Écologie sans culotte

Alors qu’on fait mine de découvrir que le coût des produits les plus écologiquement responsables peut être plus élevé que ceux qui ne le sont pas ou moins, un sondage réalisé par ipsos* annonce fièrement que le discours écolo-sceptique n’atteindrait pas les français.

Bien entendu il n’y a pas un seul élément dans les résultats de ce sondage qui permette de tirer une telle conclusion. Pas le moindre petit bout de commencement de début de prise de conscience d’une intuition. Mais est-ce vraiment étonnant ?

Dans le pays du malade imaginaire de Molière, dans le pays où la consommation de médicaments est parmi les plus fortes du monde, où les antennes de téléphonie portable éteintes assourdissent leurs proches voisins, dans le pays où l’homéopathie est considérée par une fraction importante de la population comme étant autre chose qu’un effet placebo et où on se rend tout naturellement chez un ostéopathe, seulement 36% des personnes interrogées déclarent avoir subi ou ressenti des gênes ou des troubles liés à la pollution atmosphérique. Et seulement 49% des habitants de la région parisienne.

Notez qu’on parle non d’une maladie incapacitante, mais d’une simple gêne dans l’intitulé de la question.

Personnellement, je trouve ce résultat assez incroyable. Ipsos a du être très déçu par ces chiffres… Au point que l’abruti en charge d’analyser les résultats n’a réussi à les utiliser que n’importe comment et sous la forme hautement complexe de la bouillabaisse,

L’écolo-scepticisme n’atteint pas les Français car la dégradation de l’environnement est une réalité vécue.

Si la protection de l’environnement est aujourd’hui une préoccupation bien ancrée dans l’opinion, c’est en partie parce que cette question a des conséquences tangibles sur le quotidien des Français. Ainsi, plus d’un tiers d’entre eux (36%) déclarent avoir déjà subi ou ressenti des gênes ou des troubles liés à la pollution atmosphérique.

C’est que, chez nos amis de chez Ipsos, la protection de l’environnement a un autre nom, le changement climatique.

J’aime quand on mélange tout. Ainsi le changement climatique c’est l’écologie qui elle-même est la protection de l’environnement. CQFD.

Et surtout n’oubliez pas, votez Europe Écologie.

Mais revenons à notre sondage. L’environnement serait donc une préoccupation bien ancrée dans l’opinion disent-ils. Sur la foi d’un résultat terrible. 69% des français sont inquiets devant le changement climatique dont on ne cesse de leur répéter à longueur d’année qu’il va engloutir sous les eaux leur maison, brûler les vignes du Beaujolais, tuer leur chien et violer leur femme.

Tout en sachant que parmi ces 69%, la majorité (47%) se dit plus précisément « plutôt inquiet ».

« Plutôt inquiet ». Cela ne coûte pas cher d’être plutôt inquiet. Moi je suis plutôt inquiet de nature tenez. Et puis, dans le pays, je le rappelle, des antidépresseurs et de la minute écologique chaque soir en prime time sur TF1 -subventionnée par je ne sais plus quelle marque de grande distribution ou quelque chose comme ça…

Quel incroyable résultat.

Les jeunes étant notablement plus inquiets que leurs aînés pour toute une série de raisons qui ne vous échapperont pas -mais qui échappent en grande partie, par contre, à Ipsos qui n’y voit que le

fait d’avoir vécu par le passé d’autres situations climatiques exceptionnelles (vague de froid de l’hiver 1954, sécheresse de 1976, etc…) explique sans doute leur vision moins pessimiste.

Puis on passe aux réponses suggérées à la question suivante, parmi les gestes suivants, quels sont ceux que vous pratiquez aujourd’hui naturellement au quotidien ?

On apprend ainsi pèle-mêle que 85% de la population veille à limiter le plus possible sa consommation d’eau. Que le même nombre de français trie systématiquement ou presque ses déchets. Que 74% d’entre eux privilégient les produits respectueux de l’environnement. Que 68% de français ne laissent pas leur appareils électriques en veille. Que 58% prennent la voiture le moins souvent possible. Et que le même pourcentage chauffe son logement à 19° maximum.

