|
Jusqu’à mercredi dernier, je croyais sincèrement qu’elle était morte, la
crapule Jérôme Leroy.
.
Naïvement, je pensais que son cancer du foie l’avait emporté et que son
camarade Patrick Mandon avait déjà été tué par son cancer de la peau…
J’avais tort, bien entendu. Je crois trop en mon prochain, et j’ai une
vilaine tendance à m’imaginer que s’il s’est comporté en saloperie et
s’il ne se sent pas rattrapé par son cancer du foie ou de la peau, il va
creuser un trou dans son jardin pour s’y enterrer vivant, dans le but que plus jamais personne ne croise sa gueule, par pudeur.
La charogne communiste Jérôme Leroy, je la connais, je l’ai rencontrée,
et je vais vous dire comment ça s’est passé :
1/La charogne communiste a balancé mon nom, mon prénom et mon adresse
sur la toile, ce qui n’a en soit aucune espèce d’importance.
2/ Un islamiste du nom d’Hafid a fait savoir sur les blogs de Leroy et
Mandon qu’il pouvait faire l’homme de main, et nos deux saloperies sur
pattes ont encouragé l’initiative.
3/ Le dénommé Hafid a balancé sur internet la photo de ma porte d’entrée
accompagnée de menaces de mort, comme le prouvent les copies d’écran que
j’ai fait passer à mon avocate.
4/ Un Arabe m’a harcelé de coups de téléphone en me disant soit qu’il
s’appelait Hafid, soit qu’il était l’avocat d’Hafid, et cet Arabe
revendiquait rien de moins que la disparition de toutes les archives
d’Ilys, sous peine de me voir intenter un procès par le MRAP.
Jusqu’à présent, tout ceci n’est pas très grave et relève du folklore,
me direz-vous si vous n’avez pas lu la suite.
5/ Trois jours après m’avoir menacé de mort, l’homme de main de Leroy et
Mandon, le dénommé Hafid, a contacté mon amie la Crevette pour savoir où
elle habitait exactement et combien elle a d’enfants…
Voyez-vous, c’est rigoureusement à cette tranche de vie que se résume le
communisme, et le portrait de la crapule communiste Jérôme Leroy se
trouve intégralement dans le tableau que je viens de vous exposer.
Jérôme Leroy est tout à fait représentatif de ces frappes dont les
régimes totalitaires ont besoin, et cet exemple démontre que l’envie de
meurtre et de délation précède l’adhésion à l’idéologie socialiste.
Je n’ai rien personnellement contre l’ivrogne communiste Jérôme Leroy,
il ne m’a rien fait, cette salope n’ est pas en mesure de me faire quoi
que ce soit, mais avouez qu’il aurait été dommage de ne pas décrypter ce
magnifique spécimen au prétexte que c’est aussi un raté.
Les crapules Leroy et Mandon n’ont pas réussi à me nuire, à nuire à ma
copine la Crevette ou à sa famille, mais enfin l’envie était là, c’est
de ça dont il faut parler et c’est bien cette réalité qu’il faut avoir à
l’esprit, si par hasard on les lit ou que l’on croise leurs gueules.
Les saloperies genre Leroy et Mandon savent très bien que les allusions
aux enfants ou les menaces de mort, ça ne marche qu’une fois sur dix,
mais qu’il suffit donc de s’y prendre à dix fois pour avoir la peau d’un
type ou bousiller sa famille.
Longue vie aux ivrognes communistes 😀 !!!!!
Je crois que les communistes manquent d’humour et d’auto-dérision… c’est à celà qu’on reconnait un milieu accouché d’une pensée totalitaire.
Quel fait nouveau pousse à écrire cet article ? Vous dites ‘jusqu’à mercredi dernier’, est-ce à dire qu’il a tenté de frapper à nouveau ?
Si oui, un petit coucou lors d’une dédicace en librairie ne serait pas forcément de trop, à mon goût. Dommage que nous soyons des gens si polis et si recommandables.
Ce qui s’est passé mercredi? je vais vous le dire: Dans l’après-midi, je suis tombé sur un article écrit par ce type dans mon journal, et le soir, sur une terrasse, un enfant de deux ans a fait le clown pour nous faire marrer, nous les adultes.
Elle vous va, mon explication?
Je peux n’être ni poli, ni recommandable, s’il s’agit de casser la gueule d’un type dénommé Hafid…
Que l’on noie Leroy au fond de son trône.
Leroy, que je ne connais pas, avec un tel nom cela a quelque chose de très oedipîen c’est comme s’appeler Royal et être socialiste, c’est une négation absolument formidable de son non. Certes, me répondrez-vous, nous ne sommes pas comptables de notre nom; mais ces deux patronymes avec les mêmes vues et les mêmes erronés idéaux relèvent de la pure schizophrénie…
@Xp: « cet Arabe revendiquait rien de moins que la disparition de toutes les archives d’Ilys, sous peine de me voir intenter un procès par le MRAP. »
C’est intéressant ça, très intéressant. Cela dénote que ce qui insupporte le plus les Hafid et les Jérôme Leroy, ce n’est pas tellement qu’Ilys soit un repère de fachos-libéraux-islamophobes et pro-OTAN mais que ce blogue d’élite publie des articles de qualité qu’on prend plaisir à lire et à relire.
