L’évocation du Président Sarkozy suggère invariablement les mêmes questions à l’honnête homme :
Pourquoi est-il détesté si radicalement et sans exception par tous les imbéciles de son époque ? Pourquoi les crétins venus de tous les horizons et de tous les champs de la pensée se retrouvent-ils dans l’anti-Sarkozysme et se font-ils des appels de phare quand ils se croisent sur une départementale ? Pourquoi, depuis son élection en 2007, lorsque l’on fait la connaissance d’un taré congénital, celui-ci tient-il à faire en préambule une plaisanterie à deux balles sur la taille de Sarkozy, le manque de culture de Sarkozy, la femme de Sarkozy, le fils de Sarkozy ou la Rolex de Sarkozy? Pourquoi cela se vérifie-t-il avec la régularité d’un métronome ? Quelqu’un, avant lui, avait-il déjà excité les mongoliens dans les mêmes proportions ?
Sarkozy est objectivement le chef d’état ou de gouvernement occidental qui a été le plus insulté dans son propre pays depuis cent ans, il est le paria et l’opposant officiel que le quatrième pouvoir a désigné à la foule, et même les journalopes sensément de son bord se croient obligées de le tacler pour garder leurs places….Tout ceci est hallucinant, orwellien, le personnel médiatique nous sert depuis l’élection de Sarkozy la version comique du quart d’heure de la haine, mais il y a pire :
Figurez-vous qu’avant toute chose, ces abrutis reprochent à Sarkozy de tenir les médias d’une main de fer, via ses amis les patrons de presse milliardaires, et que cette imbécillité, ils la tiennent des médias qui la répètent en boucle…. Ils pensent que Sarkozy tient les journaux parce qu’ils l’ont lu dans le journal, les mongoliens débridés qui forment les rangs l’anti-sarkozysme…. Moi je dis qu’on n’avait pas vu ça avant, qu’on n’avait préalablement jamais atteint les pics de connerie auxquels nous touchons désormais.
Mais que lui reprochent-ils, dans le fond, à Sarkozy ? Comment ce diable de Président de la République Française fait-il pour appeler la connerie comme le canari appelle le grisou ? Comment s’y prend-il pour que les pires merdes du monde journalistique et littéraire se spécialisent dans les attaques sur sa personne, pourquoi des crottes qui s’appellent José Macé-Scaron, Groslapaque ou Patrice Rambaud tiennent-ils à confirmer qu’ils sont bel et bien des crottes en lui consacrant des pamphlets ? Comment et pourquoi ces merdes sont devenus les pauvres de Sarkozy, des gribouilleurs qui font scandaleusement trois repas par jour en se moquant de Sarkozy ? Je n’ai pas la prétention d’apporter une réponse définitive à la question que je viens de poser, mais si vous le voulez bien, je vais me risquer à une hypothèse :
Si l’on en juge à ce qu’il laisse deviner, le trait majeur de sa personnalité, c’est l’aversion profonde qu’il éprouve pour les signes, les symboles et la pompe…. Lorsqu’il consulte sa messagerie devant le Saint-Père, qu’il regarde sa montre assis dans le carrosse de la Reine d’Angleterre pour bien faire comprendre aux caméramen qu’il s’emmerde, il cherche de toutes ses forces à faire savoir qu’il n’aime pas ça, les grimaces, les signes et les symboles.
Le discours fondateur de ce Président de la République, c’est celui dit de la Princesse de Clèves, au cours duquel il a lu un extrait de ce texte pour non seulement s’en moquer, mais aussi signifier qu’il n’est pas un littéraire et qu’il ne fera jamais semblant d’en être un… Ceux qui ont au moins un petit peu le sens de l’observation ont compris qu’il ne signifiait pas ainsi son dégoût des Lettres mais d’une conception de la présidence selon laquelle le Chef de l’Etat doit poser en lettré, gaver les imbéciles de symboles et faire croire aux citoyens qu’ils sont par procuration des lettrés…. Tous les écrivains merdeux se sont bien entendu sentis visés, mais par-delà, ce sont tous les paresseux qui, par définition, se mentent à eux-mêmes et s’accrochent à des symboles, qui ont pris en pleine tête la sortie apparemment anodine sur la Princesse de Clèves…
François Mitterand faisant les bouquinistes sur les quais avec son écharpe rouge et son chapeau au lieu de faire le job et d’avaler des dossiers chiants comme la mort, cela m’a toujours fait penser à cette phrase d’Oscar Wilde envoyée en pleine face à son éditeur alors qu’il venait lui demander du fric et que l’autre, pour esquiver, lui parlait de Littérature : Je m’aperçois qu’on n’est pas fait pour se comprendre : vous êtes un poète, et je suis un homme d’affaire.
Ce Mitterand qui se promenait dans Paris comme s’il était en vacances et qui devisait sur Jacques Chardonne chez Pivot me ramène aussi au souvenir de ce vieux sketche dans lequel un imprésario juif et aux abois tente d’escroquer une chanteuse :
– Vous m’aviez promis 22 musiciens, dit la chanteuse, et je me retrouve avec un pianiste.
– D’accord, répond l’imprésario, mais ce n’est pas n’importe quel pianiste, mademoiselle, il est premier prix de trombone.
Mitterand qui évoquait Drieu la Rochelle ou Chardonne à la télévision pour épater les andouilles et même les séduire post-mortem, ça n’est rien d’autre que ça, un pianiste premier prix de trombone, un arsouille qui balance du symbole à des imbéciles, lesquels, du reste, en redemandent… Montaigne écrivait sous Catherine de Médicis, et son portrait de l’homme ou de la femme d’Etat idéal ressemble à s’y méprendre à celui que je viens de tracer en creux : il faut qu’il (elle) avale des dossiers toute la journée, et que le soir, il (elle) aille se détendre au bowling ou au karaoké,… L’idée que Montaigne et XP se font d’un chef d’Etat exemplaire est capétienne, à l’opposé de la vision romantique et républicaine des souverainistes, ces imbéciles qui préfèrent Dominique de Villepin à Nicolas Sarkozy.
Sarkozy, il est d’abord détesté pour ça, pour son manque de goût pour les signes et les symboles ainsi que sa trop faible propension à prendre les français pour des enfants, à manier l’imparfait du subjonctif pour fidéliser les plus abrutis d’entre eux, à ne pas dire la Frronnce! quand il parle de cette partie de l’occident qui s’appelle la France.
Nicolas Sarkozy, on en pense ce que l’on veut, mais il existe tout de même trois preuves incontestables qu’il est mieux taillé pour le job que ses prédécesseurs Chirac et Mitterand : il appelle son Premier Ministre mon collaborateur comme on le fait en entreprise, il pense que ça coûte trop cher d’enseigner la Princesse de Clèves aux jeunes et qu’il vaut mieux leur apprendre un métier, et il a supprimé la taxe professionnelle, cet impot que Mitterand jugeait imbécile quand il en parlait au cours de ses promenades et qu’il aurait peut-être réussi à supprimer, s’il avait fait moins de promenades et passé moins de temps à relire Chardonne.
Je suis d’accord avec tes points et en j’en rajouterai un.
Je crois que l’aversion pour Sarkozy réside dans le fait que ce type n’est pas considéré comme un surhomme avec des pouvoirs spéciaux. Avant Sarkozy, les Français regardaient leur président avec fascination et tous lui trouvaient quelque chose: De Gaulle, la statue de commandeur, Giscard l’Intelligence, la bête de concours, Mitterrand l’Épaisseur, la culture, le Sphinx, le Florentin…et Chirac, sa ténacité, sa longévité…et les Français, en fait le milieu des journalopes et intellos surtout, ne lui ont pas trouvé de qualités surhumaines, un truc que lui seul a ou qu’il a plus que les autres…Ses gens ne peuvent concevoir qu’on peut y arriver grâce à la détermination et au travail…comme eux auraient pu réussir avec volonté et travail…en fait, ce qu’ils ne peuvent supporter, c’est de voir dans la réussite de Sarkozy, comme dans un miroir déformant, leur propre échec…En fait, ce qu’ils haïssent chez Sarkozy, c’est de voir un type comme eux qui a réussi…c’est de la simple jalousie…
C’est comme un fils de prolo qui réussit et qui revient dans son milieu premier, il ne suscitera que haine et jalousie…car lui a réussi et eux non.
Sarkozy a réussi quasiment tout seul, en ayant au départ les mêmes qualités et défauts de tout à chacun.
Je le redis, la réussite de Sarkozy et la haine qu’il suscite n’est que le reflet d’une frustration rentrée…En France, on peut réussir, Sarkozy en est la preuve et le démenti cinglant de tous ceux qui mettent leurs échecs ou une réussite moindre que celle espérée sur des causes extérieures plutôt que propres à l’individu. Et surtout, chez les types de gauche, qui disent c’est la faute à la société, Sarkozy leur rappelle tous les jours que c’est grâce à l’individu pour la réussite et donc pareillement la faute à l’individu pour l’échec.
excellente analyse, comme d’hab’. Il y a juste quelques coquilles dans le lettrage.
Pertinente observation de Cherea.
