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50 réflexions sur « Top ten tv shows »
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Difficile de faire un classement mélangeant les séries dramatiques et comiques. En tout cas, il manque Breaking Bad dans cette liste !
Et les zinzins de l’espace?
Connais pas mais j’aurai pu mettre un collège fou-fou-fou
Non, il y a mieux : les fous du volant. Désolée, il fallait rectifier sur ce blog d’élite.
Je voulais mettre des données brutes…Après vous remarquerez que toutes les séries citées sont finies sauf les séries d’animation…Je pense que les séries tv ont bénéficié d’un âge d’or entre 1995 et mettons 2005 à la limite où les scénaristes pouvaient faire ce qu’ils voulaient…maintenant c’est une trop grosse industrie, c’est trop formaté…évidemment il y aura toujours des bons produits comme True Blood ou Breaking Bad…mais ce ne sera jamais qu’une redite…True Blood est la restitution de la société américaine comme l’a été Oz avec ses personnages archétypaux…
OZ premier. Décidément, Cherea vous êtes un homme de haut goût (ce genre de déclarations sous-entend infailliblement « puisque vous avez les miens »(de goûts) et est, si on veut bien y penser 2 secondes, cuistrissime : vous avez bon goût parce que vous pensez comme moi = « dans le cas contraire vous seriez d’évidence un parfait abruti ». Dans tous les cas de figure, je me place en position surplombante, jugeant votre jugement.). M
C’est la seule série pour laquelle j’ai DVD craqué les – saisons. Interprétations
D’accord pour Oz, mais si possible sans les monologues moralisateurs et lourdingues du noir en chaise roulante… Bon, sinon, il vous manque la meilleure série comique : Arrested Development.
(rhha again)
mais je m’en voudrais de couper les cheveux en quatre ajoutai-je, mais à quoi bon maintenant ? pfff, je ferai mieux de pré-écrire et de copiecolle que je te copiecolles.
Donc OZ : interprétations bluffantes (Karim Saïd,l’acteur fut un dictateur exquis de dinguerie dans Lord of war), pas un rôle de raté, mal distribué. Le chef des aryens est le rtype qui joue J.jameson dans Spiderman, mais là, il est un peu changé… Quant à Christ, Meloni, si palot dans La loi de Los Angeles (je crois mais peut me planter de daubes sympathiques et bien fichues)il virtuose, il paganinise du jeu, il est GRAND, tout simplement. On voit que ces acteurs avaient conscience d’une opportunité exceptionnelle, l’échappée belle dans un futur classique. Un bonheur n’arrivant jamais seul Les experts ne sont pas dans cette liste.
Moi j’apprécie beaucoup les commentaires d’Augustus, et ne les trouve en rien lourdingues. Ca fait partie de l’originalité de la série même, parce cité du Pascal à la télé US, c’était neuf. L’idée d’indiquer une piste interprétative n’est pas mauvaise, d’abord elle n’est pas unique et tout le monde n’ayant pas votre vaste frontal de prophète G.animal, certains ceusses pouvaient apprécier l’aspect parabolique.
Disons que le procédé, aussi original fut-il, manque singulièrement de subtilité. Donner explicitement au spectateur une grille de lecture pour chaque épisode, un peu comme peuvent le faire certaines citations au début des épisodes de The Wire, ne me semble avoir pour effet que de renforcer les ratages occasionnels de ces séries en éclairant un peu trop puissamment les zones où l’art laisse place à l’idéologie. Heureusement, comme vous le soulignez, les acteurs font oublier tout ça la plupart du temps… Et je ne doute pas que « certains » puissent apprécier tout ça, mais je ne vois pas le rapport…
Des rapports, des rapports… faut-il vraiment qu’il y ait toujours un rapport de l’énoncé au sujet, hein?! Non mais je vous le demande. La langue se parle à elle-même dans une infinie et éternelle confabulation, (j’aurai du écrire « le logos se parle etc » ça fait plus chic, c’est plus hermétique et ça ouvre à de telles lectures philosophiques. Hic.).Tout à rapport à tout car « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » (et inversement) » voir « Table d »émeraude, dits, sentences et bons mots d’Hermes Trismegiste « . Édition Claude Piéplu.