Vouloir supprimer les archives d’Ilys, si c’est pas un aveu de jalousie atrocement maladive, alors je m’appelle Marx et Bakounine.
Ce bébé en photo me fait craquer complètement.
A cause du message écrit sur son tee-shirt ?
Hu hu hu hu hu !
Nebo, bien évidemment je ne comprends pas un mot d’anglais. Et je ne lis que des textes décents.Je suis une crevette d’élite, n’oubliez pas. ^^
Vous êtes bien mignonne et bien naïve chère Crevette, il est des indécences aristocratiques. ^^
J’ai très souvent remarqué qu’avec ce types d’individus, dès qu’on discutait sur internet ou ailleurs des musulmans ou des CPF, systématiquement ils nous invitent à aller le dire dans une cité ou devant une mosquée, ou sortir de l’anonymat, en nous traitant de poules mouillées ou autre. Ça ce vérifie toujours avec tout ce que l’époque compte en crevures et en garde-chiourme: les antiracistes, les communistes, les antisionistes et autres saloperies.
En fait ils me font penser aux miliciens de l’occupation (je précise bien les miliciens, parce que j’ai beaucoup d’estime pour les engagés de la Charlemagne par exemple), des ratés, des racailles que ça réjouit de se retrouver momentanément en position de domination. C’est inévitable, mais comme je suis très optimiste, je sais qu’un jour ils auront à en répondre.
C’est a peu près ça. Ce sont des miliciens.
Ca ne tue pas tous les jours, ça ne brise pas des vies tous les matins, mais ça laisse entendre que ça pourrait se passer comme ça.
J’espère que ce n’est pas à cause de cette histoire qu’on a toujours pas les archives de l’ancien Ilys…Qu’on nous promet depuis le départ.
Frère bidou, ne vois tu riens venir ? Je ne vois que le Leroy qui poudroie et le Mendon qui verdoie…
Est ce que c’est le même Leroy qui publie chez » causeurs »? Si oui, je ne comprend plus rien : ce site est rangé à coté d’ « amiral woland » sur la liste des maudits.
ps: bien la photo !
Le même Leroy qui publie dans … « Valeurs Actuelles » !
Cette été, une « critique » d’un roman de son ami Lapaque, puis la semaine suivante un long article sur je ne sais plus quelle figure historique édifiante .
Qui c’est qui avait raison ?
Leroy chez Dassault-News, un coco chez les souverainistes par le verbe et l’histoire …
C’est peut être de prévoir ce qu’ils vont faire avant qu’ils ne le sachent eux même qui vous vaut leur attention particulière …
Ce qui me vaut leur attention particulière, c’est que ce sont des nazes, des mauvais, et qu’ils savent que je le sais.
Ce qui les emmerde profondément c’est que non seulement tu le saches, mais pire : que nous le sachions tous… ^^
Soit, tu as raison. Mais il n’en demeure pas moins que c’est XP, qui revient le plus souvent dans les cauchemars
de ces imbéciles.
Il leur faut bien un bouc émissaire à ces tristes. C’est ainsi que ça fonctionne en Oumma, commission soviétique… etc… etc… etc…
Oui, enfin, avec votre illustration à la gland, voilà la Crevette bien partie pour nous faire un enfant de plus ! C’est malin…
Attendez qu’elle traduise ce qui est écrit sur le tee-shirt du bébé, ça risque de l’orienter vers d’autres abnégations. ^^
Dans le genre ordure communiste, ce matin il y avait Edwy Plenel sur France Pravda. Propos à peu près normaux d’opposant communiste sur la réforme des retraites, jusqu’au moment où Edwy craque, pète un câble pour en venir au fait, à son obsession véritable, à sa nemesis Liliane Bettencourt, vieille dame de 88 ans.
Le pays n’en peut plus de ce pouvoir qui le martyrise, pendant que Liliane Bettencourt gagne 500 euros par minute rien qu’en dormant la nuit.
On apprend aussi sur la même chaîne que Sarkozy aurait déclaré, selon le Canard, « vous n’avez encore rien vu »; et l’on se prend à rêver, évidemment, que le pouvoir coupe ses subventions à Plenel.
C’est fou ce qu’il ressemble à Staline, d’ailleurs,
Plenel:
http://crassesetpaillettes.files.wordpress.com/2010/02/3113911.jpg
Staline:
http://radiokilledthevideostar.files.wordpress.com/2010/02/staline.jpg
Bah… Si elle nous fait un enfant de plus, je suis d’avis qu’on la garde quand-même, notre Crevette.
Ben oui… c’est une des rares représentantes féminines à poster sur ILYS régulièrement… et surtout à le faire avec un sens certain de la qualité. Puis elle est adorable… alors on la garde, pour sûr… même avec un marmot de plus.
