Qu’est ce que c’est qu’un crevard communiste?
C’est quelqu’un comme vous et moi, c’est à dire qui n’ignore pas que l’histoire du communisme, ce n’est rien d’autre qu’une suite interminable de camps de concentration, de famines organisées et de déportations.
Mais c’est aussi un type qui est communiste en dépit de ces massacres… Enfin non, ce n’est pas ça… C’est une une puanteur humaine qui est communiste à cause des massacres et des génocides, parce qu’elle lui donne du baume au cœur, l’idée que vous pourriez peut-être un jour vous trouver derrière des barbelés avec votre femme et vos enfants… Ne dites jamais à un militant du Front de Gauche que le marxisme, c’est au poids des cadavres cent millions de morts, il le sait, et c’est même pour ça qu’il est descendu de chez lui pour vous tendre un tract… Quiconque à la moindre affinité avec la littérature sait parfaitement que ceci est une affaire entendue depuis 1860, Dostoïevski et ses Possédés.
Pourquoi leur souhaiter des vœux? Parce que toutes les occasions sont bonnes pour leur dire qu’on les hait comme il convient de les haïr, qu’on ne les aperçoit jamais sans voir un enfant derrière un barbelé, et qu’en conséquence on leur pisse au cul et on les méprise dans des proportions qu’ils ne peuvent pas imaginer… Comme Jack Kerouac, on se dit certains soirs de longs whiskies qu’il faudrait grimper aux arbres pour guetter leurs passages et les abattre, pour leur apprendre à vivre et faire l’apologie des camps de concentration à longueur de colonnes.
On n’en parlera jamais assez, des marxistes et des amateurs de camps de concentration. Pour autant, il ne faut pas perdre de vue qu’on ne doit en parler avec eux jamais, qu’on ne parle pas du cancer avec une métastase, du nazisme avec un nazi et de la peste avec les rats… Tout au plus faut-il de temps en temps leur faire savoir qu’on sait tout, absolument tout.
Bonne année, Jean-Luc Mélenchon!
Bonne année, Olivier Besancenot!
Bonne année, Marie-Georges Buffet!
Bonne année Jean Ferrat, et allez les vers, comme on disait à Saint-Etienne, à la grande époque!
Pour les hispanophones, un siècle de communisme en images.
XP, vous haïssez bien.
Haine qui consiste à souhaiter leurs morts et à le dire sans complexe, pas à penser qu’il faut les tuer, ni même les empêcher de parler, en admirateur du premier amendement que je suis.
Seulement, on a tendance à confondre deux choses:laisser parler les ordures et s’obliger à parler avec elles. Débattre avec un communisme ou plus généralement avec n’importe quel abruti, ce n’est pas alimenter la liberté d’expression, c’est la restreindre, et leur donner l’occasion de la saboter à défaut de pouvoir l’interdire.
Débattre sans tabou avec un communiste, c’est lui dire trois choses;tu es un assassin, Tu est un assassin, et tu es un assassin. Débattre « sereinement » et courtoisement avec lui, ca consiste donc à se censurer et à mentir avant même qu’il le fasse lui même.
C’est exactement la même chose avec les musulmans. Parler de l’Islam, c’est avant toute chose mêttre à jour le concept de la Tackia. C’est à dire établir que le musulman à pour obligation religieuse de mentir. Accepter de discuter avec lui, c’est lui reconnaitre le droit au mensonge, et s’engager soit même à mentir sur ce point fondamental qu’est la Tackia. C’est donc paradoxalement s’attaquer à la liberté d’expression au nom du dialogue.
Les liberticides adorent ça, le « Dialogue » et toutes les concessions aux liberticides qu’il implique.
