en silence. Oui. Cela est vrai. Je pourrais. Mais, franchement, vous auriez envie de venir sur ILYS pour lire de telles conneries ? Non. Vous êtes là pour vous faire asséner la vérité. La vérité nue. La vérité crue.
Les ventres doivent être plats, les fronts doivent être hauts, les nez doivent être droits, les visages doivent être lisses et les biceps se doivent d’être dessinés.
Ceci n’est pas un canon esthétique propre à notre époque qu’on pourrait négliger ou que nous pourrions rejeter. Ceci est une question de survie. De descendance.
Il est mensonger de prétendre que, gros ou pas, boutonneux ou pas, vous finirez bien par agripper une moitié.
Notez que ce genre de chose arrive quand même.
Une comme vous ceci dit. Pas jolie. Grosse. Boutonneuse.
Et grâce au processus de sélection naturelle, même si cela prend plusieurs générations, vos gènes finiront par disparaître.
Comment ?
Les gros se reproduisent peu, majoritairement entre eux et mal. Ils ont par ailleurs une nette tendance à se regrouper en général. On observe cela très nettement dans le Nord de la France. Et, grâce à la société de consommation qui apporte dans les gamelles la bouffe la plus grasse et ignoble qui soit, il est désormais impossible de rater les gens concernés génétiquement par une prédisposition à l’obésité. Si on y rajoute la consanguinité et l’alcool, ces masses adipeuses finissent donc tranquillement par disparaitre.
Le gouvernement, en tâchant de faire campagne contre la malbouffe et le sucre, essaie de contrecarrer le processus de sélection naturelle à l’œuvre. Mais, sur le long terme, ne vous y trompez pas, leur combat ne peut être gagné. Aujourd’hui, les gros ont perdu le Mediator mais ce n’est pas demain que les ventes de Coca baisseront et que les Quick arrêterons de tourner (on notera quand même un effort récent de cette entreprise pour accélérer le processus). Et batailles après batailles…
Tout cela pour dire une chose. On parle souvent, depuis les années 30 notamment, d’eugénisme -et autres méthodes de contrôle des naissances, etc.- dans nos sociétés. Cela est parfaitement normal. Le progrès technologique au XXème siècle a été tel, que la Chine peut aujourd’hui nourrir plus d’un milliard des siens, que les trisomiques passent la quarantaine, que les nains se reproduisent comme des lapins, que les femmes qui n’ont pas de hanches larges ne meurent plus en couche, que les jeunes enfants atteints de péritonite survivent, que les maladies sont soignées, etc.
Ceci peut inquiéter.
En apparence les plus faibles de nos troupeaux survivent et parviennent même, pour certains d’entre eux, à se reproduire.
Néanmoins, ce que cette histoire de Roaccutane ou de Mediator nous dit, c’est que la nature revient toujours reprendre ses droits. Et que le progrès technologique se paye toujours d’une manière ou d’une autre.
Il ne faut donc pas s’inquiéter.
Le ménage sera fait.
Moi je suis sûr que les gens du Ch’nord ont dans le coeur la minceur qu’ils n’ont pas dans les bourrelets.
(s) Nicolas, humaniste sur commande.
… ce texte résume assez fidèlement les seules raisons de ma passion politique, la quête de cette vérité, vérité de la race, des gènes, vérité ignoble, injuste, tout ce qu’on voudra, mais bafouée au quotidien…
Ses adversaires sont souvent épargnés par le sort. L’hypocrisie de la posture, l’inconséquence personnelle du choix.
La nature a perdu, du moins dans le monde civilisé. Nous permettons à des morts-nés, des porteurs de toutes les erreurs génétiques possibles de vivre (humanité) et d’enfanter (in-humanité), nous affaiblissons le génome humain, nous le pourrissons de tares léguées aux générations. Sans médecin ni médicaments, dans quarante an le taux de natalité pourrait retomber à des niveaux pires qu’au XVIIIième.
L’inhumanité, c’est la croissance démographique, le droit de procréer, son aide.
L’humanité, c’est la mère porteuse, le don de sperme ou d’ovule d’individus sains. Pourquoi pas une reproduction selon la meute de loup. Le meilleur, fertilise son quartier !
Nous savons que la longévité en bonne condition est une affaire de gènes, et nous laissons des familles de cancéreux qui tombent tous à cinquante piges avoir des gosses.
Messieurs et mesdames les mal nés, tuez vos parents. En plus, c’est de l’efficacité sociales malthusienne.