En fait je voulais juste pointer le fait que la réception AMERICAINE d’une telle présentation qui use souvent de citations d’auteurs étrangers était différente de part chez nous qui baignons indécemment dans une (fausse) culture de brics et de brocs mais qui, disons, rend moins étrange le nom de Pasacal.Voilà…Alors que là ca participe activement d’une dissonnance qui renforce le propros.sans parler des mises en scène qui accompagnent.Mais Fontana s’en est lassé vers la fin, donc je suppose que lui-même…
Incidemment il y a des gens à qui ça aura ouvert des portes ces discours d’Augustus.Ne soyons pas égoïstes!Et puis c’est dans une tradition somme toute shakespearienne. Là aussi il commente beaucoup hein! regardez ce bavard d’Hamlet, il nous souligne tout gras,gras, alors qu’on à pigé hein.Ce will nous prend pour des cons moi j’vous l’dis!
(On va finir par : de toute manière,c’est subjectif. c’est mon grand sésame quand je n’ai plus rien à dire).
Et surtout n’allez pas prendre mes petits pas de gigue pour une moquerie parce que très sincèrement, non, pas du tout.(« vaste frontal de prophète » c’est dans Brassens, un clin d’œil, rien d’agressif donc, je m’en voudrais que vous pensassiez l’inverse et puissiez accroire que je vous ai chanté pouilles, que diantre, soyons simples.)
PS Si jamais XP passait par là (celui-là, vous ne pouvez jamais savoir, c’est Fantomas) :moi c’est Michel Simon qui m’a bluffé dans Tenue de soiré. Il était encore meilleur que dans Les visiteurs.
Oula, non, loin de moi l’idée de me sentir offensé, on discute, quoi… Puis vos tirades sous amphets (vous connaissez Delarue ?) me font bien marrer. Sinon, Shakespeare didactique, si vous voulez, mais ça ne fait que lever un autre lièvre, puisque le cinéma et les séries ne sont pas du théâtre, ce que tendent aussi à oublier pas mal de Français élevés aux films de de Funès, entre autres (mais non je ne fais pas de provocation !).
Oui, le narrateur infirme de Oz est à claquer. Parce que la caution morale que constitue pour les organisations de préservation de la bienpensance américaine, sa good old black-wisdom définitive archilobyfiées, figurez-vous qu’à moi la bourbonnaise de souche, elle ne fait ni chaud ni froid. Ce stratagème grossier qui permet de faire avaler tout rond au chaland américain le méli-melo visqueux de tout ce que la série recèle par ailleurs de politiquement incorrect et, ce qui est plus grave encore, de perversité assumée, me répugne… – Que cela soit ou non à grand renfort de citations d’auteurs français (que, rouerie publicitaire de plus, le téléspectateur US n’a évidemment pas lus).
Sinon, Restif est de plus en plus fou. Mais c’est plutôt marrant à voir, non ?
S’amuser de la déchéance psychiques d’un malheureux et agonir un pauvre noir handicapé,bravo! La voilà bien La Femme, l’éternelle Salomé tissant sa danse telle une toile cruelle, perfide et perverse. Pauvres S.J Baptistes que nous sommes…
Et moi qui comptais vous mettre un com sur « La mère de Houllebecq » irénique Irena…J’attendrai que ce geste simple retrouve sa pureté première, telle qu’il fut projeté (ça m’apprendra à remettre).
Oh ! Siouplait Restif !
J’ai été méchante avec vous juste parce que je vous en voulais de ne pas me l’avoir écrit, ce commentaire !