Chalamov a raconté comment les ourkas -terme traduit par «truand»- étaient les petits chéris du système bolchévique, même au temps des pires purges, celles qui envoyèrent à la mort des millions de personnes en 37-38. Pour le pouvoir soviétique, l’ourka est récupérable, rééducable, proche du peuple par sa naissance. Il est ami du peuple « En tant que classe même », cela a été théorisé là bas, notamment par un dénommé Makarenko, et théorisé sous le nom idéologique de « refonte ». On « refond » le métal dont est fait l’homme, mais pour le truand, on le fait par la douceur, en en appelant à sa sympathie de classe, puisqu’il est de naissance d’une classe « ami du peuple ». Ainsi, l’ourka restera toujours infiniment plus important que n’importe quel ordure « trotskiste » (plus tard on devait inventer le terme bouffon d’hitléro-trotskiste) et autre « ennemis du peuple ». En fait, les chefs du système comptèrent implicitement sur les truands (qui comprirent très bien le message) pour massacrer les « politiques ». Et ils s’en chargèrent à la satisfaction générale. Ils accomplissaient en riant ce que même un soldat convoyeur n’arrivait pas à faire, rouer de coups un vieillard ancien membre de l’académie des sciences, battre à mort systématiquement tous les « Ivan Ivanovitch », le nom qu’on donnait à ces intellectuels que truands et autorités haïssaient plus que tout, habités par une curieuse envie envers le savoir (un droit commun qui s’était enrichi courrait bien moins de risques et n’était pas affecté aux mines. L’argent était beaucoup moins haï que la culture, alors qu’un diplôme équivalait à un ticket pour les « crématoires » de glace de la Kolyma -l’analogie est de Chalamov. Bien sûr il y eut des miracles. Être hospitalisé par un médecin compatissant,(Chalamov) travailler en laboratoire (Soljenitsnyne). Mais il y en eu peu, très peu, de ces miracles).
On voit donc à quel point la mentalité pourrie de l’ourka, du truand, correspondait exactement avec celle du pouvoir bolchevik, au point que très officiellement celui-ci reconnaissait le truand presque comme l’un des leur : ils sont dispensés de travail, quand ils doivent absolument en faire un ils ont les plus légers, (cueillette de baies et de champignons etc,)quand tous les plus atroces, les plus pénibles, comme le travail au gisement aurifère, 14 h par jour à -60 qui transforme en deux semaines un homme sain et robuste en « crevard » (argot pour désigner le prisonnier qui va claquer. Il y a « flammèche » aussi, le mince filet d’une flamme qui vacille et va s’éteindre) cela leur est soigneusement évité pour être donné aux Ivan Ivanovitch.
Quand aujourd’hui j’entends un idéologue nous parler de la réhabilitation des voyous, des gangsters, des pourritures qui mettent les femmes sur le trottoir à coups de beignes et de brûlures de cigarettes, ou nous raconter que le milieu est responsable et qu’on peut les « guérir » , je repense à cette théorie officielle en vigueur dès Lénine et qui veut que le truand soit de naissance un « ami du peuple ».
Ps D’ailleurs, lors des grandes journées révolutionnaires de la Révolution française, Danton & autres utilisaient ce même matériel humain, comme lors des massacres de septembre. Ah, nous aurons beaucoup appris au monde…
Ce qui est fascinant, c’est que Mélenchon incarne physiquement Cette proximité naturelle entre le marxiste et la petite frappe dégénérée, avinée, putride, et salace.
« Ivrogne communiste », ce n’est pas une simple pirouette, c’est une métaphore qui désigne une réalité politique de fond, celle théorisée par ce Makarenko, comme je suis heureux de l’apprendre.
Mais quelque chose est encore plus hallucinant: cette double passerelle (entre le théoricien liberticide et la petite frappe avinée/Entre l’adoration de l’Etat et l’attirance pour le salace et la sexualisation du discours politique) on la trouve chez tous les héritiers des jacobins, qu’ils soient communistes ou pas.
Villepin est édifiant, à cet égard. Personne n’a remarqué à quel point il ressemble à Mélenchon sur la forme, lui dont on connait pourtant la propention à évoquer les couilles de Balladur ou à comparer Sarkozy à un cochon devant les caméras… On sent que dans leurs trédonds, c’est ce qui pousse les souveraino-jacobins à en faire leur hégérie.
On pourrait évoquer le SAC et ce penchant naturel qui naturellement emmené les gaullistes à liquider l’OAS via les droits communs et le financement de leurs basses oeuvres de police avec l’argent des bordels parisiens… Et puis, plus tard, l’affaire Markovik, le bruit lancé par les chiraquiens selon lequel Balladur se la faisait avec son jeune directeur de Cabinet, la photo d’un juge d’instruction à poil qui circule dans Paris parce qu’il enquêtait sur les finances de la chiraquie…
L’alliance gaullo-coco qui se reforme chroniquement autour de valeurs communes, c’est avant tout un regroupement de porcs.
Allez trainer chez les ordures communistes et les gaullistes old school, vous y sentirez les mêmes odeurs de merde… Laissez trainer un micro derrière Mélenchon et Villepin, et je suis sûr que vous y entendrez les mêmes insanités, les mêmes rots d’alcooliques méchants.