Les gros et les boutonneux peuvent avoir leur utilité , en cas de famine par exemple , si les hommes reviennent au cannibalisme , il y a plus à manger sur un gros , même si la viande n’est certainement pas très saine .
Et les boutonneux , qui voudrait manger un boutonneux ? Mécanisme de survie .
– Maman , t’aurait pu enlever la peau de l’étudiant en histoire de l’art qu’on a tué ce matin , j’ai du pûs sur ma fourchette !
– Pardon mon sucre d’orge , chéri , tu reprend un peu de militant C.G.T. ?
– Non merci ma puçe , le R.M.iste en entrée m’a bien calé .
c’est l’article le plus choquant que j’ai jamais lu sur ce site.
Je veux dire, vous avez pensé aux moches qui vous lisent?
Car il y en a sûrement, Blueberry. J’éspère que vous en êtes conscient.
oui un peu au début, mais j’ai le droit de m’indigner moi aussi des fois, merde!
Et qui vous dit que je ne suis pas moche moi-même ? Est-ce que, quand on est moche, on n’a pas le droit de se le dire et de le dire ? Est-ce qu’on n’a pas le droit de blâmer la nature, ses parents et son destin pourri au lieu de faire comme si sa mocheté était une chose anodine ou tabou ? Ah, cela vous arrangerait hein ? On fait comme si de rien n’était, comme si ça n’avait aucune importance… Mais derrière, vlan, la discrimination ! Les râteaux à la pelle ! La misère sexuelle et affective ! Les ghettos de moches du premier rang de la classe ! Mais, attention, il ne faut surtout pas en parler. Cela rend les gens beaux mal à l’aise. Et ça, il ne faudrait surtout pas. Ce serait moche de la part des moches.
non je suis très sensible à tout cela et j’ai toujours eu peur des gros moches car ils étaient plus à même d’être frustrés et d’ouvrir le feu dans les amphis. Mais en même temps je n’arrivais pas à être gentille avec eux et cela me genait encore plus.
Cependant on m’a toujours demandé si j’étais un garçon ou une fille quand j’étais petite. Donc j’étais moi aussi, une anormale du physique.
Et j’ai eu des boutons, aussi.
Vous êtes méchant.
Avant le début de la puberté, il n’y a aucune différence naturelle entre les garçons et les filles.
On arrive à les distinguer par la coiffure, les vêtements, et leur façon de s’exprimer.
SSK : on ne se souvient pas qu’on a eu ce moment dans notre vie où on ne ressemblait pas à son sexe ; en revanche quand on vous a demandé « t’es un garçon ou une fille »? jusqu’à vos dix ans, bizarrement, on s’en souvient très bien.
J’imagine.
Mais ce doute chez les gens que vous rencontriez ne pouvait être le fruit que d’un style vestimentaire et capillaire ambigu, pas d’un défaut physique.
Je ne sais pas à quoi vous pouviez bien ressembler à l’époque — ni maintenant, d’ailleurs — mais avec des couettes et une robe rose, personne n’aurait eu de doute.
De même, la plus jolie des petites filles, avec les cheveux courts, des baskets Nike, un jean coupé droit et un sweatshirt Batman passerait invariablement pour un garçon.
Je ne me souviens plus trop de ce qu’on me disait quand j’avais une robe. Mais dans la rue je passais pour un petit garçon, bon, maigre et avec les traits hyper fins, mais un garçon quand même. On ne pouvait pas vraiment parler de défaut physique juste une maigreur extrême et mes parents n’ont jamais voulu que j’ai les cheveux longs car ils étaient trop fins pour, donc ils étaient très courts. Evidemment j’aimais bien récupérer les habits de mon frère aussi donc ça jouait.
Je me souviens de ce genre de dialogues dans la cour de récré:
-moi je pense que t’es un garçon.
– mais non je suis une fille, regarde j’ai des boucles d’oreille
– et alors, les garçons aussi peuvent avoir des boucles d’oreille.
Ce qui est génial c’est qu’il y a quelques années je travaillais au marché et pour la remercier car elle me tendait le panier plein de fruits et de légumes, je disai « merci mon petit garçon c’est bien gentil » alors sa mère me dit « mais non, c’est une fille, ne lui dites pas ça, la pauvre, elle en a encore pleuré hier! ». Et quand je lui ai dit qu’à son âge c’était pareil elle m’a dit « Vous?? un garçon?? » et à l’époque j’avais encore ma vieille carte d’identité avec une photo période école primaire, et quand je lui ai montré elle n’a pu que dire qu’effectivement on ressemblait vraiment à un garçon toutes les deux mais elle a vu en moi que tout changerait pour elle. Et ça a été un super moment pour elle comme pour moi.
