La fin de l’histoire

L’interdiction des corridas en Catalogne est une absurdité…L’industrie taurine brasse pas loin du milliard d’euros annuellement et emploie directement 40 000 personnes. C’est un secteur non négligeable pour un pays où 20% de la population est au chômage.

Les politiques catalans ont décidément été en dessous de tout dans cette histoire… la plupart s’en foutaient royalement des toros voire regardaient ce spectacle venu du fond des âges d’un oeil bienveillant, les autres étaient  des aficionados et quelques verts-rouges-roses criaient leur haine, hurlaient à la torture… Bref, un vote où si les députés avaient voté en leur âme et conscience, la motion pour interdire cet art n’aurait pas dépassé les 10%. Mais voilà, le régionalisme, cette irréductible manière d’être catalan – ou de vouloir être – leur a fait préférer se démarquer du reste de l’Espagne, de Madrid et du roi, en abandonnant la corrida. Voilà nous sommes catalans, peuvent-ils fièrement brailler avec leur pancarte et leur faux sang sur le corps…peut-être le sont-ils mais au prix d’un sacrifice d’un pan de leur culture…ils se voient plus catalans sans corrida…mais c’est là la vision d’un aveugle…se démarquer de Madrid pour se rapprocher de Bruxelles est une bien curieuse façon de revendiquer son identité…

Les politiques catalans qui ont voté pour l’interdiction au nom de leur régionalisme irréductible se sont jetés à bras ouverts dans une mondialisation que pourtant il rejettent dans le même mouvement. Ils ne comprennent pas… ils sont dans la même dynamique que celle qui interdit la chasse à la baleine de l’Islande au Japon.

Les politiques catalans sont cons, l’affaire est entendue…

Mais la pire race reste celle des écolo-humanitaro-Bardot….non seulement ils affolent les gosses avec leur corps nu et difforme, couvert de sang, qu’ils exhibent sans honte sur les places publiques tout en traitant de tortionnaire le type qui va aux arènes…Ces gens sont dangereux, fondamentalement, ils veulent imposer à tout prix une vision, leur vision…au nom du bien…entendu.

Interdire la corrida au nom de la souffrance animale ( comment la mesure-t-on?), c’est interdire Noël au nom de la souffrance végétale…D’autant que cette interdiction aura l’effet pervers de voir disparaître la race des toros de corridas…comment convaincre un éleveur de continuer à fournir des bonnes bêtes s’il ne peut les vendre? La race s’éteindra grâce aux écolo…

Ils appellent cela le progrès, vider les hommes de tout instinct animal, de l’instinct de survie…contrôler leur réflexe, leur comportement afin d’imposer leur vision radicale du monde. Il s’agit de rééducation, pure & simple, au sens soviétique du terme.

18 réflexions sur « La fin de l’histoire »

  1. StalinBoy

    T’es mignon avec ton « art » et ton « milliard d’euros » : tu oublies un peu vite que la corrida ne vit presque que de subventions (y compris en Espagne), autrement dit c’est moi qui paye, et ça m’amuse moyen de financer des pédales en collants pour qu’elles torturent un pauvre bestiau pour exciter les névrosés des gradins (on pourrait aussi parler du calvaire du pauvre cheval de picador mais y’en aurait pour la journée).

    Cette « culture »-là me donnerait plutôt envie de sortir mon revolver si tu vois ce que je veux dire…

    Ce que j’aime chez ILYS c’est qu’ici on ne se gêne pas pour critiquer ouvertement la barbarie des autres peuples, pour autant on n’est pas obligé de dire amen à toutes les saloperies qui se pratiquent par chez nous (pour ma part, les corridas c’est comme les mosquées, ça n’a rien à foutre en France).

    Bisous.

    1. Cherea Auteur de l’article

      « Mais la pire race reste celle des écolo-humanitaro-Bardot… »
      la preuve par le verbe et le pseudo StalinBoy…
      Quant aux subventions si elles existent bien, elles ne rentrent que dans le cadre des subventions aux agriculteurs…mais j’imagine qu’aucune association anti-machin-truc ne touche un centime du contribuable…

      Après, contrairement à toi, on ne t’impose rien, on te force pas à venir aux corridas, d’ailleurs la proportion de la population directement en contact avec les corridas ne se limite qu’au sud-ouest en France et si tu n’as pas envie de voir et bien ne va pas avoir, pour cela tu as juste à mener ta vie normale, tu n’en verras jamais à la télé, on en parle quasiment jamais dans les journaux…alors laissez-nous tranquille…
      et si tu as envie de sortir ton flingue et bien sors-le ( bien que je ne voie pas du tout ce que tu veuilles dire) et tire trois coups en l’air comme cela tu te trouveras aussi courageux les « pédales en collant ».

