Des balles tirées contre l’Humanité
C’est l’un des titres, aujourd’hui, de la presse turque. On ne saurait être plus clair.
Les israéliens sont sortis de l’humanité…
Même les allemands avaient eu le bon goût de les y laisser.
En 1999, au nom de l’humanité, on avait joyeusement bombardé les civils serbes qui en étaient, eux aussi, sorti. Cette fois-ci, ce sera plus dur pour rééditer cette performance. Parce qu’Israël n’est pas un pays arabe. Parce qu’Israël n’est pas un fonctionnaire de police français. Comprenez qu’ils savent et qu’ils peuvent se défendre. Ils ont même une solide d’expérience en cette matière depuis quelques décennies maintenant.
Le Hamas, les palestiniens, voire les arabes, jouent leur partition. Une partition faite de hululements, de cris et de pleurs. Cela fait mille fois qu’ils la jouent. Mais personne ne peut leur en tenir rigueur. Même s’ils commettent sans cesse et sans cesse la même erreur. Celle de trop croire en l’opinion publique internationale. La seconde intifada -et son merveilleux résultat qu’on peut observer aujourd’hui- aurait du leur montrer l’inanité de ce pari un peu fou de croire que cette opinion publique internationale serait un élément aujourd’hui déterminant dans le rapport de force, capable de compenser leur faiblesse militaire. Mais non. Ils y reviennent sans cesse.
Ils ont leurs raisons.
Qui tiennent en grande partie dans leur faiblesse.
Cela ne les rend pas sympathiques. Cela n’empêche en rien le fait qu’il convient de les écraser. Mais voilà. On ne peut raisonnablement leur reprocher de mentir, tricher voire de se moquer du monde tant que celui-ci semble prêt à tout gober.
Par contre je n’ai aucune indulgence pour les occidentaux qui se sont associés à cette opération. Aucune. Manipulés, envoyés sciemment assister à un abattoir organisé et préparé pour leurs chastes yeux et leurs consciences indignés, ils sont de la race de ces bloqueurs de fac qui chouinent quand ils se font charger par les CRS. De ces humanitaires qui ne comprennent pas quand on leur reproche de prendre des enfants soudanais pour les ramener en Europe. De ces ahuris qui, à parce que l’Europe est sortie de l’histoire, ne pigent plus rien aux nations qui les entourent et qui, elles, n’en ont pas fini.
Ces mêmes qui fustigent notre arrogance occidentale n’appréhendent le monde qu’en des termes d’occidentaux.
Une bonne vieille flagellation à l’occidentale là encore.
Ce qui ne les empêchent de s’étouffer à l’idée qu’on inscrive les racines chrétiennes de l’Europe dans une constitution européenne.
Allez comprendre.
Ces touristes-cautions-observateurs embarqués dans des bateaux faisant tout sauf de l’humanitaire sont ainsi ce qu’il y a de plus arrogant, de plus suffisant et de plus détestable au monde. Il suffit de voir ce qu’ils sont capables de produire comme sous-littérature après leur voyage. Pensez à Régis Debray récemment.
Ils méritent cent fois la mort.
Cette incapacité de penser le monde et de s’y projeter autrement que comme un humanitaire, ce qui est lié également, n’en doutons pas, à la faiblesse des pays européens, devient hautement mortifère. C’est une pensée de mort et de morts.
Le moindre touriste à la con dans un pays du Sud y débarque avec des stylos pour offrir aux enfants, des idées de commerce équitable ou la volonté d’aider et de comprendre. L’armée française n’intervient quasiment plus que comme une armée humanitaire et n’envisage pas un reportage sur elle sans qu’on la voit en train de construire des putains de puits pour les locaux.
Le règne de l’hypocrisie et la condescendance.
