Quand je cherche mon plus exact opposé, l’incommensurable bassesse des instincts, je trouve toujours ma mère et ma soeur. Me croire une « parenté » avec cette canaille serait blasphémer ma nature divine.
La manière dont, jusqu’à l’instant présent,ma mère et ma soeur me traitent, m’inspire une indicible horreur : c’est une véritable machine infernale qui est à l’oeuvre, et cherche avec une infaillible sûreté le moment où l’on peut me blesser le plus cruellement – dans mes plus hauts moments -, car aucune force ne permet alors de se défendre contre cette venimeuse vermine.
(…)
C’est avec ses parents qu’on a le moins de parenté : ce serait le pire signe de bassesse que de vouloir se sentir « apparenté » à ses parents.
Nietzsche. Ecce Homo – Pourquoi je suis si sage
(Merci à Restif et à Xyr )
Cela me rappelle « la vie est ailleurs » de Kundera, dans lequel il explique à un moment que la liberté commence là où les parents ne sont pas ( et non là où ils ne sont plus). très belle oeuvre. Merci pour ce texte.
« Donnez-moi des filles », dit Nietzsche effondré, après avoir embrassé un cheval.
http://incarnation.blogspirit.com/archive/2012/09/26/nietzsche-et-le-christ-par-maurice-g-dantec.html
Je passe le boujour au type qui pose les questions à Dantec. Je lui garde toute mon amitié^^