Je devrais VRAIMENT ouvrir un blog
Moche Bleberry? en tous cas vous avez le petit doigt du pied bleues (je crois que c’est le pied) si je vous lis bien. Ce qui est, avouons-le, assez peu ragoûtant.
@Alexandre Petit « Nous savons que la longévité en bonne condition est une affaire de gènes, et nous laissons des familles de cancéreux qui tombent tous à cinquante piges avoir des gosses. »
Certes. Mais pensez au caisses de retraites, ne simplifiez pas le problème svp!
Ps Et après on dira que l’anonymat ne permet pas des débats de haute tenue!
Un puriste dirait qu’on pourrait tout de même essayez d’ajouter une dose d’esthétisme à cette sélection. Qui demeure lente. Ennuyeuse. Pénible à observer.
Denn das Schöne ist nichts als des Schrecklichen Anfang, den wir noch grade ertragen und wir bewundern es so, weil es gelassen verschmäht uns zu zerstören. Ein jeder Engel ist schrecklich.
(Car le beau n’est rien que le premier degré du terrible ; à peine le supportons-nous, et, si nous l’admirons ainsi, c’est qu’il néglige avec dédain de nous détruire. Tout ange est effrayant.) Rilke
J’entends : « La nature a perdu, du moins dans le monde civilisé. »
Mais la nature a toujours été hostile à l’homme – qui n’a pas les défenses naturelles du vieux lion / de l’éléphant mâle solitaires ou du serpent. L’homme n’est n’est protégé qu’en meute – et c’est pourquoi il est, comme la gazelle, un animal grégaire. Il n’est fort et prédateur (plus fort et plus prédateur que la douce gazelle, s’entend), en revanche, que lorsqu’il domestique la nature – et c’est pourquoi la nature fût, depuis les origines, toujours son « ennemie ».
On me dira que les peuplades primitives sont généralement animistes – qu’elles ne sont donc théoriquement pas les ennemies de la nature -, c’est-à-dire qu’elle vénèrent la nature comme un Dieu. En effet, les indiens et les aborigènes s’excusent auprès de la perdrix qu’ils viennent de tuer pour le dîner, ils demandent protection et enseignement aux grands sequoias millénaires… Curieusement, la vie moderne a tendance à éloigner dans le cœur de l’homme de tels désirs et préoccupations… Ne serait-ce pas d’abord parce que domestiquer la nature est un péril de tous les instants pour les primitifs qui n’ont inventé ni le fusil ni la poudre ? – alors que l’homme-au-fusil qui peut mettre la nature en joue, la tient en son joug ? Ne serais-ce pas avant tout parce qu’ils ont bien plus besoin d’elle qu’elle n’a besoin d’eux, qu’ils craignent tant de la mettre en colère ? – alors que la nature d’aujourd’hui a bien plus à craindre de l’homme moderne que le contraire n’est vrai ?
N’avons-nous pas nous-même tendance à attribuer à notre dernier Dieu les caractéristiques inquiétantes du seul (du dernier) de nos ennemis que nous ne puissions pas vaincre ? – à savoir le Père / « Notre Daron qui êtes aux cieux », à qui nous devons la vie, quoique nous nous en passerions bien, car il est incarne par ailleurs le principe d’autorité honni et nous impose la frustration éternelle comme une nécessité vitale ? Les Dieux : ces ennemis que nous ne pouvons / ne savons pas encore vaincre. En voilà, une bonne définition ! 🙂
La nature est donc à la fois l’ennemie de la civilisation et sa nécessaire domestique. Elle ne nous met au monde que pour nous donner la force de chercher encore et toujours à lui échapper, – comme le grain de blé est mis en terre afin que – paradoxe et sacrifice de la part de cette dernière – il puise en celle-ci la force de s’arracher à elle… et de s’élever dans les airs sous forme de plante, à la recherche du soleil. Elle est la Mère (qui est en terre), bien sûr, – épouse de Dieu-le-père (qui est aux cieux).
On peut légitimement considérer que l’effort fourni par les « gros » et les « boutonneux » est une offense faite à la nature (à cette Mère Primordiale). Mais comment les blâmer quand on sait que l’intelligence de l’Homme s’est précisément développée en réaction au fait que la nature ne l’avait pas spécialement gâté, à l’origine ? – en tous les cas, niveau fourrure/plumage/dents/écailles/défenses/muscles, ..etc., nous ne partions pas précisément favoris.