Allez, soyez chic ! Pondez-moi donc, sans rancune, l’une de ces petites critiques chiadées dont vous avez le secret… C’est bien le moins que vous puissiez faire pour me féliciter d’avoir intégré Ilys – vous qui autrefois me le souhaitiez – non ? ;-P
Moi j’aurais bien foutu Deadwood, qui se passe dans la petite ville du Dakota du Sud à l’époque de la ruée vers l’or. L’ambiance bordélique cradingue et violente du Grand Ouest avec des personnages épaissement bourrus au lendemain de la guerre de Sécession est bien rendue. Et puis où qu’il est Dexter ? C’est bien aussi Dexter, non ?
You fucking cocksucker.
Oui, très bien Deadwood. Sinon, Dexter est bien aussi. Ou BSG. Ce sont de bonnes séries avec de bonnes histoires qu’on prend plaisir à suivre. Rome également. Fringe. Etc.
Mais ce n’est pas X-Files pour les séries fantastiques ou 24h pour les séries d’action.
Ce qui fait l’oubli de Fox Mulder et de Jack Bauer une faute de goût impardonnable c’est que ce sont des séries qui, tout comme Oz, sont en adéquation parfaite les mouvements les plus profonds de leur temps aux Etats-Unis.
Dexter, c’est cool. Profit, c’est mieux (mais ça, « Profit », tout le monde ne connait pas, hé non ^^).
Profit, créée en 96 par John McNamara et David Greenwalt, is my own-private number one ever !
Dans le genre bien branlé, plus qu’honorable, il y a aussi bien évidemment Nip/Tuck.
J’ai aussi passionnément aimé le Docteur House (et Ally Mc Beal) mais ça doit venir du fait que je suis une gonzesse.
Sinon dans le genre marginal intello, Angels of America et Carnival laissent de belles images fortes et durables en tête. Et puis il faut toujours dire qu’on adooore les Twin Peaks de David Lynch – ça fait toujours bien.
Dans le genre comique, ce vers quoi on se retourne indéfiniment en cas de déprime, il y a Malcolm et Love&Marriage (oui, j’aime ! – comme tout le monde ^^).
Mon péché mignon est honteux : je suis restée grande fan d' »Une nounou d’enfer » qui passait quand je revenait du collège, entre midi et deux. Ce truc est magique : il me rend toujours hilare, bête et heureuse. Ca ne s’explique pas.
***
Pour ce qui est des séries historiques américaines, en revanche, personnellement, je peux pas. Les américains savent, il est vrai, négocier à la perfection de beaux récits avec suspense et climax insoutenables, parfois aussi, dans les meilleurs des cas, de belles chutes interrogatives qui font rêver. Mais pour ce qui est de l’Histoire avec un grand H, pardon! Ces gens n’y entendent absolument rien. C’est bien simple, quand j’étais à l’université, j’ai failli littéralement mourir d’ennui durant un cours de civilisation américaine (j’ai eu un vertige devant l’étendue de sa vacuité : flippant !)… Quand je me suis rendue compte que ces gens n’avaient rien d’autre à se mettre sous la dent en terme de grandes fiestas patriotiques que des célébrations du type de la « Boston tea party » (jour où un négociant en épicerie fine a boycotté le thé anglais en en jetant une cargaison symbolique par dessus le bord de l’un de ses bateaux marchand dans le port de Boston), j’ai compris que la nation américaine n’était rien d’autre elle-même qu’une construction ex-nihilo de nature foncièrement imaginaire, à l’instar d’un soap opera ou d’un show télévisé. Et que si donc je cherchais du vrai, du beau, du bon (Dubonnet), je trouverais toujours cent fois plus dense et spirituel dans une seule de nos multiples décennies d’histoire médiévale, et même d’histoire contemporaine, que dans toute la conquête de l’Ouest.
Qu’y puis-je si la conception qu’ils ont de l’antiquité romaine est plus désincarnée et artificielle que celle qu’ils se font de la planète Vega ? J’ai passé tous les étés de mon enfance en Italie, j’ai fouillé le sol des temples Grecs de Sicile et y ai déterré des vestiges. Pour moi l’antiquité, c’était hier. Et le moyen-âge m’est contemporain. Leur « Rome » est une aberration, parole de matrone gallo-romaine !