Oui, on la garde… D’autant plus que c’est elle qui me corrige mon orthographe.
Et puis je me réjouis que ce soit mon amie… Si ça se trouve, dans une vie parralèle, la Crevette ne me connaît pas et je suis le meilleur pote de Patrick Mandon…Tu imagines le truc?
Heu…non. Pas de ce genre de cauchemar XP. Je crois que je préfère encore lire les propos salaces de Nebo!^^
Pour en revenir à des choses plus sérieuses, si tant est qu’il le faille évidemment, j’ai retrouvé ce passage mythique des Possédés de Dostoïevski à propos des communistes, c’est toujours bon de se replonger dans nos classiques.
« Monsieur Chigalev se consacre trop sérieusement à sa tâche et de plus il est trop modeste. Je connais son livre. Il propose, à titre de solution définitive du problème, le partage de l’humanité en deux parties inégales. Un dixième obtient la liberté individuelle et des droits illimités sur les neuf autres dixièmes. Ceux-ci doivent perdre leur individualité et devenir une sorte de troupeau et, par une obéissance absolue, parvenir au moyen d’une série de transformations, à l’innocence primitive, quelque chose comme le paradis primitif, quoiqu’ils doivent cependant travailler. Les mesures que préconise l’auteur pour enlever la volonté aux neuf dixièmes de l’humanité et pour les transformer en troupeau, au moyen de la rééducation de générations entières, sont très remarquables, fondées sur des données naturelles et fort logiques.
(…)
On nous propose, au moyen de différentes feuilles clandestines de fabrication étrangère, de nous unir et de créer des groupes dans l’unique dessein de destruction universelle, sous prétexte que, quoi qu’on fasse pour soigner le monde, on ne le guérira jamais, tandis qu’en coupant radicalement cent millions de têtes et en nous allégeant ainsi nous-mêmes, on pourrait plus sûrement sauter le fossé.
(…)
… je vous demande ce que vous aimez mieux : la manière lente qui consiste à écrire des romans sociaux et à régler de façon académique sur le papier les destinées humaines pour les mille ans à venir, tandis que le despotisme avalera les morceaux rôtis qui vous tombent d’eux-mêmes dans la bouche et que vous laissez échapper, ou préférez-vous une solution rapide, qu’elle qu’elle soit, mais qui déliera enfin les mains et permettra à l’humanité tout à son aise de s’organiser socialement elle-même, et cette fois en fait et non sur le papier? On crie : « cent millions de têtes »; ce n’est peut-être qu’une métaphore, mais pourquoi en avoir peur si, avec les lentes rêveries sur le papier, le despotisme dévore en cent ans au plus non pas cent mais cinq cents millions de têtes? »
Je viens de lire sa critique dans Valeurs Actuelles, çà ne paye pas de mines comme dirait l’autre…
(Au fait pourquoi un ivrogne communiste publie t’il dans un journal foncièrement capitaliste? Sa critique est à 2 pages des conseils pour placement boursiers, de quoi être envoyé à Gorki!)
Mr Monaparte : vous oubliez que, comme presque tous d’entre nous, M. Leroy a contracté la manie de se nourrir trois fois par jour. Et que, donc, il faut bien aller prendre l’argent des piges là où il est.
Sinon, pour l’enfant surnuméraire, c’est d’accord. Et en plus je lui offrirai un chien, ce sera complet.
Bon, puisque j’ai l’accord de l’élite ilysienne et de Didier pour un enfant en plus, tout va bien!^^
Ne vous sentez pas obligée non plus… pensez un peu à vous, si je puis dire… ^^
Didier, JL a bien raison de prendre les piges là où elles sont, (et de pondre des articles d’une vacuité infinie) mais l’interrogation est : pourquoi ce journal propose t-il des piges à un coco notoire? C’est vraiment n’importe quoi!
c’est la question que j’allais poser…
Surtout que le monde littéraire ne manque de pas de bons auteurs plus ou moins réacs ou anarchistes de droite (les meilleurs le sont souvent)qui cherchent eux aussi à casser la croute…
Tous les gens qui donnent du boulot à ce type ont des explications à fournir, après ce qu’il s’est passé.
Il pourrait être chômeur en fin de droit, que je ne lui donnerais pas dix centimes, à cette merde.
Parce que, très chère crevette, c’est un faux coco. Vous en connaissez bcp des communistes qui se shootent à Nimier &alii? Non, Leroy joue un rôle, il en rajoute à plaisir (ex : ses références de mouvements devenues inexistantes tel le NKVD ou direct l’allégeance à Staline). C’est carnaval, personne ne le prend au sérieux et il ne bosse quasi que des dans des boites dites « de droites ». Aucun bordiguiste de l’ultra gauche ou des gens de Marxit.org (enfin les marxistes sérieux quoi) ne prendra jamais deux lignes de Leroy. C’est le bouffon de la « droite », leur alibi truqué. Leroy ne se réfère qu’au parti des années 50 avant mort de joseph… Grosse provo dont tout le monde rigole. C’est juste son maquillage , son truc pour qu’on le reconnaisse dans le spectacle du cirque médiatique.
