A l’issue des commémorations de la chute du mur de Berlin, événement à fort écho médiatique qui a vu Gorbatchev, Kohl, l’opposition est-allemande ou encore Jean-Paul II et Solidarnosc couverts de lauriers, un nom fut singulièrement absent : Ronald Reagan. Cet oubli est autant injustifié qu’il est, dans le fond, peu surprenant.
Il est injustifié parce que l’impact des choix de Reagan et de ceux de son administration sur l’effondrement du bloc de l’Est, dont la chute du mur est un des symboles les plus nets, s’est avéré déterminant.
Or, tout à la célébration de la chute non violente et festive d’un mur, aujourd’hui érigée en symbole de l’unité européenne, on fait un peu rapidement tabula rasa de la guerre froide, menée en grande partie par l’URSS et les Etats-Unis pendant quarante ans, et dont le mur de Berlin fut un enjeu et un symbole. Et l’on oublie que le bloc de l’Est déliquescent de 1989 ne présenta pas toujours ce visage. Au début des années 1980, le rapport de force était bien différent : les Soviétiques avançaient leurs pions, en Amérique latine, en Asie, en Europe de l’Est via leurs missiles SS 20. Et, tandis que Carter désarmait, une ligne dure – conséquence, il faut le dire, de la faiblesse américaine – prévalait au Kremlin, malgré un terrible talon d’Achille, une économie déjà mal en point. La grande réussite de Reagan et des siens est d’avoir compris cette contradiction, de l’avoir rendue insupportable pour Moscou et d’avoir obligé ainsi l’URSS à demander grâce et à se réformer.
Pour atteindre cet objectif, il aura fallu à Reagan trois années seulement qui changèrent définitivement la donne, de 1981 à 1983. Après son accession au pouvoir, il ordonnait le plus fort réarmement américain de tous les temps, en temps de paix, faisant fi de sa promesse de rigueur budgétaire. L’URSS ne pouvait suivre. Il poussait son avantage, avec le bluff de la « guerre des étoiles » qui rendit fou le KGB, avec l’installation des missiles Pershing en Europe, véritable échec et mat de la stratégie nucléaire adverse, il accélérait l’enlisement soviétique en Afghanistan, offrant plus d’armes de dernier cri et d’argent aux moudjahidins que son prédécesseur n’avait osé le faire, il ordonnait des missions de harcèlement de la CIA partout dans le monde, ainsi que le sabotage des technologies soviétiques de pointe.
Ces décisions, Reagan les a prises, plus d’une fois, contre l’avis de ses proches conseillers, convaincu que l’URSS était battable. De manière plus anecdotique, il en ira ainsi de ces fameux mots de 1987, « M. Gorbatvev, faites tomber ce mur », dont Anthony Dolan, son ancien speech writer, révélait ces jours-ci dans le Wall Street Journal que Reagan les avait personnellement imposés à un cabinet hostile à la perspective de provoquer Moscou. Sans nul doute, le monde libre doit beaucoup à l’anticommunisme sans concession, au génie tactique et à l’inflexibilité morale de cet ancien acteur souvent moqué.
Résultat : dès 1983, les chefs du Kremlin savent qu’ils ont perdu le bras de fer et que, s’il veulent espérer inverser cette tendance, ils n’ont pas d’autre choix que de réformer leur économie et d’ouvrir leur pays, pour pouvoir produire non seulement de l’acier pour les chars, mais aussi des puces électroniques pour les armes modernes. En 1983, le vieil Andropov pousse alors un jeune réformateur au Politburo – le ver Gorbatchev est dans le fruit – et envoie son ambassadeur à Washington, Dobrynine, montrer patte blanche à la Maison Blanche et s’enquérir des conditions américaines d’une négociation.