Au nom de l’humanitaire on aurait le droit de briser des blocus sans encourir quoique ce soit de la part de ceux qui les établissent. Au nom de l’humanitaire on peut bombarder avec vigueur et sans férir ces peuples qui, en ne respectant pas les hauts standards moraux humanistes, sortent de l’humanité. Au nom de l’humanitaire on aurait le droit d’intervenir dans des conflits qui ne nous concernent pas. Charbonnier n’est en effet plus maitre chez lui, c’est nous qui le sommes et nous sommes le Grand Bien.
Alors attention à la moindre incartade !
Tous ces gens qui veulent le bien des autres, et particulièrement le bien de l’humanité en général, sont les pires des ayatollahs, les pires des salauds dès qu’ils croient repérer quelqu’un qui ose sortir de leur schéma.
Parce qu’à la laideur de leurs actions, ils rajoutent une bonne conscience infâme qui les rend d’autant plus dangereux.
« Manipulés, envoyés sciemment assister à un abattoir organisé et préparé pour leurs chastes yeux et leurs consciences indignés, ils sont de la race de ces bloqueurs de fac qui chouinent quand ils se font charger par les CRS »
Bing!
Pardonnez-moi de ne pas être très personnel mais j’ai trouvé un post sur le blog de Rioufol qui résume bien les vrais questions sur les « Palestiniens »
1 juin 2010 10h58
Ofek a dit :
PALESTINE ???
1) Quand a-t-elle été fondée, et par qui ?
2) Quelles étaient ses frontières ?
3) Quelle était sa capitale ?
4) Quelles étaient ses principales villes ?
5) Qu’est-ce qui constituait la base de son économie ?
6) Quelle était la forme de son gouvernement ?
7) Pouvez-vous nommer un chef palestinien avant Arafat ?
8) La Palestine a-t-elle déjà été reconnue par un pays dont l’existence, à l’époque ou aujourd’hui, ne laisserait aucune place à l’interprétation ?
9) Quelle était la langue de la Palestine ?
10) Quelle était la religion dominante en Palestine ?
11) Quel était le nom de sa monnaie ? Choisissez une date dans l’Histoire, et citez le taux de change à cette date de la monnaie palestinienne contre le dollar US, le mark allemand, la livre britannique, le yen japonais ou le yuan chinois.
12) Quels objets archéologiques les Palestiniens ont-ils laissés ?
13) Connaissez-vous une librairie où l’on pourrait trouver une œuvre littéraire palestinienne produite avant 1967 ?
14) Enfin, puisqu’un tel pays n’existe plus, quelle a été la cause de sa disparition, et quand a-t-il disparu ?
Si vous vous lamentez sur le « lent naufrage » de cette nation autrefois « fière », pourriez-vous dire quand, exactement, cette « nation » a été fière, et de quoi elle était fière ?
Et maintenant, la moins sarcastique de toutes les questions : si cette population que vous appelez par erreur « palestinienne » n’est pas seulement constituée d’Arabes génériques mais en grande partie d’Arabes provenant ou plutôt expulsés du monde arabe alentour, « sous le mandat anglais plus de 200 000 sont venues dArabie précisément, pour sinstaller avec promesses dun monde meilleur », si elle possède vraiment une identité ethnique qui lui donnerait un droit à l’autodétermination, pourquoi n’a-t-elle jamais essayé d’accéder à l’indépendance avant qu’Israël n’inflige aux Arabes une défaite cuisante lors de la guerre des Six-jours ?
J’espère que vous éviterez la tentation d’invoquer un lien entre les « Palestiniens » actuels et les Philistins de la Bible : substituer l’étymologie à l’Histoire ne saurait être de mise.
La vérité devrait être évidente pour qui veut la connaître. Les Arabes n’ont jamais abandonné le rêve de détruire Israël : ils continuent de le chérir. N’ayant pu détruire Israël par la force militaire, ils tentent aujourd’hui de le faire par procuration. À cette fin, ils ont créé une organisation terroriste qu’ils ont appelée non sans cynisme le « peuple palestinien » et qu’ils ont installée à Gaza, en Judée et en Samarie. Autrement, comment expliquez-vous le refus par la Jordanie et l’Égypte, après la guerre des Six-jours, d’accepter inconditionnellement de reprendre l’une la « Cisjordanie » et l’autre Gaza ?
