Comme dans un roman de science-fiction, le pouvoir médiatique nous raconte ces temps-ci une bonne centaine de fois par jour que le Président Sarkozy attirerait l’attention des français sur les Roms pour faire diversion, pour que l’on ne parle pas de Monsieur Woerth et de Madame Bettancourt.
Naturellement, quand on a la chance d’avoir encore un cerveau en bon état, on sait que c’est au contraire le pouvoir médiatique qui fait diversion pour que l’on ne parle plus de ces Roms qui imposent la loi du plus violent et du plus déclassé partout où ils s’installent, en évoquant cette Madame Bettancourt qui ne menace pourtant personne avec son couteau, ne tue pas de chats, ne fait pas arriver l’eau chez elle au frais du contribuable et ne peut donc susciter des sentiments d’indignation chez personne, si l’on exepte les ivrognes communistes, les échappés de Saint-Anne, les auditeurs de France inter et les lecteurs de Marianne.
Pour reprendre le mot de Chesterton, ce n’est pas de la censure subie par la presse, dont il faut parler, mais au contraire de la censure imposée par la presse…. Je sais bien que des journalistes se font tuer ici où là, mais je sais aussi que la presse évoque toujours ses deux où trois martyrs pour des raisons exécrables, pour intimider ceux qui seraient enclins à se demander si par hasard cette corporation ne serait pas structurellement malodorante.
Ajoutons que les journalistes usent chroniquement du sophisme selon lequel leur profession est indispensable dans un état de droit… Justifier comme ça la crapulerie générique de cette corporation, c’est aussi immonde que d’excuser les crimes d’un régime policier au pretexte que la police est utile, dans l’absolu.
C’est vrai que c’est un argument assez stupide vu sous cet angle (pas moi qui l’utiliserais dans un de mes articles, pour sûr), argument d’ailleurs souvent évoqué dans les émissions radiophoniques où les auditeurs ont la parole. Et les auditeurs sont des veaux comme disait l’autre.
http://www.youtube.com/watch?v=2TNpyt12NOg
C’est très intéressant.
On a d’un côté des sociologues qui trouvent « scandaleux » que les riches n’aillent pas se faire caillasser à la Grande Motte ou à Aubervilliers et préfèrent vivre paisiblement dans un entre-soi aux Seychelles et dans les quartiers résidentiels de l’Ouest parisien. Avec eux, des nationalistes qui se découvrent des affinités avec les gogos gauchistes du CNRS et se mettent à parler des « mécanismes pervers du néo libéralisme » comme pour se rassurer du caractère naturellement sain des états souverains et des populations qu’ils sont censés servir.
De l’autre, nous avons des ultra riches qui ne trouvent rien de mieux à faire que de le dépenser leur fric dans des fondations humanitaires, dont les effets consistent à terme à engraisser des factions armées et à rendre dépendant des populations entières de bouches inutiles, plutôt que d’investir dans la recherche pour que de gentils robots multi-fonctions s’occupent de toutes les tâches triviales de nos existences.
D’un côté donc, des riches de gauche qui encouragent la populace à se reproduire plutôt qu’à élever le niveau de vie de l’ensemble de l’humanité.
De l’autre, des parasites totalitaire, qui se croient permis de réclamer du fric à ceux qui les nourrissent et à leur expliquer comment ils doivent vivre.
D’un côté une espèce de culpabilité liée à un enrichissement personnel qui se fourvoie dans une charité effectivement mal-ordonnée.
De l’autre, l’envie de flicage des ratés sous perfusion que suscitent leur environnement d’assistanat (CNRS et France éternelle colbertiste).
Entièrement d’accord avec la démonstration de XP et les réactions de Bob Arctor.
Mais lorsque ce dernier écrit : « des nationalistes (…) se mettent à parler des mécanismes pervers du néo libéralisme », il n’écrit heureusement pas « les nationalistes »; et j’aurais souhaité avoir les sources de cette citation, afin de (leur) rappeler qu’une économie libérale patriote a comme premier principe moral la préférence nationale.