      1. StalinBoy

        Merci de m’associer à Mme Bardot, sans blague ça me fait vraiment plaisir ^^

        Tu ne connais pas ton dossier : le financement des corridas n’a rien à voir avec les subventions agricoles. T’es vexé, tu réponds à toute vitesse et tu dis des bêtises…

        Ensuite, l’argument du « va voir ailleurs si ça ne te plaît pas » ne tient pas debout, sud-ouest ou pas ce pays est le mien aussi, ne te déplaise. Et encore une fois, que les aficionados gèrent leur bizness sans taper dans les fonds publics et on aura un autre débat, en attendant la corrida n’est rien d’autre que ce que j’ai décrit.

        Après tu peux jeter l’anathème tant que tu veux, « écolo-humanitaro-soviético-machin-truc », j’aime à croire que les lecteurs de ce site s’en tiennent plus aux idées qu’aux noms d’oiseaux dont tu veux m’affubler.

        Sinon t’écris pas trop mal, faut juste bosser un peu plus…

  2. Restif

    Sur l’aspect subvention des corridas (par les conseils généraux notamment)Stalin boy marque un point. Mon père -Algérie militare…- n’était pas franchement un sucré du sanguinaire. La seule fois où il a été à une corrida il en est revenu dégoûté. « ces gueules de fou rouges cramoisis, hurlant les pupilles en fièvres et suant de la bidoche des « a matar, a matar lo » penchés beuglant sur l’arène comme si leur triste vie e dépendaient il n’y a rien de plus répugnant.C’est populo tripier, les tricoteuses du taureau -il n’en est pas devenu pour autant un militant anti corrida.Il y a tout de même d’autres saloperies humaines plus criantes.C’est une justice à lui rendre qu’il s’en tartinait tout autant l’ampoule rectale.
    Même Montherlant a regretté ses écrits sur la corrida!

    Mais…(car il a presque toujours un mais…) : si demain on arrête la corrida tout les taureaux de la race reservée à cette altière boucherie-sport-fête-rituel (cochez vos cases) seront exterminés. Je crois que le taureau préfère encore vivre avec le danger et la mort au bout du compte…Sauf à vouloir trancher dans le sens d’une « morale humaine universelle », et là,ça, ça m’emmerde. Et puis quoi, le gavage des ois, si on va par là, c’est aussi ignoble que la corrida. L’élevage des poulets en batterie n’en parlons pas.Alors ce qui choque c’est qu’on s’amuse quoi, c’est parce c’est pas pour becqueter? désolé, mais ça c’est de la morale de chaisière. Arrêtons la boxe qui rend débile etc, etc…bof.(moi qui regrette les gladiateurs!)

  3. Vae Victis

    Merci de m’associer à Mme Bardot, sans blague ça me fait vraiment plaisir ^^

    C’est drôle de voir que Bardot est devenue une égérie de l’ED alors qu’elle incarnait – à la vie comme au cinéma – le progressisme triomphant dans les années 60. L’ED l’aura récupéré vieille et aigrie.

  4. StalinBoy

    Ok, je ne suis pas d’accord mais ça me va cette réponse (bien qu’on puisse être AUSSI opposé au gavage des oies, l’élevage en batterie et autres pratiques cruelles, la bonne vieille lutte du Bien contre la Mal quoi, crotte!)

    Cependant, redde Caesari quae sunt Caesaris, Cherea a absolument raison lorsqu’il souligne que la bataille parlementaire qui s’est jouée n’était qu’un prétexte pour les indépendantistes catalans, et qu’au final ces derniers ne compatissent sans doute pas plus pour les taureaux que leurs opposants. Ca c’était bien vu et j’aurais du le souligner dès le départ.

  5. Restif

    Oh mais le gavage des oies me dégoûte. Et quitte à me ridiculiser auprès de mes bons copains d’Ilys -mais j’en suis arrivé au stade ou à part défourailler recta sur la robe à peine troussée de madame le ridicule et moi..-j’avouerai franco que j’ai de plus en plus de mal à me savourer mon ptit Noël à la torture.Je vire franciscain. Je pense d’ailleurs que ce type de pensées est vouées -ça va faire hurler- à un grand avenir. Nous n’acceptons plus la souffrance (enfin si chez les nègres, mais c’est tellement loin) et des givrés en arrivent à vouloir faire classer « droits de l’homme » certaines espèces de singe. Le véritable péril écolo pourrait bien être là. Bon, les lois « pour tous » m’effraient, me terrorisent à vrai dire mais au niveau individuel, on se bricole sa morale.
    Maintenant ça va devenir difficile d’accorder quelques points, quelques rejets à des gens qui risquent de s’en servir pour TOUT nous interdire…si on me retire ma liberté,quel devient mon mérite (pour autant que j’en ai un d’ailleurs).
    tout ça n’est pas au premier rang de mes préoccupations mais ma foi, stalin boy m’aura entraîné vers des terres inhabituelles…(et qui risquent d’en étonner certains ici…)
    A plus, l’apéro sonne la diane,(oui,je commence tôt) et là je ne torture que mon foi.

  6. Vertumne

    En fait, la corrida est morte d’épuisement en Catalogne. Avec seulement 7 (!) corridas l’année dernière, Barcelone est très loin des 300 corridas de Madrid et des milliers d’Andalousie. C’est une tendance universelle: les lois ne font que s’adapter aux moeurs de la société qui les produit.

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