Les petits gars de chez Ipsos, à qui on ne la fait pas, soupçonnent une « sur-déclaration de la part des répondants ». Peut-être. Mais peut-être pas finalement. Moi aussi, par exemple, je trie presque systématiquement mes déchets, je limite le plus possible ma consommation d’eau, je prends la voiture le moins souvent possible.

Tout cela est une question de perception n’est-ce pas.

Quant aux appareils électriques en veille ou au chauffage du logement, cela coûte de l’argent. Et bien malin ceux qui seront capables de distinguer la part d’économie, la d’éducation chez des gens habitués à ne rien gâcher et qui ont toujours portés des pulls chez eux et, enfin, ce qui tient de l’inquiétude quant au réchauffement climatique.

Mais, pourrait-on m’objecter, privilégier les produits respectueux de l’environnement serait, là, un acte essentiellement militant. Pas forcément. Il s’agit seulement de privilégier. Autrement dit, à prix et services considérés comme égaux on prend le produit qui, socialement, vous fera sentir le mieux et qui vous permettra de faire une bonne action dont vous pourrez éventuellement vous vanter l’air de rien dans les dîners.

Je vais dire tout cela autrement.

Soit l’acte écologiquement correct à accomplir n’est pas plus compliqué qu’avant, voire moins. Ou bien il recèle plus d’avantages. Alors les français accomplissent cet acte sans difficulté. C’est la marche du progrès. Qu’il soit également écologique n’étant qu’un plus. Si une voiture, pour parcourir cent kilomètres avec la même vélocité, consomme deux litres de moins qu’avant, c’est le progrès. Tout le monde est pour. Avec le même réservoir vous pourrez aller plus loin.

Parfait.

Sinon, les français acceptent les gestes contraignants qui ne sont pas un progrès autre qu’écologique que

  • quand la pression sociale pour les accomplir est très forte et que s’y soustraire deviendrait un vrai marqueur social,
  • quand l’acte n’est pas contraignant parce qu’il s’inscrit dans une habitude déjà acquise, notamment par l’éducation reçue,
  • et enfin quand il y a un intérêt financier à observer ce geste contraignant.

Prenons l’exemple non de l’eau qu’on ne gâche pas en se brossant les dents mais celui de la couche culotte réutilisable.

Il existe de puissants arguments, autres que l’écologie, pour que les mères les adoptent. Un gain financier évident. Et, mieux encore, l’idée que finalement ces couches lavables ne seraient même pas contraignantes ! Toutefois, les mères actuelles ont, pour une partie non négligeable d’entre elles, été élevées par des mamans pour qui la couche jetable était un progrès social et un gain de temps. Quasiment un objet féministe donc. Enfin, ne pas utiliser de couches jetables n’est pas encore mal vu socialement, mais plutôt perçu comme un choix. Choix qui, de plus, pourrait être pratiquement imposé par le mode de vie de la mère.

Je ne suis pas certain que les bobos parisiens se considérant écologistes et ayant des nouveau-nés soient si fanas que cela des couches réutilisables. Je ne suis pas certain qu’on ne trouverait pas une bonne partie de ces prétendus écologistes fans des couches réutilisables parmi les ménages modestes.

Je ne suis pas certain qu’on aurait des scores quasi-staliniens.

D’ailleurs, on s’aperçoit un peu plus loin dans le sondage que les plus préoccupés par le réchauffement climatique sont également ceux qui reconnaissent faire le moins de gestes écologiques. Il est sûr qu’il est plus facile de ne prendre sa voiture que quand cela est absolument nécessaire quand on a plus de soixante ans et qu’on est à la retraite que quand on est deux fois moins âgé.

Je vais dire tout cela encore autrement.

Les français sont écologistes aujourd’hui comme ils étaient catholiques au XIXème siècle.