A cet égard, l’autre victoire de Reagan est d’avoir accepté de négocier tous azimuts avec les Soviétiques à partir de 1983, afin de ne pas renforcer les durs du Kremlin, et d’avoir compris qu’il fallait apaiser le géant soviétique pour laisser Gorbatchev aller au bout d’une glasnost et d’une perestroïka qui à terme, mais cela Reagan l’espérait sans en avoir la préscience, mèneraient à la chute du Mur et à l’effondrement soviétique. Bref, Reagan a su mettre fin à la guerre froide calmement, sans apocalypse nucléaire ni guerre civile à Moscou et en Europe de l’Est.
« Reagan a accéléré, et peut-être même, provoqué, la chute de l’URSS » me disait non sans amertume, dans le cadre de mon documentaire, le général Kalouguine, ancien chef de l’espionnage soviétique aux Etats-Unis et proche d’Andropov. Ce que disent aussi Alexander Bessmertnykh, ancien ministre des affaires étrangères, et bien d’autres acteurs russes de cette histoire.
Si les Soviétiques et les protagonistes outre-Atlantique connaissent bien le rôle exact de l’administration Reagan, les premiers ont la défaite discrète et les seconds se sont entendus pour ne pas clamer leur victoire : humilier l’URSS de Gorbatchev, ou même la Russie de Eltsine et Poutine, eût rendu, et rendrait encore, les choses plus compliquées.
Ce n’est pas là la seule raison pour laquelle, sans surprise, on oublie le rôle de Reagan dans la chute du mur de Berlin. Nous, Européens, éprouvons d’étranges difficultés à admettre que la guerre froide fut une guerre, certes froide, et qu’elle a eu un vainqueur, que celui-ci fut le camp démocratique occidental, et que, partant, la chute du Mur est le symbole de la défaite des Soviétiques autant que du triomphe de la liberté.
L’oubli de Reagan, la sous-estimation de son rôle, le mépris dont il est, ici, souvent l’objet, sont tout sauf anecdotiques. Leurs ressorts sont profondément idéologiques. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe, et particulièrement la France, vivent dans l’irénisme. La guerre froide s’est jouée au-dessus de leurs têtes, à l’abri du parapluie américain mais aussi dans sa négation. Partant, il est tentant de penser que le Mur est tombé uniquement grâce à la magnanimité de Gorbatchev, à la ruse de Kohl, au courage des Allemands de l’Est, au demeurant bien réels les uns et les autres.
Il est notable que l’oubli de Reagan intervienne à l’issue des huit années de présidence Bush et du fiasco irakien. Elles sont parvenues à discréditer aux yeux des opinions publiques ce qui fut le sel de la politique reaganienne : le volontarisme politique, le refus du totalitarisme, une politique étrangère intransigeante au service de valeurs et de principes forts. Il vrai que Reagan avait mis en œuvre cette politique avec un subtil mélange de morale et de réalisme, voire de cynisme, qui fit cruellement défaut à Georges W. Bush et aux siens. Reste que l’exemple de Reagan devrait être toujours actuel. Puisse Barack Obama se souvenir de son prédécesseur au bureau ovale.
« Du passé, faisons table rase », proclamait l’Internationale ; l’ancien « bloc capitaliste », tout à un néolibéralisme consumériste qui va de pair avec l’illusion de la paix perpétuelle et l’oubli de l’Histoire, aura, au moins, réalisé cet idéal communiste. Oubliant au passage que les totalitarismes du XXe siècle ont du être combattus avant d’être défaits, et que Reagan, l’homme de ce combat-là, mérite, lui aussi, quelques lauriers.
Antoine Vitkine, journaliste.
Cette vérité historique renvoie la France à une autre: pendant les quarante-cinq années que dura la troisième guerre mondiale, elle n’était pas en mesure d’assurer sa sécurité et d’opposer la moindre résistance aux Mongols de l’époque, des communistes bien décidés à la vitrifier et la réduire en esclavage, et si elle put jouir cependant d’ une relative souveraineté, c’est paradoxalement parce qu’elle fut contrainte d’y renoncer en partie, d’atteler son char à son ère civilisationnelle et confier sa défense à une puissance étrangère… Comme durant la précédente, ou sommes toutes, la conviction fondatrice sur laquelle reposait la résistance était que notre Occident finirait par compenser les faiblesses de la France, en dépit de qu’en pensaient les souverainistes de Vichy.