Quant à Sophia Coppola, elle devrait être suppliciée au centuple pour le traitement qu’elle a réservé à la pauvre Marie-Antoinette, qui me semble-t-il avait déjà payé pour ses fautes et ne méritait pas ça.
J’ai dit !
ok mais elle a du talent cette (toute) jeune fille. Il y a de très belles images de la France dans Marie-Antoinette, par exemple la scéne du retour de Paris en carosse au petit matin. Rien que pour ces images-là, que beaucoup de réalisateurs français semblent infoutus de voir ou de faire, chapeau. Aussi, l’avant-dernier de son père, Youth without Youth (L’homme sans âge) m’a sidéré.
Non mais ne me parlez pas trop de ce Marie-Antoinette rose-bonbon de la fifille Copola, cela pourrait me rendre violente.
« les états unis est le seul pays à être passé de la barbarie à la décadence sans passer par la civilisation » GB « marxist million dollar nobel prize » Shaw.
Sinon, je dois avouer ma forfaiture avec un tel billet si subjectif, appelant forcément tant de réactions, c’était pour laver le camouflet de mon zéro pointé sur l’article traitant des cinq forces de Porter…
http://ilikeyourstyle.net/2010/09/16/porters-five/
alors qu’il y a tant à débattre…
Un commentateur nous disait que nous étions lacaniens, sans bien même que je sache qui était ce Lacan…encore un type tombé dans les meurtrières de la postérité…
Je dois, en revanche, chère Irena, avouer mon vif intérêt pour le « Virgin suicides » de Sofia Coppola, tiré d’un roman de Jeffrey Eugenides…dont je recommande la lecture du titre Middelsex, livre qui approche la chimère du « Great American Novel »…
D’ailleurs la Great American Novel est une chimère et ne peut être atteinte par le roman mais bien plus par le medium de la série TV et la série les Sopranos touche à cet objectif…vaste débat
@Cherea : je dois vous avouer que mon cerveau de fille est incapable de traiter le contenu de votre article sur les cinq forces de Porter. Je n’ai pas été programmée pour. Eventuellement, si vous les illustriez chacune sous la forme d’une mini BD comique, peut-être me découvrirais-je un intérêt subit pour la chose ? Sait-on jamais… :/
En revanche je travaille actuellement sur une thèse de doctorat qui concerne les thèmes astraux hypothétiques et néanmoins comparés de Gregory House et Sherlock Holmes. Comment dès lors résister à vous faire part de mes lumières de diplômée ès-téléspectation sur le présent post ?
Je veux dire, à chacun sa spécialité, non ?
***
Lacan ? C’était pas un genre de mime, un comique ?
Ah non, ça me revient. Son truc à lui c’était le jeu de mot grivois et le sous-entendu grumeleux. En plus de ça, un grand poète !
Exemples : « Rentre ici j’en moule un ! »
« Oh Millie, toujours tu chair-riras l’âme-mer »
« L’interne nazi-anale Soral le j’enrhume un »
***
« Virgin Suicide » est de Sofia Coppola?
Pff… j’ai été eue. Mais dites-vous bien que si j’aurais su j’aurais pas aimé.
La fin (les dernières saisons en fait) de Nip/Tuck fut tout de même une sacrée catastrophe…
Ahouimais quelle catastrophe !
Ally c’était génial. En plus de parfaitement coller avec l’univers judiciaire américain tel qu’on nous le décrivait à l’époque.
La civilisation américaine s’est éteinte à Appomattox.
Spin City, Rome, Sons of Anarchy, Dirty Sexy Money, Supernatural… Top Gear !
(des nanars dans cette liste mais tellement bien fichus…)
Spin City! oui oui oui!!
Avec le prodigieux Michael J. Fox ! Puis cette foutue maladie – Fox est atteint de Parkinson, qui sait jusqu’où l’acteur et le show auraient pu encore aller.