Si je comprend bien, il est communiste comme certains seraient royalistes ou bonapartistes?
Donc d’après toi, il s’amuse, Jérôme Leroy?
Ca tombe bien, j’aime bien m’amuser, moi aussi… Et ça tombe mal pour lui, c’est moi qui a la clef de la boite à gifles.
Mais c’est d’un ridicule achevé Restif, que cette provocation : ça ne tient pas! Je comprends un ado qui fait ce genre de réaction, mes jumeaux de sept ans aussi font de la provocation … Mais un JL? Il y a un temps pour tout, comme on dit.
Plus profondément, je pense ceci :
Je suis allée à une conférence sur Houellebcq et à la fin, dans les questions, un type disait : « oui mais bon, Houellebecq, c’est mal écrit, j’ai relevé des fautes de syntaxe, tout de même… (j’ai repensé d’ailleurs à l’article de Lounès sur Ben Jelloun!)
Le conférencier faisait remarquer qu’effectivement, normalement l’écrivain c’est le style mais que, pourtant, beaucoup d’écrivains de génie n’avaient pas de style (du moins l’idée qu’on peut se faire d’un « style ») et que certains faisaient aussi beaucoup de fautes d’orthographe… (il a donné l’exemple de Chardonne) Alors… on lit beaucoup de personnes capables d’écrire des dissertations mais fort peu écrivent vraiment. C’est là où le bas blesse, profondément avec des JL.Cette posture est un cache misère artistique.
Mais non chère crevette, c’est très calculé le « Leroyisme », ça le fait bouffer ce bon Leroy son rôle de couteau-entre-les dents dans les salons des éleveurs de Triplés (cf Fig-Mag). « Passe moi la rhubarbe…, » vous connaissez? Il est l’alibi justificatif de la droite Causeur, V.Actuelles etc, le genre : « regardez comme on est libre d’esprit; on prend même un coco », mais évidemment, pas un vrai coco . Vous savez, les 0,001% du courant Bordeguiste-post-situ hégeliens, le seul communisme encore vivant en France (sur le plan théorique s’entend), c’est pas vendeur pour un Leroy ça ! Il a besoin du gros capital qui douille pour les journaux, ceux qui font parler de vous, pour ses bouquins. Pour se vendre quoi…On est à l’ère de la pub. La « marque » Leroy est censé contenir de vrais morceaux de rouge dedans, (même si on sait que c’est de la saccharose), c’est dans son contrat. C’est son personnage dans le théâtre médiatique. Rien d’infantile, bien au contraire,tout en calculs. Demain il pourrait remplacer Naulleau.C’est son ambition cachée.
@ XP : je ne crois pas qu’il s’amuse, mais qu’il est un amuseur pour fausse droite. Différence. Je pense même qu’il est plutôt triste de cette mascarade déshonorante.D’où son alcoolémie peut-être…
Le communiste-type, c’est un être peureux et faible qui a soif de violence, mais qui, ne pouvant fréquemment assouvir sa passion par crainte que sa victime se défende et le fasse souffrir, se considère comme une âme immaculée.
Céline, qui était communiste, a ainsi très lucidement dépeint son âme dans la scène où Bardamu gifle violemment la fiancée de Robinson :
« Dans le cas où nous étions, un homme, un costaud, m’aurait fait peur, mais d’elle je n’avais rien à craindre. Elle était moins forte que moi, comme on dit. Depuis toujours l’envie me tenait de claquer une tête ainsi possédée par la colère pour voir comment qu’elles tournent les têtes en colère dans ces cas-là […] Depuis vingt ans au moins, il me poursuivait ce désir. Dans la rue, au café, partout où les gens plus ou moins agressifs, vétilleux et hâbleurs, se disputent. Mais je n’aurais jamais osé par peur des coups et surtout de la honte qui s’ensuit des coups. Mais l’occasion, là, pour une fois était magnifique ».
(il faut avoir à l’esprit, pour bien apprécier ce passage, que Bardamu n’avait eu de cesse, pendant toute la durée du Voyage, de s’attendrir devant son propre pacifisme — voir notamment la scène où il dit qu’il n’aurait pas tiré s’il avait eu un Allemand en joue)
« Pour le peuple le Communisme c’est le moyen, l’astuce d’accéder bourgeois illico, à la foire d’empoigne. Sauter dans les privilèges, tranquille, Baptiste une fois pour toutes.
La Cité future pour Popu c’est son pavillon personnel avec 500 mètres de terrain, clos soigneusement sur quatre faces, canalisé si possible, et que personne vienne l’emmerder. Tout ça enregistré devant notaire. C’est un rêve de ménagère, un rêve de peuple décadent, un rêve de femme. Quand les femmes dominent à ce point, que tous les hommes rêvent comme elles, on peut dire que les jeux sont faits, que grandeur est morte, que ce pays tourné gonzesse, dans la guerre comme dans la paix, peut plus se défendre qu’en petites manières, que les mâles ont plus qu’à entrer faire leur office de casseurs, saillir toutes ces mièvreries, abolir toutes ces prévoyances.