Pour reprendre les termes des pétaino-souverainistes, De Gaulle faisait donc de l’idéologie et comptait davantage sur les forces de l’Empire que sur celles d’une France coupée de sa civilisation.
Les souverainistes mettent la France au dessus de tout… De fait, elle n’est pas pour eux un sous-ensemble de l’Occident mais une entité hors sol, sans attaches, c’est à dire une pure construction de l’esprit, un produit de leur imagination. Ce ne sont pas des patriotes, mais tout au contraire des souverainistes, et l’avenir du pays les préoccupe bien moins que celle de leur lubie.
Il est fort rare de trouver de bons papiers dans Le Monde, même à la rubrique « Opinions ».
Je penserai à regarder son documentaire : Auteur du documentaire Ronald Reagan, l’enfance d’un chef, diffusé prochainement sur Arte.
L’auteur du billet fut documenté par Nicomaque http://nicomaque.blogspot.com/ ,
Mousieur « la crevette » dans le civil. Conseillé par un conseiller qui est lui même conseillé par une telle épouse, comment vouliez-vous qu’il rate son article? C’était matériellement impossible…
Étonnant de voir dans le Monde une telle reconnaissance de la stratégie offensive des Soviétiques et une célebration pareille de l' »anticommunisme sans concession » de Reagan. Belle expression, d’ailleurs – ça nous change du soi-disant anticommunisme primaire.
« elle n’est pas pour eux un sous-ensembe de l’occident mais une entité hors sol, sans attaches, c’est à dire une pure construction de l’esprit, un produit de leur imagination »
Tiens, c’est vrai, ça. Ça explique l’impression d’irréalité que provoquent souvent les vues des souverainistes.
Si vis pacem, para bellum. Au bon moment.
Puisqu’en ce moment, c’est Rolland-Garros, disons qu’un souverainiste est celui qui en regardant une finale Tsonga-Federer, vibrera pour Tsonga… Alors que la famille de Federer est enracinée à trois kilomètres de la frontière française, que c’est un français -3 kilomètres, et qu’il est un enfant de ces alpes qui traversent une bonne partie de la France, comme c’est le cas de la moitié de mes ancêtres depuis au moins dix générations.
Vous assimilez le souverainisme au petainisme,ce dernier étant la soumission de la France à l’empire allemand,un peu comme elle est soumise aujourd’hui à l’empire américain.
Vous êtes les nouveaux collabos,la France,ses valeurs morales son modéle civique,son identité et son independance ont été détruit par l’idéologie dégénerée que vous défendez.
Voilà pourquoi je vous considére comme appartenant à la race des eternels larbins de l’empire du moment,qu’il soit communiste,nazi ou libéraliste(américain).
@ jean : ne sommes-nous pas plus proches des Espagnols que des Arabes? des Flamands que des Tchétchènes? Des Néo-Zélandais que des Maliens? des Serbes que des Alabanais? et bien si, bien entendu que nous le sommes, bien entendu que la proximité tant raciale que culturelle, influe sur notre capacité à nous entendre, à cohabiter, à avoir une part de destin commun avec ceux-ci plutôt que cela.
Si la France désormais, consiste non plus à défendre une particularité locale dans le grand ensemble occidental c’est-à-dire blanc et chrétien, mais à être une sorte de fer de lance qui vise à nier puis à prendre le contre-pied exact des vérités que je viens d’énoncer, alors dîtes-moi qui de nous deux est le traître à l’esprit et à la chair, qui est le collabo, qui est le soumis à Allah et à l’empire africain naissant? qu’on rigole un peu.
« qui est le soumis à Allah et à l’empire africain naissant? qu’on rigole un peu »
C’est vous que me faites rire.
Le bon petit français comme on l’aime tant dans les hautes sphéres,bien asservi et bien soumi par les pouvoirs en place.
