Redeker, les délateurs et le second amendement

 Dans le pays où la liberté d’expression est garantie par le premier amendement, le second autorise à porter une arme et abattre comme un chien celui qui s’introduit dans votre jardin sans que vous l’ayez invité, et l’un ne pourrait aller sans l’autre.

 Pour le dire autrement, les délateurs et les assassins par procuration qui emploient honteusement le néologisme islamophobie pour exciter les musulmans n’auraient pas vraiment les moyens de nuire, et Robert Redeker pourrait s’exprimer librement, grâce à ces deux amendements.

 Le premier le mettrait à l’abri des lettres de dénonciation à la Halde, et le second des appels du pied à peine discrets aux tueurs mahométans  par des consciences morales soviétoïdes qui s’appelleraient dans les Plenel, dans les Naulleau ou dans les Reza le photographe. ceux-là, en effet, seraient alors assurés de se prendre une balle en pleine tête aussitôt franchie la grille de l’éditorialiste, par lui-même ou par un voisin serviable, s’il ne se trouve pas chez lui.

Le droit de s’exprimer, c’est aussi celui d’arracher la tête à celui qui veut vous en empêcher, de jouer à la pétanque avec ses burnes et de prendre cent mille dollars de dommages et intérêts de quiconque aurait l’outrecuidance de vous les reprocher publiquement, votre goût pour la pétanque et votre façon de la pratiquer.

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