* Voir ici.
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À propos Blueberry

Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque. Cela prend l’eau de toutes parts, c’est plein de crimes, de bêtise, de misère… Et le gouvernail est là qui ballote. L’équipage ne veut plus rien faire, il ne pense qu’à piller la cale et les officiers sont déjà en train de se construire un petit radeau confortable, rien que pour eux, avec toute la provision d’eau douce pour tirer au moins leurs os de là. Et le mât craque, et le vent siffle, et les voiles vont se déchirer et toutes ces brutes vont crever toutes ensemble, parce qu’elles ne pensent qu’à leur peau, à leur précieuse peau et à leurs petites affaires. Crois-tu alors qu’on a le temps de faire le raffiné, de savoir s’il faut dire "oui" ou "non", de se demander s’il ne faudra pas payer trop cher un jour et si on pourra encore être un homme après ? On prend le bout de bois, on redresse devant la montagne d’eau, on gueule un ordre et on tire dans le tas, sur le premier qui s’avance. Dans le tas ! Cela n’a pas de nom. C’est comme la vague qui vient de s’abattre sur le pont devant vous ; le vent qui vous gifle, et la chose qui tombe dans le groupe n’a pas de nom. C’était peut être celui qui t’avait donné du feu en souriant la veille. Il n’a pas de nom. Et toi non plus, tu n’as plus de nom, cramponné à la barre. Il n’y a plus que le bateau qui ait un nom et la tempête. Est-ce que tu comprends, cela ? Créon, Antigone, Jean Anouilh.

21 réflexions sur « Écologie sans culotte »

  1. Sébastien

    J’aime bien l’ambiguïté de votre chute. Si les Français sont écologistes aujourd’hui, comme ils étaient catholiques au XIXe siècle, alors ils vont apostasier dans peu de temps. Et d’autant plus facilement que le réchauffement climatique est un mythe. Il va falloir trouver une idéologie de substitution. Je fais confiance à la créativité de l’histoire.

    1. Blueberry Auteur de l’article

      En fait je me disais que le problème de bien des religions modernes mais aux ressorts classiques, dont fait partie l’écologie, c’est qu’elles vivent un temps d’incroyance généralisée. A peine sont-elles un peu installées, à peine commencent-elles à produire leur clergé, à peine leurs interdits commencent-ils à être respectés… Que les premiers apostats s’agitent déjà avec succès et que les signes d’incroyance se multiplient.

      Et le gros de la population agit avec l’écologie comme avant la religion catholique au XIXème. Seulement, on va chercher son indulgence à Nature&Découverte plutôt qu’à l’église. On ne respecte vraiment que ce qui tient à des traditions préexistantes à la nouvelle religion ou aux grandes lois humaines qui parcourent l’histoire. Et pour le reste on en est aux petits arrangements. On ne va plus à la messe un dimanche sur deux, mais on ne regarde qu’un film écologiste sur deux. Etc.

  2. Bob Arctor

    Les couches lavables, c’est le signe que les écolos sont atteints d’un syndrome regressif au niveau anale. La vie est formidable pour eux: stocker des couches pleines de merde dans des sceaux, passer tout ça à l’antiseptique et remettre des couches peinturlurées marron à leurs chiards…Tout ça pour calmer Mama Gaïa qui leur rendra, je l’espère, par quelques tsunamis et tornades lors de leurs escapades écologiquement responsable (type voyage aux Seychelles de la matrone Duflot)

    http://forum.doctissimo.fr/grossesse-bebe/Mamans-nature/couches-lavables-taches-sujet_1315_1.htm

  3. Bob Arctor

    Coucou !
    Ma fille a 11 jours et depuis mon retour de la maternité j’utilise des couches lavables.
    Tout se passe bien sauf que le caca laisse des taches sur les couches, même aprés un lavage à 60° (noix de lavage ou lessive bio). Faut dire que je me contente de stocker les couches dans un saut 1 jours ou 2 avant de les laver. Que faites-vous pour éviter les taches ? Laver à 90° ? Il faut frotter les couches juste aprés le change ? Franchement je ne me sens pas de faire ça a chaque fois, je suis pour l’écologie mais pas pour les contraintes
    J’ai un autre souci : je trouve que les couches lavables font un popotin énorme à ma fille ! (couche+culotte) c’est vraiment pas esthétique, en plus j’ai l’impression qu’elle est moins mobile dedans. C’est votre cas ? Est-ce que le système TE1 fait moins cet effet ? Qd elle sera plus grande aussi ?
    Merci d’avance pour vos réponses

    « je suis pour l’écologie mais pas pour les contraintes »

    Voilà les premiers signes de l’apostasie.