Oui à la destruction de nos valeurs morales, de notre religion,de notre nation,de notre souveraineté,même prêt à collaborer en bon Européiste qui se respecte,disons le franchement en bon atlantiste,prêt à servir à tout et n’importe quoi du moment qu’on le caresse dans le sens du poil,qu’on lui tienne des jolis discours sur la burqa,le halal ou la polygamie.
Cette immigration de masse a eté impulsée par le grand patronnat afin de casser la cohésion ouvriere et faire pression a la baisse sur les salaires,nous
savons qui sont les responsables de la baisse de nôtre niveau de vie,qui touche tous le monde sans distinction de couleurs.
Et aprés avoir fait venir la main d’oeuvre pas chére chez nous,ils déplacent notre industrie dans les pays ou l’on trouve une main d’oeuvre encore moins chére.
Nous sommes vendus à un empire qui a detruit tout ce qui faisait la France,la castration des peuples d’occident passe egalement par des procedés politiques (mai68),rupture avec les valeurs patriarcales,feminisme,suppresion de la souveraineté populaire et economique,individualisation,materialisme..
L’ironie du sort c’est que nous laissons ces mêmes “penseurs” et ces mêmes médias qui autrefois nous traitaient de fascistes et d’integristes religieux,limite nazis n’est ce pas, nous expliquer maintenant qu’il faut s’unir contre l’envahisseur barbare (qu’ils ont eux meme amenés chez nous) partir à la reconquista,défendre notre identité,aujourd’hui plus judéo-maconnique qu’autre chose.
Mais c’est bien connu c’est Ramadan qui tire les ficelles.Les signataires de l’article 104 de Maastricht et 123 de Lisbonne qui nous volent notre souveraineté economique et nous endettent illegalement,sont des musulmans.
C’est en effet un polygame qui a vendu 600 tonnes de notre réserve d’or à des banques privées en pleine crise financiére.
La somme des allocations versées à ces familles est dérisoire en rapport aux bénéfices amassés par les banques durant cette crise,aux sommes transitant illégalement par les paradis fiscaux,aux taxes et autre TVA que chaque citoyen paye et qui vont à rembourser les intérêts d’une dette qui je le répéte est illégale.
Et je passe sur les autres escroqueries de ces 50 derniéres années.
Mais non le bon Jacky, il est pour supprimer les allocs aux familles polygames parce que de toute façon ils se font bien assez de fric avec leurs trafics de drogues,puis cela fera un bon pretexte à de nouvelles émeutes,il pourra s’en servir de son 22 long rifle le connard.
Le bon gros mouton de panurge comme on l’aime la haut je vous dis.
Il est vrai que les religions catholique et juive sont tellement tolérantes,les musulmans eux ils sont tapis dans l’ombre de leurs HLM et attendent tous le moment propice pour venir nous tuer.
Puis on sent le gars qui a rencontré plein de musulmans,cela me fais d’ailleurs penser a ceux que j’ai pu cotoyer,avec qui j’ai dialogué et tissé des liens,dire qu’ils voulaient me tuer en fait…
La majorité des musulmans(à ne pas confondre avec les arabes hip hopifiés)sont des gens qui ne nourrissent aucune envie de conquéte,qui se déménent surtout pour assurer une vie décente à leurs familles comme bon nombre de “desouche”,leurs intérêts sont les mêmes que les nôtres,ils souhaitent vivre dans un pays où régne la paix et un certain niveau de vie
La revolution? La guerre civil plutot,c’est tout de meme interresant quand on connait les nombreuses raisons qui ont impulsé 1789,que c’est a cette epoque que nait l’idée de souveraineté nationale,de l’interet superieur du peuple face a l’international des cours royales,sorte d’hyper classe de l’epoque qui a l’instar d’aujourd’hui etait completement deconnectée des preoccupations du peuple de France.
Ce sont avec ces valeurs qu’il nous faudra renouer.Mais j’ai un tres serieux doute,quand je vois le niveau de politisation de la jeunesse,je me dis que ce systeme vicieux les récuperera tot ou tard.
