Con comme un Français

Mais qu’ils entendent y fonder un Etat qui ne reconnait pas dans leurs justes droits les autochtones, c’est impensable de cautionner une chose pareille quand on se plaint que la France est elle-même colonisée. C’est un manque de cohérence abrutissant, justifié par la seule islamophobie.

« Ils » ce sont les Juifs bien-sûr. Je ne citerai pas l’auteur de ce commentaire pêché chez Desouche, puisque ça n’a aucun intérêt. Ce n’est comme pas comme s’il contenait une quelconque part d’originalité. C’est justement tout son intérêt, son outrancière banalité.

Des années d’études ont appris au sujet à désapprendre ce que le plus petit enfant sait. Que le monde n’est pas mu par la réciprocité, la justice, et la sainte cohérence de concepts universellement applicables, mais par le rapport de force. Un enfant sait que s’abstenir de balancer du sable dans les yeux de son voisin, de tirer sur les cheveux de la petite fille, ou de voler une pelle et son seau dans le bac à sable, ne lui apportera aucune sécurité, ni pacte de non agression. Ce serait même plutôt l’inverse.

Ce que l’enfant apprend dès son plus jeune âge par la fréquentation de ses semblables, l’école s’efforce de le faire oublier, de substituer des concepts à la réalité concrète. Ainsi il ne s’agit plus de Palos, de Français, d’êtres concrets, mais d’ « autochtones ». Des autochtones qui par la force du concept deviennent identiques, interchangeables. Si nous sommes colonisés, insinue-t-on, c’est de la faute des Juifs. Il doit y avoir un système de vase communicant entre l’Afrique et l’Europe avec un embranchement sous Tel-Aviv. C’est aussi idiot que les comparaisons entre la consommation d’eau aux USA et dans le Sahel pour répandre l’idée que les Américains volent leur eau aux Touaregs, et que consommer moins d’eau en Arizona en laisserait plus à ces derniers.

Rendre « leur » terre aux Palestiniens, j’imagine, entrainerait un retour des Arabes nous colonisant. Il suffit de leur laisser plus de territoires, de se replier gentiment, et puis les nôtres partiront d’eux mêmes. Dans le même ordre d’idée, il faudrait arrêté de brûler les voitures de nos CPF et certainement qu’ils arrêteront d’incendier les nôtres. Il suffit de ne pas le faire. Stop aussi aux « T’as pas une clope », les agressions pour un regard, les courses de quad. Ce manque de courtoisie entraine – malgré eux – de juste représailles. Et puis, vraiment, il faut arrêter de coloniser l’Afrique avec des millions de petits blancs, et ils cesseront de venir chez nous.

Aussi soutenir la Palestine et monter une grande association internationale des colonisés, dès que nous aurons chassés les Juifs, sûr que le Hamas viendra soutenir ses frères autochtones contre les colons Arabes.

31 réflexions sur « Con comme un Français »

  1. XP

    Vous mettez le doigt sur l’incohérence fondamentale du concept de souveraienté nationale: il se veut l’antithèse du mondialisme, de la globobalisation, il prétend leur opposer les particularismes locaux, alors qu’il s’agit de la pensée globale et universaliste par excellence.
    En réalite, dans le shéma souverainiste, les peuples n’existent pas. Il n’y a pas dans l’esprit des souverainistes des palestiniens, des juifs, des français… Mais LE Peuple, le concept peuple duplicatable à l’infini…. « Des autochtones qui par la force du concept deviennent identiques, interchangeables », comme vous dites.

    De même d’ailleurs que pour ces gens, le christianisme et l’Islam n’existent pas, il n’y a que LE concept religien. Il s’agit dans les deux cas d’arrêter de bouger et de penser, de tout fixer par un concept intouchable et définitif, d’atteindre une espèce de stade terminale, la fin de l’histoire…
    Partant, le Juif est toujours pour ces gens la figure métaphysique du mal, celui qui de toute éternité empêche les peuples d’atteindre cette plénitude.
    Le concept même de « peuple élu » les révulsent non pas pour des raisons morales mais parce qu’il fout en l’air le concept Peuple, cette idée qu’il y aurait un peuple duplicatable en 160 exemplaires, et qu’il suffirait de tracer 160 cases sur le globe pour les y installer… le concept de peuple élu n’oblige pas simplement à s’interroger sur la nature du Juif, mais aussi sur la nature intrinsèque de chaque peuple, à renoncer à la très paresseuse croyance selon laquelle ils auraient tous la même nature, les mêmes aspirations et que tout les problèmes seraient au fond solubles dans un traité international.