Il me semble que c’est Kid A qui disait dans un autre billet que la grandeur d’une nation se mesure à sa capacité à se raconter des histoires. Comme souvent il visait juste, les américains ont encore cette mentalité d’oser financer des productions originales, si ce n’est risquées, il n’y a qu’à voir le nombre de fictions qui ne dépassent pas la saison 1.
Imaginons le scénariste de The Shield proposant sont concept en France au même moment; il aurait fallu rajouter un divers au côté de Vic McKay. Un producteur aurait exigé que nos anti-héros interpellent un quota de criminels blancs au crâne rasé à hauteur de la population leucoderme de France pour éviter une surreprésentation stigmatisante de la diversité. Et, surtout, on aurait remanié le script pour y vomir une bonne dose de morale, afin que notre équipe de pourris ne soit pas accusée par Télérama de véhiculer des valeurs contraires au droits de l’homme.
Il n’y a qu’à voir le théâtre des indignés qui s’était mit en branle dans les quotidiens français quand Jack Bauer avait fait montre d’un peu de brutalité dans un interrogatoire. La cohorte des vigilants est à peine capable de regarder une fiction sans chercher à y voir une représentation dictant des valeurs, une condamnation de la société ou des conduites à suivre.
Il n’y a dès lors plus de place pour la nuance, la finesse, l’incertitude, bref, la tragédie bordel.
D’ailleurs je n’ai pas souvenir d’avoir vu outre-Atlantique un film traitant d’une guerre américaine avec autant de citoyennitude en boite débordant jusque dans les communiqués de presse comme « Indigènes » a su le faire.
Sinon Rome, Breaking Bad, The Tudors, Deadwood, et je plaiderais même en faveur de Mad Men et Californication, tiens.
» Un producteur aurait exigé que nos anti-héros interpellent un quota de criminels blancs au crâne rasé à hauteur de la population leucoderme de France pour éviter une surreprésentation stigmatisante de la diversité. »
Justement je me souviens d’une série franchouillarde qui avait été lancée sur Canal+, mettant en scène des journalistes au sein de la rédaction d’une chaine de télé ou d’un journal. Les habituels travers franchouilles lorsqu’ils tentent de cavaler désespérement derrière leur maîtres ricains y étaient flagrants et notamment les personnages extrêmement caricaturaux dans la façon dont ils renvoyaient aux archétypes propre à la profession journalistique. Parmi eux y’avait le bon gars bien brave qui mouillait le maillot sur le terrain loin des gobelets en plastique et de la moquette de la salle de rédac’. Je n’ai vu que les cinq premières minutes du premier épisode où le reporter eun’deur coveur infiltrait un groupe de zooligans aux crânes rasés qui lui faisaient un tatouage pour l’adouber en tant que membre de la bande sans avoir vu ce qu’il valait concrètement dans la rue ( c’qui est déjà pas crédible une seconde ) avant d’enchainer sur une scène de baston urbaine nocturne où on voyait le chef de la meute, dans l’genre Serge Batskin Ayoub, étrangler un pôvre noir innocent avec un pied de biche jusqu’à ce qu’il se mange une torgnole par l’infiltré qui en profitait pour permettre à la victime d’échapper à son infâme nazi de bourreau. Je crois me souvenir d’avoir vu cette scène caricaturale durant la période de l’homicide de Julien Quémener par Antoine Granomort et cette énième resucée du cliché des nazillons du Kop Of Boulogne s’en prenant à un pauvre hère basané avait suffi à me convaincre de ne pas pousser le visionnage plus loin.
La seule façon de faire une bonne série française serait de jeter un regard franc du collier sur la réalité de la société hexagonale avec tout ce que ça a de considérations ethnique, raciales, religieuses sans s’emmerder à y mettre les formes du politiquement correct. Autant dire que personne en France ne donnerait jamais la moindre subvention à un projet qui représenterait par exemple des jeunes de banlieue autrement qu’en braves petits gars espiègles et forts en gueule aux prises avec des sales flics insensibles à leur souffrance d’enfants de l’immigration.