Gaffe, z’allez passer pour les jeunes de l’UMP. ^^
Well said XP. En écho, cet article de 2005 du Times sur Villepin, drôlement intitulé When Rimbaud meets Rambo.
http://www.timesonline.co.uk/tol/comment/columnists/ben_macintyre/article529781.ece
Extrait:
« To the Anglo-Saxon mind there is something dodgy, even dangerous, in the man who rules the world by day and writes verses by night. As W.H. Auden wrote: “All poets adore explosions, thunderstorms, tornados, conflagrations, ruins, scenes of spectacular carnage. The poetic imagination is not at all a desirable quality in a statesman.” Indeed, the precedents are not happy ones, for there is a peculiar link between frustrated poetic ambition and tyranny: Hitler, Goebbels, Stalin, Castro, Mao Zedong and Ho Chi Minh all wrote poetry. Radovan Karadzic, fugitive former leader of the Bosnian Serbs, once won the Russian Writers’ Union Mikhail Sholokhov Prize for his poems. On the whole, you do not want a poet at the helm. »
Excellent texte qui donne un éclairage original (et dérangeant pour beaucoup) sur les bavasseries récurrentes concernant Sarko. L’ajout suggéré par Cheréa le complète bien. Outre le ressentiment et l’envie, carburants fort prisés par les apparatchiks du système médiatique, il met en lumière que 1789 et autres conneries n’ont pas éradiqué la demande inconsciente mais quasi consubstantielle au bon peuple : donnez-nous un monarchisme ou un bonapartisme guérissant les écrouelles et dont le régime nous garantira de pouvoir continuer à bricoler dans nos jardins…
« Lorsqu’il consulte sa messagerie devant le Saint-Père, qu’il regarde sa montre assis dans le carrosse de la Reine d’Angleterre pour bien faire comprendre aux caméramen qu’il s’emmerde, il cherche de toutes ses forces à faire savoir qu’il n’aime pas ça, les grimaces, les signes et les symboles. »
C’est d’ailleurs la même chose que l’on reprochait à Napoléon, qui prend sa couronne des mains du Pape parce qu’il en avait marre d’attendre la fin de la cérémonie, expédie ses repas en 10 min à une époque où la table était le symbole de la vie en bonne société, et se fait traiter comme Sarkozy de « parvenu » parce qu’il est issu de la petite bourgeoisie méritocratique et non pas de la caste de la noblesse de robe. A ce titre, Villepin ressemble furieusement à un Louis XVIII, continuateur de l’ancien régime gaullo-mitterando-chiraquien et Sarkozy à un jeune Bonaparte qui bouscule un pouvoir engoncé dans le conservatisme mou.
Je ne suis pas d’accord avec cet article, bien que j’approuve tout à fait la description du chef d’État idéal excellemment brossée par XP.
Oui, un homme politique est un homme d’État essentiellement par sa capacité à travailler des dossiers. Mais c’est justement là que le bât blesse avec Sarkozy : il bâcle les dossiers, comme en témoigne sa réformette des retraites qui ne règle rien, qui vise à conforter le système madoffien de retraites par répartition et qui a soigneusement évité de briser le tabou de la capitalisation. Du travail de cochon.
Oui… mais lorsqu’on voit ce qu’il se prend dans la gueule avec sa réformette, imaginez s’il poussait les choses jusqu’au bout ! Perso, à part l’arrivée d’un Pinochet Libéral Providentiel, je ne vois pas de solution… ^^
Hu hu hu !
Eh bien, pourquoi ne provoque-t-il pas un référendum sur la réforme des retraites (mais une vraie réforme, hein, pas le gadget de Woerth) ? Ça, ce serait politique !
Non définitivement non. L’analyse est à côté, la connaissance du sujet, absente.
Ce n’est pas l’efficacité et les dossiers qu’oppose Sarko à la Princesse de Cleves, mais le Fouquet’s et le Yachting.
Il ne s’est pas fait seul, il a été fait par papa maman, leur argent et les relations. L’expérience de vie du type est égal à zéro. Chirac avec ses années d’armée et sa vie américaine, c’était tout de même un peu mieux.
Quel est le bilan de Sarko depuis 2007 ?
Hausse de la dépense publique, hausse de la fiscalité (du prélèvement obligatoire), quant les « cfp » faisaient les zozios en 2005, la consigne de Sarko fut pas « de bavure type Oussekine » pour ne pas compromettre 2007… comme Chirac, le but devient l’élection… pour en faire quoi ? Rien. Durer. Se Pamer. Profiter.
Suppression de la taxe professionnelle ?
Quelle est votre source ? La télé de bouygues ? Elle existe toujours mais on l’a scindée en deux :
– Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises
– Cotisation foncière des entreprises
Qui forme la nouvelle :
Contribution Economique Territoriale
Là où il y avait une taxe professionnelle, l’Etat Umps en a fait deux. Officiellement la taxe professionnelle a été supprimée, officieusement, elle est remplacée par une fiscalité plus incompréhensible encore et on a changé son nom. Super Sarko hein ?
C’est ça le bilan de Sarko… que du pipo, du vent, que des effets de coms, rien derrière, le vide.
Certains, dont un contributeur d’Ilys, lui attribue même d’avoir « casser » sos-racisme… du vent encore. C’est Sarko toujours qui graissa NPNS l’année de sa création avec 400 000 milles euros de subventions publiques pour tenter d’encarter le mouvement. Le Mrap existe encore ? France asile aussi… etc. Et pourtant, si l’Etat le voulait aucune de ces associations ne devrait toucher un euro d’argent public puisqu’elle ne respecte pas la neutralité politique à la quelle elles sont dûes.
Et je ne parle même pas des 20 nouvelles taxes… les radars…les constructions de mosquées de maires ump…
Je vous accorde une chose… tous les aboiemments sarko-facho viennent des cons.
Sarko, c’est la poursuite du délire, ni plus mauvais, ni meilleur… aussi nul.
Ouais. C’est le même problème avec Berlusconi. Voilà un type haï et insulté par tout ce l’Italie (et pas seulement l’Italie) compte de cons. Ça promettait. Et au final, que dalle ou presque. Sarko et Berlu ne sont intéressants qu’en tant que baromètres du taux d’hystérie gauchiste d’un pays, par les fantasmes anti-droito-libéraux qu’ils inspirent.
Hervé, tu dis une connerie : De Gaulle a été beaucoup plus insulté que Sarkozy. Bon, je retourne lire…
C’est vrai, et j’ai hésité à dire que Sarko a été le plus insulté….
Pour être plus précis, Je dirais qu’il a été le plus insulté en proportion des moyens qu’il a de répondre ou de faire contrepoids en imposant dans les médias des gens qui font la claque pour lui.
De Gaulle était détesté par 95% des journalopes, ils contestaient non seulement sa politique mais aussi sa légitimité, seulement, pour faire contrepoids, c’est le ministre de l’information qui dictait le journal télévisé de 20H. Sans avoir cette carte-là dans sa manche, il n’aurait d’ailleurs tout simplement pas pù gouverner.
Toutes choses égales par ailleurs, Sarko est dans la même situation. C’est un chef de l’executif qui se trouve dans l’opposition, qui est traité en opposant, et sans la possibilité d’allumer des contre-feux, il ne pourrait tout simplement pas gouverner, lui aussi.
Ses contre-feux, c’est d’une part son hyper-présence médiatique qui forcent les grands médias à rendre compte de ses différentes sorties ou interventions (ils ne peuvent pas pousser le bouchon jusqu’à boycotter le chef de l’Etat), et d’autre part la relative neutralité des journalopes dans certains grands médias populaires (Paris Match, le journal de TF1…) qye lui assurent ses amis Bouygues ou Lagardère… C’est peu, et le match est très désequilibré.
Songe par exemple que sur Europe 1, sur la station de son ami Lagardère, un type tient rien de moins qu’une chronique anti-Sarko quotidienne pendant le journal d’info (ujn dénommé Bonnaud), que c’est rien de moins le présentateur du dit-journal qui lui donne la réplique, et que l’un de ses angles d’attaque est que Sarko est pote avec Lagardère.
Donc, pour te répondre, quand je disais que personne n’a été insulté plus que lui, je voulais dire en fait que personne n’a jamais été été insulté de cette manière en ayant aussi peu de relais médiatiques pour répondre ou allumer des contre-feux.
Parfaitement d(accord avec Roman Bernard.
Pour l’instant (mais je doute que ça change) le quinquennat de Sarkozy est un ersatz que ce qu’il avait promis (comme quoi, les promesses d’un politiciens…). Rien n’a été fait, ni sur l’immigration, ni sur la sécurité, la réforme de l’université est un blague quand aux réformes structurelles de l’économie (droit du travail et fiscalité entre autre) on attends toujours. Je lui laisse le bénéfice du doute parce qu’il s’est pris la crise dans la trogne…
Mais au dela de ça, il va d’erreurs en erreurs, en s’entourant de ministres qui ne sont que des pitres trainant des casseroles invraisemblables et incapables de reconnaitre leurs torts. L’entraineur est peut être bon, mais à part le capitaine, l’équipe est très très mauvaise.
Et puis on se demande à quoi servent les 50 conseillers quand le type qu’ils conseilles va de boulettes en boulettes.
Loin de moi l’idée de soutenir les médias et leurs cohortes de mauvais journalistes, bien au contraire, mais étant donné le climat, Sarkozy doit être irréprochable, mais même ça il n’est pas capable de la faire.
Justement, la crise aurait été l’occasion de mener une politique d’austérité, de rigueur (puisque Fillon se décide enfin à prononcer le mot… à Tokyo). C’est ce que la Suisse, la Pologne, le Canada, l’Australie, la Suède ont fait, à des degrés divers. Et ça a marché. C’est ce que le Royaume-Uni et l’Allemagne s’apprêtent à faire.
Peut-être que cela aurait été impossible à faire comprendre à l’opinion, désinformée qu’elle est par la gauche médiatique, syndicale, partisane. Mais alors, si vraiment Sarkozy ne peut pas mener la politique pour laquelle il a été élu, il faut qu’il arrête de nous raconter des contes à dormir debout, sur la rupture, les réformes, etc. Il gagnerait à dire humblement aux Français que la fonction publique, les médias, les syndicats, les collectivités territoriales de gauche l’empêchent de mener le programme validé par l’élection de 2007. Et à jouer le peuple contre la gauche, si nécessaire en recourant à des référendums aux allures de plébiscites. C’est ce qu’un De Gaulle aurait fait en pareille circonstance, et il aurait très bien pu gagner.
