Récit véridique des événements qui ont eu lieu

Tenons-nous en aux faits, en toute vérité :

Voilà quelques jours, Ilys a cessé de fonctionner. Après une période décente d’attente, conforme à la vertu d’espérance et adéquate à notre hébergeur à Bakou à bas coût, les choses ont paru inexplicables sans avoir recours à la sorcellerie. Africaine, qui pis est.

Bidou a donc consulté le Petit Magomba, son cousin africain (fait en tissu à boubou et pas en peluche haute qualité ignifugée, cependant, au dedans, on est tous bourrés de kapok blanc, non ?)

Le Petit Magomba s’étant planté des aiguilles dans diverses parties du corps — ce dont nous le remercions vivement — il est redevenu possible d’au moins enquêter.

Il est apparu que divers fichiers avaient des dates de dernière modification absolument incohérentes avec quoi que ce soit d’explicable dans le monde sub-lunaire, « qui est pourtant un fameux bordel » ajouta le Petit Magomba en remontant se pendre au rétroviseur intérieur de la Nana Benz à laquelle il sert de gri-gri-sécurité-routière.

A fortiori la perfection des Sphères n’était-elle pas en cause, ce dont nous nous réjouîmes fort.

Nous démentons qu’à ce stade de l’enquête Jean-Luc Mélenchon soit en cause. Il reste néanmoins suspect par principe.

Bref, pour un temps indéterminé et dont les allergiques au dernier aspect d’Ilys se réjouissent déjà bruyamment, les fâcheux impertinents réactionnaires qu’ils sont, nous resterons ici.

Ajoutons enfin qu’une forme pérenne des archives d’Ilys est à l’étude, sans doute à travers des documents pdf.

Fêt'nat et ses copines

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À propos Nicolas

« Fabrice les entendait qui disaient que le diable était sur la toit, et qu'il faillait essayer de le tuer d'un coup de fusil. Quelques voix prétendaient que ce souhait était d'une grande impiété, d'autres disaient que si l'on tirait un coup de fusil sans tuer quelque chose, le gouverneur les mettrait tous en prison pour avoir alarmé la garnison inutilement. Toute cette belle discussion faisait que Fabrice se hâtait le plus possible en marchant sur le toit et qu'il faisait beaucoup plus de bruit. Le fait est qu'au moment où, pendu à sa corde, il passa devant les fenêtres, par bonheur à quatre ou cinq pieds de distance à cause de l'avance du toit, elles étaient hérissées de baïonnettes. Quelques-uns ont prétendu que Fabrice, toujours fou,  eut l'idée de jouer le rôle du diable, et qu'il jeta à ces soldats une poignée de sequins. Ce qui est sûr, c'est qu'il avait semé des sequins sur le plancher de sa chambre, et qu'il en sema aussi sur la plate-forme dans son trajet de la tour Farnèse au parapet, afin de se donner la chance de distraire les soldats qui auraient pu se mettre à le poursuivre. »

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