Ça sera-t-y des jaunes ? des blancs ? des noirs ? des purs ? des compliqués ? Est-ce qu’on périra dans la noce ? C’est bien possible, c’est même probable.
Toujours est-il que ça sera des hommes et des butors, des dominants qu’iront pas demander aux grand’mères comment faut rêver dans la vie, qui seront disposés comme des ours. »
« Communisme ? À ma manière ? Mais certainement ! Bien entendu ! Seulement si vous permettez : Pas de charrue avant le boeuf ! Virez le juif d’abord ! Il a tous les leviers en mains, et tout l’or et toute l’élite ! Si vous en tâtez il vous coiffe ! c’est réglé dans l’heure ! Tous les cadres sont prêts, les affiches, il étouffe, il accapare tout. Vous respirez plus. Simulateur, fainéant, sadique, bouzilleur, queutard, négroïde, il sera inapte à rien construire, il sera bon qu’à tout torturer, sabouler la crèche, calcer les mignonnes, et puis c’est marre et puis c’est tout. Le parasite en folie. Tout le reste c’est des mirages, faisanderies, impostures de youtres.
Ça sera le coup de l’Espagne, mille fois pire, et pour la peau, qu’une anarchie.
Quand tout sera plus que décombres, le nègre surgira, ça sera son heure, ça sera son tour, peut-être avec le tartare. Le nègre le vrai papa du juif, qu’a un membre encore bien plus gros, qu’est le seul qui s’impose en fin de compte, tout au bout des décadences. Y a qu’à voir un peu nos mignonnes, comment qu’elles se tiennent, qu’elles passent déjà du youtre au nègre, mutines, coquines, averties d’ondes… »
Louis-Ferdinand Céline, Les beaux draps.
1941
Je passe et je m’insurge contre un mot de Didier Goux : Sachez,cher ami, qu’un enfant n’est JAMAIS « surnuméraire ». Surtout quand c’est un des nôtres. Et qui plus est, une production de notre Crevette…
J’oubliais : merci Plouc.
Sauf que le « vrai » Céline a été en couverture de l’Illustration pour avoir été un des touts premiers blessés de la guerre. »Le brave cuirassier Destouche » était-il inscrit. Médaillé militaire. Il faudrait quand même cesser de confondre les ROMANS avec la vie des auteurs…
Quand à la soi disante lâcheté des communistes…Ceux d’aujourd’hui, d’accord. Demander donc aux témoins de la Résistance (Glatier Bossière par exmple dans son Journal, et il les haïssait hein!) comment se comportèrent les cocos devant le poteau ou sous la torture (après rupture du pacte germano-soviétique bien sûr). Même les pires anti cocos de l’époque ont rendu hommage à leur incroyable courage. Et si vous croyez quze les agents du Komintern étaient des lâches. Lisez donc aussi Les Mémoires d’un révolutionnaire de Victor Serge, vous verrez ce qu’est un lâche qui reste volontairement durant le premier blocus de Petrograd… Et Dieu sait si je suis anticommuniste, mais il est historiquement et factuellement faux de les traiter de lâches. vous connaissez le nombre de prisons, de tortures, de tabassages dans toute l’Europe des militants avant 17? Et le courage de l’opposition ouvrière à Staline… Hitler n’admirait pas pour rien le militant coco, celui dont on faisait, disait-il, le meilleur nazi…
Cyniques comme aucun parti ne l’a été, seuls héritiers réels de Machiavel les communistes, oui. Mais s’ils n’avaient été que des lâches il n’auraient pas formés les extraordinaires militants qu’ils furent qui ont connu toutes les prisons, toutes les tortures, et qui recommençaient à militer dès leur sortie…(Lire aussi Koestler et l’exemple de son Roubachof (Boukharine)du Zero et l’infini). C’est comme les gens qui nous disent que tout l’armée allemande et particulièrement la waffen SS n’étaient composés que de voyous… La réalité c’est autre chose que nous petites désaffections.
Quant au communisme de Céline… Dans les Beaux draps il a quand même écrit qu’il ne croyait guère, vu ce qu’est l’espèce humaine, à cette possibilité. Quant à prendre au pied de lettre son « communisme mystique et lyrique » de l’Ecole des cadavres…hum…Ça n’a pas semblé convaincre Kanapa (le vrai chef derrière Duclos) et le parti…
Restif, vous êtes incroyable.
Restif,
Je crois que vous confondez Les beaux draps et Mea culpa, mais qu’importe (merci Grant).
En revanche, vous me permettrez de ne pas mettre dans le même sac fanatisme et courage. Comme l’avaient bien vu La Bruyère, Le Bon, ou tant d’autres grands psychologues, faire preuve de courage c’est avant tout conserver sa lucidité et son sang-froid dans le danger, non prendre des risques inconsidérés ou demeurer impavide face à la douleur.