    1. ooo

      Hello, bravo et bon courage pour ta fille. Et Parlons caca sur ilys…

      Avec les couches lavables, si tu veux s’en sortir, il faut utiliser les feuilles de protection, c’est un espèce de sopalin épais qui ne se déchire pas. Les rouleaux Pololini sont très biens, ils ont aussi un format genre mouchoir qui est nul. Tu mets la feuille sur la couche, et au change, si pipi seulement, tu peux la passer à la machine, sinon tu fais un petit paquet et tu jettes aux toilettes. La couche reste propre et tu n’as jamais besoin de frotter, tu ne mets jamais les mains dans le caca, sauf accident.

      Sur le popotin énorme, perso, je trouve ça très mignon. Ma fille a un an, la grosse couche ne l’empêche pas de ramper ni de se mettre debout. Ca amortit sans doute certaines chutes.

      Sinon, j’aurais des choses à dire sur l’écologie comme religion morale, mais ça sera pour une autre fois…

  4. la crevette

    Seigneur! Des couches lavables! Mais vous faites quoi des énormes bouses? Vous les retirez à la petite cuillère? Certes, votre (adorable cela va de soi) petite fille de trois semaines a certainement le bon goût de faire presque rien dans la couche (ou de liquide si elle tète) mais dans quelques mois cela risque d’être plus consistant… Je n’ai jamais utilisé de couches lavables, il faudrait que je me renseigne…

  5. Tiberius

    Sur les noix de lavages
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Noix_de_lavage en français et
    http://en.wikipedia.org/wiki/Sapindus correspondant en anglais
    l’article US fait moins publicité et donne des doutes
    sinon voir qui est surtout sur les boules de lavage
    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article917

    Sinon en cherchant on peut trouvé une étude qui montre que les noix de lavages ne font pas vraiment mieux qu’un lavage à l’eau.

    Pour les couches je n’ai pas d’opinion sauf que si cela revient moins cher il faut voir, après les raisons écolos c’est de la morale à deux balles qui soutient un marketing des plus conventionnel.
    Sinon est vrai que nos générations sont moins habituer à une certaine promiscuité avec la merde mais cela revient vite.

  6. Epicier_veneneux

    Ben oui, la noix de lavage, évidemment. Que n’y avons-nous pas pensé plus tôt.
    Dans la même veine: le collier d’ambre, dont vous décorez le braillard quand il a une dent qui pousse.

    Certaines – l’immense majorité des – jeunes mamans retranchent les professionnels de santé dans les derniers retranchements de leur patience avec toutes ces conneries.

    Ah, j’oubliais les gros dés porte-bonheur accrochés au rétro.

  7. XP

    Moi je crois que ces histoires de couches culottes lavables révèlent chez nos néo_collectivistes une banale envie de pourrir la vie de son prochain et de le contraindre.
    C’était une grosse, grosse corvée que de laver les couches, et c’est vers ça qu’ils lorgnent? Le reste n’est qu’habillage et alibis foireux.

  8. la crevette

    Je suis vraiment pas à la page… Pour la dent qui pousse un bon suppositoire me parait plus approprié.
    Ah si! Je suis dans le coup avec les noix de lavage! Mes gamins mettent toujours leurs vêtements sales à laver avec les poches bourrées de marrons, glands,cailloux « précieux », coquillages etc…ça compte?^^

    1. Blueberry Auteur de l’article

      Ce n’est même pas le cinquième du post, mais tout le monde se concentre dessus. J’avais choisi cet exemple parce que le sujet avait brusquement été à la mode il y a quelques semaines. Mais en voyant que la discussion se focalise sur cette question je vais au moins changer de titre je crois…

      1. Epicier_veneneux

        Ceci dit, ça reste pertinent. Tous ceux qui ont lu votre article en ont saisi le sens et embrassé la conclusion qui sonne comme une évidence: on fait de l’utilitarisme avec l’écologie comme on fait de l’utilitarisme avec une religion.