Donc commencez par renouer avec nos valeurs,réfléchir posément au lieu de jouer les foufous,assurez la primauté de l’intérêt national, sur les intérêts particuliers de ses composantes d’une part et sur les intérêts des autres nations d’autre part(def wiki).
Egalement identifiez et hierarchisez les problémes et leurs causes puis tendre la main aux hommes droits et raisonnables de tout bords qui souhaitent pour ce pays ou ils vivent,un autre destin que celui de la Yougoslavie ou de l’Irak.
Parce que tout ces couillons blogueur nourris aux films violents americains,avec leurs histoires d’islamisation,d’invasion arabe et qui appelent à la guerre civile c’est consternant.
Essayez d’imaginer mes petits,ce qu’est une guerre civile,le sang,les morts,les enfants,les femmes,pour au final,un pays devasté,fini et une oligarchie apatride toujours en place qui aura su en jouer et aura certainement imposé un état dictatorial,bref un pays,pour le coup,réellement tiers mondisé.
Contrairement au systéme mondialiste dégeneré actuel,notre salut ne passera pas par des conflits ethniques ou religieux.
Ach ! l’Embyrrhe !
Mais cher Jean, l’intérêt de QUELLE nation ?
Quand je prends le RER, je ne me sens plus rien de commun avec une grande partie de ces gens, en faveur desquels on me prend pourtant chaque année une partie de plus en plus grande de mon argent au prétexte d’une solidarité nationale que, par un humour assez noir, je suis censé approuver bruyamment par l’intermédiaire de mes représentants.
Que l’on agît ainsi pour des gens qui me sont semblables me semblerait déjà immoral (au nom de quoi me voler en faveur des autres ?) et parfaitement stupide (seule la propriété privée scrupuleusement respectée peut faire que je travaille autant que je le peux pour m’enrichir et enrichir les miens).
Mais en plus n’importe quel pouilleux venu de l’autre bout du monde, qui me hait, avec lequel je ne veux pas vivre et qui ne veut d’ailleurs pas vivre avec moi, je devrais m’en sentir solidaire dans une république qui distribue la nationalité en rouleaux triple épaisseur ?
Mais grands Dieux au nom de quoi devrais-je supporter cela ? Ce collectivisme déjà absurde dans un cadre homogène, vous ne pouvez a fortiori pas espérer que je l’accepte dans un cadre hétérogène.
Alors oui, face à cela, l’individualisme vaut mieux. Qui impose plus qu’ailleurs de rompre avec l’Etat français autant qu’il est possible tant qu’il continuera dans cette voie. C’est ou la solidarité entre gens avec lesquels elle est possible, ou la liberté de garder mon argent pour moi. Mais la solidarité obligatoire avec des gens qui ne me sont rien au prétexte qu’on leur a donné un même bout de papier qu’on m’a donné à moi avec marqué dessus « nationalité française » ? je fais et ferai tout pour y échapper.
Alors oui collabo si vous voulez. Traitre tant que ça vous fait plaisir. En faveur des Etats-Unis qui restent, malgré les récentes attaques des dems, un pays relativement plus individualiste que la France. En faveur de la Nouvelle-Zélande où l’on peut encore sans autorisation spéciale impossible à obtenir créer des sociétés trusts financiers. En faveur de l’Australie qui est le moins endetté des pays dits développés. En faveur de la Suisse où l’on peut ouvrir des comptes pour emmerder M. Baroin quand on trouve inadmissible que l’Etat français veuille savoir combien d’argent ses
esclavesassujettis possèdent pour pouvoir leur en confisquer une partie.Et pour ne pas être accusé d’être seulement mu par l’argent, en faveur aussi des Etats-Unis où la Nasa, malgré tout, reste la principale agence de notre dernière aventure. Alors que la France elle a abandonné la navette Hermès et toute ambition spatiale pour payer la retraite à 60 ans et des avantages à la fonction publique territoriale, c’était aux beaux temps de Mitterrand.