On pourrait aussi faire le parallèle avec les manifestants de gauche, alliés objectifs des casseurs. Les manifestants, relayés par les médias nous disent qu’il ne faut pas confondre, que le comportement des casseurs, c’est dégueulasse, qu’ils s’en prennent même aux « vrais » manifestants.
Alors qu’un manifestant n’a juste pas la moelle de faire ce que fait le casseur; celui-ci devient le véritable acteur du mouvement révolutionnaire.
Le jeune manifestant, avant d’être animé par la justice sociale, est animé par le goût du sang. En cela, il est communiste, même s’il remplace aujourd’hui l’appellation communiste par une autre (Vert, altermondialiste, anticapitaliste, …). Ce qui est important c’est la transformation de la société et l’élaboration de l’homme nouveau à travers l’éradication de l’homme libre.
@ Restif: « Quand aujourd’hui j’entends un idéologue nous parler de la réhabilitation des voyous, des gangsters, des pourritures qui mettent les femmes sur le trottoir à coups de beignes et de brûlures de cigarettes, ou nous raconter que le milieu est responsable et qu’on peut les « guérir » , je repense à cette théorie officielle en vigueur dès Lénine et qui veut que le truand soit de naissance un « ami du peuple ». »
Exactement. Il y a toujours chez le gauchiste patenté une espèce d’admiration larvée pour la racaille, le criminel, notamment parce que ce dernier est considéré comme facilement influençable et « retournable » puisque victime collatérale du système. Par ailleurs, là où le gauchiste aura des fantasmes de destruction qu’il ne mettra jamais à exécution lui-même par lâcheté physique et peur du châtiment, le criminel, moins intelligent et plus violent n’aura aucun scrupule à faire le sale boulot. C’est de toute façon le rêve humide de nombreux gauchistes que de voir des hordes de crapules (de préférence suderones) s’en prendre à leurs ennemis de droite. Objectivement donc, la racaille et le gauchiste appartiennent au même camp.
Parfait, sauf qu’il me semble que Les Possédés ça va plutôt chercher dans les années 1870.
Sinon encore un dialogue tordant avec Sozialist sur Fdesouche, qui est revenu avec un autre pseudo après s’être fait bannir pour ses propos dignes du III° Reich.
http://www.fdesouche.com/163040-prosith-le-%C2%ABfrancais-de-coeur%C2%BB/comment-page-12#comment-1854421
Lisez la dernière page franchement, vous le regretterez pas!!!!!!
@ XP
Merci.
@ Restif : « L’argent était beaucoup moins haï que la culture, alors qu’un diplôme équivalait à un ticket pour les « crématoires » de glace de la Kolyma »… Ah bon ?? C’est XP qui avait fixé les règles??
Vous, vous voulez être taquin Lödni, je pressens ça… En fait, il n’ y a pas de rapport. 1) parce que l »argent restait officiellement maudit en URSS, idéologiquement un péché originel. Après, que les autorités s’en mettent plein les fouilles, c’est un grand classique des régimes communistes, et ils ne vont pas trop s’attaquer à leur fournisseur/traiteurs. Mais la règle est là idéologique est là. 2) et surtout, rien à voir avec une classe de petits diplômés qu’XP déclare incapable d’entendre l’autocritique. De plus, par « diplome » on entend ici aussi bien celui d’ingénieur, que de biologiste, il n’y pas de spécificité « sciences humaines ».
Bref, Xp veut pouvoir dire ce qu’il pense d’une certaine catégorie d’Ivan Ivanovitch bien française, pas les tuer. Il espère aussi qu’on lève la malédiction dogmatique sur l’argent. Moi je parle d’envie basse et meurtrière…
Vous êtes un vilain semeur de poil à gratter vous^^.
@ L£odni : je vous rappelle que les courants ont été interdit pour notre grand Lénine au Xème congrée. Les déviationnistes (par exemple les autonomistes régionaux) et autres infiltrés de l’ennemi seront impitoya
impitoyablement démasqués et punies (et le vendeur de cet ordinateur par la même occasion). Réfléchissez à deux fois avant de faire parade de votre mauvais esprit.
@ Restif : A peine devenu rédacteur chez Ilys, vous menacez de virer du monde? Je ne vous imaginais pas ce petit côté Marchenoir^^