    C’est ça le vrai ressort de l’antisémitisme: le juif est celui qui fait bobo à la tête.
    Mais pour l’antisémite,le Juif n’incarne pas seulement cette insupportable persitance des peuples à ne pas être identique et ne pas se dissoudre dans le « concept Peuple », et donc cette obligation de s’interroger tout le temps sur leurs natures particulières, en laissant éternellment la question ouverte . Il incarne aussi, par extention, la persistance des individus, leur acharnement à ne pas disparaitre et laisser la place à l’Homme. A l’inverse de l’Homme, les individus obligent à ce qu’on s’interroge perpetuellement sur eux, qu’on redéfinisse sans cesse la nature de chacuns.

    Bref, le juif est pour l’antisémite la figure du mal parce qu’il empeche l’instauration d’un paix perpetuelle… ou plus exactement, il est celui qui par sa seule présence annonce qu’elle n’arrivera pas.
    Le Juif, c’est Cassandre.

    L’adage qui résume les aspirations profondes de l’antisémite? « Je hais le mouvement qui déplace les lignes ».

  2. Skandal

    Qu’ils continuent à sa taper dessus si ils le veulent, personnellement j’en ai plus ou moins rien à foutre. L’existence d’Israël ou de la Palestine me laisse de marbre. Ce qui vraiment me fais chier, c’est que leur guerre à la con a des retombés sur le monde entier. Et puis justifier la possession d’un bout de désert parce que ce serait marqué dans un bouquin….. je trouve ça limite comme argument.

    Pour régler ce problème j’en reste à la vaporisation de la région (j’y inclus la Syrie, la Libye et l’Iran…)

  3. Vae Victis Auteur de l’article

    Les discours sur la légitimité sont nombreux depuis l’antiquité. Les peuples peuvent revendiquer d’êtres autochtones, l’union avec les autochtones lors d’un mariage princier, la conquête, la destinée messianique, la souffrance, ect… Mais ce ne sont que des mots, ce qui fait le droit d’un peuple à vivre sur une terre c’est simplement la force qu’il met à la défendre.

    Israël existe simplement parce que les Juifs ont massacrés à de nombreuses reprises les Arabes de la région. La France nous appartiendra tant que serons capables de défendre nos propriétés. Ni plus ni moins.

    Les colons qui s’installent dans nos contrées ont des enfants qui n’ont connus rien d’autre, ils ignorent leurs pays d’origine. S’ils deviennent plus nombreux encore, ils prendront des territoires plus vastes, au fil des générations ils s’enracineront, ils changeront peut-être les noms des quartiers et des villes, celui du pays. Ils développeront des particularités présentes nul part ailleurs. Ils considèreront la terre qu’ils possèdent comme leur, et eux comme autochtones.

    C’est ce Diam’s nous dit dans ma « France à moi ». Force est de reconnaître qu’elle est moins femelle que nos militants d’extrême-droite qui se réfugient derrière le droit et des concepts stupides, alors que ce n’est qu’affaire de rapport de force. Tué ou être tué.

  4. Gil

    @Vae Victis: « Mais ce ne sont que des mots, ce qui fait le droit d’un peuple à vivre sur une terre c’est simplement la force qu’il met à la défendre.

    Israël existe simplement parce que les Juifs ont massacrés à de nombreuses reprises les Arabes de la région. La France nous appartiendra tant que serons capables de défendre nos propriétés. Ni plus ni moins. »

    OK, mais… vous dites en gros: la France sera légitime pour nous tant que nous serons capables de la défendre. Mais ne serons-nous pas capables (et en aurons le simple désir) de la défendre que tant que nous nous sentirons capables et légitimés à le faire (la majorité des gens n’étant pas des réalistes comme vous) ? — « Les discours sur la légitimité sont nombreux depuis l’antiquité. » C’est une constante du pouvoir constitué, même. Ça semble une véritable nécessité. La légitimité est sûrement toujours un objet fabriqué (a posteriori), mais n’est-il pas d’une fabrication « naturelle », spontanée, comme si le pouvoir nouvellement constitué en sentait la nécessité vitale ? La France est encore un pays constitué, et composé de Français blancs. N’a-t-elle pas besoin, cette France blanche, d’un discours de (re)légitimation (le vôtre n’en est-il pas un finalement, même minimal), pour, condition peut-être pas suffisante, mais nécessaire, se sentir à nouveau capable de se défendre ?