De plus, me citer l’attitude Céline pendant la Grande Guerre me semble peu probant ici, puisque cette Grande Guerre, précisément, a tout de même réussi à opérer chez le Français une mutation anthropologique dont l’ampleur étonna les Allemands en 1940. En d’autres termes, Céline a pu être fort brave en 1914, et avoir été brisé par la guerre (si vous disposez de faits permettant au contraire d’établir une continuité dans le caractère de Céline, je suis preneur). Par ailleurs, le fait de prendre conscience de sa violence, de l’avoir analysée, permet à l’évidence de mieux maîtriser celle-ci. De ce point de vue, Céline, c’est l’opposé de Sartre (cf. « à l’agité du bocal »).
Je vous accorde en revanche que le « communiste-type » d’aujourd’hui » n’est pas celui d’hier, et que c’était à celui-là que je pensais dans mon commentaire.
Ben a vrai dire, dit comme ça je suis d’accord (mais je n’ai pas le courage de regarder si ce sont Mea Culpa ou l’Ecole pour l’éloge du communisme mystique. Il me semble que Mea est -comme je le disais des beaux draps -anti « communisme mystique », (c’est un texte en outre que je connais fort mal), ce que me semble-il me souvenir est l’Ecole. Mais qu’importe, j’ai les textes mais il est tard et de toute manière on y retrouve en gros une élégie au communisme mystique et ce que dit Les beaux draps.
sur le militant moderne, d’accord aussi.
quant à la mutation de 14 -18, je suis tellement d’accord que si la modestie et la bienséance ne me l’interdisait je vous renverrai à un petit texte que j’ai pondu la dessus chez la crevette. La France a laissé ses couilles dans l’abattoir, et il y a de bonnes raisons à ça. Je renvois toujours à « La fleur au fusil » de Galtier qui raconte très bien l’ignominie de cette guerre où on massacrait tout un bataillon pour conquérir 20 mètres inutiles. Ne jamais oublier qu’en 17 la moitié de l’armée française était en mutinerie, le peuple commençant à penser que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.
Un Céline toujours « brave cuirassier »? à priori, non. Mais il ne manque pas de courage moral en soignant les résistants de l’immeuble au dessus de chez lui (cf Cahier de l’Herne)ni à l’ambassade d’Allemagne à Paris ou à Sigmaringen selon le témoignage de Rebatet. Je n’ai pas encore fini sa correspondance dans la pleiade, alors on verra pour la période Danemark.
@ j.ax Incroyable? -Mais crédible j’espère ?
J’ose vivre dangereusement et vous dire : merci. Car je prends ça pour une affabilité. Mais avouez, quand même, c’est terrible . De mémoire: Bardamu répond à cette dinde américaine de Lola qui vient de lui dire « Oh mais vous êtes tout à fait lâche Ferdinand, vous êtes répugnant comme un rat »
-« oui, et j’ai raison Lola, seraient ils cent millions et moi tout seul que j’aurai raison car je sais une chose : je ne veux plus mourir, jamais » ( mal réécris hein, désolé Ferdine, mais je garantis le sens et le « répugnant comme un rat » comme le « je ne veux plus mourir »). Et on confond Bardamu personnage et l’écrivain. Non, non.Ca rigodonne pas du tout dans la cible ça! (oui Baraglioul : je triche^^. Oh, un peu, si peu…)
Tout à fait, les deux !
Votre texte est ici Restif : http://oralaboraetlege.blogspot.com/2010/09/houellebecq-par-restif.html
D’accord avec Restif, en ce qui concerne le « sérieux communisme » de Leroy.
Pour ce qui est de sa collaboration, rappelons que, avant lui, Patrick Besson n’a pas hésité à écrire à la fois dans le Figaro et dans l’Humanité. Un précurseur, en somme.
Quant à Muray, il a dit très clairement qu’il était prêt à écrire partout où accueillait sa prose, à condition de l’imprimer telle quelle, sans coupure, ni censure, ni tripatouillage d’aucune sorte.
D’accord avec Restif, en ce qui concerne le « sérieux communiste » de Leroy.
Pour ce qui est de sa collaboration, rappelons que, avant lui, Patrick Besson n’a pas hésité à écrire à la fois dans le Figaro et dans l’Humanité. Un précurseur, en somme.
Quant à Muray, il a dit très clairement qu’il était prêt à écrire partout où accueillait sa prose, à condition de l’imprimer telle quelle, sans coupure, ni censure, ni tripatouillage d’aucune sorte.
@Didier Goux
Toi et Restif oubliez une paramètre: Il n’est forcèment incohérent d’un point de vue idéologique qu’un communiste écrive dans un journal dit de droite, celle-ci étant faite de bric et de broque, à tel point que le terme ne signifie pas grand chose.