Einstein et Gainsbourg (oui, je choisis des juifs, à dessein) continuent à séduire par-delà la tombe… étaient-ils beaux pour autant ? Non : leur vocation est d’incarner, dans notre culture, l’idée en quelque sorte « pure » – une sorte d’Eros laid, en somme – que nous nous faisons de « l’intelligence humaine ». Les contes du Petit Poucet et du Chat Botté, qui nous montrent comment le cadet déshérité d’une fratrie est toujours le moins bête, sont des métaphores de comment le cadet déshérité de la fratrie animale – l’homme – en est paradoxalement, au final, devenu le chef.
Houellebecq explique quelque chose qui est très juste (oui, ces temps, je pense souvent à Houellebecq et j’apprends à l’aimer) dans ses Particules Elémentaires. Il explique comment, né d’une femme belle et mince et d’un chirurgien esthétique, il n’avait pourtant pu, – malgré lui! -, intégrer comme eux la mouvance hippie, car il était laid et inhibé. Il explique comment, à leurs yeux, il est curieusement devenu un fasciste, alors que ce sont eux, les hippies, – ces amoureux de la nature -, qui l’ont exclu spontanément de leur « grande famille », avec la pire des cruautés froides – cette même cruauté froide et cette absence d’humanité qui caractérise Mère Nature en personne lorsqu’elle opère librement une sélection des plus forts et des plus beaux parmi les individus qui composent une espèce.
Houellebecq raconte comment Michel est devenu inhumain de laideur aux yeux d’un peuple de bêtes grandes, minces, désinhibées, gracieuses et fières, qui se prenaient pour des hommes, et pourquoi il l’a accepté. En effet, il n’est probablement pas de joie intellectuelle humaine plus grande que celle d’être appelé fasciste par des fascistes, que celle d’être jugé con par des cons, que celle d’être crucifié pour inhumanité par des bêtes… et peut-être même que d’être le dernier des gros boutonneux au milieu d’une marée montante de clones divins choisis, frisant tous – sans exception – la perfection.
***
Ma conclusion : il n’y a objectivement aucune conclusion métaphysique à tirer du fait que tel ou tel médicament conçu pour soigner se révèle à la longue plus dangereux pour ses consommateurs que les maux qu’il traite. Cela est dans le cours des choses : la science est faite d’expérience réussies et ratée, et le symbole du caducée nous indique clairement en quoi consiste essentiellement la médecine : manipuler et doser des poisons afin de soulager des maux, – faire le bien à échelle humaine, c’est-à-dire de façon faillible.
En revanche il y a une réflexion à tirer du fait que l’auteur du billet cherche des raisons d’être métaphysiques à une banale histoire d’échec pharmaceutique : il est vraisemblablement en train de basculer dans une vision du monde magique… – « magique », autrement dit primitive, traditionnelle, tribale, hippi-esque, en somme fasciste au premier degré, et non Houellebec-quienne.
Merci de l’exposé. Je le comprends ainsi, l’effort de survie donne la volonté de conquête, la frustration pousse à la réflexion qui pousse à la compréhension. Le mélange des deux, amènerait les imparfaits à dominer.
Bon… une fois ceci dit, auquel j’accorde crédit, la plupart des gens qu’ont la tronche à Gainsbourg ont des vies de merde. Doit bien y avoir une limite aux bonheurs des progénitures contre-natures. Défendons donc les bellâtres frustrés éduqués à l’effort.
Juste un point.
Soigner une maladie est une chose, de l’humanité à des moins chanceux
Permettre à ces porteurs de tares de se reproduire est contre la nature, contre le progrès, contre « le prospérité d’une civilisation »…. c’est contre tout, c’est l’ennemi de tout.
JLa nature est donc à la fois l’ennemie de la civilisation et sa nécessaire domestique
La reproduction des malades génétiques, c’est anti-nature, anti-civilisation.
Flûte, la réponse d’avant était un brouillon. Acceptez mes excuses, je la termine ici.
Merci de l’exposé. Je le comprends ainsi, l’effort de survie donne la volonté de conquête, la frustration pousse à la réflexion qui pousse à la compréhension. Le mélange des deux amènerait les imparfaits à dominer.
Bon… une fois ceci dit, auquel j’accorde crédit, la plupart des gens avec une tronche à la Gainsbourg ont des vies de merde. Il y a une limite aux bonheurs des progénitures contre-natures. Et je ne vois les filles leur courir après, j’en serai bien informé. Défendons plutôt les bellâtres frustrés éduqués à l’effort. Une intelligente conjugaison.