    Tout ça pour dire que, même si post et comm sont brillants, vous me semblez passer un peu rapidement sur l’importance de l’éducation et des « mots ».

  5. Vae Victis Auteur de l’article

    Je serai d’avis qu’il y a trop « d’éducation ». Lorsqu’un fils du peuple se fait démonter la gueule par les charmants enfants de nos banlieues, il jure de se venger de ces vermines. Lorsqu’il arrive la même mésaventure à un étudiant de sciencePo, il excuse ses agresseurs, leur trouve une légitimité, et nie par là même la sienne propre à se balader tranquillement et à vivre.

    Je suis d’accord avec Hibiki sur l’actualité nautique récente, chercher une légitimité, des justifications, c’est montrer qu’on est peu sûr de soi, c’est se questionner sur son droit à exister, le remettre eu cause tacitement.

    De même que lorsqu’un individu se cherche des raisons de vivre, pour un peuple de la même façon, ce n’est pas une démarche très porteuse d’espoir. C’est un déficit de vitalité.

    Si ma mère se fait agresser, je ne cherche pas s’il y a une légitimité à le faire, si j’en ai une à la défendre, si elle a raison ou tort, ou que sais-je. C’est ma mère donc je la défends. Si je suis attaqué, je ne cherche pas ce qui justifie que je me défende – mon autochtonie ou autre chose ; je le fais.

  6. Vae Victis Auteur de l’article

    Ce qui est paradoxal c’est que l’extrême-droite, et particulièrement les Zids, reprend l’argumentation des Méliens.

    Thucydide nous relate le rapport de force entre Athéniens et Méliens à travers un dialogue. Les premiers veulent que les Méliens rejoignent leur alliance alors que la cité a été fondé par Sparte, ce qui signifie aussi verser un tribut. Les Méliens s’y refusent. Dans le dialogue de Thucydide ils en appellent à l’histoire, mais aussi et surtout à la justice et au droit. Les Athéniens pour leur part y sont peu sensibles, ils se contentent de rappeler le rapport de force, et le sort peu envieux réservé à Mélos s’ils refusent l’alliance. Les Méliens résistent, les Athéniens tuent alors tous les mâles et réduisent les femmes et les enfants en esclavage.

    Le paradoxe c’est que l’ED s’assimilant aux futurs vaincus, en appelle à l’histoire, à la légitimité, au droit et à la justice, au droit de chaque peuple à disposer de lui-même. C’est le discours propre à la faiblesse.

    1. Gil

      Oui, tiens, ce que vous dites de l’ED est très vrai. Ils ont un côté souvent « indigènes » très pénible.

      Mais ce qui me semble curieux, pour prendre un exemple concret, c’est qu’il y a peu vous défendiez (avec véhémence) l’utilisation du racisme anti-blanc à la manière des assoces antiracistes professionnelles, vu les avantages que cette méthode leur ont apportés… à contre-courant d’ilys semble-t-il, et d’ailleurs d’autres rédacteurs vous ont répondu que ce serait rentrer dans le jeu du vivre-ensemble et donc le reconnaître etc.

      Et il est vrai que si la mise en avant du racisme anti-blanc pourrait devenir un moyen politique puissant, il signifie aussi une légitimation par les fds de l’antiracisme en général comme mode de vie, de la présence de populations étrangères comme un fait admis, de la victimisation comme système etc.

      Pour résumer: l’usage du racisme anti-blanc ne serait-il pas aussi un discours de légitimation (du type de celui que pastiche plus bas le commentaire de HY, d’ailleurs), même s’il était utilisé de manière parfaitement cynique ?

      Moi, j’avoue balancer dans cette histoire, entre l’utilisation « légitimante » (avec ce que ça suppose de victimisme, concessions etc) du racisme anti-blanc, et son rejet pour les même raisons (victimisme, donc aveu de faiblesse etc).

      1. Aquinus

        C’est l’éternel débat et le FN en particulier est complètement englué dedans, sans parvenir à choisir l’un ou l’autre camp.

        1/ d’un côté un peut considérer que les FDS sont en France chez eux et que le seul but doit être politique avant tout: reconquérir le pouvoir, renverser la vapeur, re-franciser et ré-occidentaliser le pays. Le programme FN classique, des origines dirons-nous. Sans changement de régime, en dehors de la sphère européenne. A mon avis cet objectif-là est déjà anachronique, dépassé et inatteignable par les urnes, même en cas d’insurrection majeure. Il fait l’impasse de plus sur le caractère européen de l’effondrement et de la colonisation, nous privant ainsi de précieux alliés probablement mieux armés que nous pour se défendre un jour.