Au lieu de cela, il préfère afficher un volontarisme de pacotille qui ne trompe plus personne, pas même ses plus fervents partisans. Et, à plus forte raison, qui ne trompera plus ceux qui avaient voté pour lui en 2007, sachant que le personnage était imparfait, mais pensant qu’il poussait dans le bon sens. C’était, hélas, mon cas.
Comme moi…
A tort ou à raison, les médias s’acharnent sur lui, et lui trouve toujours quelque chose à leur donner en pâture, son fils, les cigares, Woerth, le coup du pauve con, Hortefeux, les appartements des ministres etc…
Quand on feux éteindre un feux, il vaut mieux ne pas l’alimenté….
Bonjour à tous. Premier post sur ce site que je consule depuis un moment.
Pour Sarkozy je partage la théorie de la jalousie du peuple mis face à ses propres limitations en voyant ce fils d’immigré réussir.
Je crois aussi que les Français vivent dans une illusion collective d’une France qui n’existe plus et n’a peu être jamais existé. Fantasme d’autant plus réaliste pour eux qu’ils y adhèrent tous. Tu dis ce que je dis et je dis ce que tu dis donc nous avons raison. Et Sarkozy par son franc parlé et son réalisme les ramène à la réalité et ils le haïssent pour cela. Ils préfèrent la douce berceuse chantée par un Chirac par exemple.
En attendant la petite blague anti Sarko qui ne manque pas d’intervenir dans toute soirée ou repas en société est tout bonnement insupportable. Ce qui m’insupporte le plus n’est pas à la limite qu’ils ne l’apprécie pas, mais qu’ils ne puissent pas imaginer une seule seconde que je puisse ne pas penser comme eux.
Mmmouais. Sarko est surtout un gros naze qui manque de classe, qui n’est pas et ne sera jamais « cool » malgré tout ses efforts, bref, un mec qui manque de panache.
Un peu comme au lycée : y’a les nerds, les mecs cools et les normaux. Sarko, c’est le normal qui veut être délégué de la classe mais qui crève d’envie d’être dans le clan des mecs cools, et qui n’y arrivera jamais. Parce qu’il n’a pas ça dans le sang. Tout simplement.
Un mec comme Mick Jagger peut se permettre de regarder sa montre quand il est dans le carosse de la reine d’Angleterre. Pas Sarko : il a beaucoup trop de choses à prouver, et à se prouver. D’ailleurs, il se tape une des très nombreuses ex de Jagger. Ramasser les miettes, c’est pas classe.
Pas d’accord, il transpire la classe, Sarkozy. D’ailleurs il a été désigné « homme le plus élégant de l’année » par un magazine américain il y a deux ou trois ans. Et c’est un fait, il a complètement relancé le magnifique modèle « pilote » de Ray-Ban, qui va très bien aussi aux filles.
Ouais Sarko, c’est trop de la balle, un des plus grands chefs d’état de l’histoire de l’humanité et puis sa Carlita elle est trop belle.
Quand on a de la classe on ne porte pas une Rolex…. On porte Breguet, Blancpain ou Vacheron-Constantin…
… et on médite en parcourant les bouquinistes ?
@ XP
Vous défendez ce triste sire sur tous les modes et par tous les temps. Je ne sais pas où vous vivez et parmi qui, mais j’ai le sentiment que vos ennemis journalopes ont réussi leur mystification en vous faisant croire qu’ils étaient l’opinion. Les faits, ce sont 53/47 à la présidentielle, 400 députés, et 90 % de sarkozystes et assimilés au sein de la droite classique.
Pour ce qui est des médiocres, il se peut que vous ayez en partie raison, avec cette grandeur (réelle ou fantasmée) du chef d’Etat qui redescend sur ses ouailles et cette jalousie qui remonte lorsque le peuple ne ressent plus une hiérarchie « naturelle » entre lui et son dirigeant, mais de visu il me semble que sont plus nombreux encore à se réjouir qu’un type comme eux, « un brave type », pas plus finot (en apparence) ait réussi. Comme ils auraient pu, s’ils auriont voulu … ^^ (ça me rappelle Rainier qui répondait que sa hantise était qu’on se souvienne de lui comme quelqu’un de « brave »…)
Du talent, Sarkozy n’en a que peu. Pour reprendre Rosco, c’est le mec qui a tout misé sur l’élection de délégué de classe pour se sentir exister, et qui restera dépendant toute sa vie du bon-vouloir des autres. Comme un simple concierge, Sarkozy a les clés de la maison France et sourit, il sait et nous savons qu’il n’a pas beaucoup de pouvoir, pas de moyens de l’exercer, et pas l’intention d’user de mesures de rétorsion en cas de problème. Alors tout le monde pose sa poubelle où il veut car on sait qu’en haussant un peu le ton notre aimable (tiens donc, encore une « qualité » ^^) concierge baissera les yeux et s’efforcera de trouver une solution provisoire pour contenter le plus grand nombre (enfin ceux qui lui font le plus peur dans l’immeuble).
J’allais aussi vous dire que des libéraux (de gauche comme de droite) devraient s’entendre sur le fait qu’en politique comme pour le reste, c’est à la compétition des talents que devraient se jouer les places (voilà pour le vrai sens de mérite), et pas au « il a pas mal tenté le bougre, de toute façon il a que ça dans sa vie, il a du mérite à continuer dans cette voie »
(mérite au sens de ténacité, de persévérance, ou plutôt de lenteur, de peine à effectuer son travail correctement -> jurisprudence Mitterrand, Chirac… pourquoi ce poste présidentiel n’attire-t-il donc que les redoublants dont on se dit qu’on devrait leur donner le diplôme finalement, parce qu’ils méritent… La France des bons sentiments que vous conchiez est la plus zélée sarkozyste, car elle voit en lui un enfant qui a du mal dans tout ce qu’il entreprend, et qu’il faut donc accompagner et soutenir, parce qu’il essaye encore… Aucune réforme réussie, aucune loi qui ait été acceptée en définitive par la population et la justice, mais on continue d’un oeil bienveillant à surveiller la progression dans ses gribouillages, et à lui donner quelques tapes…)
Pour finir (…), votre hantise de voir la politique comme un art (aussi appelée Villepinophobie aigüe) vous pousse à ne pas considérer le talent, la compétence comme seuls éléments de jugement, mais l’intention, la persévérance… comme pour tous ceux qui ont raté, et paradoxalement à ne plus regarder les chiffres, les faits… Après qui de la poule ou de l’oeuf, entre la France-mère bienveillante et le dirigeant-enfant qui peine à sa tâche…
Et c’est un fieffé gauchard qui vous le dit… Vil faquin.
@Trois points/Roman Bernard…..
Petite mise au point: je ne défends pas Sarkozy ni son bilan en tant que chef de l’Etat, pour une raison très simple, le sujet ne m’intéresse pas, et d’une façon générale, la politique ne m’intéresse pas. Qu’il y ait matière à critiquer sa politique de manière implacable, je n’en doute pas, mais alors faites-le, moi, ce n’est pas mon affaire.
Ce qui m’intéresse, en revanche, c’est d’analyser la haine qu’il suscite, et cela ne signifie nullement que je juge toutes critiques à son endroit comme irrecevable, ça n’a tout simplement rien à voir.
C’est un peu, si vous voulez, comme si je décrivais l’attidude d’une foule en délire devant le passage d’un assassin, je ne me prononcerais pas, de cette manière, sur sa culpabilité ou sa non-culpabilité.
Ce qui me fascine, dans le cas Sarkozy, c’est ce rapport aux signes et aux symboles , le profond matérialisme qu’il révèle, et aussi l’inversion du sens des mots qu’il induit:il est en effet principalement reproché à Sarkozy de ne pas être assez Bling-bling, les anti-sarko hystériques veulent en vérité du bling-bling… C’est fascinant, ça, non? Ou, ailleurs que sur Ilys, de telles pistes sont explorées? Pourquoi voudriez-vous, à la place, une énième analyse politique ou économique sur lE quinquenat de Sarkozy? Moi je pense que quoi qu’on pense et quoi qu’on écrive, il faut se fixer une règle: ne jamais dire ce qui a été dit avant vous, et ce qui est répété ailleurs en boucle, que ce soit vrai ou faux. Parce que c’est une forme de parasitisme… Il ne s’agit pas d’être original ou provocateur pour le simple plaisir d’être original ou provocateur (attitude parfaitement idiote), mais de choisir entre se taire et être original, explorer une nouvelle piste et apporter sa propre pierre à l’édifice, sa petite musique, trouver l’angle qui n’avait pas encore été exploré, plutôt que de venir se servir et squatter la conversation sans rien lui apporter.
Alors foutez-moi la paix, avec votre Sarkozy, on en parle partout, pourquoi voulez vous que je m’y colle aussi?
Mais j’ai déjà dit tout ça cent fois…. J’aurais mieux fait de pisser dans un violon.
Cher XP, merci pour ta réponse. Justement, la critique libérale de Sarkozy, si elle est régulièrement faite sur quelques blogs, ne l’est pas dans les médias. Pire, on lui reproche d’être trop libéral, ce qui est un comble. Aussi crois-je qu’il n’est pas du tout inutile d’appuyer là-dessus, puisque l’on ne pourra pas compter sur les clowns du Figaro pour le lui reprocher. Cela implique peut-être de se répéter, mais, comme toi, j’ai mes sujets de prédilection.
Parmi ceux-ci, donc, la nullité politique totale de Sarkozy.
VOtre dernier commentaire est bien meilleur que votre article mon cher XP.
Il y a en effet dans votre article des maladresses énormes. Par exemple, si miterrand s´était moins promené, il n´aurait pas supprimé la taxe professionnelle mais il l´aurait augmenté. Il était censé être socialiste. en outre avec cet exemple de taxe professionnelle vous faites de la politique, vous prenez quasiment la seule mesure de sarko qu´un libéral puisse approuver. et quand on vous opoose les nombreuses autres actions de sarko qu´une martine aubry aurait rêvé de faire, vous vous écirez que vous ne faites pas de politique… c´est un peu facile, non ?
