Cordes et liens

C’est bientôt la rentrée.

Les gentils petits enfants retournent en classe.

Pour les grands c’est aussi le moment de jouer un peu. Mais en dehors de la bruyante maison de famille et des gamins omniprésents.

Des jeux d’adultes.

Entre adultes. Ou au moins entre boxeurs thaïlandais de quarante ans.

De vraies vacances.

24 réflexions sur « Cordes et liens »

    1. Blueberry

      Ah non ! Je sais bien que des voix de droite s’élèvent régulièrement pour nous rappeler que l’esclavage a également été pratiqué par les musulmans, mais, je vous le demande, dans quelles conditions ? Comment peut-on comparer l’esclavage européen avec celui pratiqué par les musulmans ? D’un côté un esclavage pratiqués par des esthètes, avec raffinement et règles, de l’autre un esclavagisme oriental barbare, cruel, sans charme ni saveur.

  1. beamm

    l’esclavage européen est aujourd’hui dans les têtes, l’âme européenne est ficelée comme cette gente dame. L’allégorie de la soumission européenne est bien photographiée, une blanche ficelée qui n’attend plus que Kadhafi, le grand jeu qui finira dans les caves d’Aubervilliers. Et qui a commencé dans les Penthouse de l’avenue Montaigne. La grande punition de l’islam. L’éducation anglaise des Faubourgs de Liverpool, l’initiation à la Charia, ça commence soft, ça finira comme ça pour les dégénérés. Voilà.

    1. Blueberry

      En effet. Il est dans les têtes. Voir, dans des photos de demoiselles attachées et toutes nues, la grande punition de l’islam avec l’ombre de Kadhafi dans une cave d’Aubervilliers en est le signe indubitable… Et ce qu’il y a de formidable là-dedans c’est que vous vous ficelez tout seul. La mayonnaise islamique, comme vous dites, elle monte en partie grâce à cela. Le concept de la babouche ne doit pas revenir, à mon sens tout du moins, à rendre haram. Et surtout à rendre haram toute une partie de notre culture (dont le bondage fait indubitablement partie) identifiée de manière abusive à l’islam. Tout comme il convient de ne pas stigmatiser l’esclavage au prétexte que les musulmans l’ont pratiqué. Un peu de fierté. J’en ai assez des droitards qui se pourlèchent les babines quand ils évoquent le fait que les musulmans ont également pratiqué l’esclavage. Quelle concession aux droits de l’homme ! Ils finissent peut-être même par en savoir autant sur l’esclavage musulman que sur l’esclavage européen… Elle réside là, la punition de l’islam. L’islam accélère encore le reniement de notre héritage et de notre culture. Et, par là, s’ajoute drôlement aux droits de l’homme pour se faire.

  2. XP

    Quand on condamne ce genre de pratique et de photo, on ne le fait pas au nom du « concept de la babouche ». Ou alors c’est qu’on y a rien compris. Le « concept de la babouche » emmène au contraire à condamner ceux qui, au pretexte de vouloir un occident vigougeux, en état de se dresser devant l’islam, voudrait transformer l’occident en islam Bis.

    « Pour resister à l’islam, faisant comme eux! les femmes à la maison, avec douze chiards autour du ventre et un sac de patate sur la tête quand elles sortent!et mort aux pornographes! ».

    L’Occident est fort devant l’islam quand il assume ce qu’il est, tout ce qu’il est, tous ses paradoxes et ses contradictions, ses Las Vegas et ses mormons, ses femmes bondés et ses cathos à familles nombreuses.

    Il devient faible devant l’Islam quand il devient aussi con et aussi binaire que lui, quand il dit betement »jupe courte =décadence, jupe longue=rigueur morale ».

    la décadence de l’occident, ce ne sont pas les femmes bondés, mais des occidentaux islamisés au point de croire que la décadence, ce sont les femmes bondés.

    Et puis d’abord on ne dit pas « le concept de la babouche », mais le concept de CAB.

  3. Vae Victis

    Vous tombez dans le syndrome de l’antifascisme ou celui du miroir. Le Pen dit « le ciel est bleu » et chacun se sent dans l’obligation de dire le contraire pour se démarquer.

    Vous faites pareil avec l’islam. L’islam fait une chose ou dit quelque chose, et être occidental serait faire le contraire. Bien que ce contraire est une négation totale de millénaires de civilisation occidentale.

    L’Occident c’est la civilisation où l’on dit ces jupes courtes sont obscènes, ce qui n’empêche pas un artiste de peindre l’obscénité, un poète de lui donner la réplique, d’être tous deux condamner par la justice, et finalement d’être reconnus pour leur art. L’Occident c’est une morale stricte et la rébellion. Les deux à la fois tenus en un équilibre précaire.