Juste un point.
Soigner une maladie est une chose, mais là j’évoque la reproduction des porteurs de tares létales comme contre naturelle, contre le progrès, contre « le prospérité d’une civilisation », c’est contre tout, l’ennemi de tout.
Dans cette histoire des « non sélectionnées par dame nature mais réparés par la médecine », la nature n’est pas domestiquée mais rafistolée, bricolée, on remet de la colle sur l’ancienne colle… et à la fin des fins, la maison ne tient plus sur ses fondations mais sur les enduits.
Un jour plus rien ne la tiendra debout, nos gênes seront pourris, notre médecine incapable ou devenue trop couteuse… la nature reprendra sa sélection sauvage.
Disons, qu’elle a perdu la première manche.
Je ne sais ce que vous dites… mais je sais que ça ne m’intéresse pas. Pourquoi ne prenez-vous pas la peine de réfléchir (en silence) avant de vous exprimer ?
Pétard, vous êtes sympathique vous. Un vrai amour…
Déjà que votre truc bien écrit, on peut le résumer :
» L’homme n’a pas de pinces géantes, de cornes, mais des mains pour faire des objets qui tuent et construisent.
L’homme est contre-nature, il doit triompher d’elle par son intelligence, en la domestiquant, en la façonnant, sa survie en dépend.
Que la laideur, l’inadaptation, c’est à dire la frustration, donne la compréhension du monde. »
Voilà, ça m’a prit trois phrases et tout le monde a compris. Quant à votre charade sur Gainsbourg, un charabia esthétique sans réalité concrète.
Blueberry évoque le retour de bâton de dame nature, un appel à tenir compte des cruelles vérités de la vie.
Moi, comment nous pourrions éviter ces retours de bâton, cruels, ne deviennent de plus en plus fréquents.
Prévenir les malheurs, prévenir les souffrances.
Vous étayez que la reproduction des boutonneux et des gros serait le destin de l’homme et le médiator, une erreur dans cet enchanteur avenir. Je ne crois pas… Je crois que son destin, c’est de leur offrir une douce vie tout en les empêchant de pondre de leur sang.
De toute manière, le dandysme et la nature hein, ce n’est pas la grande amitié…
Irina j’admire vraiment ton intelligence,
que tu signes sous pseudo Milie ou bien Raiponce,
tu démontres combien à tout tu as réponse,
tandis que moi, l’Albanais, je frise l’indigence!
J’aurais aimé être cultivé,
pouvoir, chérie, t’impressionner,
et, si tu n’es pas énervée,
te sortir mon gros bâtonnet!
Tu ne voudras jamais de moi ni d’ma folie,
alors que pour tes faveurs de Vestale,
je serais prêt à ravager toute l’Italie,
et à te faire l’amour sous l’aurore boréale!
Je viens te déclarer ma flamme jusqu’ici,
te dire, que oui, tu as le plus beau des châssis,
et si je n’avais pas peur du tout de la taule,
je te poursuivrai de mes avances jusqu’au viol!
Mais tout Albanais que je suis,
je serai prêt je te l’avoue,
à contacter un marabout,
et lui payer un bon méchui…
s’il parvenait, Irina, à t’ensorceler,
à te rendre folle du bellâtre porcelet,
celui qui rêve d’éplucher cru ton oignon,
j’ai nommé ce bon vieux « Sac à foutre de Grodion »!
irina + Grodion = ♥
🙂
XP, je t’ai reconnu.
Que veux-tu, c’est le triste revers de la médaille pour ceux qui ont un style inimitable… ^^
« je te poursuivrai de mes avances jusqu’au viol! »
Non désolé, vous confondez avec les serbes là, ça colle pas du tout, donc le comique ne marche plus…désolé.
En plus tout le monde sait que les serbes ne prennent même pas la peine de faire des avances.
« En plus tout le monde sait que les serbes ne prennent même pas la peine de faire des avances. »
Good point.
Hordalf habite à Reims? Intéressant^^
Ah oui ?
Ben oui, Reims est une très belle ville, donc c’est très intéressant d’y habiter (j’y suis allé une fois en 2004).
Sinon j’ai fait un texte, produit de ma réflexion de notre discussion de la dernière fois
http://labeautedesderniersinstants.blogspot.com/2011/01/jamel-debbouze-et-la-france.html
(Mettez de côté ma serbophobie viscérale et je pense quand même être dans le vrai…)
Pardon XP. Je ne pense pas, finalement, que ce soit vous. Je ne sais pas qui c’est ; veuillez accepter mes excuses.