Et puis sarko comme chef d´état capétien suivant l´idéal de montaigne avalant des dossiers toute la journée, vous ne croyez pas faire preuve d´un tout petit peu d´enthousiasme ? (je sais je ne comprends rien, vous ne faites pas de politique, j´ai bon là ?)
Cela étant, pour avoir fait un passage sur les commentaires des articles de libé, j´ai pu vérifier que vous aviez raison: la haine qu´inspire sarko est fascinante (à la précision près qu´il ne s´agit pas ici des souverainistes vilepinistes (oxymoron puisque vilepin est un européiste convaincu tout comme sarko) mais des bons bobos gauchos de libé), ils ne font preuve d´aucune retenue pour cracher leur haine. Tiens c´est bien simple cela n´est comparable à la haine qu´inspire le pen chez ces gens là. En moins fort tout de même, mais là je sens que vous n´allez pas vous fendre d´un texte semblable pour étudier la haine que sucite ce brave jean-marie…
Il est président de la Rep’ Jean-Marie ?
A ce sujet, lorsque j’étais jeune et entouré de jeunes gauchistes petits-bourgeois, ces derniers condamnaient évidemment le FN, le racisme de JMLP, mais lui reconnaissait un talent certain d’orateur (répétant ainsi ce que disaient les journaleux, qui s’empressaient de rajouter que donc, c’était difficile de le contenir sur un plateau, etc…). JMLP n’a jamais eu le moindre don d’orateur, il a une dialectique nulle, se fait piéger sans arrêt, et si ce n’est pas le cas, se prend lui-même les pieds dans le tapis. Pourquoi parle-je de ça ? Parce que partout la même fascination pour les citations hors-contexte, à côté, etc… Ce bling-bling des lettrés, comme dirait XP. D’ailleurs, quand il passera l’arme à gauche, vous verrez ses ennemis, journaleux, intelligentsia, etc, nous parler de « tribun » (nauséabond, certes, mais tout de même)..
Et que sa « dangerosité », au fond, c’était sa culture historique, classique..ce qui est une façon de dire, pour ces merdes, qu’ils considèrent cela comme leur pré-carré, leur bastion, en fait, ce qui assoit leur légitimité. D’où la haine d’un Sarko qui s’en tape, c’est à dire qui se tape de la fumisterie de l’intelligentsia, de ses fondations, de ses cautions, de son imposture : l’amour des Lettres.
De plus, on entend souvent certains écrivains de talent tenir ce même discours, définir la francité par l’amour de la langue, et deviennent ainsi les idiots utiles du milieu littéraire, de l’abaissement de l’éduc nat, qu’ils méprisent. Ils considèrent la littérature comme une parure, une revanche sur la haute-bourgeoisie qu’il faut enseigner au jeune prolo pour tenir la dragée haute à la jeunesse dorée..Ceux qui lorsqu’il entendent « littérature » pensent « école ».
Une seule solution moi j’dis…
http://farm5.static.flickr.com/4055/4615303443_0235a80b2b.jpg
😀
Qui ça, Hervé Morin ? ^^
On m´aurait menti alors ? je coryais que jean-Marie avait été président de la rep… quant au fait qu´il suciterait moins de haine que sarko, là j´ai un petit doute… Mais ce que vous dites c´est qu´on ne lui reproche pas la même chose, le problème c´est que je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire. il me semble néanmoins que vous vous méprenez: sarko se pique de littérature (Céline, a Cohen) et depuis qu´il est avec Carlita il est boulimique de culture (théatre, expo etc…)
Bon désolé d´insister aussi lourdement, mais qui aime bien châtie bien et j´apprécie vraiment beaucoup XP.
« ces abrutis reprochent à Sarkozy de tenir les médias d’une main de fer, via ses amis les patrons de presse milliardaires, et que cette imbécillité, ils la tiennent des médias qui la répètent en boucle…. »
c´est vrai que quand on lit le figaro, quand on écoute l´interviouve du très gauchisant Pujadas, on se demande comment tant d´insolence…
« il cherche de toutes ses forces à faire savoir qu’il n’aime pas ça, les grimaces, les signes et les symboles. »
Non au contraire sarko adore les signes et les symboles (il ne serait pas président de la rep) mais il aime d´autre signes et symboles que ceux de l´intelligentsia: il aime rollex, fouquet´s et yacht de milliardaires ou haciendas de narco-traficants… bref ces symboles que l´on peut qualifier de « bling-bling » (je sais que vous n´aimez pas ce mot utilisez en un autre si cela vous chante, l´important est que ce sont des symboles aussi…). Par ailleurs Sarko aimerait aussi être reconnu de cette intelligentsia, surtout depuis qu´il est avec ce membre éminnent de l´intelligentsia bobo gaucho qu´est carlita. c´est donc un peu plus compliqué que vous ne le dites. et puis j´ai aussi un doute. en fait je pense que Sarko ne le fait pas du tout exprès de se comporter à la manière d´une Michelle Obama avec la Reine. Je pense que Sarko n´est en fait qu´un Pourceaugnac de son époque…
Sur sarko, « chef d´état capétien » travaillant nuit et jour sur ces dossiers, je l´ai déjà relevé mais je trouve effectivement que c´est une merveilleuse trouvaille littéraire de votre part. Effectivement personne n´avait osé écrire cela auparavant et c´est vraiment du Nouveau, au sens littéraire le plus noble comme la Chimère de Flaubert qui dit « je veux des fleurs plus larges, des parfums nouveaux, des plaisirs inéprouvés ». La terne est triste réalité est que Sarko est vraiment de la même essence que la Mitte et le Chi, c´est seulement un animal politique, une machine de guerre à gagner les élections, un super professionnel du baisage d´électeurs, un tireur d´élite quand il s´agit de flinguer ces ennmis ou ses amis politiques. Certainement qu´il travaille comme un fou la nuit avec son équipe de conseillers, mais ses seules obsessions sont comment gagner les prochaines élections, comment remonter dans ces foutus sondages… Hugues Capet et saint Louis doivent bien rigoler dans leurs tombes, Adam Smith et Milton Friedman aussi.
en outre vous vantez la réussite de Sarko, mais sa réussite est le contraire même de la réussite libérale, c´est la réussite d´un apparatchik qui a su monter au plus haut dans l´organigramme du parti en jouant avec tous les codes et les biais du système.
Bon voilà moi aussi je viens de faire un peu de littérature, avec infiniment moins de talent, de poésie et d´imagination que vous. mais c´est vrai que Sarko est un beau sujet. Allez je retourne sur liberation.fr, histoire de rigoler un peu.
Le plus étrange dans tout ça c’est la fierté que beaucoup éprouvent à faire savoir qu’ils sont anti-sarkozystes. Jamais on a vu une « opposition » faire preuve d’autant de fatuité… certains se voient comme des résistants alors qu’ils passent leur temps à hurler sous les toits qu’ils vomissent sarkozy et ils vont jusqu’à se remettre des médailles d’anti-sarkozysme entre eux. On dirait un langage codé, mais c’est en fait beaucoup plus primitif, comme la plainte d’un enfant qu’on aurait arraché de la poitrine de sa mère, parce qu’à 8 ans et demi ça devient malsain.
Sarkozi est il infiniment plus détesté que ne l’a été Giscard, je n’en suis pas sûr du tout. Giscard dont on racontait qu’il s’était fait mettre un trône en guise de fauteuil à l’Elysée, qu’il se faisait servir lui et sa femme en premier lorsqu’il recevait les Chirac et ses ministres, qu’il se prenait pour Louis XV et autres racontars d’une bassesse inouïe- et si peu crédibles !on a quand même réussi à le faire prendre pour un vulgaire fonctionnaire corrompu acheté à coups de diamant… Le président de la République française « touchant » d’un roi nègre…(Dieu sait pourtant si Giscard meparait bien responsable de la dérive au moins culturellement.Droit du sol déjà… )Et les français ont cru ça…C’est que ça venait après une campagne qui dépasse peut-être en immondice celle menée contre Sarkozy. Nous l’oublions (« Les français ont la mémoire courte »)… La preuve il en a perdu les élection, ce qui n’est pas encore le cas de Sarkozy.
Puis…Il ne faut jamais sous estimer le snobisme en France : à partir du moment où on a fait gober aux veaux mondains et autres que « ça faisait bien » de cracher sur Sarkozy, le brave veau n’ose plus ne pas y aller de son jet de salive. Il suffit de peu pour faire cesser parfois cette mode : ainsi en discutant avec deux braves femmes d’infirmières peu sarkozyste de prime abord, elles m’ont quand même avoué « qu’au moins il faisait le boulot , qu’il bossait dur,qu’il essayait » et que « jamais elles ne voteraient pour Ségolène Royal ou Martine Aubry « qui « n’ont pas les épaules pour la présidence ». Il faut se défier des français, lâches en société, suiveurs, mais qui n’en pensent pas moins, d’où les surprises de l’isoloir.
Pourquoi la haine de Sarkozy. Mais c’est bien simple :il n’est pas de gauche ! La canaille qui nous coûtât si cher particulièrement dans les premières années du septennat Mitterrand ne supporte pas qu’on lui bloque les portes du pouvoir. Revel a raconté combien un de ses amis américains hauts placés étaient stupéfait de la haine du tout Paris contre de Gaulle alors président. Les mêmes sont toujours là. Ceux que nous entendons ne représentent qu’un microcosme, mais il donne la note que tous les apprentis snobinards de tout bord n’osent pas ne pas suivre. Ajoutons que ça rapporte de cracher sur Sarkozy :tous les livres contre lui se vendent bien. Et puis on sait que tous les dessineux, acteurs, journaleux avides de « prouver leur indépendance » (ah, ah !) , que la vraie et fausse gauche n’aiment rien tant que d’être dans l’opposition. Mitterrand les a d’ailleurs beaucoup gênés sur ce point. Sarkozy permet de faire son petit opposant à peu de frais, son courageux sans risque. On prouve qu’on est un fier indépendant ! L’antisarkozisme fait bien dans les salons et les bistrots. On pourrait ajouter un point politique important : il a perdu l’extrême droite avec ses conneries genre « faisons adopter un petit juif par nos collégiens » et ses reculades devant la manière forte pour laquelle le pays l’aurait soutenu. Je pense aussi que la droite refait la vieille bêtise déjà dénoncée par Anouilh qui lui avait dit « vous avez réussi l’économie vous avez raté la culture ». Je ne sais pas si Sarkozy a « réussi l’économie » (mais je le remercie pour la loi sur les successions !), n’empêche qu’il a négligé la propagande. Laissez Bergier racheter Le Monde risque de lui coûter bonbon (et on dit qu’il a les médias à sa bote !).