Un mongaullo-souverainiste de la droite moisie a naturellement plus d’affinité avec un communiste qu’avec quelqu’un de la droite libérale, et un gauchard est naturellement attirée par la droite moisie… (il est à noter que Maurice Barrès devient tranquillement mais surement très tendance chez les pires des gauchards.)
Et puis un communiste,comme un mongollau-souverainiste, ça se juge moins au fond qu’à la forme, comme vous semblez l’oublier ici. Ce qui les caractèrise, c’est le gout pour la délation, la psychologisation et le sexualisation de l’adversaire, etc.. Et quand on regarde les choses à travers ce prisme, on voit que non, notre communiste délateur ne fait pas semblant et ne joue pas un numéro.
Jérôme Leroy, même s’il est un communiste avec l’âme noire d’un délateur qui se touche quand il pense à des camps et à des barbelés, est un homme ( oui c’est ainsi ) dont l’âme est une galerie compliquée de réseaux alambiqués. Il n’est plus trop convaincu, sait que Marx est mort et enterré, fini, que le kapital n’est qu’un fatras de termes économico abscons, que les seuls passages compréhensibles sont des plagiats tordus d’analyse ancestral de l’esclavage et du rapport maître-esclave, il le sait comme beaucoup d’ailleurs, comme la majorité mais il est orgueilleux, donc il n’avouera jamais. En outre comme le dit bien XP, les lignes idéologiques ont bougé, les journaux et les politiques ne sont plus ni de droite ni de gauche, c’est un cocktail de pourriture mâtiné de keynasianisme mal compris, de capitalo-assistanat, et de soif de vacances à st Barth. Donc ce pauvre taré qui écrit » Boaf le libéralisme a fait plus de morts » quand on lui dit que le régime de Pyongyang a exterminé 300 000 chrétiens dans des camps est bel et bien un salopard parce qu’il sait de quoi il parle. Un vrai coco qui n’y croit plus, mais qui est devenu nihiliste c’est c’est d’ailleurs le chemin que prend tous les totalitarismes. On attend son suicide dans son bunker après qu’il ait empoisonné son chien ( alias Pat Mandon)
Très cher XP, old buddy, je ne discuterai pas du cas Leroy avec toi. Loin de moi l’idée de sous-entendre par là que tu n’a plus toute l’objectivité voulue pour analyser la bestiole(sincèrement, si, si^^).
Ceci étant mâlement posé, tu m’accorderas quand même que « le gout pour la délation, la psychologisation et le sexualisation de l’adversaire » ne sont (hélas) pas des spécialités communistes. Mais peut-être me rétorqueras-tu discutailleur comme tu l’es (pas mon genre ça!) que dans ce cas on a affaire à des cocos qui s’ignorent (comme ils y a des musulmans qui s’ignorent). Disons : des gens qui se glisseraient sans problème dans le système totalitaire. Un point de précision quand même quand même: concernant la « psychologisation de l’adversaire » j’ai vu des esprits fins sombrer dans ce lac tentateur. Et je ne dis pas que Leroy ne bandouille pas un peu pour la faucille. Mais que son stalinisme, ses références nkvd ne font pas sérieux…tu as bien sûr le droit de penser qu’il exprime là son regret et son désir d’un PC stalinien. Mais une chose est certaine z indiscutable : le PC de la grande époque (Kanappa,Thorez, Duclos) dont il se réclame l’aurait viré illico.
En vérité, tout le côté leroyen du com est un leurre. Qui n’a qu’un seul but : te faire profiter d’une analyse de de Paul Ricoeur (notre meilleur philosophe et de loin) laquelle, si je ne me trompe, t’iras droit au coeur tant elle rejoint ce que nous avons toujours dit de la tradition.
« C’est ainsi que le temps de l’interprétation appartient en quelque façon, au temps de la tradition. Mais en retour la tradition, même entendue comme transmission d’un depositum,reste tradition morte si elle n’est pas l’interprétation continuelle e ce dépôt : un « héritage » n’est pas un paquet clos qu’on se passe de main en main sans l’ouvrir, mais bien un trésor où l’on puise à pleines mains et que l’on renouvelle dans l’opération même de l’épuiser. toute tradition vit par la grâce de l’interprétation; c’est à ce prix qu’elle dure, c’est à dire qu’elle demeure vivante. » (Le conflit des interprétations, essais d’herméneutique, Seuil. P.31.)Tout est dit, avec une élégance dans la sobriété…
Beamm- Mouais… Aron tenait Le Capital -sur lequel il a travaillé toute sa vie- pour une « cathédrale de la pensée » termes repris texto par Jean François Revel dans ses Mémoires. (On a peu vu Revel sur les barricades le drapeau rouge à la main bramant l’International). Et on pourrait facilement allonger la colonne des mégas penseurs qui ont reçu dans Le capital comme œuvre de portée immense; Rien que Walter Benjamin… (et par « portée immense » je n’entends ici la torsion léniniste de Marx et le résultat historique qui en est issu).