    La rébellion sans morale stricte n’est plus que la licence, l’obscénité sans art, l’abaissement. La décadence, c’est la victoire absolue de la rébellion sur la morale, ou de la morale sur la rébellion.

    Bettie Page c’est l’Occident dominateur, des millions de Bettie Page c’est la décadence.

    1. Blueberry

      Je ne sais pas si c’est la décadence, mais vous me faites en tout cas rêver… Rêver parce que vos millions de Bettie Page sont en réalité des milliers de jeunes filles, trop souvent disgracieuses, s’exposant plus ou moins nues et maladroitement sur internet.

      Et je ne sais même pas s’il faut parler de décadence.

      Disons peut-être que la démocratisation et la technique sont des révélateurs. Car toutes les femmes ne sont-elles pas perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ?

      Mais puisque la caméra vidéo et l’appareil photo numérique sont accessibles à tous et que, grâce à internet, leurs résultats sont visibles par tous…

  4. beamm

    oh on a affaire à des névrosés du  » c’est celui qui dit qui est… »
    bon, ça va être coton, je ne suis pas psychiatre ni sophiste pour jouer avec vous, je n’ose prononcer le mot de marteler ou de cravacher, ça pourrait vous exciter… ceux qui pensent que l’islam est uniquement ethnique, sont forcément hors jeu, mais ceux qui pensent que l’islam vient (entre autres) de la haine et de la violence, l’apologie de l’esclavage, l’obsession sexuelle etc. comprendront que l’image d’une femme blanche la croupe en l’air, fera penser indubitablement à un butin de razzia sur nos côtes, échoué à Alger ou à Dehli dans les geôles d’Akbar qui aimait dit-on les rousses occidentales…bref il est évident que les sodomites nombreux dans les pays orientaux, les adeptes de « jeux » violents qui en font la promotion ont déjà des babouches dans le fondement.

  5. Guillaume

    Mais vous êtes tous totalement maboules ! On est dans un article de JMM, chargé de nous distraire et de nous faire rêver avec des belles femmes. On est pas dans les commentaires de la dernière vidéo de Soral, bordel.

    1. XP

      Ouais mais nous on est des intellectuels, des gars qui pensent. Vous nous montrez un minou et hop! au bout de quatre commentaires, on vous en sort une thèse sur le conflit israelo-palestinien ou sur l’agriculture de haute-montagne dans la Flandre. On peut pas s’empêcher. Un vice…

  6. Bob Arctor

    J’aimerais exposer un petit questionnaire à Vae Victis et à XP.

    Sommes-nous réellement en décadence ?

    Est-ce que les polonais et les japonais, malgré leur refus du relativisme et du multiculturalisme, le sont également ? Car quand je vois comment les slaves s’habillent « légèrement » ou le type de pornographie extrême que consomme le pays du soleil levant, je suis en proie à un doute… Est-ce que cela a vraiment un rapport avec la décadence ?

    Peut-on forcément lier la chute de la natalité à une forme de déclin ? Il apparaît pourtant que cette « chute » se conforme aux nécessités économiques et médicales de notre temps, une sorte de malthusianisme inconscient qui serait vu comme une fatalité plutôt qu’une possibilité d’expérimentation. L’emblème de cette fuite en arrière étant devenu une maxime socialiste « Faisons venir des immigrés pour payer nos retraites » alors qu’il suffirait de repenser l’usage de la technique et de passer à un cran supérieur avec la robotisation.

    L’Occident est devenu invivable, certes, mais est-ce véritablement à cause de la pornographie et de nos ventre mous ?

    1. XP

      Concernant la décadence des moeurs en occident, pareil que vous, je n’ai jamais rien compris à ce discours:

      1/Je ne vois pas en quoi la frivolité des moeurs, les tenues légères, les affiches érotiques sur les murs… pourraient être la cause d’une quelconque décadence (ni de l’inverse, d’ailleurs), et je ne vois pas en quoi une société plus prude serait plus ou moins rigoureuse et performante que la nôtre… J’ai beau chercher, je n’arrive pas à voir le rapport.

      2/Je ne vois pas non plus le rapport entre d’une part la rigidité des moeurs et d’autre part la propention à être travailleur, courageux, inventif, honnête, bon père de famille, bon camarade…. Là encore, je ne comprend absolument rien à ce discours.

      3/Je n’ai absolument pas l’impression que les moeurs soient plus frivoles qu’à d’autres époques, que le sexe soit aujourd’hui plus qu’hier présent sur nos murs,dans les discours, dans les têtes, sur les écrans….
      Et peut-être moins, à bien y réflechir… Moins que dans les années 70, ou un cinéma sur deux était un porno…. Pas l’impression non plus que les jeunes de 16 ans soient plus portés sur le sexe et plus déshinibés que ceux d’il y a 20, 40 ou 60 ans.
      Pareil pour les pédés. Pas l’impression d’en voir à tous les coins de rue se tenir par la main ou se rouler des pelles.