Mais je m’éloigne, puisque Xp ne parle pas de la politique de Sarkozy –qui a quand même à voir avec la multiplicité des insultes qui lui tombent dessus-, je ne voulais que répondre à l’interrogation d’XP « pourquoi cette haine contre Sarkozy ».
Souvenons nous qu’elle est dans la norme française, fut un temps où on nous présentait Chirac comme un dangereux facho. Et peu à peu les élections se rapprochent j-amais trop tôt pour salir. Et encore une fois, on a tout à gagner à critiquer Sarko, regardez ce que ça a rapporté à Val … Le costume de résistant à l’oppression fasciste libérale plus le bon poste si on trahit à temps…ca vaut le jus!
Caïd de son zinc et journaliste tête haute , c’est tentant. Quand à une certaine bassesse de ton, outre que je suis pas certain qu’elle soit pire que contre Giscard, c’est bien le reflet d’une époque peu ragoûtante, l’époque Canal Guillon Guignol.
Enfin la haine contre Sarkozy s’explique très facilement : c’est un président de droite! (Pour Pompidou, ne jamais oublier que la gauche lui fut reconnaissante d’avoir aider à faire chuter de Gaulle). Et puis, dernière chose : il a fait peur. Certains on cru qu’il serait vraiment un Le Pen light, acceptable par l’immense classe moyenne et beaucoup plus solide sur l’international et l’économie. Ils ont eu une telle colique qu’ils se vengent, ces pauvre gens, la mafia des subventionnés,la gauche culture, et lereste, Villepinistes beyroutiste et ratés de droite, les journaleux je suis-de-droite-mais-libre, les mondains, médias show bizz (toujours très craintif pour leur popularité) etc, etc. Bref, rien que de très normal au fond.
Le parallèle avec le premier de classe complexé ne tient pas, pour un type qui a obtenu un rendez-vous avec Attali à 17 ou 18 ans pour lui demander ce qu’il fallait faire pour devenir président, et qui a pris la mairie d’une des plus riches villes de France à 28. Les histoires de prééminence de cour de récré ne devaient pas l’intéresser beaucoup. Il faudra qu’on m’explique en quoi il est pire que ses prédecesseurs, qui ont laissé une situation dantesque que la crise a mise en plein jour.
C’est sans doute le moins pire de tous les présidents possibles. Il est vrai que ces parcours politiques en république ont quelque chose de pathétique et d’interminable, que ce soit pour y aller ou repartir. J’aimerais entendre un peu plus parler monarchie dans ce pays. Il paraît que l’opinion n’est pas hermétique à l’idée. Si on avait un roi il y aurait un souverain pour incarner le symbole, et des hommes d’Etat se succédant de manière ordonnée pour exercer le pouvoir 5, 10 ans, avec des luttes limitées au cadre des partis, et pas ces éternels parasites de la République qui n’ont souvent aucune chance mais qu’il faut quand même continuer à supporter pendant 20 ou 40 ans.
Je suis bien d´accord avec votre intervention Restif et c´est excatment pour cela que Sarko s´inscrit dans la tradition de la fausse droite pire que la gauche: tant qu´à être détesté plus que tout de ces gens là, autant leur passer le kärcher dessus, autant nettoyé les écuries d´Augias, détruire tous ces cultureux à tout jamais. en plus la crise économique était une opportunité rêvée pour cela: liberation et le monde en faillite, les frac, le cinéma et le théatre subventionné tout cela aux chiottes ! en plus les rares survivants lui auraient mangé dans la main. Pourquoi Sako ne l´a-t-il pas fait. Pas seulement tellement par lâcheté mais bien davantage parce qu´avant toute chose le sarko est comme toute la fausse droite soumis à ces gens là, complexé qu´il est par sa petite taille et le fait qu´il n´appartiendra jamais à cette intelligentsia. C´est exactement le contraire de ce que dit XP, s´il méprisait vraiment ces signes et ces symboles, il aurait anéanti à tout jamais cette petite camarilla, il l´aurait fait avec la plus grande approbation du peuple d´ailleurs. C´est encore une preuve que Sarko est l´incarnation même du Purceaugnac des temps modernes…
Sans doute le moindre mal compatible avec l´existence…
Sans vouloir vous passer la rhubarbe pour un fort agréable séné, je dois dire que je vous suis d’assez prêt Lettow. Oh, je m’empresse de dire que mieux vaut Sarkozy que n’importe quelle vérole socialiste –quand on voit la gueule d’impôts de la gauche qui s’apprête à revenir ! même un Moscovici jadis pas tout à fait démago nous la joue « faisons payer les gros ». Lamentable…
Hélas,le fait est là, Sarkozy n’est pas un homme de droite. D’ailleurs on ne se maquignonne pas avec la gauchiste Carla Bruni « amie intime de Val » et autres pourceaux au fromage entre les dents (les premiers qui le trahiront) quand on est « de droite ». Avec ses faux airs « petit caporal retour de Toulon » Sarkozy a dupé la peuple de droite, peu s’en faut qu’il ne l’ait désespéré. Mais quoi ! qui d’autre ? Il vaut encore mieux que n’importe quel « tous pour les impôts/et ils répètent ces mots/sans suite et sans logique…comme on dit des mots magiques » et du moins économiquement fait-il une partie des réformes. Mais Dieu l’enthousiasme nous habite peu. Hélas,nous voudrions être un peu fier du pouvoir. On en est loin. Pour autant, on ne rejoindra pas la meute.
Peut-être avez vous raison. J’ai tout de même du mal à y croire. L’exemple que je donne est significatif: la crise était une occasion rêvée de réduire les dépenses et purger la France tous ces mange-merde de l’intelligentsia. J’ai peine à croire qu’il est à ce point indispensable qu’un élu UMP soit contrait de trahir toutes ses engagements de droite et de déborder la gauche par la gauche en bien des points…
Mais peu importe car ce raisonnement du « moindre mal » est immonde pour moi, cela signifie que dans vingt ans il faudra se féliciter de voir élue Hakim el Karaoui plutôt que Muhammad Besancenot que dans quarante ans il faudra accueillir comme un moindre mal l’arrivée du fils de tarik Ramadan à la tête de la république islamique du frankistan parce qu’il représentera un moindre mal par rapport aux taliban du Nouveau Parti Islamiste ???
Désolé je ne supporte pas ce discours de vaincu, je préfère mourir les armes à la main.
Et le fait de ne pas aboyer avec une meute de mongoliens n’a rien à voir avec la destruction prévisible de notre civilisation.
Lettow, vous croyez que c’est facile de résister –si peusi peu, oh …- à un discours -oui, le votre-qui fouaille en vous ce que vous avez d»e plus vrai, de plus virile spirituellement en vous, de plus sain, tout simplement ? Vous ne savez pas –ou ne savez que trop bien – que ce que vous évoquez fais lever en moi. Sarkozy serait mon idéal ? Ah foutre non, pardon, il ne me serait que trop facile de faire son procès. Pour haute trahison envers la France (mais que sais-il de a France cet apatride ?). Il y a en moi un pauvre con de naif français recocufié pour la énième fois, un désespéré de l’anémie bien pensante si désespérément politiquement acceptable aux yeux de tous ceux qui ne méritent qu’une balle de 6.35 de la France authentique. Croyez vous qu’il soit facile, aisé d’être patriote, de se vouloir tel et de de voir Sarkozy qui par bien des aspects représente- du moins aux yeux d’un nationaliste- l’une des pire boue (gauche à part) qui aie jamais défiguré le visage de la patrie ? Si je laissais écumer ma rage,vous m’entendriez clamer après des corps francs qui nous nettoient de tous ces traîtres qui sur le squelette d’une patrie se construisent une situation. Mais la politique n’est elle pas l’art du réel ? Je refoule cet absolutiste qui est en moi et qui est la plus pure partie de mon sang, parce que la politique maurrassienne est morte de refuser les alliances, parce que, surtout, je ne crois pas à la politique du pire. Pas avec les français d’aujourd’hui. Sarkozy vaincu ils goberaient sans peine les pires naufrageurs de la France. Dois-je au nom d’un absolu accepter le risque de la débâcle complète ? Cette débâcle nous donnerait-elle ne serait-ce qu’une seule chance de lever un drapeau épurée?Si je le croyais, j’en arriverais à souhaiter Besancenot. Quand on en arrive à ce que vous dites, ne reste plus qu’à voter pour le pire en espérant que le sursaut se fasse. Je ne crois plus au sursaut, du moins pas avant que le sang coule -s’il coule… En attendant, le vrai courage n’est-il pas d’accepter ce que nous propose le réel…
D’accord Restif, oublions que dans une vingtaine d’années la majorité de la jeunesses de ce pays sera musulmanne et que le « moindre mal » conduira à se convertir à l’islam…
Expliquez moi pourquoi le « moindre mal » serait qu’un élu ump ayant élu sur une campagne « musclée » soit obligé de débaucher Fadela Amara du PS ou de supprimer la double peine. Je sais je sais c’est de la politique, mais quand XP vante la suppression de la taxe pro, c’est aussi de la politique.