Le fait est là, la population arabe de Gaza, de Judée et de Samarie est bien moins fondée à revendiquer un statut national, que la tribu d’Indiens américains qui s’est rassemblée avec succès dans le Connecticut pour y créer un casino détaxé : au moins cette tribu était-elle motivée par un but constructif. Les soi-disant « Palestiniens », eux, n’ont qu’une motivation : la destruction d’Israël, et de mon point de vue, cela ne saurait suffire à faire d’eux une nation ni rien d’autre à l’exception de ce qu’ils sont vraiment : une organisation terroriste qui finira par être démantelée.
En vérité, il n’existe qu’un moyen de parvenir à la paix au Proche-Orient. Il faut que les pays arabes reconnaissent et acceptent leur défaite dans leur guerre contre Israël, et, en tant que perdants, qu’ils versent à Israël des réparations pour les dégâts qu’ils lui ont causés depuis plus de 50 ans. La forme de réparation la plus appropriée consisterait à éliminer leur organisation terroriste de la terre d’Israël et d’accepter l’antique souveraineté d’Israël sur Gaza, la Judée et la Samarie.
Ce serait la fin du peuple palestinien.
Vous disiez qu’il vient d’où, déjà ?!
On s’en fout totalement. Le combat des Palestiniens contre Israël est celui du monde musulman dans son ensemble contre « les juifs et les croisés ». C’est tout ce qu’il importe de savoir, et non pas de tracer l’ADN des « Palestiniens » ni de savoir quand où et comment ils fonderaient un « peuple » et quelle légitimité cela aurait.
Par conséquent, vu la masse critique du monde musulman et la caisse de résonnance de ce conflit, tout Occidental qui se range du côté des Palestiniens ne peut qu’être récupéré par l’islam. On peut le regretter, se lacérer la poitrine de rage ou trépigner par terre devant la morale tordue par les faits, les camps et la guerre – mais ça ne changera rien.
« On s’en fout totalement. Le combat des Palestiniens contre Israël est celui du monde musulman dans son ensemble contre « les juifs et les croisés ». C’est tout ce qu’il importe de savoir, et non pas de tracer l’ADN des « Palestiniens » ni de savoir quand où et comment ils fonderaient un « peuple » et quelle légitimité cela aurait »
– Aquinus, VOUS vous en foutez parce que vous connaissez déjà les buts réels de l’islam en Occident.
Mais pour le bulot moyen les questions que lui pose l’intervenant Ofek dont j’ai cité le post ci dessus, sont un tremblement de terre dans leurs petites certitudes.
Demandez donc autour de vous: qui n’est pas persuadé que le « peuple palestinien » existe de tout temps? Et qu’Israël est forcément coupable?
Mais visez un peu la fiole de ces cons, ces regards de mort-vivants, ces gens qui sont déjà musulmans dans leurs coeurs:
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/06/01/selon-des-rescapes-allemands-il-n-y-avait-pas-d-armes-a-bord-du-bateau-turc_1366251_3218.html#ens_id=1228030
Api, demandez autour de vous et sondez les coeurs: qui ne sait pas déjà que l’islam est en Europe pour croître et un jour dominer, et que la Palestine est LE conflit symbolique de cette civilisation conquérante? tout le monde sait et sent cela, même si peu osent l’avouer publiquement.
Donc vous faîtes ce que vous voulez, mais ratiociner sur des questions juridiques c’est déjà faire gagner l’islam. Israel que je sache ne s’embarasse pas des législations interntionales à la noix, toutes plus ou moins violées, lorsqu’il s’agit de défendre ses citoyens. Alors pourquoi prendre les choses par ce bout?