Alors gardez vos leçons cher Jean : quand vous parlez de la France, c’est fort simple : nous ne parlons pas de la même chose. Et un jour, peut-être pas si lointain, notre France, notre vision de ce pays, fera concurrence efficacement à celle promue par votre Etat-nation en faillite qui, là comme ailleurs, veut nous faire croire au caractère inévitable de son monopole. Un jour quelqu’un fera des certificats de nationalité française, ou des cartes d’identité qui seront en concurrence avec ceux de l’Etat frankistanais-faillitaire. C’est inévitable, sous une forme ou sous une autre, explicitement ou implicitement.
Byrrh… C’est pas un peu Franchouillard-alcoolo-pétaino-souverainiste ça ?
Le blaireau nationaliste de base c’est comme le blaireau catholique de base,souvent sans la moindre culture politique et religieuse,il ne respecte que rarement les préceptes de ses dogmes,il se fait une idée de son identité qui n’existe qu’en opposition à l’islamisme,du genre “je crache sur ma religion et j’entend que chacun en fasse autant”.
D’ailleurs c’est son seul sujet,les racailles et les “muzzs” qu’il confond.
Il fait donc le tapin pour la théorie néoconservatrice du clash des civilisations et de l’idéologie sioniste,il est etranger à tout concept de défense de certaines valeurs morales,de souverainisme économique et d’indépendance nationale.
Il fantasme totalement les forces politiques interieures et exterieures,souvent européiste voir altlantiste(pléonasme).
Je dirais,trop de seigneur des anneaux et de Dantec,un guerrier blogueur,qui t’explique que tous les musulmans veulent tuer les catholiques parce que c’est ecrit dans leur livre saint, ou qui te traite d’islamophile, d’antisémite, de soralien et j’en passe.
Et ce bien sûr quand ce n’est pas pour tout simplement m’intimer l’ordre de me taire et te bloquer.
Bon je dois aller faire piquer mon chien.
Il n’y a pas d’empire américain, c’est juste un sophisme inventé pour faire vibrer les imbéciles et qui renvoie plus aux méchants de Star Wars qu’à une quelconque réalité. Quand on me parle d’Empire américain je pense à Dark Vador plus qu’à George W Bush.
C’est la France qui s’est elle même détruite, ceux qui envoyaient la cavalerie et consacré toute le budget de la défense dans la ligne Maginot (je me souviens des séances de fou rire en classe quand on abordait le sujet) alors que ceux de l’autre côté du Rhin avait les chars et la guerre éclair.
De Gaulle sur le coup était plus fin et plus intelligent que ses détracteurs et ses admirateurs le pensait, il n’a jamais vraiment dit la vérité aux Français et pour cause nous aimons que l’on nous mente. Le discours de Villepin à l’ONU l’a prouvé d’ailleurs.
Ensuite c’est intéressant ce que vous dites un soldat américain qui combat en Irak vaut le soviétique qui participe à la répression de 1956 qui lui même vaut le soldat SS qui ont massacré les villageois d’Ouradour. U-SS-A en gros pour faire un jeu de mot souverainiste.
« Il n’y a pas d’empire américain »
Ahahah,allez je file,je lirais la suite plus tard,vous etes magnifique.
@Jean
« Donc commencez par renouer avec nos valeurs,réfléchir posément au lieu de jouer les foufous/ tendre la main aux hommes droits et raisonnables/Essayez d’imaginer mes petits,ce qu’est une guerre civile,le sang,les morts,les enfants,les femmes,pour au final,un pays devasté,fini et une oligarchie apatride »
Traduction:
« c’est le coeur serré que je vous demande d’arrêter les combats »
Sérieusement, Jean, arrêtez de me donner raison comme ça, on va finir par croire que c’est moi qui écrit vos commentaires^^
« Voilà pourquoi je vous considére comme appartenant à la race des eternels larbins de l’empire du moment,qu’il soit communiste,nazi ou libéraliste(américain). »
Jean, je dois vous faire un compliment: vous écrivez comme Plantu dessine (je parle autant du style que du fond).