@Restif
Ah, Michel Simon dans Tenue de Soirée, en train de sodomiser Fabrice Luchhini (c’était un film d’anticipation), c’est une des plus grandes scènes du cinéma français. D’ailleurs, si je ne m’abuse, ils ont eu la Palme d’Or à Cannes en 2048, pour leur prestation.
Deadwood, je ne l’ai pas trop suivie, mais cela permet d’introduire l’excellent Pete Dexter, dont la série est une adaptation du livre, je recommande alors PaperBoy et Cotton Point…
@lt Kilgore,
Je pense honnêtement qu’il y a le talent créatif pour faire des trucs sacrément chiadé mais tant que l’idéologie primera sur la qualité…Il n’y a quasiment que Canal+ qui peut produire des trucs un peu intéressants, mais tant qu’ils chercheront à choquer le bobo avec des histoires de cul…on arrivera à rien.
Surtout, il faut faire appel à des écrivains de métier, des types qui savent raconter une histoire bien ficelée…mais ils préfèrent filer les postes de scénariste à Gaccio…et je ne sais qui.
Deadwood est un roman à l’origine comme l’a été Dexter, NYPD c’est Ed Mcbain et The Wire c’est Pelecanos…
Le jour où on aura des types qui savent écrire des histoires et dont c’est le boulot, qui ont reçu une formation adéquate, on aura peut-ètre quelque chose de pas mal…
Ensuite, pour avoir du budget, faut pouvoir vendre le produit sur des grands marchés et on est conscient qu’il n’y a pas grand chose qui fasse bander le monde en France…Alors le seul truc qu’on pourrait faire et vendre en France serait une fresque sur Napoléon sur 4-5 saisons avec 8-10 épisodes par an et puis le tourner en Anglais…ou quelque chose d’autre sur l’histoire de France…
@ XP Ah oui, ça c’était du cinoche. Mais les gens n’y connaissent que dalle: la preuve, raconte cette scène d’anthologie tu verras, ça ne leur dit rien!
@ Grotesque Animal :Bon, vous me rassurez « Le beau n’a qu’un type, le grotesque en a mille » (Hugo), alors imaginez, avoir mille ennemis d’un coup! Vous me faites penser que ce pauvre Delarue va devenir une référence. Bientôt ce sera « ouh là, t’es trop Delarue toi » ou « Rachid, il était complt’ Delarue hier ».
Moi, quand je vois ça, ça me rend total Delarue.
@ Lieutenant Kilgore : Raconter des histoires, oui, sans souligner au gras de jambon. En France, ce ne sont qu’Instit, Madame la juge& La proviseur, tous dégoulinants d’humanisme et de vigilance contre les méchants petits blancs qui font rien qu’à être raciste. Jusqu’à ce vieux pervers de Lanoux qui joue les brocanteurs au grand coeur toujours prêt à prêcher l’accueil de l’Autre. Et nos flics! Des assistantes sociales membres de la Ligue des droits de l’Homme. Je me souviens d’un épisode ridicule au possible où toute une équipe -3 membres au moins! – était réunie pour attraper un jeune faf immonde (d’ailleurs, il était blond) qui vendait un exemplaire des « Protocoles » une fois tout les 3 mois. Enfin, au second degré c’était excellent…Ça finissait sur le type faisant le salut nazi en clamant « On revient! ». Subtil.
Bon, ce que je voulais surtout dire c’est qu’avoir parlé de Shakespeare avec Grotesque Animal (l’homme qui hait les beaux parleurs en chaise roulante, surtout noirs, je voudrai pas dire mais enfin…on se comprend) m’a remis en mémoire cette déclaration d’un producteur américain qui disait que les scénaristes, là-bas, se servaient un max de la bible et de Shakespeare, parce que ça raconte des histoires éternelles, de trahison, d’amitiés, de rapports fils/père enfin des histoires fondamentalement liées à l’Homme, tel qu’il fut en tous temps. Ils s’inspirent de ces deux immenses miroirs de l’humain.Nous…Je sais pas, on vise pourtant pas le lectorat de Libé…Pas faire de vague, le consensuel. Le pire dans ce système c’est qu’il n’y a même pas d’ordre, toute la censure est intériorisée.