Ce qui convertit les foules occidentales à la cause palestinienne c’est de voir des gens pauvres et parqués, traités durement par des gens riches et à l’aise. Que ces damnés de la terre soient légitimes ou pas sur leurs terres, ils s’en balancent totalement. Quant aux musulmans leur but est simple: ôter la qualité « juive » à l’Etat d’Israël et le conquérir en un siècle par la démographie. Rien d’autre.
@Api
Aquinus a raison. Ces arguments sont rationnels, ils ne pèsent pas lourd. Ce qui est dit par ce commentateur de Rioufol, tout le monde le sait ou ne le sait pas parce qu’il ne veut pas le savoir.
C’est une question métaphysique. Le palestinien , c’est le martyr absolu, la figure rédemptrice.
@Aquinus
Les visages sont en effet très parlants. Celui qui n’a pas d’instinct un sentiment de répulsion en voyant ces trois gueules, on aura beau lmui exxpliquer, il n’entendra rien.
Ils puent l’indignation, la haine enveloppée dans la moraline…Beurk.
« Ils puent l’indignation, la haine enveloppée dans la moraline…Beurk. »
En fait, ils puent le fanatisme; ils ont les yeux vitreux et exaltés des fanatiques religieux, des moines sans sommeil. Sans qu’ils le sachent ils appliquent à la lettre la RDDH, cette hérésie chrétienne. Et comme tous les hérétiques, ils s’empressent d’ouvrir les portes de la cité aux envahisseurs.
Je viens de voir Roland Dumas se suicider à la télévision dans l’émission de Taddeï. Divertissant.
Ah oui, l’enc..!
Pas assez rancunière sur le coup, EL. Moi, je l’aurais pilonné toute l’emission, vieux machin. A coup de pompes à 11 OOO balles, de fransisques, de palos corrrompus comme un socialiste français…
C’est une nerveuse, mais une fausse méchante.
« Même les allemands avaient eu le bon goût de les y laisser. »
Jusqu’à un certain point seulement. Primo Levi (et d’autres avec lui) rapportent que, dans les camps, le verbe utilisé par les Allemands pour « manger », lorsqu’ils parlaient des juifs, était « fressen » (en principe réservé aux animaux) et non « essen » (réservé aux humains).
C’est vrai. On retrouve des sentiments analogues dans certaines correspondances de membres d’Einsatzgruppen.
C’était une petite provocation de ma part.
Un point Godwin dissimulé.
Même si ce que je voulais dire me semble assez évident. Lorsqu’on se revendique, chevillé au corps, sans l’ombre d’un doute, des droits de l’homme incarnés ou encore de l’humanité, cela pousse bien souvent à une déshumanisation de l’adversaire.
Toutes ces belles inventions consécutives à la Shoah et ayant pour objectif le plus-jamais-ça ne répondent pas à cette problématique.
Ils nous disent qu’aucun homme n’est un étranger et, pour cela, tout une part de l’humain leur devient alors étrangère.
Car ce processus de déshumanisation de l’adversaire ne date pas d’hier ou d’avant-hier. Il est en réalité normal. A la limite, pour taper sur la gueule de quelqu’un sans relâche et avec toute sa force, il faut déjà avoir entamé ce processus. Sinon, sans doute, votre bras s’arrête. Sinon, peut-être, la rage que vous mettez dans le combat n’est-elle pas suffisante. Sinon, vous risquez, vous, de mourir.
Mais ce phénomène assez naturel est tout autant autorisé, autant validé, par l’humanisme des droits de l’homme que par cette tarte à la crème pour étudiants de Sciences-Po qu’est Gobineau. Pardon. Il est bien plus encouragé en réalité. La guerre juste et tout ce qui va avec, aujourd’hui, on la retrouve du côté des humanistes, des belles âmes qui arborent les droits de l’homme et la responsabilité de l’humanité entière.