        Autres points commun avec les religions, les icônes, les Saints, etc. Les couches lavables, noix de lavages, colliers d’ambres, granules homéopathiques et autres bâtons de sourciers sont des artefacts de cette religion et sont adorés comme on peut (ou on devrait) adorer le Saint Suaire ou un chapelet.

        Et en y regardant de plus près, je suis sûr que Saint-Hulot n’a pas la même histoire à raconter sur, disons, les noix de lavage que Saint-Gore (aucun lien, fils unique).

        1. Sébastien

          On n’adore pas le Saint suaire, on le vénère, comme on vénère une relique précieuse. L’adoration n’est due qu’à Dieu seul. On adore Dieu présent dans le Saint-Sacrement. Inutile de dire qu’on n’adore ni ne vénère le chapelet, qui n’est qu’un objet de dévotion, bien commode pour réciter le rosaire. Certes, il peut être béni par un prêtre, mais cela ne justifie aucune adoration en tant que telle. Bon, je vois que l’ignorance de la religion catholique est abyssale en ces lieux, mis à part peut-être une ou deux personnes. Elles doivent être prédestinées au sein de ce cloaque d’impureté (je plaisante).

          1. Epicier_veneneux

            Vous pinaillez, et vous avez raison. Pour ce qui est de ne pas appartenir à l’élite, il y a longtemps que je ne berce plus le rêve de devenir une star du Rock.

            A nous, les simples d’esprit, le Décalogue et un Mossberg 590 suffisent; les chapelets, c’est pour les intellectuels!

            Je retourne flotter vaguement dans l’égout.

  9. Nicolas

    La plupart des gens sont abyssalement cons et ont besoin de se trouver des causes. Des trucs qui les font se sentir importants. Ça va de la folie de se faire éditer son roman à la noix (pas de lavage, mais crotte garantie) à la préoccupation pour la planète. D’autres militent pour les clandestins, ou pour la sauvegarde du patrimoine, pour la conscience universelle ou pour la bretonnitude.

    Je crois qu’il faut en prendre son parti : ils sont comme ça. Il s’agit juste de vivre en évitant autant que possible les conséquences sur nous de leurs déplorables lubies. Leur expliquer, en particulier, est complètement vain. Il faudrait les taper, mais comme ils sont les plus nombreux, c’est souvent un peu délicat.

  10. Sylvie

    Pour info.
    Pour enlever le caca, qu’il soit sur les chaussettes après avoir malencontreusement marché dans une crotte de chien un peu grosse ou celui des couches lavables « nouvelle mode » et les traces qui vont avec même lavées.
    Enlevez préalablement le surplus à la cuillère ou autre… miam).
    Et après, un petit bain dans … La soude caustique qui est le SEUL remède pour éviter les traces (pour la boue, c’est la même chose).
    Laissez tremper, mais pas trop longtemps ça pourrait faire des trous, mettez des gants quand même hein et rincez bien et beaucoup, beaucoup à l’eau avant de remettre à bébé…! Parce que la soude caustique ben, c’est vachement caustique pour la peau ^^
    Sinon, y a les couches jetables ^^
    Ah! l’écologisme!