      En fait, ce discours, à mon sens, relève de la construction intellectuelle à deux balles, de la paresse.

      Ce qui me parait interessant, c’est qu’il me marait être la parfait corrolaire de l’antienne sgrogneugneu sur « la baisse de niveau et l’acculturation des jeunes gens à la suite de mai 68 » …. Comme si le pékin moyen de 80 ans qui était à la communnale dans les années 40 avait une syntaxe eblouissante, des affinités culturelles raffinées, comme s’il ne constituait pas la clientèle la plus fidèle de TF1 (dont elle cherche d’ailleurs à se débarasser par tous les moyens en boycotant les vieux films et les vieux chanteurs, même quand ils font de l’audience…).
      A ce titre, les micro-trottoirs sont tout à fait édifiants…. Dingue comme chez les vieux, le mot « machin » est un mot fil rouge, un mot valise qui revient dans toute les phrases pour palier un manque flagrant de vocabulaire.

      Personne ne commente le fait, d’ailleurs, que le discours anti-mai 68 est devenu aussi politiquement correct et banal que son contraire,y compris à gauche que les deux cohabitent armonieusement.

      1. XP

        Oups, esprit d’escalier:

        J’ai revu il y a quelques jours le fabuleux Série Noire, avec le fabuleux Patrick Deweare( aussi eblouissant dans ce film qu’un De Niro ou un Marlon Brando…)…. Le film date de 1979… Marie Trintignant est une jeune prostituée… Dans ses premières scènes, qui ne sont pas des scènes de cul, on la voit intégralement à poil… Tout à fait impensable aujourd’hui sans monopoliser toutes les critiques et toutes les discussions autour du film sur sa nudité, et sans qu’on lui colle l’étiquette femme à poil jusqu’à la fin de sa carrière. Dans les années 50, on ne voyait pas un genoux… Conclusion, la tolérance de la société en la matière, ça va ça vient, c’est une banale histoire de mode et c’est tout à fait neutre.

      2. Le Plouc-émissaire

        Deux remarques.

        1° « discours, à mon sens, relève de la construction intellectuelle à deux balles » D’accord en tout point avec votre commentaire, XP, sur l’érotisme, la frivolité et l’appétence à la chose, bien de chez nous… Mais derrière cette construction intellectuelle à deux balles qui fait le jeu des muzz, il y a une réaction naturelle – saine : Dans cette société décérébrée à la con, ce qui n’était qu’esthétique ou « gaulois », jeu de la séduction quasi aristocratique –même dans le bon peuple… – est devenu un « produit » mercantile, support banalisé de commercialisation.
        Chaque jour de moins en moins de séduction, de plus en plus de bidoche à l’étal pour vendre tout et n’importe quoi avec une notice pharmaceutique pour vous indiquer le sens de connexion des muqueuses et le lubrifiant conseillé par la marque… Exemple :
        http://www.yagg.com/wp-content/blogs.dir/1/files/2009/11/arcigayamore.jpg
        Alors évidemment, superficiellement et inconsciemment, le bon peuple se dit « muzz et nous même combat »… C’est dur…

        2° le discours anti-mai 68 est devenu mainstream. Mais c’est moins CONTRE ses effets délétères en fait bien assimilés par les tout-le-monde que par réaction de ressentiment (et d’envie) contre ses hérauts embourgeoisés qui ont « trahi » le rêve et meublent les tiroirs du système (lesquels en rajoutent par électoralisme.

      3. Panda Bourré

        > XP :L’omniprésence du mot « machin » révèle plus une mémoire qu’on ne sollicite plus assez : l’appauvrissement du discours ambiant sédimente les neurones.
        Ca ou une sénilité précoce, au choix.

        > Le plouc émissaire : je ne suis pas certain que la pub en question ait permis aux sociétés de bougrerie de recruter de nouveaux adeptes, ils auraient aussi bien pu mettre comme slogan : « Aucune femme ne veut de toi, fais comme nous, tape toi des hommes ! ».

        1. XP

          « : l’appauvrissement du discours ambiant sédimente les neurones »

          Justement non, m’est d’avis. C’est surtout un mot de vieux. Non pas un mot qu’on se met à employer quand on est vieux, mais que la génération de ceux sont vieux aujourd’hui emploie depuis toujours, plus que les jeunes….

          L’autre jour, un vieux qui parlait du chanteur d’opéra à la mode et aux cheveux longs dont j’ai oublié le nom l’avait loublié aussi, et il disait « celui qui fait des machins classiques »…
          Et ça a fait l’école d’avant Mai 68, ça, monsieur!

          Le seul truc, c’est qu’ils font pas de fautes d’orthographes et qu’ils en sont fiers ces vieux cons… Des gardiens de vaches diplomés sans diplomes.

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