Et que proposez vous Lettow? Que doit- on faire? Sarkozy est ce qu’il est, au moins mène-t-il une politique économique qui a son utilité (même si Roman est libéralement déçu, lui qui est tellement plus randien que moi, oh combien! je goûte peu cette péronnelle qui prend l’égoïsme pour une vertu économique et qui est incapable de seulement entrevoir les grands paradigmes qui s’édifient. Ainsi Hegel nous a tous pesé d’avance et à depuis lurette décrit le mouvement du monde vers l’ETAT.Ce qui se réalise pas à pas. J’ajoute en passant que tous nos inquiétudes quant à l’épiderme blanc me paraissent dépassées devant ce phénomène -prévu par Hegel- qu’on appelle mondialisation et dont nous n’apercevons que le prodrome. Je pourrai rajouter, je DOIS rajouter Hiedegger qui nous a alerté sur ce qu’allait nous coûter le lent retrait de l’Etre dans un monde qui se technologise jusqu’à l’(absence)d’âme. Entendre ici que « technologie » vise moins le dernier portable avec cure dents incorporé et capote numérique que la séparation de l’Homme d’avec sa surce spirituelle. Hegel nous dirait que l’ETAT mondial réalisant toute la spiritualité, l’absorbant toute, à nous donc de travailler pour lui, de s’incarner en lui, Esprit toute,en avant ! Hegel ou Heidegger, il faudra choisir, les deux ont pour eux bien des points . Voilà des questions qui me hantent un peu plus que Sarkozy).
Revenons à nos moutons (français) :
vous vous donnez à plaisir le bonheur d’être mécontent et pessimiste. Très bien. Quel intérêt ? Ca soulage un moment -comme ma précédente tirade très « commune blanche » un tantinet(hum) outrancière –je me vois mal exécuter Sarkozy au 6 :38, j’avoue…- mais « la apolitique, art du réel » qu’est ce que vous en faites? Vous avez l’intention de faire quoi pour éveiller les français? Ou mieux, pour nous les changer ? Et en quoi le fait de défendre ce que Sarkozy fait et que personne d’autre n’a seulement commencé jusqu’à maintenant condamne-t-il la France puisque RIEN d’autre ne semble possible? si vous voyez une solution viable, autre chose que des grognements de mécontentement que je comprends mais qui me paraissent à leurs tours infantiles comme mon flingot à traîtres, prière de nous le faire savoir.
Créez une nouvelle cagoule Lettow ! ou un parti qui transforme l’âme française… De toute manière, depuis le ratage Boulanger,puis la lamentable foirade du 6 février 34 (6 février dû surtout –comme le Front popu qui suivra et que Reynaud avait prévu, voir sa lettre, d’août 34 au journal le Temps – , dû surtout disais-je au refus de la France de dévaluer comme le firent l’Amérique et l’angleterre et les 33 pays qui les suivirent, pour leur plus grand bien économique alors que nous nous enfonçâmes dans la crise qui devait mener Blum au pouvoir) et pl us tard l’ignominie Pétain la « vraie droite » s’est toujours montrée pauvre en hommes(Un Chiappe! Un Bucard, un Doriot et toute l’inaction française-lire Rebatet) pauvre en hommes et incapable de s’emparer du pouvoir sauf à lui offrir sur un plateau –ah Vichy ! sa croisade pour le pucelage avec ses couronnes pour rosières qui eurent l’insigne honneur de se claquemurer la fente, sa fête des mères, ses curetons, son Maurras clamant « La France seule » -en pleine guerre mondiale ! (il réalisait ainsi les souhaits les plus chers du Führer pour qui il fallait « isoler totalement la France, la couper des autres pays »(in Mein Kampf), lire à ce sujet notamment Paul Reynaud « La France à sauvé l’Europe » voir aussi le Georges Bonnet «La fin d’une Europe » quoi que Bonnet soit un être douteux. Mais l’histoire est un puzzle et on pas le droit de rejeter les souvenirs « de Munich à la guerre » d’un Ambassadeur de France et ancien ministre des affaires étrangères. Quant à Reynaud, sont livre –énorme, 2 tomes,1200 pages- est capital pour comprendre les raisons de notre incroyable défaite de 40 et ses responsables, cette atrocement honteuse torchée, qui 70 &ans après me fait encore si mal à l’âme, (je crois que notre vrai déclin date de là) ne fut pas un cataclysme naturel. C’est d’ailleurss un livre dont de Gaulle disait « dans l’ensemble, il est exact » (voir Journal 40-50 de Galtier-Boissière). Ce qui de la part de De Gaulle est un suprême de compliment.
Mais je m’égare, et nous voilà bien loin de Sarkozy. J’avoue que le petit jeu qui consiste à dénigrer sans rien proposer me lasse vite. D’autre part, je ne crois pas à une majorité de muzz en France dans vingt ans. Tout ceux qui ont désespéré de la France se sont toujours trompés. Depuis la guerre de cent ans –où la France était privée de toutes les terres au nord de la Loire quand même !, puis la Ligue et sa guerre civile, l’occupation de Paris par Wellington et les russes, enfin 70, juin 40 (et j’en ai oublié) la France a connu bien des désastres dont elle s’est relevée. Elle n’est plus la maîtresse de l’Europe, nous n’arrivons pas à en faire notre deuil, et cette nostalgie nous tue à petit feu. Il est bon d’admirer –et de connaître- un immense passé, mais attention à ne pas devenir comme ces anciens richards tombés dans la mouise et qui ne sont plus capable que de se lamenter sur leur fortune passé sans nul effort vers l’avenir .
Le problème démographique existe,certe. Mais vous n’avez jamais remarqué combien l’esprit agit sur le corps ? Je connais un psychiatre algérien que vous prendriez pour un natif de provence. Dans deux, trois générations (il y en déjà), tout les descendants d’immigrés qui auront choisi la France, l’esprit français –comme ce Mohamed récemment tués par des barbares de sa « race » qui l’accusaient de vouloir « faire son français » parce qu’il voulait établir un constat- tous ces gens auront l’air d’être nés à Nice –si longtemps italienne – ; ce qui importe ce n’est pas leur race, c’est leur entrée volontaire dans la communauté française, dans la spiritualité française. Je n’ignore pas les dangers, mais le désespoir, « y a plus rien àfaire c’est foutu » me parait une démission et surtout une erreur. De plus , si on va par là, ce n’est pas la France qui est menacé,c’est le monde. Menacé de devenir une seule et vaste couveuse à citoyens gris. Déjà la grande musique, la peinture, la culture, la littérature s’éloignent. Depuis 60 ans, qui a surgit qu’on puisse égaler à Proust, à T. Mann, à Flaubert ? pour ne pas parler de Shakespeare et Balzac. Quel Debussy, Stravinsky, quel Rodin, quel Jean Goujon ou Maillol ? Quel Van Gogh, quel Monet, Klee, Seurat etc ? quel nom absolument indiscutable, un génie, un vrai ? Serait-ce que la démocratie est funeste au très grand art, ne concède que le talent, pas le génie ? Ou si ce n’est la démocratie elle-même, alors la vie moderne qui rend de plus en plus impossible le recueillement, la méditation, une vie qui secrète l’angoisse de manière permanente ? qui emiette notre temps en portable, ordinateur, voyages idiots, tv, nous attache à des nouvelles sans le moindre intérêt réel. J’ai grand peur que le progrès technologique et le salariat avec ses angoisses,ses mornes ambitions, ne soient un péril mortel pour ce spirituel qui s’exprime par l’Art.
Après cela redescendre à Sarkozy…enfin…
Faites un autre peuple si vous voulez, si vous pouvez Lettown, rendez possible un autre président. Celui-ci à la tête de l’époque, il essaye du moins, sans doute par une certaine fierté de vouloir réussir, de faire son travail le moins mal possible. Qu’il n’y réussisse pas est une tout autre affaire. Mais mérite-il de porter tout le poids de nos espoirs déçus ? Et au minimum, noblesse oblige, qu’on le contre avec des projets, des arguments qui tiennent la route (quand je vois le FN qui veut nous faire sortir unilatéralement de l’euro entre autres délires…Et sans doute refuser aussi la cour européenne des droits de l’homme ? Comme si la France pouvait se retirer dans un splendide isolement. Et ces gens là représentent l’espoir des « patriotes » ?quelle farce !)
Non, j’ai trop lu de désespéré pour n’être pas devenus extrêmement méfiant. Le devenir ne s’interrompt pas. Le quinzième fut une époque terne, sans doute crevons nous de confort, autant de chaine pour l’esprit. Malgré tout, reste une liberté de parole qui n’est as désagréable. Les femmes sont belles, être père une merveille, il y a des ciels splendides, et les Français des guerres de religion, des conscriptions révolutionnaires et napoléoniennes, des invasions boches ou de la grande peste avaient plus de soucis que nous.
Déni, mystique et méthode Coué.
Le plus intéressant c’est le mythe de la Solution. Il devrait avoir une Solution, nécessairement, comme si c’était naturel qu’il y en ait toujours une. Comme si la France devait toujours exister, comme si elle n’était pas une construction humaine, qui comme toute construction humaine doit un jour ou l’autre tomber en ruines. Et bien nous sommes arriver à ce jour, et la seule chose que nous puissions faire c’est regarder sa destruction. Il n’y a strictement rien d’autre à faire.
Ce n’est pas du pessimisme, du défaitisme, c’est simplement la constatation que ce peuple n’a plus les structures mentales pour un redressement. La disparition est douce, pas de guerre civile, pas de grands massacres, une liquéfaction.
@Restif: Je connais un psychiatre algérien que vous prendriez pour un natif de provence. Dans deux, trois générations (il y en déjà), tout les descendants d’immigrés qui auront choisi la France, l’esprit français –comme ce Mohamed récemment tués par des barbares de sa « race » qui l’accusaient de vouloir « faire son français » parce qu’il voulait établir un constat- tous ces gens auront l’air d’être nés à Nice –si longtemps italienne – ; ce qui importe ce n’est pas leur race, c’est leur entrée volontaire dans la communauté française, dans la spiritualité française.