Moi je dis ça hein…Je n’ai pas le profil type du défendeur de Marx, La capital me déhotte la mâchoire à coups de bâillements.Enfin, le T1 parce que le reste est d’Engels me suis-je laissé dire (les gens sont si méchants).
Restif, le Kapital mouais, cathédrale de la pensée des abscons moui! building de la spéculation des prétentiards, pyramide du délire d’un obsédé de l’économie, remoui, tour de Babel de la science maniaque, remouais.
Ah, si vous trouvez Aron prétentiard, Ricoeur abscon (on en a dit autant de Hegel remarquez « Hegel l’obscur comme on l’appelait), Benjamin, Gadamer & alii tellement plus cons que vous, soleil resplendissant de la pensée qui les dépassez de cent coudés, alors…Mettons que je n’ai rien dit. Et que cette discussion est parfaitement inutile.
Non je trouve le kapital prétendiard, abscon, etc. ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit.
Cathédrale de la pensée? oui je suis d’accord, je confirme, c’est vrai et ensuite ? pensée pour quoi ? pour qui ? On peut penser et être prétentiard etc. Je suis d’accord avec Revel, « cathédrale de la pensée », pourquoi pas ? et ensuite ?
J’ai eu l’honneur de vous dire beamm (votre pseudo -que j’ai connu d’un seul « m » toujours m’évoque Verlaine, son poème « Beams « elle voulut aller sur les bords de la mer…) que le Capital n’était franchement pas le lieu de mes marivaudages textuelles les plus folâtres. Pour le dire net, ça m’emmerde. Non, ma réflexion partait tout bonnement de l’humilité la plus rampante; vous pourrez dire que j’ai une bosse du respect qui ferait passer celle de Quasimodo pour une modeste pustule mais il se trouve que lorsque que des gens d’une taille intellectuelle que j’estime frôlant le colossal déclarent d’un auteur ce que je vous en ai sommairement cité, j’incline à les écouter.
Après…Que Marx ait plus fait pour la Mort de Dieu que Nietzsche (infiniment plus parce que Nietzsche reste métaphysicien : tuant Dieu il n’en nie pas l’existence. Et puis « each men kills the thing he loves » a dit Wilde ce qui pourrait nous ouvrir des horizons à vrai dire déjà entrevus sur le rapport de Nietzsche à Dieu, en pensant une société d’où tout divin (pas tout sacré) est évacué, ce n’est pas rien. Tenez, un auteur éminemment marxiste, c’est Houllebecq. L’homme est un produit de la société, ce sont les conditions économiques qui conditionnent l’espace de l’artiste et la forme même de son expression. pour le contenu, il en est également largement tributaire (je pense, ça semblerait logique, mais je ne croit pas que Marx s’arrête là dessus.Faut dire qu’en creusant il y a de quoi foutre en l’air une idée exagérée de l’influence des superstructures. J’ose croire que vous aurez déjà compris que je ne suis pas Marx. Mais il serait bien trop long d’entrer dans ce qui enrichit et ce qui est caduque car trop marqué par son époque. Et puis à quoi bon parler en finesse d’un auteur qu’on aime pas, dont la pensée s’est révélée nocive dans sa pratique? (et puis je dois aller chercher mon fils à sa crèche!). Une autre fois peut-être, mais j’aimerai mieux que vous discutiez avec un vrai connaisseur de marx, un qui l’aime.(comme Aron on peut être « marxien » sans être coco ou de gauche).
Beams
Elle voulut aller sur les bords de la mer,
Et comme un vent bénin soufflait une embellie,
Nous nous prêtâmes tous à sa belle folie,
Et nous voilà marchant par le chemin amer.
Le soleil luisait haut dans le ciel calme et lisse,
Et dans ses cheveux blonds c’étaient des rayons d’or,
Si bien que nous suivions son pas plus calme encor
Que le déroulement des vagues, ô délice !
Des oiseaux blancs volaient alentour mollement
Et des voiles au loin s’inclinaient toutes blanches.
Parfois de grands varechs filaient en longues branches,
Nos pieds glissaient d’un pur et large mouvement.
Elle se retourna, doucement inquiète
De ne nous croire pas pleinement rassurés,
Mais nous voyant joyeux d’être ses préférés,
Elle reprit sa route et portait haut la tête.
(Verlaine ‘videmment)
Bibendum Mouloud a pris partie, en faveur de plus médiocre. On aimerait surpris, ne serait-ce qu’une fois.
Ah, j’irais jeter un oeil. Mais enfin si je réagissais à chaque fois qu’un blogueur sans talent et sans lecteurs me mord les mollets quelque part sur un coin de la toile, je n’en sortirais pas^^.
On souhaite à ce garçon de réussir enfin à monter un vrai blog et à écrire un vrai texte.
« Pour s’ouvrir à une autre réalité, il faut faire éclater les catégories où l’esprit est confiné; il faut recommencer la Connaissance »
Cioran,Cahiers, 1957-1972
« Ma force est de n’avoir trouvé réponse à rien » Ibid.