Comical Ben vous fait une allocution

Comical Ben Bernanke

Le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke a répondu vendredi aux critiques adressées par bon nombre de pays à sa décision de relancer son programme d’assouplissement quantitatif en disant qu’il était « vital » pour la stabilité mondiale que l’économie des Etats-Unis retrouve de la vigueur.

Au bout du compte, a-t-il dit, le programme de 600 milliards de dollars de rachats d’emprunts du Trésor annoncé mercredi par la Fed permettra au dollar de regagner du terrain alors que son accès de faiblesse dans l’anticipation de la mise en place d’un tel programme a été dénoncé de Bogota à Pékin.

La décision de la banque centrale américaine a été décriée comme une entreprise isolée destinée à répondre aux seules difficultés économiques des Etats-Unis, ce qui laisse augurer d’un sommet du G20 agité la semaine prochaine.

Les puissances émergentes craignent que le repli du dollar ne provoque des secousses dans l’économie mondiale par le renchérissement de leurs propres monnaies qu’il risque d’entraîner, avec, à la clef, une possible formation de tensions inflationnistes et de bulles.

« Avec tout le respect que je leur dois, la politique des Etats-Unis n’a pas de sens », a déclaré le ministre allemand de l’Economie.

Ben Bernanke, en réponse à des questions posées par des étudiants, a au contraire estimé que les efforts consentis par la Fed pour soutenir la reprise encore fragile de l’économie américaine seraient bénéfiques pour le monde entier.

Je vous épargne la suite.

Effectivement, imprimer de plus en plus de dollars dans une économie où il faut au bas mot un dollar et demi de dette rachetée par la FED pour faire un dollar de croissance dans des statistiques truquées c’est une bonne manière de soutenir le dollar et la reprise — ne riez pas.

Exactement de la même manière qu’après avoir fini une bouteille de whisky on se trouve très malin en déclarant bien haut que continuer à boire est une bonne méthode pour ne pas avoir la gueule de bois.

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À propos Nicolas

« Fabrice les entendait qui disaient que le diable était sur la toit, et qu'il faillait essayer de le tuer d'un coup de fusil. Quelques voix prétendaient que ce souhait était d'une grande impiété, d'autres disaient que si l'on tirait un coup de fusil sans tuer quelque chose, le gouverneur les mettrait tous en prison pour avoir alarmé la garnison inutilement. Toute cette belle discussion faisait que Fabrice se hâtait le plus possible en marchant sur le toit et qu'il faisait beaucoup plus de bruit. Le fait est qu'au moment où, pendu à sa corde, il passa devant les fenêtres, par bonheur à quatre ou cinq pieds de distance à cause de l'avance du toit, elles étaient hérissées de baïonnettes. Quelques-uns ont prétendu que Fabrice, toujours fou,  eut l'idée de jouer le rôle du diable, et qu'il jeta à ces soldats une poignée de sequins. Ce qui est sûr, c'est qu'il avait semé des sequins sur le plancher de sa chambre, et qu'il en sema aussi sur la plate-forme dans son trajet de la tour Farnèse au parapet, afin de se donner la chance de distraire les soldats qui auraient pu se mettre à le poursuivre. »

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