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Je veux pas faire mon racialiste têtu mais il y a des moments où il faut arrêter de déconner.
Il peut y avoir des individualités maghrébines voire africaines qUi se fondent dans l’esprit et le corps européen (enfants issus de mariages mixte et élevés à la française) mais pas des communautés enitères. A moins que l’on soit assez taré pour croire que 10 millions de gris puissent un jour se réclamer de l’héritage gréco-latin et chrétien, ce que je ne crois guère.
Soyons sérieux un instant, ces maghrébins et ces africains formeront une culture à part entière sur la portion de territoire qu’ils occupent, c’est que disait Vae Victis et c’est très pertinent de le rappeler à tous les ahuris nationalistes qui pensent que les identités sont figés géographiquement et historiquement.
De même que les Huguenots français et hollandais sont devenus les Afrikaners, les arabo-congoïdes francophones, qui ne sont déjà plus des blédards, deviendront bientôt quelque chose d’autre…
Ils deviendront quelques chose d’autre…mais ne seront jamais considérés comme des bretons, des provençaux, des basques ou des alsaciens. Ce n’est d’ailleurs pas ce qu’ils revendiquent les bougres, et ils ne sont pas prêts de le faire !
Tout ce que demandent les arabes et les noirs de France, un peu hypocritement d’ailleurs, c’est d’être considéré comme des français à part entière.
Un français du reste, ça ne veut plus rien dire, il ne s’agit que d’une identité adminstrative avec un peu de ce folklore parigot dans lequel tout le monde se reconnaît plus ou moins.
Moi qui suis provençal de souche, je ne me reconnais pas comme français et encore moins de cette françitude en droits égaux dont se réclament la Diversité revendicatoire.
Si ma patrie pouvait faire sécession pour être rattachée à l’Italie, ça m’arrangerait pour tous vous dire.
C’est votre vision Vae, vous n’êtes pas Saint Jean bouche d’or et on peut douter que vous déteniez la vérité absolue. La France (qui reste l’un des endroits de ce monde les plus sympathiques où vivre) n’est pas encore Alexandrie ou la « capital » de Sumer ou Babylone en leurs temps heureux. De plus, je ne vois pas bien qui remplace la France, qui tient la suite.Économiquement on peut citer des noms,mais pour ce qui est de l’Art, rien. Or pas de civilisation sans art.Si vous voulez allez par là, ce n’est pas la France qui se délite, s’écroule comme un fromage trop fait, c’est cette chose qu’on a nommé la civilisation occidentale. D’ailleurs, si vous m’aviez lu autrement qu’avec des bésicles à préjugées,programmées- vous auriez compris ce que j’écrivais :que le tour de la France était passée, que ce qui comptait était le bonheur individuel qui nous reste -on nous a laissé assez d’art, de littérature, pour vivre l’absolu le reste de notre vie, je me vois très bien regarder mourir l’Europe en écoutant Bach, en regardant un Vermeer après avoir relu Saint Simon, notre plus belle langue sans contredit.Mais je mourais avant l’europe ou la France. J’écrivais aussi que le problème n’était pas Français mais mondial. Mais de facto, Hegel et son Etat mondial, ,Heidegger et sa fuite de l’Etre, l’apparence d un monde qui s’avilit compte beaucoup moins à vos yeux que les quelques certitudes que vous polissez avec soin et qui vous tiennent lieu de vérité et de critère de jugement. Chacun sa manie, si vous aimez couver la sagesse inféconde du convaincu, je ne saurai sans méchanceté vous refuser ces petits plaisir. Des convaincus, j’en ai lu des paquets, et vous ne dites rien que Bloy n’ai hurlé 1000 fois. 20 ans après c’était Proust, , Valéry, Léautaud, Daumal,Artaud, Bataillen Les deux étendards etc. Aujourd’hui il y a Pierre Michon et Combet, rien que pour ça ça vaut le coup qu’il y ait une France. Il y a tant de délices à savourer, si peu de certitudes…combien ont cru en 40 que tout était foutu…Nous avons pourtant fini à la table des vainqueurs, et avec l’un des 5 droits de veto à l’Onu, puis la bombe. Je ne dis pas que ce sera le cas, je dis juste que les prophètes, sortis de la bible, sont toujours un peu ridicule.
Ps pour être clair,car j’ai clapoté du phonème sur cette phrase trop imprécise, lire : »Des convaincus, j’en ai lu des paquets, et vous ne dites rien que Bloy n’ai hurlé 1000 fois « la France est au tombeau!C’est la fin etc ». 20 ans aprèss C’ETAIT LA PRODIGIEUSE FLORAISON Proust etc… »
A^part ça Vae, le constat laconique « tout est foutu » tourne sérieusement au lieu commun. Vous regrettez quoi au juste? De ne pas vous être fait amputer à Marengo, mutilé à Verdun, crever de dysenterie en libérant le tombeau de Jésus?? on dirait vraiment qu’il y a des gens pour qui le bonheur, jouir de sa vie est,somme toute, une affreuse décadence.
La conquête allemande est tellement peu comparable. Les Allemands ne nous auraient pas plus exterminés que germanisés, simplement soumis politiquement. Un de ses innombrables retournements de situation étant toujours possibles, comme en a tant connus la Pologne par exemple. Mais aujourd’hui nous vivons quelque chose de totalement différent, c’est la vie qui s’en est allé.
Quant au bonheur individuel je tends à démontrer qu’il est devenu bien compliqué à atteindre, du fait même de l’évolution des mœurs.
Et j’aime les lieux communs en cela qu’ils sont généralement vrais.
@Restif
Je trouve le texte de Vae excellent, et j’ai un peu du mal à comprendre ta critique.
Peu importe qu’il ait raison ou pas, et peu importe même qu’il soit convaincu où non que ça ce passera forcèment comme ça….
La qualité d’un texte prospectif, c’est d’être intellectuellement stimulant et de faire apparaître certains aspects de la réalité. Après, que l’auteur décide de dire c’est foutu » pour mettre en relief ce qu’il décrit, et bien mon dieu, si ça rend le texte meilleur c’est tout ce qu’on demande.
On ne juge pas Léon Bloy en vérifiant si oui où non ses prévisions se sont réalisés stricto-sensu. On juge aux nombres de vérités qu’il y avait dans ses prédictions, qu’elles se soient avérées vraies ou fausses.
Que l’avenir doit un jour donner tort ou raison à Vae Victis, on s’en tape complètement. Il se trouve juste que son pessimisme radical est truffé de vérité.
C’est un peu comme s’il faisait un texte sur un type qui roule très vite et bourré, et qu’il disait « il finira contre un platane, coupé en deux, et sa veuve pleurera devant les secours sous le regard des passants »….
Et bien ce sera la meilleure façon de décrire une réalité, à savoir que cette fin lui pend au nez, qu’il vit, ici et maintenant avec cet épée de Damoclès sur la tête, que tout le monde vit ici et maintenant dans l’angoisse qu’il finisse comme ça.
Après, l’aloolique peut avoir le cul bordé de nouille et ne jamais avoir d’accident, ou il peut mourrir d’une leucemie avant l’accident, ou s’arrêter de boire, mais on s’en fout complètement, ce n’est pas le sujet.
XP, à trop vouloir prendre systématiquement le contre-pied de la pensée commune on finit par défendre Sarkozy, en attendant de trouver de la classe à Tapie, peut-être.
Jamais je n’ai cherché à prendre le contre-pied de la pensée commune. Pas une seule fois.
Il se trouve en revanche que ma pensée constitue très souvent le contre-pied de la pensée commune, ce qui est tout à fait différent.
Mais pourquoi persistez vous à commenter les billets d’abord et à les lire ensuite? Pour vous donner un genre?
« Il se trouve en revanche que ma pensée constitue très souvent le contre-pied de la pensée commune, ce qui est tout à fait différent » c’est sans doute le signe d’un esprit exceptionnel, excusez-moi.
« Mais pourquoi persistez vous à commenter les billets d’abord et à les lire ensuite? Pour vous donner un genre? » Je me demande ce qui vous fait penser ça, et de toute façon ce serait un « genre stupide » que je ne cherche pas à me donner, je vous assure.
Quant aux insultes envers Sarkozy, permettez-moi de citer Kant (sûrement aussi inutile que la princesse de Clèves à la plèbe) : « Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si on t’écrase avec le pied. »
Très bien.
Mais vous devriez tout de même essayer de le lire, ce billet. Au besoin, faites vous aider!
XP -Oh peuchère, soit un poil juste amigo ! dis, si on te commençait un com par « Déni, mystique et méthode Coué » ne me raconte pas que le délicieux petit démon de la polémique ne s’éveillerait pas chez toi.
D’autant que mettre uniquement en avant cette entité incertaine nommée »La France » me semble singulièrement réducteur. si décadence il y a, à mes yeux (bis repetita displicent mais quand il faut..) c’est celle de ce qu’on a nommé la civilisation occidentale.
Ère des masses et de leurs hideux « plaisirs », fin des aristocratie, sortie de l’Etre, réalisation de l’homme moyen mondial qui est au bout de la route prise…C’est la ville qui flambe et on s’intéresse à une masure (historiquement classée)…Que voulez-vous ça me semble simpliste.