Vous pratiquez l’oxymore et le néologisme(« empire libéraliste ») avec une classe certaine. Vous devriez proposer vos services au Monde, qui vire facho-reaganien.
Excellente mise au point.
En 1944, les communistes étaient prêts à se saisir du pouvoir en France. Staline n’avait qu’un mot à dire et ils se soulevaient. Ils en avaient les moyens, l’envie et une forme de légitimité inédite aux yeux de nombreux Français.
Seul hic: l’armée US était sur le sol français.
Staline, homme rusé et intelligent, compris qu’il avait plus à gagner à laisser un De Gaulle, allié avec les communistes, occuper le sommet de l’Etat.
De Gaulle saurait mieux que quiconque circonscrire l’influence des américains, qui de toutes façons n’aurait pas laissé faire un coup de force communiste. Et c’est bien ce qui s’est passé.
Peut-être même, Staline avait-il compris que, malgré les postures patriotiques de ses dirigeants, il était possible de subvertir en profondeur la France par ses nombreux réseaux et que cette solution était somme toute préférable à la mise en place problématique et hasardeuse d’une démocratie populaire ; qu’il vallait mieux que ses intellectuels de St-Germain des Prés se fassent les porte-voix prestigieux d’un idéal communiste plutôt qu’ils croupissent dans les geôles d’une Loubianka sur seine, martyrs de l’anticommunisme, inutilisabes pour la Cause.
« Parce que tout ces couillons blogueur nourris aux films violents americains,avec leurs histoires d’islamisation,d’invasion arabe et qui appelent à la guerre civile c’est consternant. »
Guerre civile ! Tout de suite les grands mots.
Faisons déjà en sorte de vivre dans un pays ou une bande de jeunes afro-magrébins ne puisse plus se sentir assez sûre de son impunité au point de lyncher une famille française, à coups d’insultes antiblanches, à la sortie d’Asterix-park.
C’est un objectif réaliste. Mais il n’est pas accessible à cette heure, parce que trop de Français pensent comme vous, quand ils ne prennent carrément pas la défense des agresseurs.
Du coup c’est con.
Parce qu’un jour, un beauf moustachu va sortir une arme pour se défendre et la situation risque de dégénérer franchement.
Refuser de voir l’évidence, repousser sans cesse la confrontation, c’est rendre la solution de plus en plus douloureuse.
Le problème de la violence afro-magrébine et de ses à-côtés aurait dû être réglé avec brutalité dès le début des années 80.
@ jean : vous êtes bouffé par le ressentiment. Même en admettant un instant que vous ayiez raison, l’empire cosmopolite américain, la destruction programmée par les banquiers de Manahattan des peuples, de notre religion, etc… et alors? ça change quoi? avons-nous un destin national?? avons-nous encore une once de souveraineté? non, et ça ne date pas d’hier.
Donc il me reste deux choix: soit me soumettre dans l’empire américain, soit me soumettre dans l’empire islamique et africain. C’est peut-être un choix tragique, terrible, douloureux, à se taper la tête contre les murs, comme vous voulez. Mais si vous mettez de côté un instant votre ressentiment, vous préférerez sûrement vous battre et vivre aux côtés des Texans qu’aux côtés des Algérois. Enfin moi c’est mon cas.
Maintenant vous allez me dire que la France a encore un avenir, une souveraineté, qu’elle peut s’extraire des deux empires, etc… c’est une fable que l’on joue depuis Waterloo mais à laquelle aujourd’hui plus personne ne croit.
Voilà je vous ai exposé les choses calmement et clairement. Ca ne fait pas de moi un laquais ni un valet de l’impérialisme, juste un type lucide qui voit bien le peux de choix qui existe et qui sait encore reconnaître ce qu’est un ennemi atatvique et mortel de ce qui n’en est pas.
