La deuxième mort de Philippe Muray

Muray est inégalable, mais pas définitif, et lui-même (…) n’avait de cesse d’appeler à l’aide afin que l’histoire redémarre, pour que l’ère festive ne soit pas terminale. Il appelait à l’aide afin que nous ne nous trompions pas d’Apocalypse. Mais au lieu d’aide, il n’a trouvé que des admirateurs. Il ne faudrait pas que notre admiration soit l’alibi de notre fainéantise, cher contradicteur, ni que l’exercice critique soit celui de notre désir de diminution d’autrui.

Marin de Viry

13 réflexions sur « La deuxième mort de Philippe Muray »

  1. XP Auteur de l’article

    Si J’ai supprimé quelques mots de la phrase, et par conséquence, si je n’ai pas mis le lien, c’est bien entendu volontairement.

    Si à l’occasion d’une conversation sur la vieillesse vous citez de Gaulle en disant « la vieillesse est un naufrage », vous n’ajoutez pas qu’il a aussi dit « les francais sont des veaux » et « je vous ai compris », et vous ne mettez pas en lien sa fiche wikipedia.

    L’objet dse la citation est de dire que l’admiration que suscite Muray repose sur un gigantesue malentendu, pas de réflechir sur le concept de modernité si sur ce qu’il entendait par ce mot.

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