        2/ on considère que l’Etat n’est plus français, n’a d’ailleurs plus grand pouvoir et qu’il joue contre nous. Ne pouvant entrer en guerre contre lui, on accepte le communautarisme sans forcément le dire ouvertement. On demande des droits, une reconnaissance, des quartiers, des place-fortes, des financements, des quotas, la posibilité de défendre nos membres et on les obtient. On négocie avec l’Etat le tribut que nous sommes obligés de lui verser. On continetalise le mouvement, on lobbyise un max à l’échelle de l’UE, on trouve des partenaires, on brise le carcan francophone. Dans ce cas-là, on joue à fond racisme anti-blanc, antoi-chrétien, victimisation et tutti quanti.

        Je suis favorable à la seconde position.

        1. Gil

          Mmm… Moi aussi je suis englué dans ce débat, et votre synthèse est assez éclairante. Mais j’ai l’impression que le débat Reconquête vs Communautarisation ne recoupe pas exactement le débat Usage de la victimisation etc vs Rejet de la victimisation etc.

          Je m’explique: la solution que vous retenez, c’est la communautarisation à bloc. OK. Pour cela, vous dites qu’il faut jouer à fond la carte de la victimisation, du racisme anti-blanc etc. Mais justement, jouer cette carte, n’est-ce pas rejeter la communautarisation ? N’est-ce pas dire à nos adversaires: « OK, puisque nous vivons et allons vivre ensemble, vous reconnaissez votre racisme et nous reconnaissons le nôtre, car nous savons qu’il y aura des clash (réels ou fantasmés), et d’ailleurs il ne peut y avoir des clash que là où il y a mélange etc » ? Et eux pourront dire: « vous n’avez pas besoin de places-fortes, de quartiers etc, puisque ça y est, vous avez des droits, des quotas etc vous aussi dans notre belle société culturelle… »

          (Je ne sais pas… ça peut aussi servir à ce lobbying et à ces financements dont vous parlez, bien sûr)

          1. Aquinus

            L’Etat ne nous lâchera rien – tant qu’il se dit démocrate au moins – tant que nous ne mobilisons et ne touchons pas au coeur les bulôts qui e gavent de medias, et le seule moyen de toucher les coeurs des bûlots et de les faire pleurer sur une victime. Une tournante sur une fille d’un nationaliste, manifs monstres dans nos villes, scandales, caisses de résonnance, le net en renfort, les medias d’Etat obligés de donner des détails sordides, grand émoi dans les chaumières = position avantageuse pour négocier avec l’Etat. On veut une place-forte dans chaque département; nous sommes majoritaires dans telle grande ville on y demande ça, ça et ça. Vous financez désormais nos écoles et certains de no media dont voici la liste. Dans la zone où la pauvre victime s’est faite violer, droit de port d’armes exceptionnel pour les membrs de notre fédération. Etc, etc…

            Bon en me relisant j’ai quand même l’impression de décrire un monde qui n’a pas la moindre chance d’exister un jour.

            1. Gil

              « Bon en me relisant j’ai quand même l’impression de décrire un monde qui n’a pas la moindre chance d’exister un jour. »

              ^^

              Non, mais présenté comme ça, c’est une bonne stratégie, et concrète. Mais ne revient-on pas au point de départ ? N’est-ce pas ce que tente un peu Fdesouche ? Et ça passe évidemment par la victimisation, même s’il faut l’employer en toute conscience et sans scrupules.

      2. Hibiki Yoshikuni

        Refuser un vocabulaire de soumission (Français de souche)qui aboutit inexorablement à la reconnaissance du mensonge du vivre-ensemble, ne veut pas dire qu’il faut s’abstenir de nous reconnaître un ou des Ennemis.

      3. Vae Victis Auteur de l’article

        > « y a peu vous défendiez (avec véhémence) l’utilisation du racisme anti-blanc »

        Je m’en souviens pas. C’est étrange ce n’est pas dans mes habitudes. Si c’est le cas j’avais tort. ^^

        1. Gil

          J’ai pu me tromper. Quoi que… quand j’y pense, c’était présenté sous un éclairage typiquement vaevictisien, face à un contradicteur qui avait des scrupules à utiliser cette méthode: « on s’en fout de la morale, c’est une question de survie, la méthode antiraciste, ça marche, utilisons-la ! »

          Remarquez que c’était assez convaincant^^

          1. Vae Victis Auteur de l’article

            Ah oui, vous avez raison. Mais c’était plus l’occasion de vitupérer le manque de vitalité de mon interlocuteur, qui adoptait une posture défaitiste – dans le sens de souhaitant la défaite en refusant toute arme qui pourrait être utile au nom de la MORALE, que de défendre la mise en avant du racisme anti-blanc.