Je pourrai aussi m’amuser à prendre le contre pied pour dire que, scientifiquement, c’est l’inverse de l’art :très grande période. que ma femme puisse s’entretenir via skype en direct avec sa mère à Novossibirsk est incroyable, prodigieux, digne des miroirs parlants des contes de fées.Et je ne parle pas des avancées fabuleuses de la physique, de ce que nous prépare les nanotechnologies. Il y a quand même un certain parti pris à vouloir absolument que nous vivions une espèce d’apocalypse molle alors que les Français sont plus heureux qu’à des tas de moments de leurs histoires. Et je répète que des « c’est foutu » j’en ai lu des tas.Déjà d’Aubigné (-lire son « Roman de Mr de Foeneste) avec ses « tragiques ». Je renvoie surtout à « La parole pamphlétaire » de Marc Angenot qui nous remémore heureusement tout les enterrements de la Ffrance écrits depuis plus de cent ans. Mais encore une fois ma critique -un bien grand mot- n’est pas là. Il me semble que Vae vois petit bras, que la France n’est qu’un modeste bourg dans le changement de paradigme qui s’opère et qui touche tout autant l’Inde, la Brésil que les USa (ou le Wasp se fait et se fera de plus en plus rare)et qu’enfin cette contemplation fascinée de la fange affligeant le nombril français me parait un tantinet rétrécie de la prunelle.
Pour le bonheur, pardon, c’est là affaire personnelle. Personnellement, je suis très heureux, mon fils m’est un bonheur solaire,ma femme un ravissement, je ne vois pas comment quelqu’un pourrait oser se dire juge de mon bonheur. Je ne crois pas dépasser là le niveau d’un modeste truisme.
Enfin pour en terminer pleinement, je céderais à mon tic citationnel (quand les gens disent les choses mieux que vous…) :Pascal: « Les choses sont vraies ou fausses selon la face par laquelle on les regarde ». Nietzsche :
« Nous ne saurions ignorer que le monde enferme une infinité d’interprétation » (Gai savoir§374)
@B Arctor -Je ne méprise nullement vos coms mais il me semble que ces deux dernières citations y répondent,en gros.Et puis vous me pardonnerez ma paresse, déjà Vae c’est quelque chose, puis XP ! Et vous en plus non, je renvoie à Nietzsche ^^
Ps pour Nietzsche, pardon :
« « Nous ne saurions ignorer LA POSSIBILITE que le monde enferme une infinité d’interprétation »
Restif > « Pour le bonheur, pardon, c’est là affaire personnelle. »
Cela n’est qu’imparfaitement vrai, car cela supposerait qu’on puisse s’isoler de la société. Certains y arrivent. Ils dressent des douves profondes, y établissent des barbacanes, des murs, des tours et des pont-levis. Nous parlons de quelques-uns. Les autres sont dépendants de modèles sociaux, de modes de vie, qui dépassent de loin l’affaire personnelle.
Vous nous parlez de votre bonheur. De votre femme, de votre fils, peut-être une maison. Vous pensez sans doute avoir construit quelque chose, comme des millions d’autres. Mais elle peut aussi bien vous dire demain matin qu’elle ne vous aime plus, et qu’il vous serait avisé de disparaître de sa vie comme de celle de SON fils. En fait vous n’y pourriez rien.
Si cela arrivait à l’occasion, on pourrait se dire que le garçon en question est un tocard, mais c’est devenu aussi naturel que l’air que nous respirons. Simple constat.
Le climat politique délétère influe directement sur les conditions du bonheur individuel, et le rend d’autant plus difficile à atteindre, et plus encore à faire perdurer. L’idée d’abandonner la sphère politique pour se réfugier douillettement dans l’intime n’est pas viable d’un point de vue statistique.
Sincèrement, je ne crois pas qu’il soit encore au pouvoir de ma femme de me dire qu’elle ne m’aime plus. Cela peut paraître vaniteux mais non, c’est juste une vérité .Nous formons un couple comme celui de ma mère et mon père -plus de 50 ans de vie commune- et outre qu’il n’y aurait pas une de nos connaissance pour croire à votre prophétie je croissurtout que vous ignorez très profondément ce qu’est l’amour conjugal,tout ce qui le tisse et l’entretient. Après 8ans de mariage et un enfant (en attendant le deuxième) archi voulu, on sait ce qu’il en est.Illusion pensez vous. Libre à vous de le penser puisque c’est si nécessaire à votre weltanschauung, mais j’en appelle ici à tous ceux qui ont fondé un foyer, un vrai,avec une vraie femme, un vrai homme, de ceux qui tiennent « pour le meilleur et pour le pire ». Pour le reste, vous êtes comme les marxistes qui ramènent tout au politique. Mais il est rare que la politique devienne assez envahissante -guerres, civiles et autres- pour foutre en l’air notre bonheur. Pourquoi voulez vous que,stupidement, je me gâche l’instant, qui est délicieux, pour d’obscures nostradameries qui risquent bien, comme tant d’autresn de n’être que des erreurs de perceptive.A regarder trop petit et avec un nuage noir devant les yeux…
En tous cas, -pour l’instant seulement si vous le voulez(par respect pour votre hypothèse)- je suis heureux, et je trouverai masochiste d’aller ruiner cela par peur d’un enfer terrestre. Vous êtes un chrétien variété sombre,Vae!
Mais libre à vous de penser ce qui est absolument invérifiable.ce sont là jeux de sophistes et j’ai rendez-vous chez le dentiste, seule chose qui menace réellement mon bonheur.
Ps Évidemment, une catastrophe gâche moult bonheur. Rien que la conscription…En ce sens la politique nous menace. heureusement, les catastrophes sont rares.Et si on va par là le déraillement d’un train apportant la mort et la mutilation menace tout autant notre bonheur. Vous savez,comme la vie, le bonheur vit constamment menacé…heureusement peut-être.
Restif, je vous suis très partiellement et je sais que cela risque de vous choquer mais il faut bien avouer ce qui est sans fard. Oui, VV a raison de souligner que les conditions du bonheur individuel ont changé, je vais plus loin, je pense que nous ne savons plus, littéralement, travailler à notre bonheur et nous ne savons plus, sauf de très rares exceptions, aimer.Alors nous faisons, pour les plus décidés d’entre nous, au mieux, mais c’est au prix de mille difficultés et dangers.
Je suis personnellement d’un très profond, très noir pessimisme quant à cet Occident et cette France en déclin.Mais dans le même temps (et ça n’est même pas mon côté catholique qui m’inspire, peut-être plus prosaïquement du bon sens), je pense comme Bernanos qu’après la nuit jaillit toujours une aurore. Je relisais hier le premier tome d’Azimov, Fondation, et il est intéressant de voir que tous ces empires et civilisations passent par diverses crises qui chaque fois paraissent totalement insolubles.Et puis, finalement, vaille que vaille, un équilibre fragile est trouvé.Jusqu’à la crise suivante.
Vous auriez pu ajouter « au prix de mille compromis ».
Oui tout à fait et ça c’est aussi un truc qu’on n’apprend plus, jeune ou moins jeune : l’intérêt extraordinaire, la valeur magnifique du compromis.
XP => Je l’ai lu et même relu. Quant à la compréhension j’ai dû me débrouiller tout seul n’ayant pas d’esprit aussi brillant que Montaigne ou le votre près de moi.
C’est bien.
Je vous félicite.
Sinon, de nombreux textes de Montaigne et XP sont disponibles, vous n’avez aucune excuse pour ne pas progresser.
Je doute que mon voisin l’aurait cru, si on lui avait dit que sa femme se casserait après 20 ans de mariage et avoir dragué sur Meetic… Je doute que quiconque l’aurait cru.
Je vous dis simplement, comme XP avec sa métaphore du conducteur ivre, que les statistiques sont contre nous. Le mariage de 50 ans n’est plus la règle, il est l’exception ; ce n’est pas que les gens soient moins habiles au bonheur, c’est simplement que les règles du jeu ont changé, ce qui nous ramène directement au champ politique.
Et vous avez tort avec votre mauvaise psychologisation. J’attends d’être contredit, complètement réfuté, mais avec autre chose que de la mystique et de la méthode Coué.
Mais je n’ai pas à vous réfuter Vae,ce que vous avancez est parfaitement improuvable, bon…que dir’e. Le bonheur est menacé, lemariage ect ? La belle affaire ! comme si tout ne finissait pas par la mort. §je ne vois pas l’intérêt de passer mon existence comme u trappiste échangeant avec l’autre des « frères, il faut mourir »comme vous le faites ». Les staitistiques comptent pour les moyens, et je me rappelle de certains textes d’XP sur la valeur des statistiques. Ce que vous me dites c’est « attention, votre bonheur est en danger ». Ben oui, je peux aussi mourir demain. quelle « contradiction » voulez vous apporter à ce type de truismes sans intérêt?
Les français de la guerre de cent ans étaient-ils plus heureux que nous? Les conscrits de force des armées napoélonienne ou les poilus de Verdun et Craon aussi? A les lire, pas vraiment. Il n’y a aucune mystique ou méthode coué à goûter son bonheur, les rire, les bondissements du cœur devant l’enfant.C’est palpable, présent. Je m’étonne même toujours de ressentir quelque chose d’aussi fort. On divorce? Bon.Est-ce pire que ces mirages arrangées d’antan qui firent tant de malheureux. vous vous complaisez dans une déréliction largement imaginaire et qsui n’est du tout celle des français. Vous vous plaignez de quoi au fond? Pour avoir lu les journaux populaires sous Napoléon III ou les 35 volues de Bauchaumont sous louis XV, jepeux vous assurer que la stupidité d’aujourd’hui n’est simplement qu’un peu plus bruyante parce que médiatique.
On peut toujours écouter la plus belle musique du monde, méditer dans l’absolu. Les siècles ne sont que poussières, rien qu’un instant dans le flot ininterrompu du temps. cela je le sens dans ma chair, et j’ail’indécence (car aux yeux de certains cela semble indécence),de vivre heureux. J’ai perdu mon père un homme supérieur il y a à peine !è mois, il y a à peine 4 mis j’ai manqué de très peu de perdre mesjambes et ma libido dans un accident e voiture qui a envoyé notre audi à la casse, même alors je trouvais à la
On peut jouer à deux à ce jeu-là, puisqu’il faut comparer des choses complètement incomparables. Un GI cul-de-jatte en Irak est-il plus heureux qu’un paysan de 1910 ? Hein !