  11. la crevette

    Hum… oui Blueb.,Didier, toutes ces histoires de couches lavables, c’est honteux, je comprends votre abattement face à ces commentaires « beyond zero » ^^ mais impossible (pour moi du moins,je n’en reviens pas moi-même) de faire autrement que d’en parler.Dieu merci, l’Epicier a très bien synthétisé la chose : l’écologie comme nouvelle religion avec ses codes, ses poncifs,et ses mauvais pratiquants.
    Sylvie, vos histoires de soude caustique me fichent la trouille… Et puis, quelle perte de temps incroyable, dans tous ces lavages.Quel gain écologique obtient-on vraiment à faire des machines de couches lavables.(ou à les laver à la main dans de la soude caustique!)Et la perte de temps? Je passe dans ma lingerie un temps absolument indécent, alors les couches lavables, c’est la goutte de pipi de trop me semble t-il.Ou alors il faut avoir un ou deux enfants maximum. Pourquoi pas? mais c’est autre chose.
    L’écologisme, cette nouvelle religion, demande à ce que l’on ne fasse pas d’enfants et que l’on vive comme un moine.

    1. Sylvie

      La Crevette,
      Nous sommes bien d’accord ^^
      Vous avez parfaitement résumé ce que je voulais dire.
      Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas. Le gain n’étant pas forcément du côté que l’on voit… A moins que l’on préfère des gamins en couches pleines de traces de m***de ou les fesses pleines de trous (si on économise l’eau, entre autres écologismes).
      C’est pourquoi nous avons opté pour les couches jetables pour nos deux enfants (désolée, pas pu en faire plus because problèmes de prématurés, santé, toussa toussa mais ils sont ok (on nous reproche même qu’ils ne soient pas « comme tout le monde » et nous sommes toujours là après 30 ans d’un bienheureux mariage).
      De toutes manières l’intérêt des couches lavables c’est « pas d’enfants ». C’est le Dogme!
      Quant au pipi, c’est au chlore je crois (j’ai un trou) puis un petit bain d’ammoniaque qui neutralise l’effet du chlore.
      Bon, c’est chimique tout ça, c’est mal. Et pour tout dire, c’est un peu long…Non? ^^
      Sinon, il y a les couches jetables pour certaines choses et les machines à laver pour les autres (le pipi entrant dans cette case (pour ce qui concerne une culotte tachée de caca ou de boue, je vous conseille la poubelle direct). Ce n’est pas une question d’écologisme, c’est une question de bon sens.
      Je vous parlerai de l’herbe demain ^^
      « Vous reprendrez bien un peu d’acide citrique sur votre poisson cru? » C’est la question que je pose à tout écologiste ou assimilé qui s’aventure dans mon pré carré. Ils ne comprennent pas ou n’aiment pas, j’adore ^^
      De par mon métier, je suis doublement confrontée à ce genre de c****rds.
      Je m’amuse à les botter en touche ^^

  12. la crevette

    Sylvie,
    Je suis contente de savoir que vos enfants, après un départ difficile s’en sont bien sortis. Pour avoir du hospitaliser en urgence mon aîné deux jours après sa naissance, je peux imaginer les affres par lesquelles vous êtes passés.
    Si vous avez un truc pour les traces d’herbe sur les pantalons, je suis preneuse…(Blueb, j’ai honte si si)

  13. kobus van cleef

    entre autres conneries écologistes il y a le démarchage à la maison pour le tri des déchets recyclables/pas recyclables
    mon gamin a subit la visite d’une déconologiste pour lui expliquer qui de la brique de lait ou de la bouteille de coca devait aller dans la poubelle specialy designed for
    la fille s’est quand même cogné 4 étages (des vrais ! baraque 18ème siècle !) sans ascenseur pour porter la bonne parole
    à ses dénégations fermes ( « je suis outrageusement occupé ma p’tite dame chuis étudiant et j’bosse hein ») elle opposait un sourire toujours renouvellé et innefaçable (immarcessible aurait écrit un collabo président de la blicpurée )comme précisemment les cathos qui viennent faire chier AVANT le baptème ( maintenant faut montrer patte blanche pour le plus basique des sacrements ) et les témoins de jéhova
    alors le gosse a décidé de l’achever :
    « de toutes façons je trie rien! »
    comme elle restait plantée devant lui placide et lunaire il a eu le mot qui tue:
    « et j’encule des cochons! »
    puis il a claqué la porte sur cette contrariété faite chair

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