(En tous cas c’est pourquoi Grotesque Animal on peut évoquer Will pour la Tv sans pour autant s’emmêler les genre. Na!)
Certes, on peut évoquer Bill pour la TV, sinon pour toutes les production culturelles (argh) anglo-saxonne, et je ne serais pas étonné qu’on en fasse un jour un domaine d’études, les Shakespearean studies (j’ai peur de chercher sur Google et de découvrir qu’elles existent déjà…), qui nous fourniront sans doute bon nombre de nos futurs GVD, minables petits collectionneurs de « références » à Shakespeare, puisées dans les séries TV où les campagnes de pub pour couches-culottes.
Bien entendu, s’il ne s’agit que des thèmes, le parallèle fonctionne, mais c’est des formes que je parlais, de ce vice à côté duquel la cocaïne est un passe temps pour chefs de gare (Delarue aurait du lire Céline…)! Et les séries peuvent tout à fait se passer de ce mode d’exposition purement théâtral, du fait de la moindre intensité de la « suspension de l’incrédulité » requise, de la puissance du cinéma, etc.
Je nuancerais un peu ce panégyrique destiné aux séries américaines, qui, si elles sont les seules à receler des oeuvres d’art, ne découlent pas toutes d’intentions aussi nobles qu’il y paraît… On voit par exemple quelqu’un comme David Simon (The Wire) commettre un Treme tout à fait indigent, étude sociologique à la mode franchouille des rescapés de Katrina, où réunir trois noirs autour d’un piano signifie forcement la résurrection du big bang de Duke Ellington. Grotesque…
@ Grotesque Animal
Oui Treme est malheureusement une très mauvaise série. Les excellents Bunk Moreland et Lester Freamon de the Wire ne rattrape pas la basse soupe idéologique qui nous est servie. Même John Goodman n’y peut rien.
The Corner – série antérieure à the Wire dont l’action se situe aussi à Baltimore – était pareil: rousseauisme de caniveau, misérabilisme larmoyant, ressentiment contre tout ce que se tient un peu droit.
Si vous voulez revoir du David Simon au niveau de The Wire, regardez la mini-série: Generation Kill. On vous fait suivre l’avancée d’une unité d’élite de Recon’ Marines qui est censé ouvrir le chemin vers Bagdad. Tout ça sous les yeux d’un journaliste des Rolling Stones incarné par Lee Tergesen (Tobias Beecher dans Oz).
Casting fabuleux, dialogues d’un niveau phénoménal tout au long des 7 épisodes, description minutieuse de la « brotherhood » américaine, quelques mise en perspectives intéressantes avec Full Metal Jacket. réalisation de très bonne facture. Un sacré morceau.
Très bonne mini-série en effet.
En parlant de l’influence de Shakespeare dans les séries US…
Les trois sorcières de la série Charmed, directement pompée des trois sorcières de Macbeth…et je suis qu’il y en encore des dizaines…
Jackson dans Sons of Anarchy: Hamlet en Harley.
@Restif
Don’t feed the Troll.
Et répond donc qu’à tout prendre, tu préférerais qu’elle débarasse la plancher et que notre cher Denis fasse donc son retour parmi nous.
Ah bon, XP? Denis l. est parti?
Je n’avais pas remarqué son absence.
Si si, vous aviez remarqué. Mais c’est pas très interessant, de discuter avec vous. On va donc s’en tenir là.
Dans le désordre:
Black books
Dexter
True blood
I am Alan Partridge
Seinfeld
Entourage
Les invincibles (France)
The
Ma série préférée reste et restera toujours AllyMcBeal. Pas loin derrière, X-Files.
Ensuite : Scrubs, les Simpsons, Malcolm, HIMYM,et Gossip Girl (J’ASSUME)