  7. j.ax

    D’accord, mais Israël est à 1 contre 10. Une fois de plus, concert d’indignation, « condamnations unanimes », ils comptent leurs alliés en Occident. Quand on est acculé, c’est plus difficile d’être sûr de soi. C’est notre faute s’ils se croient obligés de s’excuser.

    1. Hibiki Yoshikuni

      Oui mais avec ce genre d’excuses, on peut dire la même chose des dhimmis qui nous parlent de « Français de Souche ». Oh les pauvres, ils souffrent, ils ont besoin de se rassurer au niveau du vécu identitaire. Ils ont besoin de s’affirmer, de se protéger, Etc…Etc…. Comme si on se protégeait avec des mots, comme si on prouvait une quelconque vitalité en faisant des concessions.

      Donner des excuses à ceux qui se réfugient derrière des excuses, cela s’appelle en bon français démocratique de la COLLABORATION.

      1. j.ax

        Vous avez raison sur le principe Hibiki. Mais en pratique, Israël ce n’est pas les USA point de vue taille et puissance. Sont-ils assez puissants militairement dans leur région pour assumer ce genre de politique ? Je n’en sais rien.

        1. Aquinus

          Je ne sais pas non plus, je dirais que l’entrée de la Turquie dans la danse changerait beaucoup de choses. Cependant avec l’arme atomique, tout ceci n’a plus vraiment de sens et le conflit même si les USA se retiraient soudainement, n’en redeviendrait pas pour autant symétrique. Je ne crois pas que les Turcs joueraient Istanbul au feu atomique contre Gaza – les Talibans peut-être, mais pas les Turcs.

          La seule tactique possible pour les musulmans est une guérilla qui fasse craquer la démocratie israélienne, et l’obtention de rétorsions économiques de la part de blocs comme l’UE (ils ne sont plus si loin de les obtenir). Mais même avec ces nouveaux avanatges, cette guerre sera très très longue et Israël ripostera de façon de plus en plus mortelle au fur et à mesure qu’elle se sentira acculée. Il se pourrait bien malgré leur grands gestes faanatiques que ce soient les musulmans qui craquent les premiers. Je ne suis pas sûr non plus que si Ryiadh ou Amman étaient directement menacés par des roquettes les bourgeoisies locales acceptent de voir leurs lambris et pipes à chicha salopées pour une poignée de Palestiniens. Je doute de la vaillance arabe devant une vraie riposte brute et couillue, j’en doute beaucoup. Je penche plutôt pour des trahisons massives, slamaleks pendant des décennies et interminables tergiversations.

          1. Gil

            « Je doute de la vaillance arabe devant une vraie riposte brute et couillue, j’en doute beaucoup. Je penche plutôt pour des trahisons massives, slamaleks pendant des décennies et interminables tergiversations. »

            Ah, on en rêve de cette riposte couillue (pour de vrai cette fois). Et pour tout ce que vous dites, le plus tôt sera le mieux. Amis israëliens, c’est quand vous voulez… (dis-je bien douillettement assis derrière mon écran)

            1. Aquinus

              Ce qui est bien plus intéressant et ce dont on peut à la limite « rêver », c’est de voir comment le conflit judéo-musulman va se développer en France dans les années à venir, et combien il risque de faire bouger voire littéralemet imploser les tranchées politiques creusées depuis plusieurs décennies. Là encore le FN va se retrouver littéralement le cul entre deux chaises, complètement tiraillé par les divisions au sein des militants voire au sein de l’électorat potentiel d’ailleurs. Il n’est absolument pas préparé à aborder la question, il ripostera en premier par le traditionnel « ni kippa ni keffieh, Français seulement » mais si les rues se rerouvent jonchées de cadavres je ne suis pas certain du tout que cette ligne puisse rester crédible longtemps, à la vue des cohortes de drapeaux algériens, Marocains ou Turcs qui dégageront de l’espace public non seulement le drapeau israélien mais aussi le drapeau français.

    1. Mr_Zlu

      A la vue du paysage « natio », je pense qu’ils auraient tort de laisser tomber ce golem, tant le sentiment antisémite/antisioniste est omniprésent dans ce milieu.

      Cela dit, cette arme va finir par s’user et elle aura de moins en moins d’impact sur les esprits…

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