@ Jean: « La majorité des musulmans(à ne pas confondre avec les arabes hip hopifiés)… »
Au contraire, les uns découlent fort logiquement des autres. Quand Soral, votre maître à penser, nous explique doctement que les racailles ne sont pas de vrais musulmans mais des êtres contaminés par la mentalité américaine, il se fourre le doigt dans l’oeil jusqu’à l’omoplate.
La mentalité américaine, en tout cas celle des fondateurs WASP c’est la rigueur, la sobriété, et la science. Les embrassades hypocrites, les harems de poufs, le bling bling, les chaînes en or au kilo et la bravade c’est chez les émirs très pieux du Golfe que vous les trouverez.
« La Fayette a dit, je pense: ‘l’humanité a gagné sa bataille, la liberté a maintenant un pays' », rappelait Ronald Reagan à l’auteur lors d’une conversation à la Maison-Blanche en mars 1984. Et le président des Etats-Unis poursuivait: ‘Nous avons une profonde admiration et une profonde gratitude pour nos alliés français, pour l’aide militaire, financière, diplomatique qu’ils nous ont apportée et qui contribua à mettre un terme à la guerre’.(…). Lors de son discours inaugural, Reagan avait pris l’exemple de ce jeune Américain qui mourut en France pendant la Première Guerre mondiale (…) [qui] avait écrit dans son journal: ‘Je travaillerai, j’économiserai, je ferai des sacrifices, je résisterai, je me battrai de mon mieux et je ferai tout mon possible, comme si l’issue du conflit entier dépendait de moi seul’. Dans ces phrases simples, il a raison de trouver une philosophie entière. Il ajoute alors :’Il ne faut pas sous-estimer le rôle des peuples dans l’Histoire (…) en y réfléchissant bien, le vrai héros d’une nation est pour moi son peuple, ses fermiers, ses ouvriers, ses entrepreneurs de toute sorte, ses familles’. Enfin, Ronald Reagan montre de l’optimisme pour l’avenir: ‘Je pense que nous entrons dans une ère nouvelle qui verra les Américains considérer à nouveau leur histoire comme une source de réflexion et un guide pour le présent' »
Gonzague Saint Bris, dans sa biographie de La Fayette.
Reagan, président potiche, acteur de série B, ou grand homme, et ignorance crasse des Européens ?
Au-delà de notre ami Jean, et du positionnement anti-américain (Asselineau), anti-britannique (Egalité et Reconciliation), anti-juif (Soral)qu’on trouve chez une majorité de souverainistes, ainsi qu’une volonté partagée de maintien de notre merveilleux système social à la française, ou à la frankistanaise comme dirait XP, je ne vois pas ce qui empêche d’être à la fois Français hors UE / zone Euro et libéral (dans l’esprit de ce que propose JJ Rosa). Ce qui nous éviterait d’ailleurs une gouvernance « supra-étatique », par nature dirigiste et donc vouée à grossir comme toute administration qui se respecte. Hormis bien entendu le fait (regrettable) qu’une majorité de Français soit foncièrement anti-capitaliste, anti-libérale et fait le mauvais diagnostic du déclin français.
Anecdote à propos d’Asselineau: j’ai diné avec lui dans les jours où a éclaté l’affaire Redeker. Devinez donc ce que nous avons entendu, autour de la table….
« Mais qu’est-ce que ça veut dire!diviser les gens entre eux!violent le Coran? Ferait mieux de relire la Torah, il verrait que c’est pire ».
Personne ne pourra nier que Zemmour est un pur produit de l’assmiliation à la française.
Berbère à tête de chameau devenu droitard mongaullo-souverainiste, il a chopé toutes les tares grotesques de ce milieu, la pire étant cet espèce de chauvinisme haineux envers le monde anglo-saxon et l’Allemagne que sa qualité de juif a fort heureusement éloigné du tropisme arabo-musulman, alors même que ce fléau est devenu d’une affligeant banalité chez les néo-mongaulliens et autres maurassiens à babouches.